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Estimations Week End US : 62,5 millions pour Wall E

Publié le par David Martin

# Title Jun 27 - 29 Jun 20 - 22 % Chg. Theaters Weeks AVG Cumulative Distributor
1 WALL•E $ 62,500,000 3,992 1 $ 15,656 $ 62,500,000 Buena Vista
2 Wanted 51,120,000 3,175 1 16,101 51,120,000 Universal
3 Get Smart 20,000,000 38,683,480 -48.3 3,915 2 5,109 77,266,000 Warner Bros.
4 Kung Fu Panda 11,746,000 21,934,716 -46.5 3,670 4 3,201 179,330,000 Paramount
5 The Incredible Hulk 9,230,000 22,136,060 -58.3 3,354 3 2,752 115,512,000 Universal
6 The Love Guru 5,440,000 13,907,130 -60.9 3,012 2 1,806 25,322,000 Paramount
7 Indiana Jones and the Kingdom... 5,030,000 8,540,313 -41.1 2,556 6 1,968 299,936,000 Paramount
8 The Happening 3,850,000 10,482,146 -63.3 2,483 3 1,551 59,063,000 Fox
9 Sex and the City 3,770,000 6,532,394 -42.3 1,755 5 2,148 140,132,000 New Line
10 You Don't Mess With the Zohan 3,200,000 7,453,215 -57.1 2,147 4 1,490 91,215,000 Sony

(Source BOGuru)

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Le retour de Pixar

Publié le par David Martin

Oasis d'originalité dans un océan de séquelles, d'adaptations de comics ou de série télévisée , Wall E vient de prendre le 4e meilleur vendredi de l'année avec 23 millions.

Si le nouveau Pixar tient ce cap ce week end, il devrait s'offrir un week end à 64-68 millions de dollars !!

Originalité car , comme à l'accoutumée , si on excepte Toy Story 2, Pixar a misé sur une histoire toute neuve, inédite, qui ne sorte pas des pages d'un roman ou d'une BD !!

Angelina Jolie démarre aussi en trombe avec le 18,5 millions de Wanted . Prévisions : 45-50 millions !!

Get Smart baisse de 51% (très honnête) et Kung Fu Panda de 45 !!

Par contre, Hulk perd encore 58% et Love Guru 65%

Premiers chiffres du week en ce soir, détails complets mercredi !!

(Allez l'Allemagne !!) 

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Terrible échec pour Speed Racer

Publié le par David Martin

Phénomènes reste en tête dans un marché en très forte baisse (-900 000 entrées) et les nouveautés n’ont pas été à la fête loin de là, la palme du démarrage raté revenant à Speed Racer qui n’arrive qu’à la 8e place avec 61 860 entrées !!

Le film des Wachowski est un échec total du point de vue fréquentation. Personne n’est allé le voir (ou presque). Pourtant, sur  les forums, les gens le trouvent très bien. Snobisme ou chef d’œuvre maudit ? Donnez- moi votre avis.

La première nouveauté, Le témoin amoureux, ne démarre qu’en 4e position avec 141 000 entrées. On attendait nettement plus pour ce film de Patrick Dempsey qui a atteint les 60 millions de dollars aux USA. Bon, le pitch (le garçon d’honneur qui s’aperçoit qu’il est amoureux de la future mariée, avec qui il est ami depuis des années) rappelle furieusement Le mariage de mon meilleur ami, en inversant la situation. Notez aussi la présence de Sidney Pollack, qui nous a quitté récemment. Cela sera son adieu au cinéma et à notre monde.

Autre échec cinglant, La personne aux deux personnes, avec Alain Chabat et Daniel Auteuil qui n’a conquis que 108 849 personnes !! Un sacré revers pour le réalisateur d’Astérix 2 (il se contente ici de jouer) et pour les co-réalisateurs Bruno Lavaine et Nicolas Charlet. Il faut dire que là aussi, le pitch n’a rien d’enthousiasmant : un rocker tué dans un accident revient habiter le corps d’un comptable. Bien entendu, la cohabitation n’est pas simple…

Enfin, le gros succès US, Sans Sarah rien ne va se plante encore plus que Speed Racer : 9e place, 49 335 entrées. Décidément, il n’était pas bon d’être une nouveauté cette semaine.

Exit donc les nouveautés. Mais pour les films en continuité, c’est également une dégringolade importante.

Phénomènes perd 58% de ses entrées pour un cumul de 848 127 spectateurs. Le film a déçu, c’est clair pour ne pas dépasser le million en deux semaines. Et il n’a pas su attirer un large public, l’échec public de La jeune fille de l’eau en ayant découragé plus d’un.

