La malédiction, Superman, Ladyhawke, Les Goonies, l'Arme fatale, Complot, Assassins, Maverick...
Tous ces films ont un point commun, au delà de leur qualité indéniable, c'est d'avoir été réalisé par un artisan modeste, travailleur, consciencieux et doué : Richard Donner.
A 91 ans, alors qu'on annonçait un 5e volet à la saga de l'Arme Fatale, Richard Donner est donc parti planter sa caméra dans les nuages.
Démarrant sa carrière comme acteur, puis comme réalisateur de télévision dans les années 60, Donner aura incarné un Hollywood de légende, décomplexée et faisant les films pour le public, sans se soucier du "quand dira-t-on". Certains ont critiqué ses buddy movies, sa volonté de faire des films rassembleurs et pouvant plaire à tous, mais pour lui, l'essence du cinéma était le divertissement.
Son Superman reste un modèle du genre, le premier film de super héros traité de manière sérieuse et réaliste. Il a inspiré toute une génération de cinéaste. Ce n'est sans doute pas anodin que Zack Snyder ait été l'un des premiers à lui rendre hommage en reprenant la superbe affiche de 78 et le slogan "You'll believe a man can fly".
Avec L'arme fatale (et avec l'aide du très doué Shane Black), il a dynamisé et ré-inventé le concept du Buddy Movies, créant au fil des 4 films une véritable famille cinématographique . Alors, oui, les 4 épisodes ne sont pas égaux, mais très franchement , qui peut dire s'être ennuyé devant l'un des épisodes.
Même dans ses films moins "connus" comme Complots ou Assassins , Donner offrait toujours un métrage de qualité et faisait preuve d'une très grande direction d'acteur. Stallone, Julia Roberts, Jodie Foster, Christopher Reeves, Margot Kidder, Gene Hackman, Mel Gibson ou Danny Glover pour ne citer qu'eux ont toujours trouvé devant sa caméra des rôles merveilleux.
Sa patte technique n'était pas non plus en reste : revoyez la scène où Christopher Reeves alias Clark Kent arrive au Daily Planet : une caméra tourbillonnant autour des acteurs et des figurants, captant la moindre micro-action de cette rédaction, saisissant les dialogues dans un ballet millimétré ! Un tour de force technique pour une scène sans effet visuel.
Richard Donner a donné sa vie pour le cinéma, le public l'a récompensé en faisant un triomphe à ses films.
C'est sans doute la plus chose pour un cinéaste.
La malédiction, Superman, Ladyhawke, Les Goonies, l'Arme fatale, Complot, Assassins, Maverick...
Tous ces films ont un point commun, au delà de leur qualité indéniable, c'est d'avoir été réalisé par un artisan modeste, travailleur, consciencieux et doué : Richard Donner.
A 91 ans, alors qu'on annonçait un 5e volet à la saga de l'Arme Fatale, Richard Donner est donc parti planter sa caméra dans les nuages.
Démarrant sa carrière comme acteur, puis comme réalisateur de télévision dans les années 60, Donner aura incarné un Hollywood de légende, décomplexée et faisant les films pour le public, sans se soucier du "quand dira-t-on". Certains ont critiqué ses buddy movies, sa volonté de faire des films rassembleurs et pouvant plaire à tous, mais pour lui, l'essence du cinéma était le divertissement.
Son Superman reste un modèle du genre, le premier film de super héros traité de manière sérieuse et réaliste. Il a inspiré toute une génération de cinéaste. Ce n'est sans doute pas anodin que Zack Snyder ait été l'un des premiers à lui rendre hommage en reprenant la superbe affiche de 78 et le slogan "You'll believe a man can fly".
Avec L'arme fatale (et avec l'aide du très doué Shane Black), il a dynamisé et ré-inventé le concept du Buddy Movies, créant au fil des 4 films une véritable famille cinématographique . Alors, oui, les 4 épisodes ne sont pas égaux, mais très franchement , qui peut dire s'être ennuyé devant l'un des épisodes.
Même dans ses films moins "connus" comme Complots ou Assassins , Donner offrait toujours un métrage de qualité et faisait preuve d'une très grande direction d'acteur. Stallone, Julia Roberts, Jodie Foster, Christopher Reeves, Margot Kidder, Gene Hackman, Mel Gibson ou Danny Glover pour ne citer qu'eux ont toujours trouvé devant sa caméra des rôles merveilleux.
Sa patte technique n'était pas non plus en reste : revoyez la scène où Christopher Reeves alias Clark Kent arrive au Daily Planet : une caméra tourbillonnant autour des acteurs et des figurants, captant la moindre micro-action de cette rédaction, saisissant les dialogues dans un ballet millimétré ! Un tour de force technique pour une scène sans effet visuel.
Richard Donner a donné sa vie pour le cinéma, le public l'a récompensé en faisant un triomphe à ses films.
C'est sans doute la plus chose pour un cinéaste.