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Il approche !!

Publié le par David Martin

La promo a vraiment commencé. Preuve en est cette photo prise jeudi 28 février près de la Butte Montmartre, à Paris
indyparis.jpg
8 étages pour Indiana !! Qui dit mieux ???

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Les 4 Fantastiques (reprise chronique)

Publié le par David Martin

p9209.jpgJe profite de la prochaine sortie de l'opus 2 pour remettre en ligne ma chronique de 2005 du premier film.

Le pitch : 4 astronautes pris dans une tempête cosmique se voient doter de pouvoirs fantastiques. Ils vont alors s'unir contre le docteur Fatalis et devenir les 4 fantastiques : la Torche, la Chose, la Femme Invisible et Mr Fantastic.

Le quatuor , créé par Stan Lee en 1961 et première super équipe de la Marvel, a enfin droit à un film digne de ce nom. Après plusieurs séries animées de qualités inégales et un film invisible pour cause de nullité, c'est la Fox qui a mis en image ces super-héros très particulier dans un film très sympa et réussi malgré quelques trahisons qui restent quelque peu en travers de la gorge du fan.

L'atout principal du film est sa candeur : dès les premières minutes, on comprend que l'on n'est pas là pour se prendre la tête et que le film sera placé sous le signe de l'humour bon enfant, de péripéties tranquilles (je sais, c'est un peu contradictoire) et d'un rythme gentillet. En clair, Tim Story a préféré faire un film pour ados, voire pour les plus jeunes plutôt que de noircir une histoire qui, à l'inverse de X-Men, Blade ou même Spider-Man ne s'y prète pas. Car les FF sont à la fois la première super équipe de la Marvel mais aussi la plus optimiste : les malheurs de la chose ne peuvent faire oublier le climat positif de la série, construite autour d'une famille unie, intelligente et bien intégrée dans la société américaine. Certes en 45 ans de comics, les FF ont eu leur lot de malheur (Sue a perdu son 2eme enfant) mais rien à voir avec la noirceur des X-Men ou la solitude de Spider-Man. Le film en prend donc note et gomme toute aspérité qui pourrait rebuter le teenagers. Les caractères sont d'ailleurs bien brossés pour séduire les jeunes, avec une mention particulière à La torche, synthèse de tout ce qui fait la jeunesse à l'heure actuelle selon Holywood.

Si l'on ajoute à ce touchant tableau, quelques pointes d'érotisme bon enfant (Sue invisible se déshabille dans la foule mais oublie que ses sous-vêtements sont toujours visibles) et un humour là aussi très sympa, on obtient donc un film inoffensif mais souvent spectaculaire et très distrayant.

Ces points positifs ne doivent pas faire oublier les défauts du film à  commencer par ces trahisons que l'on a du mal à admettre. Dans la BD originale , le quatuor se lance dans l'espace afin de contrer la Russie qui a pris de l'avance sur l'Amérique dans ce domaine (on n'est en 1961 , ne l'oublions pas). Et ils le font de leur propre initiative. Le docteur Fatalis n'apparait pas avant le numéro 4 . Il n'y a donc pas de romance entre Sue et Fatalis. Autre grosse différence, Fatalis n'a aucun superpouvoir et il porte un masque uniquement pour dissimuler un visage défiguré par une explosion . Cette explosion eut lieu lors d'une expérience que lui avait déconseillé Red Richards. D'où la haine de Fatalis envers ce dernier, d'autant que les deux hommes sont d'égales intelligence. Les déboires de Fatalis avec son conseil d'administration , totalement absent de la bd, s'inspirent (plagient) ceux de Osborn dans Spider-Man 1.

En modifiant considérablement ce point, Tim Story a sans doute voulu s'épargner de devoir expliquer deux origines différentes afin de se concentrer sur la tempête cosmique. Le triangle amoureux entre Sue, Victor et Red est là pour des raisons scénaristiques mais lorgne du côté de la première trilogie Star Wars, même si le suspens fait long feu. Enfin, la transformation progressive de Fatalis n'explique pas vraiment le look final du super méchant.