Moins spectaculaire mais tout aussi inquiétant, le 51% de pertes d’Indy 4 : certes, l’aventurier au fouet cumule 3 749 393 entrées mais qu’on est loin des 6 millions des premiers opus. Dommage cela dit pour ceux qui se privent d’un tel film !! Ils ne savent pas à côté de quoi ils passent.

Sex and The City reste à la 3e place avec un total de 1 693 286 entrées. Pour le coup, c’est un bon score, je ne pensais pas la série si populaire en France.

En deuxième semaine, Sagan confirme son échec : 302 495 entrées, c’est trop peu pour une telle biopic qui envisageait de marcher sur les traces de La môme. Cela dit, si cela peut nous éviter que Sylvie Testud se mette à débiter des âneries comme Marion Cotillard…

Las Vegas 21 fait un score honorable, mais sans plus, avec 493 067 entrées. On est très loin du score US quand même.

Enfin, Un conte de Noël ferme la marche avec 450 931 entrées. C’est un peu mieux que ce que son démarrage très faible pouvait le laisser espérer, mais pour un film de Cannes, cela reste modeste.

Ce mercredi, Le prince Caspian (qui est très bien vu par la presse spécialisée comme Mad Movies) a pris facilement la tête des démarrages. Espérons qu’il redonnera un peu de baume au cœur du BO.

Top 10 2008
Bienvenue chez les Ch'tis 20 222 813 entrées
Astérix aux Jeux Olympiques 6 727 742 entrées
Indiana Jones et le royaume du crâne de cristal 3 749 393 entrées
Disco 2 421 129 entrées
Enfin Veuve 2 185 750 entrées
Iron Man 1 995 143 entrées
Benjamin Gates et le livre des secrets 1 922 777 entrées
Paris 1 700 202 entrées
Sex and the City 1 693 286 entrées
Horton 1 545 647 entrées

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Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal (*****)

Publié le par David Martin

Le pitch : Indiana Jones cherche à retrouver un mystérieux crâne de cristal, avant une équipe russe qui cherche à acquérir une arme ultime.

Disons le tout de suite, si j’ai tant tardé à mettre la chronique d’Indy 4 c’est que, dégoûté par les spoilers lus à droite et à gauche, j’ai choisi d’attendre que le film soit sorti depuis un moment pour en parler.

Je pense que si vous lisez cette chronique, vous avez vu le film. Sinon, revenez quand vous l’aurez vu.

Indiana Jones et le crâne de cristal est sans doute l’une des arlésiennes les plus attendues du cinéma. Pensez qu’il y a 19 ans qu’Indy, son père et le professeur Brody s’éloignaient sur fond de soleil couchant. Certains d’ailleurs refusent que leur héros reviennent et renient ce 4e épisode. Pas bien grave, chacun peut avoir son avis.

Indy 4 fonctionne à la nostalgie. On a envie de revoir le personnage et dès sa première apparition, un frisson nous parcourt l’échine. Certes, Ford a vieilli mais Spielberg en a tenu compte. Jones n’est donc pas un Jason Bourne carburant au viagra et ne survivant que par les effets numériques mais un homme de 65 ans qui cherche à faire son travail le mieux possible.

En fait, Spielberg a réalisé son film comme il le faisait il y a 20 ans. On croirait presque un retour en arrière, comme si La liste de Schindler, AI ou Il faut sauver le soldat Ryan n’avaient jamais existé. Exit donc le montage brutal de Minority Report, exit les questionnements sur notre monde de La guerre des monde ou Munich, exit aussi la photographie délavée de Kaminski , qui a dû reprendre ici le style lumineux de Douglas Slocombe.

On pourrait penser que le réalisateur radote mais c’est tout le contraire. Refusant de se fondre dans la mode, ou de moderniser à outrance sa mise en scène des Indy, il permet au spectateur de respirer et de suivre agréablement les péripéties du film.

Idem pour le montage : on reste dans du Michael Khan pur et simple : c’est lisible, c’est incroyablement efficace et l’on se situe tout de suite dans l’espace. Par contre, on ne peut qu’être étonné par les faux raccords.

Visuellement, cet épisode est splendide et compte des décors magnifiques, sans doute les plus beaux de la saga : du hangar immense où l’armée US range toutes ses « trouvailles » au temple des extra-terrestres, du bar typiquement 50’s au cimetière péruvien en passant par les multiples passages dans la jungle, à aucun moment on ne retrouve le côté un peu cheap des premiers épisodes. Il est vrai que le numérique aide énormément et les effets visuels, superbement intégrés, sont une réussite incontestable. On se rappelle que pour le 3e épisode, ILM avait travaillé à la va vite et fournit des effets de qualité très inégale.

Belles images, beaux décors, bon montage, bonne mise en scène. Mais quid de l’histoire ?

