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La France retrouve Leonardo et Kate

Publié le par David Martin

Le couple vedette de Titanic a réussi à prendre in extremis la tête du BO alors que Twilight était encore en numéro 1 dimanche soir. Comme quoi, rien n’est jamais acquis.

 

Les noces rebelles, qui narrent la difficulté de vivre en couple pour Leonardo di Caprio et Kate Winslet a donc attiré 409 884 personnes. Un excellent score d’autant plus que le film de Sam Mendes n’a pas été très bien vu par toute la presse. En tout cas, le coup marketing est assez génial car, quel que soit le film, le public aura envie de voir comment les acteurs ont évolué. Le million devrait être au bout de l’histoire et Kate Winslet, qui n’est autre que la femme de Mendes, obtiendra peut-être enfin la carrière qu’elle mérite.

 

Jim Carrey ne fait jamais de gros score chez nous, alors qu’il triomphe aux USA. Son humour, très spécial et grinçant, a souvent du mal à passer chez nous. En fait, seul The Mask et Bruce Tout puissant ont réussi leur carrière en France (je mets de côté The Truman Show qui n’est pas dans la même veine). Alors, les 292 244 entrées de Yes Man ne sont pas si mal. Carrey me fait hurler de rire, mais je fais ainsi partie de la minorité.

 

Envoyés très spéciaux a bénéficié d’une couverture médiatique importante, de pas mal de salles et pas les plus petites (à Ludres, où je me rends régulièrement, il squattait la 14, la plus grande) mais au final ne se classe que 5e avec 274 472 entrées. Il est vrai que l’affiche où l’on voit Jugnot et Lanvin sur fond d’explosion et la bande-annonce radio où l’on peut croire à une comédie sur les guerres au Moyen Orient ont quelque peu égaré le spectateur puisque Envoyés très spéciaux raconte comment deux journalistes bidonnent leur reportage afin de faire croire qu’ils sont en Iraq !! La presse a plutôt aimé, ce qui est logique puisque les menteurs ne manquent pas dans ce milieu !! Le public a moins apprécié et le film aura du mal à passer les 800 000 entrées.

 

En continuité, Twilight perd donc sa place de leader, mais n’en cumule pas moins 1 651 586 spectateurs. Un vrai succès qui devrait relancer la vente des livres car, et c’est la magie du verbe, les impatients pourront avoir quantité de réponses : Bella deviendra-t-elle un vampire ? Qui sont vraiment les Indiens ? Il suffira de lire les 3 autres tomes.

 

De l’autre côté du lit est le 2e film de 2009 à passer le million et le premier film français à le faire. Le duo Marceau-Boon a déjà attiré 1 229 665 personnes pour qu’ils puissent voir si l’on peut changer sa place dans un couple. Pas mal pour un film descendu par la presse.

 

Will Smith n’a pas le problème de Jim Carrey : quoi qu’il tourne, cela marche. Sept vies n’a pas été apprécié , le public se rend quand même dans les salles. Déjà 675 516 entrées et une nouvelle possibilité pour celui qui ne sera jamais le premier président noir de s’offrir un nouveau film millionnaire.

 

C’est la plus faible baisse du top !! Avec -4% et 409 507 entrées, Slumdog Millionnaire refait son retard après une sortie décevante. On rappellera que le film de Danny Boyle a triomphé aux Golden Globes , dépasse les 60 millions de dollars de recettes aux USA et que même mon ami Drzz a apprécié, lui qui a détesté Indy 4 (Seigneur, pardonne lui, il ne sait pas ce qu’est un bon film d’aventure) !!

 

Moins bons scores pour Et Après qui ne cumule que 251 976 entrées (les lecteurs de Musso ne se sont donc pas déplacés ?) et surtout Les insurgés qui n’a attiré que 239 864 spectateurs. Il sera intéressant de comparer son score avec celui de Valkyrie, autre film parlant de la résistance au nazisme, mais d’un point de vue allemand !!

 

Enfin, Le Che l’Argentin clôt le top 10 avec 453 974 nostalgiques du boucher de la Cabana. Bof, bof !!