Autre modification, le côté chien fou de la Torche, présent dans le comics mais poussé ici à son paroxysme . Du coup, le personnage en devient caricatural . Richards , lui, ne possède plus ce côté pince sans rire. Seul Sue et La chose sont fidèles à leurs modèles papier.

Enfin, il est dommage que le quatuor n'utilise pas plus ses pouvoirs. On touche là la grande difficulté à adapter  un comics au cinéma. Alors que la BD nous offre des images spectaculaires des 4 fantastiques en action, le film , malgré un soin particulier apporté aux effets visuels, est loin d'avoir une telle démesure . C'est d'ailleurs ce qui faisait le seul défaut du premier X-Men. Les pouvoirs des héros ne sont pas assez exploités alors que dans la BD d'oigine , ils s'en servent en permanence. Seul La chose, maquillage oblige, est vraiment traitée en tant que tel. Il est vrai que le budget n'est pas le même que Spider-Man 2 et que 4 super héros impliquent 4 types d'effets visuels totalement différents. Enfin, ce qui est possible dans un manga ne l'est pas encore au cinéma.

Pour finir, on peut regretter la relative sagesse de la mise en scène qui se contente le plus souvent de cadrer gentiment nos héros alors que des procédés plus fous auraient amené le film vers une autre dimension. On aurait pu voler avec la torche ou voir le monde avec les yeux de l'invisible.

Mais ces points ne sauraient faire oublier la mission accomplie du film ; offrir 90 minutes de divertissement et une bonne dose de pop corn. Gageons que l'inévitable séquelle permettra à ses auteurs, libérés de l'obligation de résultat, d'aller plus loin

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Vantage Point , nouveau leader US

Publié le par David Martin

vantagepoint_poster.jpgExit Jumper, place à Vantage Point, un thriller politique sur fond de tentative d’assassinat d’un président américain lors d’un attentat terroriste. Avec 22,8 millions durant ce premier week-end, et de bonnes critiques, le film a donc réussi sa sortie. Il faut dire que le casting est sympa : Denis Quaid, Forest Whitaker, Sigourney Weaver, William Hurt. C’est le 2e film de Peter Travis  après Omagh, un film sur le terrorisme nord irlandais. Dans Vantage point, l’attentat est vécu et raconté par plusieurs personnes se trouvant des deux côtés de la barrière. Son propos semble passionnant  de ce point de vue.

Jumper passe à la 2e place , abandonnant 53% de ses entrées pour un cumul de 56 millions. Avec un score final de 85 millions, Hayden Christensen réussit tout de même son après Star Wars pour de bon cette fois ci. L'international devrait faire le reste.

Du coup, The Spiderwick Chronicles se retrouve 3e mais avec une baisse moins importante de 31%. Son cumul est de 43,6 millions. C’est mieux, mine de rien, que le score de La boussole d’Or en 10 jours. Au final, là aussi, cela devrait être 85 millions en caisse, soit à peu près autant que Bridge to Terabithia.

À la 4e place, le film musical Step up 2 the streets continue à bien fonctionner avec un total de 41,2 millions. Là aussi, le score final sera dans les mêmes eaux que le premier, environ 65 millions.

Fool’s Gold est 5e avec 52,7 millions tandis qu’une autre comédie romantique (mais moins dopée à l’aventure) le suit de peu : Definitely Maybe perd cependant 46% pour un total de 21,5 millions. Pas folichon si on le compare au score de Fool’s Gold , donc.

Martin Lawrence lui glisse à la 7e place avec les 35,5 millions de Welcome Home, Roscoe Jenkins. Le film a remboursé son budget.

La sensation Juno ne se tarit pas : avec 130,4 millions en caisse, elle égale le score d’American Gangster !! Du jamais vu pour Fox Searchlight et un vraie réussite pour le cinéma US indépendant.

Jack Black revenait ce week-end mais dans 808 cinémas seulement. Be Kind Rewind réalisé par notre compatriote Michael Goundry a engrangé 4 millions de dollars. Pas si mal pour une petite sortie.

Enfin, There will be blood commence à profiter de l’effet Oscar : Avec 35 millions et l’arrivée dans le top 10, le film de Daniel Day Lewis va entamer une nouvelle carrière.