Hé bien, elle n’est pas mal du tout. Certes, certaines pistes auraient mérité d’être explorées (qui sont ces gardiens du cimetière ?). Certes, certains rebondissements ne sont pas très crédibles (le coup du frigo pour échapper à une explosion nucléaire, c’est peut-être rigolo mais pour le réalisme…). Certes, la méchante Russe est sous-exploitée. Mais au final, là aussi, David Koep a réussi à garder l’essence des personnages, introduisant quelques clins d’oeils aux premiers films (l’arche d’alliance) et même à la série (Pancho Villa) qu’on espère enfin éditée en DVD en France. Indiana reste l’aventurier bougon et chanceux que nous aimons tous, la tête brûlée qui réfléchit après avoir agi, bref là aussi, pas de réactualisation. Tant mieux.

D’autant qu’en introduisant Shia Labeouf, malgré une imitation un peu trop exagéré du Brando de l’équipée sauvage, le scénario pallie à la fois l’absence de Sean Connery et ouvre une porte vers un passage de relais. Ainsi, la scène où Mutt ramasse le chapeau de son père, tente de le mettre sur sa tête avant qu’Indy ne lui reprenne annonce la couleur : ton tour viendra mais pas tout de suite.

Et surtout, le retour de Marion, la Indy-Girl la plus aimée de la série est une idée géniale : non seulement, cela boucle la boucle puisque les deux héros se marient enfin, mais surtout cela permet d’avoir un personnage que nous connaissons déjà, donc de s’identifier plus facilement. Et ça, c’est vraiment bonnard. Surtout que  Karen Allen assume ses rides et impose son visage qui en a vécu !! Comment a-t-on pu se passer d’elle aussi longtemps ?

D’un point de vue action, le film est un peu plus lent que les autres. Là aussi, Spielberg et Lucas ont résisté à la surenchère, introduisant de longues plages où la cervelle prime sur le muscle. Mais quand ils se lâchent, ils ne font pas dans la dentelle : poursuite dans la jungle, attaque de fourmis géantes (qui rappelle un peu la scène de La momie avec les scarabées), chute vertigineuse dans des rapides, entrée dans le temple avec ce gigantesque escalier escamotable, révélation finale… N’en jetez plus, la cour est pleine. Efficacité maximale pour une dernière demi-heure d’anthologie, rythmée, drôle, délirante, quasi parfaite.

Mais l’aspect le plus important du film, sans doute celui qui l’a grillé auprès d’une partie du public, c’est cette volonté de mettre le film dans les années 50 mais de faire un film des années 50. Tout y est : le péril rouge, les insectes géants, la parapsychologie de bazar, les querelles entre bandes de jeunes, le péril atomique, les extra-terrestres, les soucoupes volantes. Un incroyable catalogue de tout ce que l’on projetait dans les drive in des 50’s. En fait, le film fonctionne totalement à la nostalgie. Mais pas celle des années 80, celle de la jeunesse de Lucas et Spielberg. Logique que les jerks aient un peu de mal avec ce film. Lucas étant devenu la cible numéro 1 de certains cinéphiles, logique aussi que cet Indy 4, dont il revendique la paternité, soit leur nouvelle cible.

Film héritier des années 80 par son style mais plongeant ses racines dans les années 30 pour le serial et les années 50 pour le contexte, Indiana Jones et le crâne de cristal est forcément un spectacle qui sera ré évalué dans les années à venir car il condense à la fois l’œuvre et les idées de Spielberg tout en divertissant un maximum. Il rend également justice à l’idée de Lucas du cinéma : pas forcément un spectacle qui submerge le spectateur jusqu’à plus soif, mais un simple film d’aventure à l’ancienne mâtinée de quelques notions d’histoire.

Au final, ce 4e Indy  n’est pas forcément ce que l’on attendait. Mais vous savez quoi ? c’est tant mieux !!

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Insectes géants chez Gilles Penso

Publié le par David Martin

C'est avec grand plaisir que je relaie l'information suivante ! Après tout, les fourmis sont à l'honneur du dernier Indy, alors :



Cette semaine, les insectes géants envahissent L'Encyclopédie du Cinéma Fantastique !

LA MOUCHE de David Cronenberg ressort sur les écrans et se transforme même en comédie musicale, tandis que la section courts-métrages est infestée par des cafards chanteurs !

Et comme toujours, retrouvez l'actualité cinéma et DVD et toute une série de nouvelles bandes annonces.