Millionnaires 2009

Twilight 1 651 546 
De l'autre côté du lit 1 229 665 

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Watchmen : la 2e bande annonce

Publié le par David Martin

2e article de la longue route qui nous mènera à la sortie de Watchmen au cinéma !! 2e bande annonce, qui en dévoile un peu plus sur l'histoire et toujours autant d'images fabuleuses, directement issues du Comics Book !!

 

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Paul Blart reste en tête.

Publié le par David Martin

On attendait des loups garous, mais c’est Paul Blart qui a de nouveau raflé la mise. La comédie garde sa place de numéro 1 avec une baisse de seulement 32% et un cumul en 10 jours de 64,9 millions. Ce sera donc, en toute logique, le premier film de 2009 à franchir la barre des 100 millions. Qui a dit que le mois de janvier était un mois creux ?

 

Il bat de peu le troisième volet de la saga Underworld, Rise of the Lycans qui démarre avec 20,8 millions (dans 200 cinémas de moins, ce qui lui donne une moyenne par salle de 7 080 $, la meilleure du top 10). C’est moins bien que Underworld 2 et dans la lignée du premier volet. Ce troisième opus est en fait une préquelle, réalisée par Patrick Tatopoulos (qui a signé le design de toutes les créatures du film et dont le studio en a supervisé la construction) qui raconte comment la guerre entre loups garous et vampires a commencé, lorsque la fille de Victor s’est éprise d’un Lycan.

 

Underworld a su, au film des films, développer une mythologie personnelle tout à fait originale et le 2e film s’ouvrait déjà sur un flash-back. Avec 35 millions de dollars de budget, Len Wiseman, qui reste au scénario et à la production, et Tatopoulos prouve que l’on peut faire des films ambitieux sans exploser la tirelire.

 

Le film sortira le 5 février chez nous.


Par contre, grosse déception pour Brendan Fraser !! Cœur d’encre ne démarre qu’à la 7e place avec 7,6 millions. Un score plus que médiocre, pour un film qui a coûté 60 millions de dollars mais dont le propos rappelle un peu celui de Bedtimes Stories. Fraser qui a connu deux gros succès l’an dernier avec Voyage au centre de la Terre 3D et La Momie III ne peut pas gagner à tous les coups.

 

Clint Eastwood est détesté par Benoît Poolevoerde qui voit en lui un réalisateur réactionnaire mais il est toujours aussi populaire en Amérique : Gran Torino fonce vers la barre des 100 millions avec un total de 97,8 millions !! Ce sera donc son plus gros score personnel , dépassant celui de Million Dollars Baby !! Vas-y, Clint, on est derrière toi !!

 

Palace pour chien ne perd que 24,4% pour un cumul de 37,6 millions. Un bon score pour cette comédie clairement destinée aux enfants.

 

Mais la très bonne affaire, c’est Danny Boyle qui la réalise avec un bond de 82% de Slumdog millionnaire, désormais visible dans 1411 cinémas. Qui eut cru que cette biopic indienne deviendrait son plus gros succès aux USA ? Il bat les 45 millions de 28 jours plus tard et les nominations aux Oscars lui ont permis cette incroyable percée.

 

Bloody Valentine 3D a souffert de la concurrence d’Underworld 3, mais le film d’horreur cumule tout de même 37,6 millions et devrait aller au-delà de 50 !!

 

Bride Wars pointe à la 8e place avec 48,5 millions tandis que David Finsher obtient lui aussi son plus gros score avec les 111,1 millions de Benjamin Button , battant ainsi les 108 de Seven !! Là aussi, les nominations à l’Oscar permettent une hausse de 9%

 

Enfin, la biopic Notorious ferme la marche avec une baisse de 71% ( !!) et un total de 31 millions.

Top 2009
Paul Blart : Mall Cop 64,9 millions 

Top 10 2008
The Dark Knight 531,7 millions
Iron Man 318,2 millions
Indiana Jones et le royaume du crâne de cristal 317 millions
Hancock 227,9 millions
Wall-e 223,7 millions
Kung fu Panda 215,3 millions
Twilight 186 millions
Madagascar 2 178,5 millions
Quantum of solace 168,3 millions
Horton hears a who 154,5 millions 

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Watchmen : le trailer !!

