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Casino Royal (Chronique DVD)

Publié le par David Martin

casino-royale-haut.jpgBon, ok le DVD est sorti depuis un bout de temps. Mais que voulez vous, je viens seulement de regarder les bonus. Donc , rattrapage.

(La chronique du film, je l'ai faite en 2006, sur SOI-le Site. Vous pouvez donc la trouver ici. Mon opinion n'a pas changé : je trouve toujours le film aussi bon et Craig est un excellent Bond)

Le premier Making of , Devenir Bond, s'intéresse surtout à la façon dont ce film a été lancé. Les intervenants, Campbell en tête, reviennent sur le choix de Daniel Craig, estimant que , puisque Casino Royal revenait aux "débuts" du personnage, Pierce Brosnan était donc trop vieux. Elégante façon d'expliquer que c'est surtout une histoire de gros sous qui a exclu celui qui a fait revivre la franchise. Car, sans le succès mondial de Goldeneye puis des 3 autres Bond, uniquement porté par le charisme de Brosnan (et pas par des scripts de plus en plus "jeux vidéos), pas de Casino Royal.

Qu'importe !! La page est tournée et l'on peut donc voir les premières images de Craig lors de sa conférence de presse, les premiers jours de tournage, les soucis avec les fans enragés qui n'en voulaient pas (un aspect que pas mal de studios auraient passés sous silence) et bien entendu le pourquoi de ce choix. Craig a du charisme, n'est pas trop connu et constituait donc un choix idéal pour un nouveau départ.

Un petit zoom sur M , Le Chiffre, les James Bond girl ainsi que l'étonnant acteur français qui ouvre la première grosse scène d'action, virevoltant à l'écran comme un véritable petit démon : ce premier making of remplit son rôle tout en offrant pas mal d'images de tournage, un tournage à l'ancienne, avec des cascades réalistes et un Martin Campbel aussi braillard, par moment, qu'un Michael Bay.

Le deuxième making of se concentre sur les incroyables cascades du film et insiste bien sur leur aspect réel. Loin des délires informatisés de certains films, on peut donc voir la préparation minutieuse des trois grosses scènes du film : la poursuite à pied et dans le chantier (on apprend donc que le décor est en fait un hotel en construction abandonné des Bahamas) , l'aéroport et la bagarre dans la maison. Un zoom sur le retournement de l'Aston Martin et de ses 7 tonneaux (record mondial comme le souligne la production tout en rappelant qu'il est dangereux de tenter de refaire la cascade, des fois que des crétins aient envie de casser leur Aston Martin) montre des conducteurs tout heureux de faire du "vrai" devant la caméra.

Pourtant, tout au long de ces 23 minutes (qui passent comme un éclair), les responsables des effets visuels et le réalisateur rappelle que , même dans Goldeneye, les cascades étaient des vrais, y compris le saut à l'élastique.

Il est vrai que les cascades informatisées sont surtout réservées aux films d'anticipation.

On pourra être un peu déçu que le making of soit un peu court mais la production , toujours honnête, n'hésite pas à montrer à la fois l'envers du décor, les fonds bleus mais aussi les doublures. C'est suffisamment rare pour être noté. Et quel plaisir de voir notre compatriote Sébastien , créateur du Free Running, expliquer comment il cherche à échapper à Bond.
casinoroyalez1018.jpg

Le troisième bonus pourra apparaître superficiel à certains. Il s'agit en fait d'un survol des différentes James Bond Girl, commenté par Maryam d'Abo, la girl de Tuer n'est pas jouer. Bon, ce n'est pas le reportage le plus transcendant que l'on puisse voir mais il permet de revoir les plus belles filles de la saga. Si certaines comme Sophie Marceau passent manière subliminales (Carole Bouquet, elle, n'apparaît d'ailleurs pas), une bonne partie , dont Ursula Andress, parle de son rôle dans la saga. Cette rétrospective permet d'ailleurs de voir comment ont évolué les Girls. Des potiches sexuées des années 60, elles se sont peu à peu libérées dans les années 70 et 80 pour tenir la dragée haute à Bond depuis Goldeneye. Le reportage n'oublie pas M et Moneypennie et on peut également comment voir le politiquement correct partir aux oubliettes. Finies les tapes sur les fesses et les mines soumises. Tant mieux , cela dit. L'heure n'est plus au machisme triomphant !! (Cela dit, Bond , surtout interprété par Pierce Brosnan, reste un petit malin qui a su s'adapter à son temps. Politiquement correct ou pas, il met quand même toutes les Bond Girls dans son lit !!).

Le clip de Chris Cornel "You know my name" clôt le disque.

Un peu décevant tout de même, ce double disque collector a le mérite d'être présenté dans un superbe Digipack. Mais il est clair qu'on aura droit à une nouvelle version, sans doute en 2008 , pour la sortie de Bond 22 !!

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Des nouveautés mais ....

Publié le par David Martin

p16128.jpg5 nouveautés dans le top 10 mais La vengeance dans la peau reste devant, frôlant le million (958 054 entrées) et s'acheminant vers ce qui sera le meilleur score de la série en France également.

Jason Bourne ne perd que 36% de ses entrées dans un marché qui reste un peu frileux si on le compare à celui de l'été. Mais il est clair que l'agent dormant de Paul Greengrass a réussi sa sortie. La diffusion sur TF1 (en pan&scan !!) de La mort dans la peau a permis également à certains de faire une petite séance de rattrapage. Pour ma part, je me suis projeté mon DVD.

