Faisant ce blog depuis des années, en bénévole, je m'efforce de vérifier mes informations ou d'éviter d'écrire des bêtises. Bien entendu, je peux me tromper ou laisser passer une erreur (parfois même dans mon tableau d'entrées), personne n'est parfait.
Par contre, quand je vois des erreurs grossières passer dans des magazines professionnelles, relus par des correcteurs payés pour cela (ou supposés relus), je tique un peu plus.
Ainsi, le dernier numéro de Studio-Live interviewe Dany Boon à propos de son dernier film Raid Dingue. Et sur la page, on trouve un petit encart avec la filmographie de l'acteur-réalisateur. Problème, il manque La maison du bonheur, le tout premier film qu'il a réalisé, 2 ans avant le carton des Ch'tis. Alors, certes, le film est moins connu et n'a pas connu le succès des autres, mais un simple petit tour sur un site comme CBO aurait permis d'éviter l'erreur.
Ce petit exemple est le reflet de quelque chose qui me hérisse le poil : le manque de professionnalisme ! Passons sur les jugements à l'emporte pièce comme cette "lettre ouverte" d'un journaliste à Scorcesse où, du haut de son jugement infaillible, il dézingue la moitié de la filmographie de l'auteur de Racing Bull. Après tout, on est dans le subjectif et tout le monde peut penser que Hugo Cabret ou A tombeau ouvert sont de mauvais films.
Mais se planter sur des dates de sorties ou s'emmêler dans des chiffres - X-Men Apocalypse est un échec commercial selon Studio-Ciné live , mais ne s'appuie que sur les chiffres US. Si le film n'a rapporté que 155 millions pour un budget de 178, il en rapporte 543 dans le monde entier, soit la 2e recette de la série après Days of Futur Past - , cela fait amateur.
Je sais que certains d'entre vous n'aiment pas que je critique la presse. Mais il faut bien, de temps en temps, rappeler certaines choses. Un journaliste se doit de faire le maximum pour ne pas se tromper. Et cela passe par une bonne relecture de ses sources, même si je me doute bien que le temps doit leur manquer.