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Rocky Balboa

Publié le par David Martin

p14834.jpgPrès de 20 ans après avoir raccroché ses gants, Rocky Balboa a ouvert un restaurant. Il vit dans le souvenir de sa femme, décédée depuis 3 ans, dans la nostalgie de ses combats et dans l’espérance de la reconnaissance de son fils. Mais quand une émission de télé montre un combat virtuel où il bat le champion du monde du moment, il se prend à espérer un retour.

Rocky, c’est Stallone. Tout le parallèle autobiographique a déjà été écrit lors des précédents épisodes. Mais en faisant revivre son personnage clé plus de 16 ans après Rocky V, l’acteur poursuit son identification et la mise en scène de sa propre histoire.

Rocky Balboa, c’est l’histoire d’un homme qui vit dans le passé mais qui rêve de gloire présente. C’est l’histoire d’un acteur qui a été au firmament et qui rêve de revenir sur le devant de la scène. C’est l’histoire de Sylvester Stallone, sans doute l’un des hommes les plus attachants de notre époque, un homme qui a tout fait, qui a tout gagné et tout perdu plusieurs fois, mais qui, chose rare, a toujours assumé ses erreurs.

Alors oui, durant une heure, le film avance à la vitesse d’une puce. Rien à voir avec la frénésie d’un Ali. Stallone filme à l’ancienne : de longs plans, des dialogues champs-contre champs, des cadrages où les personnages se déplacent avec lenteur… Le réalisateur met son monde en place sans se presser. Il sait qu’il se rattrapera dans la deuxième partie. Mais cette première heure n’est pas « longue » en soi. Tout comme Costner mettait un temps fou pour installer ses personnages dans Open Range , il sait que cette exposition ne pourra que mieux servir le film lors de l’affrontement final. Et les scènes coupées du DVD confirment que Stallone avait filmé encore plus de passages sur cette première heure.

Ironiquement, Rocky Balboa est un quasi-remake du premier film. Là aussi, un champion cherche un vrai challenge. Là aussi, Rocky va devoir se surpasser pour effacer son statut de second rôle. Là aussi, le combat va se terminer aux points. Là aussi, Rocky va finir dans la douleur mais regagner l’estime de tous. Stallone n’est jamais aussi bon que dans l’adversité. On l’aime quand, plus bas que terre, il se relève. Et personne ne comprend mieux Stalonne que Sylvester !! C’est pour cela, qu’il tient désormais à signer ses films. En cas d’échec, il ne s’en prendra qu’à lui-même !!

Bien sûr, une certaine candeur (je n’ose écrire le mot naïf) se dégage de ce métrage : Rocky est un homme pur. S’il aide une jeune femme, c’est parce qu’il aime aider son prochain, pas pour la mettre dans son lit. C’est un boxeur intègre, il se refuse à toute magouille. C’est un battant qui ira au bout de sa passion, quitte à mettre sa vie en danger. Il veut prouver à sa famille (son fils, son beau-frère), à ses amis et au pays entiers qu’on l’a enterré trop tôt. Et qu’il peut encore servir. L’acteur a voulu finir sur une note positive la saga qu’il a entamé en 1976 et faire la paix avec lui même en tant que Rocky.

Son propos rejoint alors celui de Rambo : ne nous condamnez pas, nous ne sommes pas encore bon pour la casse. Il adresse aussi un message à la jeune génération : à combattre sans péril, on vainc sans gloire. Le jeune boxeur noir a beau être riche, célèbre , invaincu , il lui manque une chose , une chose que Balboa a : le respect !!

Dans les années 80, Stallone incarnait l’Amérique triomphante, celle qui luttait contre « L’empire du mal ». On lui a suffisamment reproché à l’époque. Dans ces années 2000, Stallone, c’est toujours l’Amérique qui refuse de s’avouer vaincue. Il n’a pas changé au fond.