Il semble que je me sois mal fait comprendre la semaine dernière à propos des critiques. Il est évident que l'accueil a été bon en France mais ce que je voulais dire est que certains journalistes ont villependés le montage et le cadrage de Paul Greengrass. Or c'est justement le cachet du film : en composant un cadre instable, le réalisateur ne fait que refléter les pensées du héros, à la fois confuses et claires.

p15846.jpg5 nouveautés donc. La première, L'invité arrive en 2e place avec 288 146 entrées. Un bon coup pour Europa qui place cette comédie de Laurent Bouhik avec Thierry Lhermite, Daniel Auteuil et Valerie Lemercier (actrice que je trouve toujours aussi prétentieuse). Pour le réalisateur, dont c'est la première comédie, il s'agit de faire mieux que ses précédents films comme 24 heures de la vie d'une femme ou Zonzon. Le pitch est assez bien tourné : on y voit un chômeur de longue durée qui décide de se faire relooker car il a invité celui qui pourrait être son futur employeur. La promo a été bien faite et le film devrait faire une carrière honnète.

Après la comédie, l'horreur avec 28 semaines plus tard de Juan Carlos Fresnadillo qui succède à Danny Boyle. Séquelle quelque peu tardive qui voit toujours une Angleterre ravagée par des zombies très très agressifs. Avec 166 035 spectateurs, le film démarre dans les mêmes eaux que l'original , profitant de l'engouement actuel pour l'épouvante. On peut cependant penser que ce sont surtout les fans du style qui se sont déplacés et que le grand public a quelque peu boudé cette démonstration très sanglante. Notez que l'équipe créative résonne très espagnole, prouvant une fois de plus la vitalité du cinéma fantastique ibérique.

p15842.jpgLa dernière légion est 4e avec 113 278 entrées. Gros bide aux USA, le peplum est donc parvenu à limiter les dégâts en France mais qu'on est loin d'un faste d'un Gladiator ou même d'un Roi Arthur , dont l'action se situe dans le même contexte, la chute de l'Empire Romain d'Occident (rappelons que l'Empire Romain ne meurt qu'en 1453 avec la prise de Constantinople par les Turcs). Colin Firth et Ben Kingsley méritait sans doute mieux. Il est un peu navrant que les films historiques aient tant de mal à s'imposer chez nous. La France ne connait plus son histoire. Et Rome, c'est tout simplement la matrice du Regnum Francorum, du royaume Franc.


Autre échec US, Shoot'em Up avec Clive Owen, Paul Giamatti et Monica Belluci ne fait pas des étincelles chez nous non plus. 103 707 spectateurs seulement malgré une campagne promo importante dans les gares et autres lieux publics. Le pitch est peut être un peu tordu (un tueur à gage doit protéger un bébé !!) pour attirer les amateurs de thrillers.

Enfin, un coeur invaincu clot ce ballet de nouveauté en 6e position avec 100 665 entrées. On aurait pu penser que cette évocation du combat de la veuve de Daniel Pearl , journaliste assassiné par les nazislamites pakistanais parce qu'il était à la fois américain et juif, aurait fait un meilleur score. La présence d'Angelina Jolie, actrice sous-estimée par une partie des critiques, explique peut être cette relative absence de débats et de mise en avant du film. Dommage donc car, comme pour La dernière légion, Un coeur invaincu a le mérite non négligeable de coller cette fois à l'actualité et de nous interroger sur la chute qui est peut être en cours : celle de notre propre civilisation.

Le hit de l'été Ratatouille est toujours en super forme. -6% seulement et un score tout proche des 7 millions !! 6 973 020 entrées exactement. Le film est dans le top 10 depuis 8 semaines. Pixar peut se frotter les mains, une fois de plus, ses petits génies ont écrasé la concurrence artistiquement.

Le trio de nouveautés de la semaine dernière subit la loi de celles de cette semaine mais limite sa baisse : -29% pour La vérité ou presque et un cumul de 218 249 entrées, -25% pour Le goût de la vie (Cumule 189 510) et -39% pour L'âge d'homme (Cumul 161 890). Pas de quoi fouetter un chat tout de même avec des scores pareils.

Ce mercredi, c'est 99 Frs qui prend la tête devant A Vif. Dujardin contre Foster, arbitré par Matt Damon : la semaine s'annonce passionnante.

Cumul 2007
Ratatouille 6 973 020 entrées
Spider-Man 3 6 290 715 entrées
Harry Potter et l'ordre du Phénix 6 142 012 entrées
Pirates des Caraïbes 3 5 758 064 entrées
Shrek le troisième 5 487 727 entrées
La Môme 5 108 715 entrées
Taxi 4 4 562 928 entrées
Les Simpsons 3 481 511 entrées
La nuit au musée 2 251 909 entrées
Die Hard 4 2 234 267 entrées
Ensemble c'est tout 2 218 815 entrées
Transformers 1 900 988 entrées
300 1 661 262 entrées
Les 4 fantastiques et le surfeur d'argent 1 642 068 entrées
Ocean's 13 1 592 977 entrées
La vie des Autres 1 453 404 entrées
Le prix à payer 1 337 164 entrées
Dialogue avec mon jardiner 1 263 952 entrées
Blood Diamond 1 263 243 entrées
Rocky Balboa 1 125 236 entrées
Persepolis 1 118 603 entrées
Molière 1 101 087 entrées
Les Vacances de Mr Bean 1 033 123 entrées
Ghost Rider 1 033 061 entrées
Zodiac 1 029 981 entrées
La faille 1 004 414 entrées

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La dernière légion (bande annonce)

Publié le par David Martin

Ok, le film n'a pas fait une grosse carrière aux USA, et le démarrage en France n'est pas génial (tous les détails demain).

Mais que cela ne nous empêche pas de regarder cette superbe bande annonce !!

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Mad Max

Publié le par David Martin

madmax.jpgDes routes à perte de vue. Des flics tout de cuir noir vêtus. Un monde gangrené par la violence. Et un jeune acteur inconnu, un certain Mel Gibson. 350 000 $ de budget. 100 millions de recettes mondiales.

