Alors qu'un superbe coffret s'apprête à faire son apparition sur les marchés, il est bon de rappeler que Goldorak a débuté sa carrière en France, il y a 39 ans jour pour jour, le 3 juillet 1978 sur Antenne 2 !
Votre serviteur, qui n'avait pas encore tout à fait ses 9 ans, n'a rencontré le robot géant qu'à la rentrée des classes, un peu par hasard, en allumant la télévision et en tombant sur le premier double épisode, celui qui amènerait la mort d'Hydargos.
Inutile de dire que je fus subjugué immédiatement par cette série qui changeait radicalement tout ce que j'avais pu voir.
Dés lors, regarder Goldorak était l'aboutissement de ma journée et je me dépêchais de finir mes devoirs afin de ne louper aucun épisode.
Je me souviens aussi de ma frustration quand la deuxième partie du 2e épisode double, celui qui voyait Goldorak un bras arraché, quasi défait face à un monstrueux Golgoth à la fin du premier, fut remplacé par une rediffusion du tout premier épisode. Il nous fallu attendre près de 6 mois pour connaître enfin la suite de cet épisode puis la fin de la série.
Bien entendu, comme tous les petits garçons de l'époque, j'eus pas mal de produits dérivés (livres, puzzles, T-shirt) mais jamais le jouet phare en lui même. Son prix était relativement élevé.
Je me souviens de cette folie autour du personnage, des polémiques, de la une de Paris Match...
Et puis de l'arrivée, dans la foulée, d'autres dessins animés japonais que l'on appelait pas encore manga : Candy puis Albator...
39 ans après, j'ai appris que Goldorak n'avait pas eu tant de succès que cela au Japon, qu'il n'était pas le premier robot géant, qu'Alcor était la vedette d'une série qui l'avait précédé. Mais qu'importe, Arctarus, Venusia, le professeur Procyon, Rigel et tous les autres ont bercé une partie de mon enfance.
Et mine de rien, cela n'a pas de prix ce genre de souvenir !