Le combat de boxe occupe la dernière partie du film. Là aussi, il refuse les artifices et filme presque comme un documentaire cet affrontement titanesque. Michael Mahn avait choisi une approche plus moderne, plus visuelle. Chez Stallone, les coups doivent faire mal, le spectateur doit les ressentir. Et c’est là que l’on se rend compte le talent de cet homme a été gâché. Stallone est aussi bon réalisateur qu’acteur. Il rejoint le club très fermé des Eastwood ou des Costner, des acteurs qui ont transcendé leur art et qui en remontent à plus d’un à Hollywood.

En choisissant un véritable boxeur pour interpréter son adversaire, en misant tout sur le réalisme (le bruit des coups n’est pas exagéré) et en filmant en haute définition, pour avoir un rendu maximal, Stallone entend montrer le film de boxe ultime, celui qu’on ne pourra pas dépasser. Et il est vrai qu’à part un vrai combat , on ne voit pas qui pourra lui ravir le titre.

Rocky Balboa est une formidable opportunité de découvrir l’autre personnage de Stallone, celui qui il y a plus de 30 ans lui a offert l’Oscar du meilleur film !! Les nostalgiques de la saga ne seront pas déçus non plus.

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Oscars : le palmarès complet

Publié le par David Martin

Voici donc le palmarès des Oscars 2008.

Pas de réelles surprises donc. Les Frères Coen ont été récompensé, à juste raison, pour leur dernier film. On remarquera juste que les films récompensés dans les catégories majeures (j'entends non tecniques) , à l'exception de Juno, n'ont pas dépassé la barre des 60 millions de dollars. C'est un signe, et pas forcément un bon.

Non pas que je pense que le choix du public doit être celui de l'académie mais on assiste à une attitude à la française aux USA : écarter les succès, y compris quand ce sont de purs chef d'oeuvres (je pense à 300 et Je suis une légende, dont les propos respectifs vont bien au delà du simple blockbusters, ainsi que American Gangster qui est aux années 2000 ce que fut Le parrain dans les 70's) pour se concentrer sur les films "bobos" du moment (Michael Clayton, par exemple qui n'a aucun intérêt cinématographique mais qui est joué par Clooney donc obligatoirement respectable).

Ratatouille, à l'inverse, a été récompensé à Persepolis, ce qui n'était pas gagné. Mais Pixar a su prouver que, eux, savaient vraiment faire de l'animation.

Concernant La boussole d'or, il est clair que le traitement anti-clérical , même léger par rapport au livre, a plu a l'académie, au détriment du très pro-armée Michael Bay. Dommage mais cela boostera New Line pour continuer à produire la suite des aventures de Lyra. Et puis, Bay le sait : l'Académie le considère comme un gros plouc vulgaire.

La vengeance dans la peau obtient 3 oscars technique, dont celui du Meilleur montage, amplement mérité tandis que Tim Burton se consolera pour les décors de Sweeney Todd.

Enfin, et je ne m'en lasse pas , les deux Oscars pour La môme : Marion, bien sûr , mais aussi les maquillages, et celà au nez et à la barde de Rick Backer !!

- Meilleur film : «No Country for Old Men»

- Meilleur acteur : Daniel Day-Lewis, «There Will Be Blood»

- Meilleure actrice : Marion Cotillard, «La Môme»

- Meilleur acteur dans un second role : Javier Bardem, «No Country for Old Men»

- Meilleure actrice dans un second role : Tilda Swinton, «Michael Clayton»

- Meilleurs réalisateurs : Joel Coen et Ethan Coen, «No Country for Old Men»

- Meilleur film en langue étrangere : «Les Faussaires», Autriche

- Meilleure adaptation : Joel Coen et Ethan Coen, «No Country for Old Men»

- Meilleur scenario original : Diablo Cody, «Juno»

- Meilleur film d'animation : «Ratatouille»

- Meilleurs décors : «Sweeney Todd - Le diabolique barbier de Fleet Steet»

- Meilleure photographie : «There Will Be Blood»

- Meilleur mixage son : «La Vengeance dans la Peau»

- Meilleur montage son : «La vengeance dans la Peau»

- Meilleure bande originale : Dario Marianelli, «Reviens-Moi»

- Meilleure chanson originale : «Falling Slowly», dans «Once», Glen Hansard et Marketa Irglova