Nous sommes en 1979. Le monde va bientôt être sous le choc : Mad Max quitte l'Australie !! Il obtient le grand prix du Festival de Paris. Le Festival d'Avoriaz lui offre le prix spécial du Jury. Mais il faudra encore deux ans pour que Max puisse rouler dans les salles françaises, et encore, au prix de quelques coupes. L'arrivée de la gauche au pouvoir va permettre une certaine liberté dans le cinéma et des films comme Massacre à la tronçonneuse ou Zombie en profiteront aussi.

Rarement un film n'aura influencé son époque. Sans Mad Max, pas de cinéma à l'arraché style Cameron. Sans Mad Max aurions vu tous ces futurs apocalyptiques menés par des anti-héros ? Snake Plisken ou le Mariner de Waterworld sont les enfants de Max : des misanthropes forcés à l'héroïsme pour déjà sauver leur peau puis , éventuellement celle des autres. Le cyberpunk ? Il doit tout à Max.

Dans ce premier épisode, Max n'a pas encore l'aura du 2e film. Mais il en reste plus humain : flic modèle, bon père de famille et mari aimant, fidèle en amitié, ce n'est que lorsque son monde s'écroule qu'il va se transformer en justicier , bafouant les propres lois de la police et celle de la morale. Il perd déjà sa confiance en la justice de son pays quand des avocats relachent l'agresseur d'un jeune couple. Puis sa frustration éclate au grand jour quand son meilleur ami est sauvagement brûlé par des motards. Enfin, sa colère se transforme en rage quand une bande de fous furieux s'en prend à sa femme et à son fils. Max devient alors une machine à tuer impitoyable, un Dirty Harry du futur.

Mais au final, Max ne trouve pas la paix. Le dernier plan du film le montre dans sa voiture, blessé , vengé peut être mais seul. La vision d'une route vide qui défile devant lui montre l'échec de sa vie. Max a peut être envoyé ses tortionnaires rouler en enfer mais lui se trouve désormais sans but précis. Sa vie n'a plus de sens, tout comme le monde qui s'écroule autour de lui.

Violent , Mad Max l'est assurément !! Mais en aucun cas la violence n'est gratuite , comme dans un vulgaire Saw. Georges Miller assume totalement son propos. La violence ne vient pas de la police mais des bandes motorisées qui font régner la terreur sur la route. On peut même avancer que Mad Max est un film très moral : les bons et les méchants y sont clairement identifiés. En fait, Miller a réalisé un western, substituant les véhicules aux chevaux.

La violence vient surtout d'une impression. On ne voit pas vraiment les brulures au 10e degré du policier, on devine au loin la silhouette fracassée de la femme de Max et de son fils. Les meurtres ont lieu hors champs. Cameron s'en rappellera quand il tournera Terminator, se servant de la rapidité du montage pour faire passer de manière subliminale les meurtres en séries commis par Schwarzenneger !!

A l'inverse, Miller met tout son art dans des cascades totalement inédites : caravane traversée par une voiture, collision frontale entre une moto et un camion à plus de 100 km/h (on se demande d'ailleurs comment survit le cascadeur !!), course poursuite où nous avons le point de vue des conducteurs... Filmé avec soin, dans un cadre composé de manière lisible, Mad Max ne se contente pas que de tôle froissée mais évoque un ballet organique mortelle où les véhicules se jaugent, se poursuivent, se détruisent... Le récent Transformers ne montre pas autre chose.

Quand il parlait de ce film, Miller disait "Avec mon premier Mad Max , j'avais l'impression de tenir un énorme chien en laisse" . Il est vrai que ce film souffre de quelques défauts, dont le faux calme au milieu du métrage quand Max part en vacances avec sa famille. On peut être aussi étonné de certaines plaisanteries homophobes , concernant un couple de motards outrageusement gays !! Mais on n'oubliera pas qu'en 1979, les "folles" étaient légions à l'écran et s'en moquer faisait partie d'un vocabulaire scénaristique classique.

Profitant des paysages grandioses de l'Australie, Miller ne fait cependant pas un film "à la maison". Ces routes, elles peuvent être n'importe où. En Amérique, en Europe, dans l'hémisphère sud !! L'époque n'est pas précisée, la nation non plus. Le flou est laissé un peu partout, y compris dans le début du film. Ce n'est qu'au bout d'un quart d'heure que l'on sait qui est cet "aigle de la route" . Démarrant directement son film par le milieu, Miller ne fait que reprendre la leçon de Lucas, qui lui même s'inspirait des sérials. Le cinéma n'est qu'un éternel recommencement.

Mais la plus grande contribution de Mad Max fut d'avoir imposé Mel Gibson au rang de star mondial. Controversé, Gibson l'est assurément, surtout depuis son imposante Passion du Christ. Mais le personnage de Max est le prototype de ce que seront les autres héros gibsonniens : il souffre, il ne se pose pas de question, il agit. Martin Riggs ne fera pas autrement dans L'arme fatale. En endossant la tenue de cuir, Gibson entre dans le panthéon du cinéma mondial. Il y est toujours.
mad-max-1.jpg
Ce coup de maître sera suivi par deux suites. Mad Max 2 le défi reste le chouchou du public où Miller réinvente son personnage, et le transforme en Homme sans nom. Le nouveau succès mondial du film, mérité également, installe Gibson au rang de mythe. Enthousiasme général pour une séquelle réussie, voire supérieure à son modèle. A l'inverse, si Max Max 3 au delà du dôme du tonnerre remporte un plus gros succès aux USA (36 millions contre 23), je le trouve, pour ma part, bien plus faible : après une première partie intéressante (malgré l'horrible coupe de cheveux de Tina Turner), le film se perd dans une suite de scènes bavardes où Max, recueilli par une bande de gamins se transforme en une sorte de messie. Mais cet opus 3 a été tellement pillé (la ville de Baretown est largement l'atoll de Waterworld avant la lettre) qu'il a tout de même influencé le cinéma d'anticipation de manière tout aussi puissante.

