Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Gros démarrage pour Iron Man 2

Publié le par Dave

Avec plus de 200 000 entrées pour son premier jour, le vendeur doré a largement pris la tête devant Camping 2 en France. Ce n'est pas une surprise en soi, car le premier Iron Man avait été un carton chez nous et figurait parmi les meilleurs ventes de DVD et surtout de Blu-Ray (l'un des premiers à vraiment utiliser les possibilités du support) de 2009.

Ce qui est étonnant, c'est que la France dispose d'une semaine d'avance sur les USA. En effet, ce week end, c'est le remake de Nightmare en Elm Street qui prendra d'assaut les salles obscures. Marvel et la Paramount ont préféré attendre la semaine prochaine pour lâcher leur blockbusters dans les salles. Enfin, il est à noter que la production n'a pas cédé à la tentation 3D : Iron  Man 2 ne devra donc compter que sur les salles traditionnelles !!

Mardi soir prochain, le film sera donc très largement devant, avec sans doute dans les 1,5 millions de spectateurs.

Voir les commentaires

Camping 2 est logiquement premier !

Publié le par Dave

camping2.jpgDopé par une campagne de promo à la hauteur, Camping 2 a quasiment réussi sa sortie avec 1 357 109 entrées en première semaine. C’est un peu moins bien que le premier opus (qui avait réuni 1,4 million de personnes, mais dans un contexte moins concurrentiel et avec un temps moins propice au cinéma, entendez par là, un temps plutôt moche). Frank Dubosc et toute la bande des Flots bleus vont donc s’envoler de nouveau vers les sommets , même si les 5 millions seront peut-être difficiles à atteindre. Ce qui est sûr, c’est que France 3 qui a eu la bonne idée de diffuser le premier film a quasiment fait égal avec le match Lyon-Bayern. Preuve de l’attachement du public à une série sans prétention mais faite avec amour. Il faut dire aussi que le triste spectacle des Lyonnais humiliés à domicile faisait peine à voir.

 

Camping 2 s’offre donc la 2e meilleure première semaine de l’année, juste derrière le carton d’Alice au Pays des merveilles. Mais l’arrivée d’Iron Man 2 risque de tout bouleverser. Ne boudons pas notre plaisir puisque, au final, la France s’est placée deux fois en tête de notre palmarès nationale.

 

Mine de rien, c’est plus de 4 fois le score de Kick Ass qui ne pointe qu’à la 3e place avec 291 506 amateurs de super zéros... Le film, tiré d’un comics soit dit en passant, n’a vraiment attiré que les Gerks et les fans de la BD originale. Avec les recettes US, Kick Ass reste cependant une bonne affaire.

 

Surprise par contre pour les 200 405 entrées de Mammuth, le faux road movie de Benoît Delepine, avec Gérard Depardieu et Yolande Moreau. Sortie dans un nombre réduit de salles, l’aventure de cet homme traquant sur sa moto ses points de retraite fait un joli score.

 

En continuité, Adèle Blanc-Sec subit la loi de Patrick Chirac et perd 50 % de ses entrées. Le film de Besson reste sous la barre du million avec 964 832 spectateurs. Cela devient inquiétant, après un démarrage quelque peu en demi-teinte la semaine dernière. En tout cas, cela confirme ce que je disais : le public se méfie désormais d’un film de Besson, qui plus est, un film destiné plus aux adultes qu’aux enfants. On aurait quand même pu penser que la notoriété de la BD entraînerait un plus grand nombre dans les salles. Adèle Blanc-Sec finira dans les 1,5 millions au maximum !

 

À l’inverse, Alice au Pays des Merveilles est le premier film de 2010 à passer la barre des 4 millions avec 4 030 032 entrées et reste dans le top 5.

 

Dragons 3D cumule 1 800 346 petits vikings tandis que Le choc des Titans sort du top 5 mais avec un total de 1 645 837 amateurs de héros en jupette. Les deux films dépasseront le million.

 

Autre gros succès, L’arnacoeur et ses 3 137 067 entrées : le film de Vanessa Paradis devrait encore grimper à 3,5 !!

 

À la 9e place, Green Zone perd la moitié de ses spectateurs et en  cumule 519 049 tandis que Tout ce qui brille clôt le top avec 1 174 279 entrées. 