Publié le par David Martin

Premier article consacré au premier choc de 2009 (en attendant Avatar) à savoir Watchmen !!

Réalisé par Zack Znyder (300) et adapté du chef d'oeuvre de Alan Moore , les super héros maudits envahiront nos écrans après des années d'attente !!

En avant pour la pré-bande annonce !!

 

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Twilight reste en tête en France

Publié le par David Martin

À la barbe des critiques, qui n’ont vraiment pas compris ce film, Twilight est resté facilement en tête pour cette troisième semaine de 2009, franchissant allègrement le million avec un cumul total de 1 274 712 entrées. Un score totalement mérité tant la love story gothique est réussie. Rarement, les amours adolescentes ont été si bien décrites au cinéma, et l’adaptation est sans faille. Normal donc que la qualité soit récompensée.

 

Les nouveautés sont donc reléguées à la 3e place, Sophie Marceau et Danny Boon restant 2e.

 

Will Smith, malgré des critiques plutôt dures assument totalement son statut de superstar en attirant 408 748 spectateurs. Pourtant, 7 vies n’est pas un film de SF comme Je suis une légende ou une comédie de super héros comme Hancock. Ce qui montre bel et bien que Smith est bankable en France. L’acteur noir américain a fait pas mal de télé, toujours avec beaucoup de bonne humeur, ce qui a forcément marqué le téléspectateur qui a eu envie d’aller le voir en salle. Un vrai pro, qui se consolera donc du score moyen aux USA, avec sans doute à la clé, la barre du million chez nous.

 

Par contre, on peut enrager du score plutôt faible de Slumdog millionnaire. Le film de Danny Boyle, tourné en Inde et qui narre la vie d’un gamin qui va gagner le célèbre jeu Qui veut gagner des millions n’a fait que 208 898 entrées !! Quand on sait qu’aux USA, le film fonce vers les 60 millions de dollars, on peut se dire franchement que les ricains (comme on dit vulgairement dans le milieu du cinéma français) osent donner leur chance à des spectacles qui sortent des sentiers battus !!

 

Cela dit, c’est mieux que les 161 400 entrées de Et Après. Là aussi, surprise. Les livres de Guillaume Musso sont des best sellers en France (et, pour être honnête, très sympathiques à lire) mais le film n’a pas su trouver son public. Les mauvaises critiques n’ont pas aidé et la présence de l’héroïne de Lost n’a pas sauvé du naufrage.

 

Échec aussi des Insurgés, avec Daniel Craig : seulement 150 293 spectateurs pour cet hymne à la résistance en Europe centrale. On pouvait croire qu’après le bon score de Quantum of Solace, 007 attirerait plus de monde.

 

Mais l’échec le plus cruel est sans doute celui d’Un homme et son chien qui n’a attiré que 117 028 personnes. Cruel pour Belmondo, l’acteur français avec qui toute ma génération a grandi (ainsi que celle de mes parents) qui rate son come-back, après son AVC. Et même si le film n’est pas génial (dixit la presse) ,  Bébel méritait sans doute plus de considération !! La bande-annonce montre un homme touchant qui n’a pas peur de se montrer vieillissant à l’écran. J’espère au moins pouvoir le voir avant qu’il ne disparaisse des écrans.

 

Bide aussi pour Patrice Leconte. Sa Guerre des Miss pointe à la 10e place avec 113 372 entrées. Dur pour le réalisateur des Bronzés et échec total pour Poolevoerde qu’on a sans doute un peu trop vite monté en graine.

 

En continuité, De l’autre côté du lit ne perd que 18% et cumule 943 906 entrées . Du tout bon pour Sophie Marceau qui sera à l’affiche de LOL (dont la bande annonce est d’une vulgarité ahurissante !!) et qui sera donc millionnaire pour la première fois depuis Belphégor . Du tout bon aussi pour Danny Boon qui confirme son succès des Ch’tis.

 

Australia, à la 6e place, dépasse les 1,5 millions avec 1 592 312 entrées. Excellent donc !!

 

Par contre, la première partie du Che (l’Argentin) dégringole de 40% et ne cumule que 375 420 nostalgiques des assassins communistes. Tant mieux, tant mieux !!