Quand à Miller, le récent triomphe de Happy Feet ne fera jamais oublié qu'il a ouvert toute entière les portes de l'enfer futuriste. Qu'il en soit remercié.

Mad Max existe en DVD dans une édition minimaliste !! (VO australienne et VF ) . Peut être aurons nous droit à une édition spéciale digne de ce nom en 2009, pour le 30e anniversaire du film.

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Resident Evil Extinction reveille le BO

Publié le par David Martin

residentevilextinction-teaserposter.jpgJamais deux sans trois. C'est la règle cette année aux USA. Et Resident Evil s'est donc également offert sa trilogie. Mais l'autre règle était que ces trequelles ne dépassaient jamais le score du 2e opus, la seule exception étant La vengeance dans la peau, seul numéro 3 à faire mieux que les deux premiers.

Resident Evil Extinction pourrait bien faire aussi exception. En effet, le dernier volet de la saga horrifique mené par Milla  Jojovitch ouvre avec 23,7 millions soit un peu plus que le 2e volet (23 millions) et  bien mieux que le premier (17). Mais cet opus a bénéficié de 456 cinémas de moins que Resident Evil Apocalypse !! On peut donc penser qu'il fera mieux que les 50,7 millions du numéro 2.

residentevil3-story.jpg
Il est vrai que la bande annonce offre un film plus spectaculaire que les deux autres et que , mine de rien, le titre a réussi à se faire une place au soleil chez les fans du jeu vidéo puisqu'il aura progressé d'un numéro à l'autre. La critique déteste toujours autant et les fans purs et durs de fantastique ont souvent tendance à le trouver bien trop gentillet mais le fait est là  : la série est populaire et se joue bien de ces considérations.

Pour le reste, Alice est toujours en butte avec les zombies créés par la multinationale Umbrella Corporation mais l'action se déplace dans le désert. L'humanité ayant été quasiment détruite par le virus qui l'a transformée en zombie, les quelques survivants tentent de rejoindre l'Alaska . Un numéro 4 est d'ores et déjà programmé.

A la 2e place, Good Luck Chuck démarre avec 13,7 millions. La comédie romantique avec Dane Cook et Jessica Alba a su être une bonne contre programmation pour tous ceux qui sont allergiques aux zombies et à l'anticipation. La critique a detesté mais le public , surtout féminin n'en a eu cure.

Jodie Foster voit son A vif (titre français) baisser sensiblement en 2e semaine. Avec 25 millions en 10 jours, il est clair que son thriller urbain fera moitié moins recette que Flightplan ou Panic Room, qui étaient allés au delà des 90 millions de dollars. Le sujet du film (l'auto-défense) a sans doute été mal perçu par une partie du public, ce qui peut paraître étonnant aux vues de la  passion-répulsion des américains sur les armes. Comme quoi , ce pays est nettement plus complexe qu'on ne le pense.

A la différence, 3:10 to Yuma s'en sort mieux avec une baisse de 31% et un total de 37,7 millions en 17 jours. Le western de Russel Crowe et Christian Dale est toujours en course pour rembourser son budget de 55 millions et son score final sera sensiblement le même que celui d'Open Range (qui avait cependant coûté deux fois moins cher).

David Cronenberg et Virgo Mortessen refaisait équipe pour Eastern Surprise, un thriller  qui voit passer son nombre de cinémas de 15 à 1404. Mais cette nouvelle collaboration fait moins bien que History of Violence puisque 5,6 millions ont été encaissés portant le cumul à  6,4 (contre 8,3 pour History..). Le pitch est  dans la lignée des films "classiques" du réalisateur canadien : Une sage femme qui enquête sur l'identité d'une jeune Russe, morte en couches, le soir de Noël découvre que la jeune femme était une prostituée, mêlée malgré elle aux agissements d'un groupe de proxénètes. La violence va alors s'introduire dans sa vie. Notons que Vincent Cassel est 3e au générique.

Amanda Bynes voit sa nouvelle comédie Sydney White démarrer plus que modestement avec  5,2 millions dans 2 104 cinémas. Pas vraiment une bonne affaire mais la concurrence avec Good Luck Chuck était rude. C'est moitié moins que son dernier film She's the man. Après avoir adapté Shakespeare, Bynes mettait cette fois ci en  scène la vie de Blanche Neige, mais sur un campus américain. On peut comprendre l'échec.

Mr Woodcock et Superbad, les deux autres comédies du top, se suivent aux 7e et 8e places mais avec des cumuls bien différents. 15,6 pour le film avec Billy Bob Thorton et 116,2 pour Superbad !! Ce dernier permet d'ailleurs à Sony de passer le milliard de dollars de recettes aux USA.

En 9e position, La vengeance dans la peau cartonne toujours autant et cumule désormais 220 millions. Un score sans appel et la confirmation du talent de Paul Greengrass, malgré les réserves que font certaines critiques sur son style très "haché".

Enfin, Dragon War clôt le top 10 avec 8,7 millions. Pas terrible.

En dehors du top 10 , The Assassination of Jesse James by the Coward Robert Ford, avec Brad Pitt fait un début solide : 147 812$ dans 5 salles  29 562 $. Le western dure presque 3 heures et raconte donc la fin tragique d'un des bandits les plus "aimés" de l'histoire américaine, assassiné d'une balle dans le dos par Robert Ford.

Notez aussi la sortie de Transformers dans les salles Imax, qui fait bondir son score à 313,6 millions. Le méga-hit de Michael Bay est désormais 21e du Bo de tous les temps américain.