- Meilleur costume : «Elisabeth : l'Age d'Or»

- Meilleur film documentaire : «Taxi to the Dark Side»

- Meilleur documentaire (sujet court) : «Freeheld»

- Meilleur montage : «La Vengeance dans la Peau»

- Meilleur maquillage : «La Môme»

- Meilleur court-metrage d'animation : «Peter & the Wolf»

- Meilleur court-metrage : «Le Mozart des Pickpockets»

- Meilleurs effets speciaux : «A la croisée des mondes : la boussole d'or»

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Marion est la reine du monde

Publié le par David Martin

697840b2-e369-11dc-9438-ce0fd7993652.jpgC'est fait  !! Marion Cotillard a obtenu l'Oscar de la meilleure actrice à Hollywood pour son rôle d'Edith Piaf dans la môme. La consécration absolue après son César, son Golden Globe et son Bafta !! C'est Forest Whitaker qui lui a remis .

Elle était pourtant face à Julie Christie, Cate Blanchett et surtout Ellen Page qui a  fait sensation dans Juno  !!

Martion devient la première actrice française à obtenir la statuette depuis 48 ans (Simone Signoret l'a obtenue en 1960) . Mais c'est surtout le fait d'être couronnée dans un film en langue étrangère qui montre la puissance de son interprétation !! Juliette Binoche, lauréate pour Le patient anglais avait tourné en anglais.

Pour le reste du Palmarès (que je publierais ce soir) notons le  triomphe des frères Coen  avec No Country for old men, la logique récompense pour Ratatouille et le camouflet  infligé à Michael Bay , écarté des meilleurs effets visuels par La boussole d'or, un film qui est peut être beau  mais qui ne révolutionne en rien les  SFX comme a su le faire Transformers.

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Bilan 2007 : Partie III, les films US en France

Publié le par David Martin

undefined5 films aux 5 premières places du to 5 !! Si c’est pas du triomphe cela, qu’est ce que c’est ?

Ratatouille a d’ailleurs créé la surprise en s’imposant très largement chez nous, battant tous les poids lourds et toutes les trequelles. Avec 7,778 millions d’entrées, le petit rat de Pixar a su enchanter petits et grands, offrant à Disney un succès qu’il n’avait pas connu depuis Nemo. Certes, le film se passant en France, il semble logique que le public se soit rué dessus mais c’est surtout la qualité du film qui a fait la différence, ainsi que le fait de le sortir durant les vacances !!

Mine de rien, il met 1,4 millions d’entrées à son challenger , Spider-Man 3 (6,3 millions), la seule tréquelle a faire mieux que le numéro 2. Harry Potter 5 (6,1) a obtenu le score le moins important de la série. Quand à Shrek 3 et Pirates des Caraïbes 3 , (5,5 et 5,7 millions) , ils font aussi moins bien que leur numéro 2 respectif.

Si l’on continue de regarder le top 10, on peut rajouter 3 autres films US !! Les Simpsons qui a surpris tout le monde par leur excellente durée sur la longueur (3,5 millions) suivi de Je suis une légende (2,9) et La Boussole d’or (2,9) . Les numéros 9 et 10 du top 10 ont su profiter des vacances de Noël pour faire le trou et éjecter du top 10 Ensemble c’est tout et La nuit au musée.

8 films sur 10 dans ce top 10, c’est un véritable camouflet pour la production française.

Mais cette domination se poursuit dans le reste du tableau millionnaire. 16 autres films US ont dépassé la barre fatidique. Certains étaient attendus (Die Hard 4, La vengeance dans la Peau) , d’autres ont surpris (Il était une fois , 300, Les rois de la glisse, La Faille). Enfin, quelques un ont été en deça des espérances. Je pense à Transformers qui méritait plus que 1,9 millions, American Gangster (1,1) , Rocky Balboa (1,1) ou Blood Diamond (1,3). Bee Movie, gros succès US, a bien eu du mal à dépasser les 1,2 millions d’entrées. Idem pour Le secret de Térabithia dont le livre, il est vrai, est nettement moins connu que A la croisée des mondes .