Bonne visite…

www.filmsfantastiques.com

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Max la Menace se joue de Mike Myers

Publié le par David Martin

Get Smart alias Max la Menace prend la succession de Hulk avec une étonnante facilité tandis que Mike Myers voit sa nouvelle comédie Love Guru ne démarrer qu’à la 4e place tandis que les films sortis la semaine dernière, Hulk et Phénomènes, baissent de manière inquiétante. Voilà en quelques mots, le résumé de ce week-end.

Avec 38,7 millions, Get Smart a pris la tête du BO US sans aucun souci, aidé par une sortie dans 3911 cinémas et la présence de Steve Carell. Le comique US a pour habitude de faire de gros score chez lui, rien d’étonnant à ce que cette adaptation cinéma de la série télé démarre aussi bien. En tout cas, nettement mieux que Ma sorcière bien aimée où il était déjà présent. La Warner se rassure après le bide cinglant de Speed Racer.

Carell reprend donc le rôle de Maxwell Smart, un analyste promu agent de terrain suite à une attaque du KG de l’agence de renseignement Control par le KAOS qui a réussi à obtenir l’identité secrète de tous les agents de Control. Aidé par Anne Hataway, Max est donc lancé dans le grand bain.

On le voit, on est proche ici de la parodie et c’est sans doute ce qui explique le succès de ce film. Car la série télé date quand même de belle lurette. En France, Max la Menace sera visible d’ici 11 semaines. Son budget est de 80 millions.

Mike Myers revenait, près de 4 ans après Godmember avec The Love Guru, aidé en cela par Jessica Alba. Mais avec 13,9 millions seulement, l’acteur obtient sa plus faible ouverture depuis les 9,7 d’Austin Powers. Massacré par la critique, le film a vu son audience baisser durant tout le week-end. Pas facile pour un budget de 62 millions, d’autant que Myers ne marche pas non plus très bien à l’international quand il n’est pas Austin Powers. Il est vrai que le pitch n’a rien de transcendant puisqu’un gourou excentrique doit tenter d’aider une star du hockey dont la femme est partie… Bof, bof !! Le film sort le 23 juillet chez nous.

Hulk avait perdu 70% de ses entrées en 2002, L’incroyable Hulk n’en perd « que » 60% pour un total de 97,1 millions. Mais en 2002, grâce à une meilleure ouverture, le film de Ang Lee cumulait 100,6 millions sur 10 jours. Attendons nous à un score final de 145-150 millions pour celui de Louis Leterrier. Le réalisateur français devient d’ailleurs le n°1 en matière de score US, battant les 78 millions de Luc Jacquet avec La marche de l’Empereur. Leterrier a désormais une excellente carte à jouer pour s’imposer à Hollywood. Des gens comme Emmerich, Weir, Scott ou Petersen l’attendent dans un club très fermé : celui des réalisateurs étrangers qui ont su réussir aux USA.

À l’international, Hulk, qui n’est pas encore sorti partout, a obtenu 63,3 millions.

Décidément, Kung Fu Panda en impose : toujours à la 2e place, avec 31% de baisse seulement, le gros panda de Dreamworks cumule 155,8 millions en 17 jours, menaçant peut être la suprématie annoncée de Wall E, le nouveau Pixar qui ambitionnait d’être le seul dessin animé de l’été. Le petit robot devra donc compter avec le panda qui pourrait atteindre les 225 millions de dollars à l’arrivée. La bataille va être sanglante.

Phénomènes tombe de 66% !! Pour la troisième fois, un film de M.Night Shyamalan dégringole lourdement en deuxième semaine. Avec un total de 50,7 millions, le film de Mark Whalberg va certes rembourser ses 60 millions de budget mais guère au-delà. Après l’échec de La jeune fille de l’eau et la semi déception du Village, le réalisateur de 6e sens ne parvient donc pas à vraiment revenir au premier plan. Et comme on adore brûler ce que l’on a adoré, les critiques se font de plus en plus virulentes, certains allant même jusqu’à minorer l’importance de ses trois gros hits. Seule solution pour lui, changer totalement de style. Mais je ne pense pas qu’il se laisse aller à ce genre de stratégie.

Indiana Jones s’approche encore de la barre des 300 avec 291 millions de dollars. Il est désormais à la 31e place du BO US de tous les temps. À l’international, Indy 4 cumule 693 millions, la plus grosse recette de Spielberg depuis Le monde perdu en 1997.

À la 7e et 8e place, on retrouve deux hits des semaines passées : You don’t mess with Zohan d’Adam Sandler qui cumule 84,3 millions et Sex and the City qui atteint 132,5 millions (et 163 de plus à l’international).

Toujours présent dans le top 10, 8 semaines après sa sortie, Iron Man cumule 304,8 millions. Le vengeur doré est toujours en course pour disputer une première place à Indy. À moins bien sûr qu’un outsider vienne mettre d’accord les deux rivaux.