Cumul 2007
Spider-Man 3    336,5    millions
Shrek le troisième    318,9    millions
Transformers    313,6    millions
Pirates des Caraïbes 3    309,3    millions
Harry Potter et l'ordre du Phénix    289,8    millions
The Bourne ultimatum    220,2    millions
300    210,4    millions
Ratatouille    203    millions
The Simpsons    181,6    millions
Wild Hogs    168,2    millions
Knocked Up    148,7    millions
Rush Hour 3    136    millions
Die Hard 4    134,2    millions
Fantastic Four 2    131,8    millions
I now Pronouce you…    119    millions
Blades of Glory    117,5    millions
Hairspray    117,4    millions
Ocean's Thirteen    117    millions
Superbad    116,1    millions
Ghost Rider    115,5    millions
Evan tout puissant    100,1    millions
Meet the Robinsons    97,7    millions
Norbit    94,5    millions
Bridge to Terabithia    87,8    millions
Disturbia    79,8    millions
1408    71,7    millions
Stomp the Yard    60,3    millions
Surf's Up    58,8    millions
TMNT    54,7    millions
Halloween (2007)    54,6    millions

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Resident Evil Extinction : la BA

Publié le par David Martin

Alors que le film démarre en tête aux USA ce vendredi et fonce vers un week end à 23 millions de dollars, il est temps de regarder le trailer et la bande annonce de l'ultime épisode de cette trilogie.

Milla est toujours présente , prête à casser du zombie et l'ambition du film semble avoir été revue à la hausse , en témoigne la présence d'un Las Vegas totalement ensablé.

Réponse d'ici quelques semaines.

Le Trailer La bande annonce

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La vengeance se poursuit en France

Publié le par David Martin

bourne.jpg4 nouveautés cette semaine. Un nouveau leader.  Et  Ratatouille qui fonce vers les 7 millions d'entrées. Pas de doute, le marché bouge enfin !!

Jason Bourne est de retour pour cette ultime épisode de la trilogie inspirée par Robert Ludlum  !! Carton aux USA (plus de 215 millions de dollars aux compteurs), carton mondial (la barre des 400 millions s'approche  à toute vitesse) , La vengeance dans la peau fait un excellent démarrage en France avec  584 326 spectateurs pour sa première semaine . Les deux premiers opus ont dépassé le million, nul doute que celui là en fera de même. Normal, c'est un chef d'oeuvre, un coup de boule dans votre plexus solaire !!

Certes la critique n'a pas vraiment apprécié mais qu'importe !! Ce film est bien trop complexe pour elle . Jason Bourne entre définitivement dans les icônes du XXIe siècle, au même titre qu'un Néo ou qu'un  ...Bond !!! J'ose le dire .

Ratatouille perd donc une place mais fonce vers les 7 millions d'entrées. Le dernier né de Pixar (que je n'ai toujours pas pu voir !! Toute la famille l'a vu, sauf moi ) prend une sacré option pour le film n°1 de l'année. Franchement qui va le détrôner ? Avec 20% de baiisse seulement , tous les espoirs sont permis.

3 nouveautés suivent  :
La vérité ou presque, une comédie avec André Dussolier et Karin Viard, démarre en 3e avec 127 802 spectateurs. Comme d'habitude ou souvent  dans les films français, tout le monde en pince pour tout le monde, va à droite à gauche.. Rien de bien nouveau.

Catherine Zeta Jones revenait avec Le goût de la vie. Madame  Michael Douglas à la ville ne s'en tire pas trop mal avec 108 309 entrées. Pas formidable quand même mais cette histoire  à la chien/chat (ils ne s'aiment pas, tout les oppose mais à la fin tout s'arrange) a suffisamment d'atout (et une adorable petite actrice de 9 ans) pour faire une carrière honorable. Plus en tout cas que le génial Coeurs perdus en Atlantide, le dernier film de Scott Hicks qui n'avait même pas atteint les 100 000 entrées.

Enfin, L'age d'homme avec Romain Duris se classe 5e avec 100 758 entrées. Là aussi, histoire assez française avec un  homme (Duris) qui refuse plus ou moins de grandir , ne sait pas s'il doit rompre avec sa fiancée...  Score honorable aussi à l'arrivée mais pas un carton.

Sicko de Michael Moore plonge de 41% pour atteindre 150 389 spectateurs. Tant pis pour Moore, tant mieux pour la morale.

Les Simpsons grapillent encore quelques dizaines de milliers de spectateurs, consolidant leur succès mondial en France. La Fox fait décidément des affaires chez nous cet été.

Rogue, 3 amis et Ceux qui Restent sont dans un mouchoir de poche avec des baisses similaires, un nombre d'entrées qui tournent autour de 51 000 mais un cumul totalement différent :
Rogue est dans le choux avec 167 439 entrées, 3 Amis fait un  excellent parcours avec 637 262 spectateurs (mais en deça du précédent film de Boujenah) et Ceux qui restent frôle les 300 000 entrées (285 683 !!).

En dehors du top 10, La question humaine démarre avec 32 256 entrées mais dans 40 salles seulement.

Ce mercredi , c'est l'invité qui prend la tête des nouveautés mais Jason Bourne veille au grain !!

Cumul 2007
Ratatouille    6 743 228    entrées
Spider-Man 3    6 290 715    entrées
Harry Potter et l'ordre du Phénix    6 142 012    entrées
Pirates des Caraïbes 3     5 758 064    entrées
Shrek le troisième    5 487 727    entrées
La Môme    5 108 715    entrées
Taxi 4    4 562 928    entrées
Les Simpsons    3 444 824    entrées
La nuit au musée    2 251 909    entrées
Die Hard 4    2 234 267    entrées
Ensemble c'est tout    2 218 815    entrées
Transformers    1 900 988    entrées
300    1 661 262    entrées
Les 4 fantastiques et le surfeur d'argent    1 642 068    entrées
Ocean's 13    1 592 977    entrées
La vie des Autres    1 453 404    entrées
Le prix à payer     1 337 164    entrées
Dialogue avec mon jardiner    1 263 952    entrées
Blood Diamond    1 263 243    entrées
Rocky Balboa    1 125 236    entrées
Persepolis    1 118 603    entrées
Molière    1 101 087    entrées
Les Vacances de Mr Bean    1 033 123    entrées
Ghost Rider    1 033 061    entrées
Zodiac    1 029 981    entrées
La faille    1 004 414    entrées

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Assassins (Richard Donner)

Publié le par David Martin

assasins.jpg1995 !! Joël Silver surfe sur le succès : Die Hard, Lethal Weapon, Predator... Ses franchises cartonnent.