Top 10 2010

Alice au pays des merveilles 4 030 032 entrées

La princesse et la grenouille 3 649 629 entrées

L'arnacoeur 3 173 067 entrées

Invictus 3 076 468 entrées

Shutter Island 2 942 796 entrées

Océans 2 727 628 entrées

La Rafle 2 470 620 entrées

sherlock Holmes 2 071 226 entrées

Dragons 3D 1 800 346 entrées

Voir les commentaires

Camping 2 : bande annonce et teasers !!

Publié le par Dave

Alors que le film s'annonce comme un succès logique (1,2 millions quasiment dimanche soir), Camping 2 a déployé sur le web une présence digne des blockbusters US !!

Petit tour d'horizon des bandes annonces et autres teasers !!

 

 

 

 

 

Voir les commentaires

Dragons 3D solide leader US !

Publié le par Dave

p22169Le dessin animé avait loupé de peu la palme la semaine dernière (après les résultats officiels , il s'est avéré que Kick Ass l'avait finalement battu de 200 000 $) mais cette fois c'est la bonne : Dragons 3D est largement devant , amenant son cumul à plus de 178 millions de dollars. Un score énorme pour une production que personne n'attendait vraiment, et qui marche relativement bien dans le reste du monde.

Cependant, ce score marque aussi une baisse générale du box office : pour la première fois, depuis des semaines, le top 10 a généré moins de 90 millions de dollars. L'arrivée d'Iron Man 2 la semaine prochaine va remédier à cela.

Absente des écrans depuis 5 ans, Jenifer Lopez attendait sans doute mieux que 12,3 millions pour sa comédie sur la grossesse, BackupPlan, pourtant sorti dans 3280 cinémas. Massacré par la critique, le film était arrivé en tête du BO le jour de sa sortie mais n'a pas tenu le week end : une évolution préoccupante pour les semaines à venir. Le public a surtout été composé de femmes adultes, ce qui n'est pas forcément un gage de gros score.

A la 4e place, Zoe Saldana, Chris Evans et Jeffrey Dean Morgan n'ont pas réussi à tirer profit de leurs récents succès (Avatar pour Zoe) et voient leur film d'action The Losers ne démarrer qu'avec 9,6 millions dans 2936 salles !!

Finalement, la seule nouveauté qui ait vraiment tiré son épingle du jeu est Océans, le film de Jacques Perrin que Disney a sorti dans 1206 cinémas. Avec 8,5 millions depuis jeudi, le documentaire dispose encore d'une bonne marge de manoeuvre et devrait donc faire une très bonne carrière outre-Atlantique. Océans a déjà rapporté 54 millions de dollar dans le reste du monde.

En continuité, Date Night perd 36% en 3e semaine pour un total de 63,4 millions tandis que Kick Ass sa bien du mal en 2e semaine avec une baisse de 52,1%, une 5e place et un cumul de 34,8 millions. Il faut ajouter 21 millions à ce score pour les recettes des autres pays.

Le choc des Titans sort du top 10 avec 145,6 millions et 385 dans le monde entier : de quoi lancer définitivement Louis Leterrier aux USA. A lui de faire les bons choix désormais.

Death at Funerals, le remake du film de Frank Oz, perd aussi la moitié de ses entrées en 2e week end et cumule 28,4 millions. Le budget de 21 est donc remboursé.

The Last song et Alice au Pays des Merveilles complètent le top avec respectivement 55,3 et 327,8 millions. Le film de Tim Burton atteint les 875 millions dans le monde entier.

En dehors du top 10, Avatar ne perd que 5%, malgré l'arrivée du DVD (qui se serait vendu à 500 000 exemplaires en France, ce chiffre incluant aussi le Blu-Ray) et se rapproche tout doucement des 750 millions domestiques.

Top 10 2010

Dragons 3D 1787 millions

Alice au pays des merveilles 327,6 millions

Le choc des Titans 145,6 millions

Shutter island 126,2 millions

Valentine's day 109,7 millions

Book of Eli 93,9 millions

Percy Jackson 86,1 millions

Dear John 79,2 millions

Date Night 63,4 millions

Wolfman 61,7 millions

Voir les commentaires

Le choc des Titans (***1/2*)

Publié le par Dave

titansLe pitch : demi-dieu, Persée se voit entraîner dans la sauvegarde de la cité d’Argos, menacée par la colère de Zeus et d’Hadès.