Enfin, The Strangers clôt le top avec 49,7 millions en caisse.

Top 10 2008
Iron Man    304,5    millions
Indiana Jones et le royaume du crâne de cristal    290,9    millions
Kung fu Panda    155,8    millions
Horton hears a who    153,6    millions
Le prince Caspian    135,5    millions
Sex and The City    132,4    millions
Hulk    97    millions
10000 B.C.    94,7    millions
You don't mess with Zohan    84,7    millions
Cloverfield    80    millions

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Dive !

Publié le par David Martin

Peut être le savez vous, mais en dehors du cinéma, ma passion c'est la musique extrême, le death , le black metal.

J'en écoute depuis des années, j'en joue depuis des années. J'en suis fou depuis des années.


En 2008, nous avons décidé de reformer le groupe que nous avions animé avec 3 camarades de 1986 à 1994. Pas pour une vaine gloriole mais juste pour le plaisir de jouer ensemble et de créer ensemble.

Allez, petit aperçu via un de nos vieux titres re-arrangé  : Dive . La vidéo est tout à fait amatrice, ne comptez pas la voir sur MTV !!

Mais comme tout ce qui ce fait avec passion, on n'a pas forcément de gros moyen pour créer quelque chose. 

 

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Les soucis d'Europa

Publié le par David Martin

Luc Besson souhaite acquérir seul, pour 30 millions d'euros, les studios de la Cité du cinéma qui verra le jour en 2010 à Saint-Denis.
Luc Besson souhaite acquérir seul, pour 30 millions d'euros, les studios de la Cité du cinéma qui verra le jour en 2010 à Saint-Denis. Crédits photo : AFP

Le résultat net de sa société EuropaCorp a baissé de 16 %.

Vendredi matin, Luc Besson et son associé Pierre-Ange Le Pogam arrivent à Los Angeles. Au programme : une rafale de rendez-vous avec les studios et avec plusieurs grandes stars de Hollywood avec qui ils aimeraient tourner. Lesquelles ? «On ne le dira pas. Nous avions vu tous ces Américains à Cannes et avions convenu de les revoir fin juin», sourit Pierre-Ange Le Pogam. Tout juste concède-t-il qu'ils espèrent finaliser une série de contrats : l'acquisition des droits de distribution d'un blockbuster présenté par les Américains à Cannes. La vente de plusieurs films d'EuropaCorp pour les États-Unis. Mais ils veulent aussi boucler le financement et le casting de deux films à vocation internationale. Les deux Français sont partis confiants. «Grâce à notre entrée en Bourse il y a un an, nous avons beaucoup gagné en notoriété à Hollywood. De plus, les Américains sont contents de notre travail, par exemple du lancement en Europe de leurs blockbusters tel Hitman», détaille Luc Besson.

Or, la veille, l'ambiance était plus studieuse. Entourés de leurs directeurs, les deux tycoons du cinéma européen ont présenté leurs résultats annuels devant un parterre d'analystes financiers. C'était aussi l'occasion de faire le bilan, un an après l'entrée en Bourse d'EuropaCorp. L'ambiance était un peu tendue car, comme les actions de la plupart des groupes de médias, celle d'EuropaCorp a perdu 58 % depuis l'introduction. En un an, le chiffre d'affaires (147,1 millions d'euros) a baissé de 7 % et le résultat net de 16 %, à 6,9 millions d'euros.

 

«Un bateau neuf dans une mer déchaînée»

 

En tee-shirt noir orné d'un dragon, Luc Besson a dédramatisé : «Cette première année en Bourse a été comme de sortir un bateau neuf dans une mer déchaînée.» Rappelant que le cinéma est une activité de prototype et d'inertie longue puisqu'il faut trois ans après l'écriture d'un script avant de voir le film, il a justifié ce premier bilan un peu décevant en raison du report de six films. Il a aussi regretté que, pour la première fois en cinq ans, aucun film d'EuropaCorp, y compris Sagan avec Sylvie Testud, n'ait été sélectionné à Cannes. «C'est dommage car quand un film est en compétition, il se vend de 30 à 100 % plus cher.»

Restait à démontrer qu'«EuropaCorp était en ordre en marche.» À l'écouter, le millésime Cannes 2008 a été extraordinaire. Les ventes à l'export ont atteint un record, avec plus de 20 millions d'euros de recettes. Des dessins animés (Arthur et les Minimoys 2, Arthur 3, Un monstre à Paris) aux comédies comme I Love You, avec Jim Carrey, et aux films d'action tel Transporteur 3, les quinze nouveautés d'EuropaCorp qui sortiront d'ici à 2009 au cinéma ont séduit les acheteurs. Et le groupe croule sous les projets. L'Immortel, réalisé par Richard Berry avec Jean Reno, et L'Homme qui voulait vivre sa vie, d'après le roman de Douglas Kennedy, seront tournés cet hiver pour une sortie en 2010.