Richard Donner lui, suite au triomphe de ses 3 "Arme Fatale" vient de réussir un pari risqué : Maverick. Son western burlesque et cynique avec Gibson et Foster a passé la barre des 100 millions de dollars.

Sylvester Stallone revient de loin. Après des années de galères, il a enchaîné coup sur coup Cliffhanger, Demolition Man et Le spécialiste. La star est redevenu Bankable.

Alors quand on annonce que le trio Silver-Stallone-Donner, épaulé par la star montante espagnole Antonio Banderas et deux jeunes frères scénaristes très prometteurs, les Wachowsky se sont réunis, on se dit que les billets verts vont pleuvoir.

Erreur !! Malgré tous ses atouts, Assassins ne fera que 30 millions au BO US pour un budget de 50 !!

Pourtant Assassins n'a rien d'un Silver classique ni d'un Stallone de base. C'est peut être cela qui l'a perdu.

La trame du film reste relativement conventionnel. Robert Rath, un tueur à gage, fatigué par son métier veut raccrocher. Il se lasse de cette existence. Mais il ne sait pas  que dans l'ombre, un jeune ambitieux s'ingénie à lui prendre sa place, quitte à l'éliminer. Rath va accepter un dernier contrat, histoire de se retirer fortune faite. Mais la cible, une jeune informaticienne, va lui permettre de retrouver son humanité.

Le thème de la rédemption est un classique du cinéma. On ne compte plus les films où des êtres qui ont voué leur vie au mal tente de se racheter. Ici, on a affaire en plus à la confrontation de deux mondes : Rath, tout tueur qu'il est , a des principes, tandis que Miguel , son challenger les piétine allègrement pour pouvoir s'élever. L'opposition entre les deux  styles peut d'ailleurs choquer. Après tout le script entend nous attacher à un tueur contre un autre. Rien de bien moral. Cela dit, le scénario prend soin de ne montrer Stalonne en tueur que dans le strict minimum. Il élimine un homme au début du film mais on nous fait comprendre que cet homme n'est pas un saint. Donner et Silver ne vont pas jusqu'à faire de Robert Rath une entité maléfique. Ils laissent cela à Banderas qui, s'il cabotine un peu trop, remplit parfaitement le rôle du salaud sans pitié.

Qui dit production Silver dit grosses scènes d'action. Et là, si on excepte une course poursuite (enfin, si l'on peut dire cela, vu que les deux protagonistes sont dans la même voiture) et une excellente fusillade dans l'appartement de Julianne Moore, on peut parler de minimum syndical. Mais qu'importe car le propos n'est pas là. On l'oublie mais en 95, Last Action Hero a démonté le mythe du héros d'action et True Lies s'est imposé comme le film utlime du genre. Silver entend donc explorer de nouveaux terrains et forcément, il tatonne. En mettant l'accent sur la psychologie et en demandant à Stallone de la retenue , Donner lui aussi tente d'échapper à son carcan de faiseur d'effets pyrotechnique en tout genre. On notera qu'il reviendra vite à ce qu'il sait faire avec Complots puis L'Arme Fatale 4 !!

On notera aussi que Silver refera appel aux Wachowski, pour un petit projet de SF : Matrix !!


En axant le scénario sur l'affrontement à distance entre les deux hommes , Assassins s'autorise une scène où le temps se distend littéralement :  Rath attend des heures dans une banque tandis que Miguel attend qu'il sorte. Le film se transforme alors en suspens psychologique. Les plus impatients détestent ce passage mais ceux qui entendent en profiter pour analyser la façon dont Donner filme le temps qui passe en ont pour leur argent. Gros plan sur des pendules, Banderas en sueur perdant son calme petit à petit,  Stallone  jouant avec les nerfs de l'adversaire, Moore faisant le lien entre le monde extérieur et la banque... Durant une vingtaine de minutes, le temps se dilate, la pression monte et quand Miguel, fou d'impatience, entre dans la banque, le film bascule (enfin diront certains) dans sa dernière partie, la plus conventionnelle avec sa nouvelle fusillade, son retournement d'alliance, ect... et son happy end, là où une mort tragique aurait été plus logique.

Les Rolling Stone terminent le film, amenant une note rassurante et connue à un spectacle qui s'est ingénié à faire perdre leurs repères aux spectateurs.

L'échec du film ne se justifie pas. L'action n'est peut être pas si présente mais elle est largement compensée par une pression psychologique intense. La plus belle scène du film : Stallone regarde sa main. Elle tremble. Il comprend qu'il doit raccrocher, qu'il est fini, qu'il doit laisser sa place à d'autres. Peu de films d'actions ont osé aller aussi loin dans la tête de leur personnage.

Stallone tournera ensuite Copland, Daylight , Get Cater abandonnant à jamais le super héros des années 80 qu'il fut pendant 6 ans. Assassins fut son chant du signe, peut être son plus beau film. Un film crepusculaire sur un acteur hors norme que le monde adora détester après l'avoir adulé.

Il est temps de réhabiliter Assassins , film prophétique et intelligent, film qui restera, selon moi, comme l'une des pierres angulaires de la carrière de Sylvester Stallone, l'homme qui n'a jamais voulu exister que pour un public, son public !!