Millionnaire 2009
Twilight 1 274 712 entrées 

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Le jour où la Terre s'arrêta (*** 1/2*)

Publié le par David Martin

Le pitch : l’arrivée d’une gigantesque sphère et d’un être mystérieux va bouleverser la vie de la planète et la plonger dans le chaos. Cet être est-il venu nous prévenir, ou nous détruire ?

 

Remake d’un des plus grands films de SF de l’histoire (réalisé en 1951 par Robert Wise), Le jour où la Terre s’arrêta est une des très bonnes surprises de cette fin d’année, malgré un bémol sur ses intentions réelles, servie par une interprétation au top de Keanu Reeves et Jenifer Connely et par d’excellents effets visuels.

 

Le remake est un art difficile car il y a toujours un risque de comparaison. Si le film s’éloigne trop de l’original, on crie à la trahison, s’il s’en approche trop, on se demande le pourquoi du remake. Or depuis qu’Hollywood est Hollywood, les studios recyclent périodiquement leur fond de catalogue (Hitchcock a fait plusieurs fois ses propres films) et il n’y a pas de raison pour que cela cesse. De plus, la montée en puissance des effets visuels permet des images inédites. Enfin, réactualiser un thème (l’écologie en 2008 contre le nucléaire en 1950) permet de situer le film face à son époque.

 

En acceptant le remake la Fox ne prenait pas tant de risques. Certes, l‘original est connu, mais n’a pas été si vu (en France, il n’est passé qu’une fois sur une chaîne publique à ma connaissance, dans La dernière séance d’Eddy Mitchell, et encore, en 2e partie de soirée). Le terrain était donc idéal pour des scénaristes en manque d’imagination que de proposer à une génération nouvelle ce grand classique de la tolérance.

 

Première surprise, le film ne joue pas la carte de la surenchère. Il y a certes un peu d’action, mais la démesure, espérée ou redoutée, n’est pas là. 80 millions de dollars ont été investis ce qui est désormais moyen quand on voit les budgets actuels. Les scènes les plus spectaculaires sont reléguées à la fin du métrage, comme si le réalisateur avait voulu accentuer le manque d’action de la première partie en accélérant son récit. Ce n’est d’ailleurs pas la partie la plus réussie car, malgré de superbes images, on a une impression d’artificielle et de rajout. Dommage, car la technologie employée par les Aliens pour éliminer la race humaine est très bien imaginée.

 

En fait, Le jour où la terre s’arrêta joue plus la carte de l’intimisme et de l’introspection. Le rythme est lent et respecte donc l’original avec l’arrivée du visiteur, sa blessure, sa fuite devant les autorités et sa compréhension des réactions humaines. Keanu Reeves joue ainsi à la perfection un être froid et distant, le costume noir style CIA renforçant encore une impression de détachement et d’anonymat.

 

Il est d’ailleurs amusant ( ?) de voir qu’une partie des critiques s’est focalisée sur son interprétation jugée trop mécanique alors qu’il s’agit justement de l’essence même du personnage. Klaatu n’est qu’une sorte de juge , un observateur impartial pour qui seul compte sa mission génocidaire. Logique alors qu’il soit une sorte d’être froid, sans pitié et détaché de tout. Son jeu contraste alors avec celui de Jenifer Connely, bien plus humaine et il n’y a que le basculement de la seconde partie, quand il comprend, via le fils du soldat mort, que les hommes peuvent être sauvés. Son jeu devient alors moins froid et plus humain.

 

Le jour où la Terre s’arrêta a la réputation d’être un film écologique, surfant ainsi sur l’air du temps et le thème « inquiétant » à la mode. Mais il est aussi, et surtout, une critique hollywoodienne de l’Amérique de Georges Bush, comme l’avoue le réalisateur Scott Derrickson dans SFX de décembre.. Une de plus, et, comme souvent, elle est plutôt sans finesse. D’autant qu’il se sert également des morts en Iraq pour faire son parallèle. Il est clair qu’Hollywood n’a jamais compris la nécessité de libérer de la dictature des millions de musulmans. En montrant des manifestations anti-US dans le monde entier, à cause de l’attitude des militaires vis-à-vis de Kluatu, le film prend le risque de tomber dans la critique facile et emboîte le pas à des médias dont l’indignation est à géométrie variable.