Les autres projets phares comme la Cité du cinéma (prévue pour 2010), la télévision sur téléphone portable (TMP) (fin 2009) et l'acquisition de catalogues pour vendre des coffrets thématiques et mettre la main sur des droits de remake sont aussi dans les tuyaux. Tout ce que demande Luc Besson à la Bourse, c'est un peu de… patience.

(Page originale : Le Figaro) 

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Phénomènes passe devant Indy !

Publié le par David Martin

4 nouveautés dans le top 10 mais un seul vrai succès : Phénomènes de M.Night Shyamalan qui s’empare de la première place au nez et à la barbe de Indy avec 596 557 entrées. Ce qu’il n’avait pas réussi aux USA, le réalisateur de 6e sens le fait en France, dans un contexte de concurrence moins difficile il est vrai. Cela n’enlève cependant rien à la performance du film qui a facilement dépassé les 442 000 entrées de La jeune fille de l’eau. Une vraie renaissance donc pour le Shyamalan.

À côté de lui, les autres nouveautés font pâle figure : 197 375 entrées pour la biographie de Sagan avec Sylvie Testud et une 4e place. Ce score ne m’étonne pas car si Piaf a un potentiel émotionnel énorme dans notre pays, on ne pas en dire autant de Françoise Sagan. Je ne pense pas que la nouvelle génération ait lu Bonjour Tristesse, le souvenir de sa beauté de jeunesse date des années 50 et les frasques de la fin de sa vie n’ont pas vraiment contribué à rendre le personnage sympathique.

Dommage donc pour cette biopic (qui ne sort pas non plus à un moment idéal) car cela aurait permis à Dyane Kurys, l’une des rares réalisatrices françaises à exister vraiment de revenir au premier plan.

Kurys avait commencé par un énorme succès dans les années 70, Diabolo Menthe et avait doublé la mise en 83 avec coup de Foudre , un film extraordinaire avec Miou-Miou et Isabelle Huppert.  Et puis, des films moins importants, de plus en plus rares. Espérons que cela permettra au moins d’obtenir de bonnes éditions de ses deux premier succès.Dommage aussi pour EuropaCorp qui espérait sans doute bien plus.

À la 7e place, Les insoumis, un polar avec Richard Berry se plante dans les grandes largeurs : 62 387 entrées seulement.

Mais c’est quand même mieux que Skate Or Die (un film français !!) qui ne démarre qu’en 10e position avec 55 040 entrées. Franchement, le pitch fait un peu dans le n’importe quoi : de jeunes skaters assistent à un meurtre et deviennent des témoins gênants. C’est Witness sur skate, quoi !!

En continuité, Indiana Jones perd sa 2e place, mais cumule 3 580 315 entrées. Un bon score mais qui n’ira pas titiller ceux des premiers films et c’est bien dommage. Par contre, et je trouve cela vraiment décevant, des copies pirates circulent déjà sur le net et certains préfèrent mater le film sur leur PC plutôt que sur un grand écran.

Sex and the City passe à la 3e place avec un total de 1 544 704 entrées, confirmant ainsi la bonne réputation de la série en France.

Petite baisse de 37% pour Las Vegas 21 mais cumul tout de même de 402 666 entrées. On est loin quand même du gros score US.

Un conte de Noël s’offre la plus petite baisse du top (-21%) : cela le console un peu de son triste cumul sur un mois : 417 174 spectateurs. Catherine Deneuve mérite mieux, bien mieux !!

Super Héros Movie n’a pas déclenché les passions chez nous et le confirme pour sa 2e semaine : seulement 155 147 entrées tandis que Affaire de famille fait également dans le petit score avec 160 866 spectateurs.

En dehors du top, Iron Man n'est qu'a 4500 entrées des deux millions tandis que les Ch'tis dépassent 20,2 millions. Mais toujours pas Titanic.

Top 10 2008 France

Bienvenue chez les Ch'tis 20 207 065 entrées
Astérix aux Jeux Olympiques 6 727 742 entrées
Indiana Jones et le royaume du crâne de cristal 3 580 315 entrées
Disco 2 421 129 entrées
Enfin Veuve 2 185 750 entrées
Iron Man 1 995 143 entrées
Benjamin Gates et le livre des secrets 1 922 777 entrées
Paris 1 700 202 entrées
Horton 1 545 647 entrées
Sex and the City 1 544 704 entrées
Into the Wild 1 245 920 entrées

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Minority Report

Publié le par David Martin

Le pitch : en 2054 , le crime n'existe plus à Washington. Une unité spéciale, la pre-crime , voit les crimes avant qu'ils ne se commettent et arrêtent les futurs assassins avant qu'ils ne commettent l'irréparable. La raison de ce miracle : 3 mutants, les pré-cogs, qui voient le futur. Utilisés comme de véritables objets et traités comme des animaux savants, les pré-cogs ne se trompent jamais. C'est du moins ce que croit John Anderton, patron de cette precrime, jusqu'au jour où les precogs révèlent que le prochain assassin , c'est lui !