Enfin, dans cette catégorie, on peut parler de contre performance pour Ocean’s 13. Le film a déçu et n’a pas réussi à aller au delà de 1,3 millions d’entrées.

Les supers héros ont obtenu des fortunes diverses : 1,6 pour Les 4 fantastiques, 1,1 pour Ghost Rider. Des scores plutôt en rapport avec leur popularité respective dans l’hexagone.

Deux autres nationalités se sont glissés dans le top : allemande avec La vie des autres, anglaise avec Les vacances de Mr Bean et Un jour sur Terre.

Certains films US qui ont été d’énormes succès Outre-Atlantique ont été des bides chez nous ou n’ont pas atteint le million :
Alvin et les Chipmunks (850 000 entrées), Wild Hogs, Knocked Up, Rush Hour 3 (800 000 entrées), Superbad, Hairspray, Norbit, Meet the Robinsons…

Sans compter les films même pas sortis chez nous comme 3:10 to Yuma.

On ne gagne pas à  tous les coups.

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Astérix devant Benjamin Gates 2

Publié le par David Martin

undefinedMalgré une nouvelle baisse (moins importante il est vrai puisqu’elle n’est que de 28%), Astérix aux jeux olympiques a su garder la tête du BO et est resté au dessus du million d’entrées. Avec 5 405 105 spectateurs, la tréquelle montre que l’on peut encore compter sur elle, d’autant qu’il y avait du lourd dans les sorties. Alors même si il est clair que le voyage du Gaulois ne fera pas aussi bien que celui en Egypte, le pari est tout de même gagné, d’autant que sur un plan international, le film a déjà remboursé son coût de 78 millions d’euros.

Benjamin Gates et le livre des secrets a  bien su profiter de sa première semaine, attirant 826 848 aventuriers dans les salles françaises. Le premier opus avait émargé à 1,7 millions, celui-ci devrait, en toute logique atteindre les 2 millions, d’autant que les vacances de février lui fourniront un nouveau bataillon de spectateurs. On ne peut que louer la clairvoyance de Disney qui n’a pas hésité à décaler la sortie de deux mois par rapport à celle US afin d’éviter une concurrence frontale avec Je suis une légende ou La boussole d’or. En tout cas, pour moi qui ait grandement apprécié le film, c’est une réjouissance de voir que Benjamin Gates ait attiré autant de monde.

La 2e nouveauté de la semaine, La jeune fille et les loups, s’en tire nettement moins bien. Seulement 227 766 entrées et une 5e place pour le film de Laetitia Casta. Il va être très difficile de rembourser les 15 millions d’euros de budget. L’ex-top model souffre encore de cette image et peu de critiques la voient comme une actrice. Et puis, le titre rappelle un peu trop Survivre avec les loups (alors que le thème est totalement différent).

Le dragon des mers espérait sans doute que les vacances le propulseraient plus haut. Peine perdue : à peine 161 685 entrées pour ce film fantastique enfantin. Il est vrai que la critique a été relativement impitoyable.

Les dernières nouveautés ne sont pas dans le top 10. Notre univers impitoyable (non, ce n’est pas une adaptation de Dallas) est 11e avec 97 624 spectateurs)

Le merveilleux magasin de M. Magorium se vautre à la 15e place avec 50 355 entrées, malgré 210 salles tandis que Les cerfs volants de Kaboul a attiré 42 604 spectateurs dans 3 fois moins de salles.

Enfin, Max&Co, un dessin animé français est un échec total avec 35 364 entrées dans 199 salles !!

Revenons au top 10 avec les films en continuité, John Rambo prend le pas sur Cloverfield en 2e semaine. Notre béret vert préféré pointe à la 3e place tandis que le monstre de JJ Abrams baisse un peu plus (41% contre 37%). En termes de place cependant, Cloverfield devance Rambo : 650 786 spectateurs contre 637 202 !!

Enfin Veuve reste très stable (-16%) et fonce vers les deux millions qui seront sans doute atteints la semaine prochaine. Avec 1 890 855 entrées, Isabelle Mergault prend une bonne option pour le futur top 10 des films français de 2008.