 

Car, mine de rien, sous ses intentions écologiques, Kluatu est un génocidaire qui est prêt à sacrifier toute l’humanité à cause des actions de quelques-uns . Et la seule qui le comprend vraiment est la secrétaire d’état américaine (jouée par l’excellente Kathy Bates). Alors, le film prend soin de nous montrer que sa réaction n’est pas la bonne et que la mise au secret de Klaatu est une erreur, mais une fois de plus, on a le discours typique d’Hollywood qui consiste à critiquer les Cassandre, sans chercher à comprendre leurs peurs. La secrétaire ne pense qu’à protéger le peuple dont elle a la charge, ce qui la pousse à commettre des erreurs. Une analyse plus fine aurait été la bienvenue.

 

Autre défaut, plus petit, la prestation du gamin Jaden Smith, fils de Will Smith dans la vie, n’est pas trop convaincante (il est vrai que la VF ne l’aide pas non plus) mais son retournement d’attitude est bien trop rapide (une poignée de secondes). Dommage, ca là aussi, il y avait possibilité de le faire évoluer doucement afin d’amener Klaatu sur un autre chemin.

 

Ces défauts n’entachent cependant pas un film qui ose s’assumer comme de la vraie SF et qui refuse de céder au tout spectaculaire tout en reprenant une partie de l’imagerie de l’original comme le robot Gort, très bien utilisé ici.  Le jour où la Terre s’arrêta donne à réfléchir mais, il aurait pu être encore meilleur si son scénario avait mis de moins gros sabots.

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Kevin James enfin au top !!

Publié le par David Martin

Décidément ce début d’année est plutôt différent que celui des autres années. En général, janvier est plutôt marqué par des week-ends calmes, des sorties plus confidentielles. Là, pour la 3e semaine, on obtient des sorties réussies et des scores bien plus gros que d’habitude.

 

Pour mémoire, le week-end du Martin Luther King Day a cumulé 185 millions dans le top 10 contre 150 en 2008 et 117 en 2007 !!

 


Le grand gagnant de ces 4 jours est la comédie Paul Blart : Mall Cop, un film de Kevin James qui a engrangé 39,2 millions dans 3144 cinémas. Pas mal du tout pour un métrage que personne n’attendait et dont l’humour typiquement US devrait cependant confiner au territoire américain !! Kevin James obtient ici le premier rôle après avoir soutenu Will Smith dans Hitch ou Adam Sandler dans I now pronounce you Chuck and Larry. 

Malgré des critiques assassines, le film a donc remboursé ses 26 millions de dollars de budget en 3 jours. Car, et là ça ne change pas, janvier, c’est aussi le mois des budgets moyens.


 

Paul Blart peut être considéré comme une parodie de Die Hard où un ex-flic obèse, reconverti en gardien de supermarché, va faire échouer une prise d’otage dans son centre commercial. Il est vrai que les truands ont eu la mauvaise idée de capturer la jeune femme sur laquelle le héros a des vues.

 

À la 3e place, le slasher Bloody Valentine 3D (tourné donc en relief comme son nom l’indique) fait aussi un excellent premier week-end avec 24,1 millions dans 2500 cinémas. Chose étonnante, le film a reçu de bonnes critiques, ce qui est très rare pour un film d’horreur !!

 

Ensuite, à la 4e place, on trouve Notorious, une biopic sur les débuts d’une star du rap. 23,4 millions dans 1600 cinémas, là aussi, le succès est bel et bien là. Certes, le rap est une musique star aux USA, mais un tel engouement ne se retrouve pas toujours au cinéma.

 

Enfin, la comédie pour enfants, Palace pour chien, est loin d’être ridicule avec 22,9 millions sur ce long week-end de 4 jours.

 

En continuité, le dernier Clint Eastwood, Gran Torino ne perd que 25% de ses entrées et affiche d’ores et déjà un cumul de 72,9 millions !! La barre des 100 sera allègrement atteinte, confirmant le retour en grâce du vieil acteur après l’échec de son diptyque sur la bataille d’Iwo Jima. Avec 33 millions dépensés au départ, Gran Torino va s’avérer une très très bonne affaire pour la Warner.