(en remerciant Rocky Balboa le blog, je vous offre ce making of , hélas non sous-titré)

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Jodie Foster en petite forme

Publié le par David Martin

braveone-spotlight.jpgOn n'avait pas vu Jodie Foster depuis  FlightPlan et on attendait donc beaucoup de The Brave One, son nouveau film. Mais force est de reconnaitre qu'avec 14 millions dans  2755 cinémas (soit une moyenne de  5087$ par salles),  ce démarrage est mitigé même si le film classé R prend facilement la première place du top 10.

A titre de comparaison, Flightplan avait ouvert à 24,2 millions tandis que Panic Room était au delà des 30 millions. Quand on sait que ces deux films ont fini dans les 90 millions, on peut craindre que The Brave One n'aille pas au delà de la barre des 50 millions. Ce qui consisterait un camouflet pour la star déjà deux fois oscarisée et qui n'a pas trop l'habitude de telles chiffres . En fait, cela constitue sa plus petite ouverture depuis Anna et le Roi en 1999 !!

The Brave One obtient quand même quelque chose : c'est le premier film de l'année où une femme est en tête de générique a démarré à la première place.

Une fois de plus, Foster ose un rôle ambigüe. Elle joue ici une femme , traumatisée par le meurtre de son fiancé et qui, petit à petit, va se transformer en justicière dans les rues de New York. Tandis que le public s'enthousiasme pour ses "exploits", la police et un détective privé tentent de l'arrêter. Foster , elle, s'interroge aussi sur la justesse de ses actes.

On le voit, un thème plutôt Républicain interprété par une actrice réputée Démocrate. Espérons juste que A vif (ce sera le titre français) osera trancher dans un sens ou dans l'autre.


De ce fait, 3:10 to Yuma perd sa place de leader mais ne baisse que de 34%. Le western de Russel Crowe et Christian Dale cumule en 10 jours 28,5 millions. Les prévisions restent toujours de 50 millions au final, soit quasiment le budget. International et vidéo feront le reste.

Billy Bob Thorthon  revenait avec une nouvelle comédie, Mr Woodcok, épaulé par Sean Scott Williams. Avec 9,1 millions et une 3e place, là aussi on ne peut pas vraiment parler de triomphe.

Encore plus mal loti, Dragon Wars confirme que la Fantasy a bien du mal à s'imposer. 5,4 millions seulement et la 5e place. Pas de quoi pavoiser.

Superbad complète ce top 5 , à la 4e place. La comédie cumule 111,2 millions soit 5,5 fois le budget de départ.

Halloween 2007 perd encore la moitié de ses entrées mais passe tout  de même la barre des 50 millions avec 51,1  millions. Le film de Rob Zombie égale donc le score de l'original de John Carpenter qui, en 1978, rapportait 47 millions sur le territoire américain. Mais si l'on prend en compte l'inflation, le premier Halloween a rapporté plus de 130 millions de dollars. Bien loin devant donc. Et pour un coût de 750 000 dollars à l'époque.

L'une des plus faibles baisses du top, c'est La vengeance dans la peau qui l'obtient (27% seulement). Le thriller de Matt Damon cumule désormais 216 millions (et 325 dans le monde) devenant le film d'espionnage n°1 devant Mission Impossible 2 (215 millions) et Austin Powers  3 : Godlmember (213). La trilogie se termine donc en beauté , se permettant même d'être la seule de 2007 a faire nettement mieux que les autres films de sa série.

Le ping pong, lui, se porte moins bien. Balls of Fury grapille quelques millions de dollars pour un cumul de 28,8 millions.

Rush Hour 3 , du haut de ses 133,1 millions va sans doute à trouver son équilibre financier et parvenir au niveau du premier épisode tandis que Mr Bean ne perd que 20% de spectateur pour un total de 28 millions en tout.

En dehors du top 10, notons que L'ordre du Phénix est à moins de 700 000 $ du score de la coupe de feu (289 378 233 $ contre 290 013 036). Au niveau mondial, avec 928,6 millions, il dépasse donc Les deux Tours et prend la 6e place !!

Enfin, à la 31e place, EvanTout puissant passe enfin la barre des 100 millions. On rappelle que Bruce l'avait fait en 3 jours.

Cumul 2007
Spider-Man 3    336,5    millions
Shrek le troisième    318,9    millions
Transformers    312    millions
Pirates des Caraïbes 3    308,9    millions
Harry Potter et l'ordre du Phénix    289,3    millions

The Bourne ultimatum    216,1    millions
300    210,4    millions
Ratatouille    202,6    millions
The Simpsons    181,2    millions
Wild Hogs    168    millions
Knocked Up    148,5    million
s
Die Hard 4    133,9    millions
Rush Hour 3    133,1    millions
Fantastic Four 2    131,6    millions
I now Pronouce you…    118    millions
Blades of Glory    117,5    millions
Ocean's Thirteen    117    millions
Hairspray    116,4    millions
Ghost Rider    115,5    millions
Superbad    111,3    millions
Evan tout puissant    100    millions
Meet the Robinsons    97,7    millions
Norbit    94,5    millions
Bridge to Terabithia    87,8    millions
Disturbia    79,8    millions
1408    71,7    millions
Stomp the Yard    60,3    millions
Surf's Up    58,8    millions
TMNT    54,1    millions
Halloween (2007)    51,1    millions

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La Menace fantôme

Publié le par David Martin

LAURA-FRANCE-DISC1-P-ELEMENT-0.jpgA l'approche des 30 ans de la sortie en France du premier Star Wars, je vais remettre en ligne les anciens articles de SOI - Le site mais aussi des analyses inédites des 6 films de la saga. Commençons donc chronologiquement par La menace Fantôme.

Sorti en 1999, le film a déçu une partie des fans. Pourtant, c'est celui qui a obtenu le plus de succès aux USA et dans le monde (en dollars non actualisés). En France, il est le film le plus vu de la saga avec plus de 7,5 millions d'entrées. Pourtant, la critique continue d'être dure avec cet Episode I. Explications et chroniques.