Juno avait démarré de manière modeste, mais le film gagne 1% en deuxième semaine. On ne parlera toujours pas de triomphe mais avec un cumul de 366 699 entrées en deux semaines, il s’est refait une très bonne santé. Je révise donc mon chiffre et parie désormais sur 600 000 au final.

Les liens du sang s’en sort moins bien avec une baisse de 30% et un  cumul de 376 521 entrées (et nettement plus de salles). Le polar français a décidément bien du mal à s’imposer chez nous.

Enfin, PS I Love you a sûrement dû profiter de la St Valentin pour limiter sa baisse à 14% et cumuler 275 967 entrées.

En dehors du top 10, Into the Wild rejoint les millionnaires 2008 (1 077 823 entrées)

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Césars 2008 : le palmarès

Publié le par David Martin

marion.jpgComme tous les ans, l'Académie des Césars a rendu son verdict. Pas vraiment de surprises puisque les films ayant le plus de succès sont systématiquement écartés. Marion Cottillard a obtenu celui de la meilleure actrice ce qui n'est que justice. Par contre, on ne peut que regretter l'absence de Dialogue avec mon jardinier et de Michou d'Aubert, ainsi que Le deuxième souffle.

Olivier Dahan a été le grand oublié , pourtant sa mise en scène de La môme est absolument époustouflante. Trop sans doute pour le conservatisme français. Son film raffle certes la plupart des Césars techniques mais lui n'a pas été récompensé à titre personnel !!

Concernant La graine et le mulet, là aussi , la logique a été respectée puisque le film avait été élu par les exploitants de salle.

Allez, le palmarès !!

Meilleur film francais de l'année

«La graine et le mulet», réalisé par Abdellatif Kechiche, produit par Claude Berri

Meilleur acteur

Mathieu Amalric dans «Le scaphandre et le papillon»

Meilleure actrice

Marion Cotillard dans «La Môme»

Meilleur réalisateur

Abdellatif Kechiche pour «La graine et le mulet»

Meilleur acteur dans un second rôle

Sami Bouajila dans «Les témoins»

Meilleure actrice dans un second rôle


Julie Depardieu dans «Un secret»

Meilleur espoir masculin


Laurent Stocker dans «Ensemble, c'est tout»

Meilleur espoir féminin

Hafsia Herzi dans «La graine et le mulet»

Meilleur premier film

«Persépolis», réalisé par Marjane Satrapi et Vincent Paronnaud, produit par Marc-Antoine Robert et Xavier Rigault

Meilleur scénario original

Abdellatif Kechiche pour «La graine et le mulet»

Meilleure adaptation

Marjane Satrapi, Vincent Paronnaud pour «Persépolis»

Meilleur son

Laurent Zeilig, Pascal Villard, Jean-Paul Hurler pour «La Môme»

Meilleure musique ecrite pour un film

Alex Beaupain pour «Les chansons d'amour»

Meilleure photo

Tetsuo Nagata pour «La Môme»

Meilleurs décors

Olivier Raoux pour «La Môme»

Meilleurs costumes

Marat Allen pour «La Môme»

Meilleur montage

Juliette Welfling pour «Le scaphandre et le papillon»

Meilleur court-metrage

«Le Mozart des pickpockets» réalisé par Philippe Pollet-Villard.

Meilleur film étranger

«La vie des autres» réalisé par Florian Henckel von Donnersmarck

Meilleur film documentaire

«L'avocat de la terreur» réalisé par Barbet Schroeder

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Rambo I : First Blood

Publié le par David Martin

p10648.jpg(Le terme Grands classiques pourra choquer mais il est clair que Rambo I est devenu un film classique au sens le plus large du terme)

Le pitch : John Rambo, ancien béret vert, va se trouver en butte à l’hostilité des habitants d’une petite ville. Humilié par les hommes du shérif, il va alors riposter de manière impitoyable.

Alors que le 4e opus a débarqué sur les écrans du monde entier, il est temps de se replonger dans le film qui a tout déclenché, y compris d’incroyables polémiques.