 

Bride war passe à la 6e place avec un total de 37,4 millions. Là aussi, budget remboursé : il était de 30 millions.

 

L’autre film d’épouvante du top, The Unborn subit logiquement la concurrence de Bloody Valentine (baisse de 52%) mais affiche un score sur 11 jours de 32,5 millions. L’horreur a de beaux jours devant elle.

 

À la 8e place, la sortie nationale de Défiance lui permet de faire un saut de 12 970% (le film est passé de 2 à 1789 cinémas) pour un total de 9,2 millions. Baptisé Les insurgés en Europe, ce film, au budget de 50 millions, traite de la résistance juive durant la 2e guerre mondiale. Daniel Craig trouve ici l’occasion d’échapper au rôle de 007 et montre qu’il n’entend pas se cantonner au seul agent secret, tout comme sa prestation dans La boussole d’or l’a démontrée.

 

Jenifer Aniston continue de faire grimper Marley and Me. Avec 133,9 millions, la comédie canine est assurément le sleeper de cette fin d’année 2008.

 

Enfin, Slumdog millionnaire ferme la marche 43,9 millions. Le film sort en Inde à la fin de cette semaine.

Top 10 2008

The Dark Knight 531 millions
Iron Man 318,2 millions
Indiana Jones et le royaume du crâne de cristal 317 millions
Hancock 227,9 millions
Wall-e 223,7 millions
Kung fu Panda 215,3 millions
Twilight 184,2 millions
Madagascar 2 178 millions
Quantum of solace 167,5 millions
Horton hears a who 154,5 millions 

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Final destruction, ze clip

Publié le par David Martin

Quittons un peu le cinéma pour cette petite vidéo , bien amusante dans sa chute !!

Pour la petite histoire, c'est moi qui "chante" à la fin !!

 

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Schindler et fans du Hamas !!

Publié le par David Martin


Hier soir, France 2 a eu la bonne idée de programmer La liste de Schindler !!

Bonne idée car tout ce qui permet de conserver la mémoire de la Shoah en France est nécessaire, notamment à l'heure où un humoriste offre sur scène un prix à un historien négationiste.

Bonne idée car cela permet aux fans du Hamas, si présents en France et à ceux qui ont comparé Gaza à un "camp de concentration" de voir, via la fiction, ce qu'était Auschwitz et un véritable camp de concentration : ses habitants ne faisaient pas du traffic d'armes via des tunnels passant sous le camp, et ils n'installaient pas leur quartier général sous les barraquements remplis de civils.

A Auschwitz, personne ne tirait à la roquette sur les villes voisines. Les "habitants" de ces camps n'élisaient pas de leader réclamant la destruction de l'Allemagne. A Auschwitz, on mourrait dans l'indifférence, personne ne défilait pour vous.

Gaza n'est pas un camp de concentration, c'est une zone de guerre avec toutes les injustices que cela comporte, avec toute l'horreur de combats qui touchent des civils. Mais ce n'est pas Auschwitz ou Tremblinka.

Ceux qui se sont commis dans des cortèges où l'on hurlait "Les juifs au four" , ceux qui ont participé aux manifs pro-Hamas ont surtout prouvé leur manque total de discernement , leur ignorance historique et le mépris de leur propre idéal démocratique. On peut critiquer l'intervention de Tsahal (rendue nécessaire par la folie meurtrière du Hamas) mais on ne pratique pas l'amalgame.

Ceux qui ont dit que Gaza était un camp de concentration sont aussi inconscients que ceux qui disent qu'Auschwitz et les chambres à gaz n'ont jamais existé !! 

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A l'aube du 6e jour

Publié le par David Martin

Reprise d'un des derniers films d'Arnold Schwarzenegger qui, avec le temps, montre que le film d'action dit "classique" a largement évolué , en s'humanisant, et que le gouverneur de Californie n'avait pas su voir cette évolution. Après ce film, il ne tourna plus que Dommage Collateral et Terminator 3, avant de finir en simple guest dans Le tour du monde en 80 jours !!