Tiré d'une nouvelle éponyme du génial Philip Kindred Dick (auteur entre autres de Ubik, Le maître du haut château ou Les androides rêvent-ils de moutons électriques ?) , Minority Report est tout simplement une claque monumentale et la confirmation que les grands génies de la SF et du fantastique ont décidément fait de 2002 l'année de leur triomphale retour.

En 1992 , tout le monde enterrait Spielberg. Always avait été un échec et Hook n'était pas à la hauteur de son propos. Dépassé par Cameron dans la course à la technologie, ringardisé par Tim Burton quand il s'agissait de créer de nouveaux univers, la presse et une partie des spectateurs ne donnaient pas cher de l'avenir du golden boy. Les années 75-85 étaient loin. Et puis 93, premier coup de poing : Jurassic Park et sa révolution dans le monde des effets visuels. Carton mondial . Et surtout retour d'une mise en scène alerte et efficace. Quelques mois après Spielberg offrait au monde La liste de Schindler et devenait, enfin, aux yeux de l'établissement , un cinéaste majeur. Bien sur, les cyniques crachaient toujours sur lui mais qu'importe, de ces années de doute (en gros de 87 à 92) où seul Indiana Jones et la dernière croisade lui avait permis de retrouver le public (mais pas la presse) , Spielberg avait gardé une rage intérieure et inconsciente , celle d'abolir toutes les frontières du 7eme art. En 97, Le monde perdu fut son dernier film pensé pour le public, selon ses propres aveux. Reste que cette séquelle est largement supérieure à l'original, plus sombre, plus mouvementée. Puis vinrent Amistad et surtout Il faut sauver le soldat Ryan. Cette fois ci , plus de doute, Spielberg fait ce qu'il veut. Sa fresque sublime ne fait pas que contenir les images les plus efficaces sur la 2eme guerre mondiale, elle marque surtout sa volonté de s'affranchir des désirs du public. AI qui suivra 3 ans plus tard confirme cette tendance. En filmant ce conte inspiré par Kubrik, il ne fait pas que nous offrir le plus beau film de SF depuis Abyss . Il nous ouvre tout simplement son âme. Les cyniques se défouleront d'ailleurs sur ces films, certaines personnes osant même parler de gâtisme.

Pourquoi ce récapitulatif ? Parce qu'il faut comprendre que désormais Spielberg tourne pour lui les histoires qu'il voudrait voir. Il n'a plus rien à prouver. Sa richesse le met à l'abri pour plusieurs générations. Sa filmographie enterre celles de n'importe qui. Ses productions cartonnent et son studio Dreamworks offre régulièrement des films hors normes. Or, on sait que quelqun qui décide de s'affranchir des désirs du public mais surtout des studios est un homme dangereux, prêt à concrétiser tous ces fantasmes. Spielberg ne fait jamais de projections test . Son sens du montage l'empêche de sombrer dans les délires actuels. Mais surtout, son don - car s'en est un, à l'instar du don de Michael Ange pour la peinture - lui permet de transcender son sujet.

Le pitch de Minority Report , un efficace faiseur l'aurait transformé en un actionner burné. Un tâcheron en aurait fait un buddy movies stupide avec un pre-cogs rigolo . Spielberg lui traite la SF comme un film contemporain. On peut même dire qu'il s'agit de son premier film contemporain depuis ...Sugarland Express en 1974. La SF n'est ici qu'un accessoire au service de l'histoire. Les effets visuels sont grandioses mais jamais on ne se dit "woah" ! Les décors en imposent mais la caméra les effleure. La technologie de 2054 est traitée comme celle de 2002. Filme-t-on une cafetière de manière insistante dans un polar actuel ? Reste donc deux points d'accroche : l'histoire et les acteurs !!