En 1982, date de sortie de First Blood, Sylvester Stallone est déjà une star. Le succès mondial de Rocky en a fait la tête de proue d’une nouvelle vague d’acteurs plus physiques. Adieu les Dustin Hoffman et autre Robert de Niro, et place à Schwarzie, Willis et autres.

S’inspirant d’un roman de David Morell dont il garda quasiment intacte la structure (excepté la fin qui voyait le personnage mourir), le film se veut une réhabilitation des combattants du Vietnam, un pari plutôt gonflé à l’époque tant les derniers films sur le sujet avait été critique (Apocalypse Now, Voyage au bout de l’enfer). Mais depuis 1981, Jimmy Carter a été chassé de la Maison Blanche par Ronald Reagan, un Républicain nettement plus terre-à-terre et moins angélique. L’heure est donc à la revanche de l’Amérique.

Stallone est un Républicain de cœur, il l’a toujours été et c’est un self made man. Parti de rien, il est parvenu au top. Rocky, c’est lui, un récit quasi autobiographique. Avec Rambo, il décide de faire redonner une chance à tous ces combattants devenus des proscrits. Le ton du film est clair dès les premiers dialogues « Pourquoi vous m’emmerdez ?» dit John au shérif. Ce shérif, c’est l’Amérique que Stalonne déteste : une Amérique où l’on a oublié la fierté de son pays, où l’on a des ennuis quand on a un drapeau sur sa veste. Alors Rambo va filer une dérouillée à cette Amérique. Humilié, douché au jet, insulté, il supporte stoïquement tout. Jusqu’au moment où le contact d’un rasoir sur sa peau lui rappelle sa captivité au Vietnam. Alors, le vétéran redevient le soldat et se lance dans SA guerre. Une guerre où seul contre tous, il va s’imposer comme un  guerrier perdu dans une Amérique qui ne le comprend plus. Qu’importe les trous béants du scénario et les invraisemblances (le saut de la falaise sur le sapin), l’important ne réside pas là. L’important est de montrer un homme qui a sacrifié son humanité pour son pays et qui ne reçoit que quolibets en échange. Rambo ne comprend pas pourquoi son pays a perdu la guerre, pourquoi on l’a abandonné, pourquoi on le rejette. Il a tout donné, y compris sa vie, ses amis, ses sentiments. Il est devenu une machine à tuer pour finir comme un vagabond, humilié par un shérif ventripotent et une cohorte de soldats du dimanche. Logique que le film le montre se rebiffant et vengeant, par la même occasion, ses frères d’armes.

Rambo déclencha une vive polémique, les critiques estimant que Stallone faisait l’apologie de la violence. D’autres écrivirent que l’acteur ne faisait que revivre un fantasme douteux, une période noire de l’Amérique, que la guerre du Vietnam n’avait rien de glorieux et que l’Amérique avait été punie par une défaite méritée. Bien entendu, l’acteur pense le contraire et, pour la première fois, prend les armes contre Hollywood en donnant la version de l’homme de la rue, de l’Américain du middle West, celui qui entend honorer sa patrie en saluant le drapeau chaque matin. Il devient logique que l’intelligentsia rejette ce spectacle barbare, où la raison du plus fort prime.

Si on fait abstraction de l’idéologie du film (mais est-ce possible ?) , Rambo reste un excellent film d’action à l’ancienne (comprendre sans CGI) avec son lot de scènes cultes, dont la traque des hommes du shérif par un John Rambo redevenu la machine à tuer qu’il fut au Vietnam. La pyrotechnie aidant, Stallone transforme une ville bien trop tranquille en une annexe de son enfer personnel !! Ted  Kodtcheff (Retour vers l’enfer, The shooter) filme de manière assez simple et son montage reste celui du début des années 80, carré et efficace. Cependant, cette relative simplicité permet une lisibilité exceptionnelle de l’histoire et correspond tout à fait à l’idéologie du personnage : faire les choses du mieux possibles, y compris les moins reluisantes, sans se poser de questions.

25 ans après sa sortie, le film a bien vieilli. Il reste d’actualité. Stallone est toujours Républicain (il a choisi de soutenir sans ambiguïté John McCain) et a fait revivre son personnage fétiche pour un 4e épisode encore plus barbare.

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