Le dernier Schwarzie est un film bien embêtant. Loin d'être un mauvais film, c'est tout simplement une preuve de plus que l'Autrichien ne sait plus où aller depuis quelques années. Celui dont on louait le plan de carrière impeccable il y a encore 5 ans ne cesse de se fourvoyer dans des projets indignes d'une star de cette acabit. Son dernier bon film, L'effaceur était déjà une série B mais réalisée avec une certaine classe et surtout truffée de très bonnes scènes d'actions. Puis vint Batman et Robin. Sans revenir sur le film (personnellement, je ne le trouve pas si mal) , on peut y voir une grosse erreur . En fait, Arnold, époustouflé par la qualité et le spectacle d'ID4 aurait juré que l'année suivante (en 97 donc) on le verrait dans une superproduction bourrée d'effets visuels. La course au jouet enfonça le clou car sans être nulle , cette comédie n'apportait absolument rien de nouveau. Puis ce fut le temps des projets avortés : I'm a Legend , Crusaders, La planète des singes... Des fantasmes de cinéphiles qui resteront lettre morte. En 99 , son grand retour est annoncé dans End Of Times. Las, le film est un échec réalisé par un habile faiseur mais ne décollant jamais . On espérait plus de ce Sixth Day. Peine perdue car, là aussi , on assiste au spectacle d'un acteur qui ne rentre pas vraiment dans son  film.

Que cela soit clair, A l'aube du 6eme jour est un bon film doté d'un scénario malin (la révélation finale est assez inattendue et il y a peu de faille dans ce qui précède) , ne jouant pas sur l'action bigger than life (en fait, très peu d'explosion ou de fusillades), distillant un humour léger et surtout porteur d'intéressantes questions sur le clonage. La trame de l'histoire est assez excitante : un homme rentre chez lui le jour de son anniversaire pour se rendre compte qu'on l'a remplacé par un clone. Comble de malheur, ceux qui l'ont cloné n'ont pas vraiment envie de savoir que cela se sache et décide de l'abattre.

Réalisé avec un acteur peu connu ou une star montante (Russel Crowe ou Ben Affleck) , A l'aube du sixième jour aurait été parfait . L'histoire tient toute entière dans l'identification du spectateur envers le caractère principal de l'histoire à savoir un type ordinaire dépassé par les événements. Or, Arnold est-il un type ordinaire ? Bien sur que non. D'entrée les dés sont pipés. Et ce ne sont pas les quelques scènes tendant à montrer sa réticence au clonage qui vont le rendre humain. Là où Bruce Willis est l'homme de la rue capable de sauver le monde ou de se déguiser en lapin rose, Arnold reste le T-800 , un truc quasi-indestructible. De plus, le scénario a été très largement réécrit pour être à la mesure de la star. L'option a déjà été faite pour L'effaceur et La fin des temps. Cameron écrivait des rôles pour Arnold ce qui était diablement plus efficace . Ici, on a donc tendance à voir des films schizos, hésitant sans cesse entre le film d'action classique et le marchepied pour star. Arnold n'est jamais mis en échec plus de 5 minutes et l'happy end final n'en est que plus agaçant. Alors qu'il aurait pu se permettre une belle mort de héros , Schwarzie sauve ses deux personnages .

On note là combien l'échec de Last Action Hero a été dommageable. Dans le chef d'oeuvre de Mac Tierman, Arnold posait les bonnes questions sur son personnage. Mais le rejet du public lui a fait croire qu'il devait rester un super héros. Erreur grave qui l'enferme désormais dans un seul rôle. Il n'a pas su voir que le film d'action était en train de mourir et qu'il fallait désormais se tourner vers autre chose.

Et ce ne sont pas les projets futurs de la star qui sont là pour nous rassurer. Collateral Dommage se base sur une trame on ne peut plus classique. Quand à T3 , le fait que Cameron ne soit plus aux commandes laisse craindre le pire surtout quand on sait que le film reprendra de nouveau la trame des deux premiers. Seul espoir : True Lies 2. Mais là aussi, il semble que le spectre du projet avorté se profile. Qui sauvera donc le soldat Ryan ???

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