Les acteurs, Tom Cruise en tête, font le film. Cruise, on le sait depuis Né un 4 juillet si on est honnête, est un grand. Qu'importe son physique de playboy ou son image idéale qu'il entretient avec un soin maniaque. Des films comme Rain Man, Entretien avec un Vampire, MI et MI:2 , Magnolia ou Eyes Wide Shut sont là pour le prouver. Ici, il habite son personnage, retrouvant d'une part les délices de l'action man des MI mais aussi la part d'ombre de Lestat. Dans Minority Report, Anderton est , sous les apparences, un homme brisé. Il a perdu son fils, sa femme l'a quitté, sa vie en dehors du travail est un champ de ruines, il se drogue (un thème cher à K Dick). Si on excepte la drogue, nul doute que la vie de Cruise est à l'image de Anderton : réussite professionnelle exceptionnelle mais vie privée tournant au désastre (son divorce humiliant d'avec Nicole Kidman, son ulcère, son rejet par l'établissement..). Cruise est donc en tout point exceptionnel. Et les seconds rôles ne le sont pas moins. Comme à l'habitude chez Spielberg , ce sont de solides acteurs qui tiennent le film , qui font avancer l'histoire. Pas de cabotinage, pas de clin d'oeil...

Et puis il y a l'histoire : vertigineuse, démente, délirante et pourtant d'une limpidité à toute épreuve. Ce qui disent ne pas avoir compris devraient se poser des questions. Tout le film tend vers la scène du meurtre qu'est censé commettre Anderton. Tout se définit par rapport à elle. Et pour se faire, Spielberg ose adopter une attitude anti-blockbusters. Après une scène d'ouverture à fond les manettes , le rythme va ralentir , excepté pour la tentative d'arrestation de Anderton (en gros, la course poursuite la plus fantastique de ces dernières années). Plus Anderton s'enfonce et va vers son destin, plus il se pose de questions et plus le film est lent. Formidable construction donc qui permet au spectateur de s'en poser des questions . Et sacrément inconfortables : doit on sacrifier notre vie privée sur l'autel de la sécurité ? est-il légitime d'utiliser des êtres humains comme des machines ? Faut-il enfermer des hommes qui n'ont encore rien fait ? Notre destin est-il tout tracé ? En multipliant les scènes d'anthologie et en privant son héros de la vue, Spielberg ne fait qu'accentuer le doute. En changeant ses yeux et en acceptant d'en perdre l'usage durant plusieurs heures, Anderton ne fait en fait que les ouvrir sur une autre réalité. De plus, le fait de se sentir coupable met à mal toutes ses idées arrêtées , voire son entêtement à défendre le système coûte que coûte. Car Anderton au début du film est un croyant, voire un fanatique. Mis dans la peau de l'accusé, il perd ses repères puis ses croyances , enfin il sera l'artisan de la perte du système qu'il a tant aimé. Tombant de Charybe en Scylla , le héros devient , par nécessaire , plus ouvert , plus tolérant. Il se fera même l'artisan de la liberté des précogs alors qu'il les considérait comme des objets au début du film. Implacablement , l'histoire avance.

Et ce jusqu'à la scène finale où un seul coup de feu sera nécessaire pour régler l'histoire . Pas d'explosion, pas de destructions massives, juste un effet !! Notons que certains detracteurs du film reprochent cette fin anti spectaculaire alors qu'ils sont les premiers à se plaindre de la pyrotechnie envahissante des blockbusters. Plus intéressant, certains spectateurs estiment même que la dernière partie du film est un rêve. Si certains éléments pourraient l'accréditer, notamment les paroles du geôlier, je pense personnellement que la fin se passe dans la réalité, restant en cela fidèle à la nouvelle. Mais chacun peut se faire sa propre opinion et sa propre fin.

Fidèle à son équipe, Spielberg a de nouveau fait appel à ses collaborateurs : Williams à la musique, Khan au montage au montage, Janusz Kaminski à la lumière (le chef op le suit depuis La liste de Schindler) et ILM pour une partie des majestueux effets visuels. De par cette cohérence , le film reste donc dans l'esprit des précédents du cinéaste mais le sujet entraîne également le film sur d'autres rives : les images sont sales, le cadre est parfois chaotique, certaines scènes sont crues... Il est clair qu'un nouveau Spielberg est en train de naître.

J'aimerais également revenir sur la scène du centre commercial. Anderton et Agatha sont traqués. Agatha se sert alors de ses dons pour aider le policier. Cette scène, magistralement mise en image, montre d'une part que la pré-cogs ne voit pas que les meurtres futurs mais tout le futur et que son don pourrait être employé de manière beaucoup plus humaine. Et surtout, Agatha , comme Anderton , ouvre les yeux sur le monde réel. C'est également Agatha qui offre à Anderton la possibilité de changer son propre futur donc de mettre en échec Precrime.

Minority Report est donc une oeuvre phare, un chef d'oeuvre de plus pour tonton Steven. Et même s'il ne fait pas autant d'entrées que Jurassic Park , les spectateurs présents auront eu l'impression de frôler la lumière à maintes reprises.

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