Fan depuis 1977, c'est à minuit que je me suis rué dans un cinéma de Mirecourt. Quelque peu inquiet suite à la mauvaise presse lue ci ou là, et à des critiques lapidaires sur le net, j'attends avec impatience le début du célèbre générique. Deux heures et quelques plus tard, je ressort en colère .... contre la presse.

Car si La menace Fantôme n'égale pas L'Empire Contre Attaque, il n'en reste pas moins un film extraordinaire. Premièrement, il pose les bases d'un univers appelé à se développer pendant encore deux  autres épisodes et devant se lier avec Un nouvel espoir.

Deuxièmement, les effets visuels sont stupéfiants et totalement au service de l'histoire. Si on a pu reprocher à Lucas d'en faire trop, de mettre trop de personnages numériques, on a oublié que en 77 on lui reprocha de la même manière la séquence de la Cantina !! La menace fantôme est un film exotique où rien ne doit rappeler notre monde. De plus, l'Empire n'étant pas encore installé , la galaxie reste une galaxie multi-ethnique. Ce n'est que lorsque Palpatine prendra le pouvoir que les non-humains seront écartés de la gestion de la chose publique. A cet égard, le film est parfaitement logique. Et cette logique sera respectée dans La revanche des Sith quand les Clones humains massacreront des Jedis non-humains, inaugurant ainsi la politique raciste de l'Empire.

Cohérent le script l'est. Les Jedi étant encore des milliers, la puissance individuelle qu'ils en retirent permettent de montrer un Qui Gon Jin à l'apogée de son art. La première scène qui le voit en action le montre tentant de transpercer le blindage du sas de la passerelle de commandement du Vice roi !! Cet exploit, Luke n'aurait plus l'accomplir, la force étant alors à l'agonie, répartie entre deux vieillards en exil (Yoda et Obi Wan) et deux seigneurs Sith vieillissants. Autre élément de cohérence, la République qui s'écroule annonce clairement l'avènement de l'Empire. A cet égard, la scène clé est celle où Amidala destitue Valorum. Dans L'attaque des clones et La revanche des Sith, à chaque fois, une scène au Sénat se feront l'écho de ce moment . Quand Jar Jar Binks donne les pleins pouvoirs à Palpatine et quand le nouvel Empereur fait son discours devant les sénateurs. Du coup, et rétrospectivement, ceux que l'on a appelé , en 99, une intrigue confuse, devient clair comme de l'eau de source : Lucas n'a pas fait que filmer la jeunesse de son héros, il a surtout voulu montrer comment les erreurs des politiques , Amidala en tête, l'aveuglement des Jedi et la fourberie de Palpatine ont permis de construire le contexte des Episodes IV à VI.

Autre scène importante : la première confrontation entre Mace Windu et Anakin. Le regard que lui jette ce dernier quand Windu annonce qu'il ne sera pas formé est à rapprocher de celui où Anakin est exclu du conseil dans La revanche des Sith. Là aussi, on voit que Lucas avait prévu de longue date son histoire, demandant au jeune Jack Loyd de simuler à la fois la colère rentrée et l'impatience. La confiance que jamais les Jedi ne lui accorderont jamais, Anakin ne la rencontrera que chez Qui Gon. Sa mort sera donc une tragédie pour le jeune garçon.

En fait, le film est clairement divisé en deux parties : la première consiste en cette fameuse menace fantôme à savoir les manigances de Palpatine pour prendre le pouvoir. Il est le Deus Ex Machina qui se cache derrière la Fédération de commerce et derrière Dark Maul. Tout au long du film, tant Qui Gon que Amidala sont dans l'erreur, tout comme le vice roi. Les indices sont pourtant nombreux et Qui Gon Jin se rend bien compte de l'illogisme de l'attaque de Naboo. Mais sa mort prématurée , de la main de Maul , scelle en fait le destin de la galaxie. Il est clair que Qui Gon vivant, jamais Anakin ne se serait laissé manipuler aussi facilement. Qui Gon voyait bien plus loin que le conseil Jedi. Sa confiance absolue en Anakin aurait empêcher l'emergence de la frustration et on peut même penser qu'il ne lui en aurait pas voulu d'aimer et d'épouser Padmé. Après tout , n'est-il pas en rebellion avec le conseil qu'il juge trop conservateur.

La deuxième partie est le destin d'Anakin. Cette partie s'adresse plus aux plus jeunes. Quel gamin ne rêve pas de conduire un podracer ou bien de voler à travers l'espace pour participer à une bataille spatiale ? En cherchant à joindre ses deux publics, les nouveaux et les anciens, Lucas a pris un risque énorme , qu'il a d'ailleurs payé très cher, puisqu'une partie des (soi disant) "vrais fans" ne lui ont pas pardonné de faire un film sur un gamin, qui plus est épaulé par un Jar Jar Binks (personnage que j'ai trouvé intéressant et dont j'ai regretté le manque de présence dans les autres films, Lucas ayant cédé à la pression des "fans"). Le manque de discernement de ces "fans" les a empêcher de comprendre le film. Tant pis pour eux.

qui-gon-jin.jpgLe plus étonnant est que, quoiqu'on en dise, les deux parties coexistent parfaitement, s'entremêlent et permettent de lancer l'histoire sur les rails. Sans la découverte d'Anakin par Qui Gon, pas d'élu. Sans la victoire d'Anakin sur le vaisseau séparatiste, pas de Palpatine suivant "la carrière de ce jeune homme". Sans la mort de Maul, pas de nouveau disciple Sith. On voit que , contrairement à ce qui fut écrit, ce premier film était bien l'étape I du voyage.

Film jalon, film d'ouverture, premier acte, La menace fantôme est sans doute l'un des aspects les plus fascinants de toute la saga. En racontant l'enfance d'un monstre , Lucas le rend humain. Et justifie 16 ans après le titre Le retour du Jedi.

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