 

Remake d’un petit classique sorti en 1980 (Le choc des Titans originel de Desmond Davis constitua, mine de rien, l’un des sommets de la carrière de Ray Harryhaussen et l’un des derniers grands films où l’on utilisa l’animation image par image), le métrage de Louis Leterrier constitue un divertissement très spectaculaire, bien rythmée mais manquant un peu d’ambition.

 

Je m’explique : si dans les années 80, la notion de série B avait encore un vrai sens, depuis l’avènement du numérique et la démocratisation des effets visuels, n’importe quel métrage peut se reposer sur des images jamais vues. Or, le premier Choc des Titans proposait des images tellement extraordinaires pour son époque que son scénario n’avait que peu d’importance. Il se contentait de suivre la mythologie d’origine en l’adaptant quelque peu, servie par des acteurs prestigieux.

 

En 2010, on attend désormais plus que de belles images. Celles de ce Choc des Titans sont extraordinairement spectaculaires. Le Kraken est devenu un monstre tentaculaire et gigantesque, la méduse est bien plus qu’une femme serpent qui bouge quasiment au ralenti, pégase est un superbe cheval noir magnifiquement animé. Les décors ont également pris un coup de jeune. Là où le film originel proposait quelques maisons à colonnes, quelques ruines ou quelques grottes à se mettre sous la dent, ici, on peut admirer des cités entières et gigantesques, des endroits lugubres à souhait et une invention délirante dans certains passages comme celle avec la barque de Charon. L’Olympe également a été totalement relooké. Finis les acteurs se déplaçant dans un décor évoquant vaguement la cité des Dieux, mais place à des personnages scintillants, survolant la Terre et placé sur un superbe plateau représentant notre monde. Et même si l’on peut regretter que la cosmogonie ne se résume qu’à un duo (Zeus et Hadès, Poséidon n’étant que vaguement montré) , cette représentation est superbe. Le film offre un même un clin d’œil avec la vision fugitive du petit hibou mécanique présent dans Le choc des Titans de 1980. Jugé sans doute trop enfantin pour les années 2010, le hibou est rapidement écarté ici !!

 

 Dopé également par le renouveau du péplum engendré par Gladiator, un soin maniaque a été apporté aux armes, armures, costumes et tout ce qui fait une bonne reconstitution historique.

 

Nanti de tous ces moyens, on espérait donc un peu plus qu’un simple décalque du film d’origine. Certes, la notion de divertissement de luxe est respectée : à aucun moment, on ne s’ennuie, toutes les péripéties sont présentes (les 3 sorcières, Calibos – même si l’énigme a disparu, les scorpions, la méduse, le Kraken…) et le montage, plutôt efficace, offre de superbes combats. Mais un certain manque d’ambition empêche le film de s’élever au-delà de la simple série B de luxe. Et c’est bien dommage, car le scénario tente de temps en temps de se démarquer : ainsi l’opposition entre les hommes et les dieux est bien plus présente. Persée se révèle bien moins mièvre que dans le film d’origine et l’on sent un conflit en lui, partagé qu’il est entre la révélation de sa divinité et sa volonté de rester  attaché au monde humain. Enfin, politiquement correct oblige, un héros féminin a été introduit en la personne de Io, mais son rôle reste finalement quelque peu en retrait, l’histoire hésitant entre l’obligatoire romance et la volonté de présenter une héroïne moderne. On appréciera par contre l'introduction des djiins dont le design est absolument magnifique et inventif !!

 

Tout ceci dénote une volonté de s’élever au dessus du film originel, mais cela reste ténu. Le film est très (trop ?) rapide et n’exploite pas totalement les situations. Certains combats laissent le spectateur sur sa faim (celui avec la méduse, trop rapidement résolu) et l’utilisation de quelques Deus ex Machina peut agacer.

 

Mais au final, Le choc des Titans est un film agréable, divertissant, jamais ennuyeux ou pompeux. Sam Worthington y consolide son image de nouvelle star de l’action et Louis Leterrier conforte son statut à Hollywood, un statut jamais encore atteint par l’un de nos compatriotes et qui pourrait bien le placer dans le club très fermé de Wolgang Petersen, de Roland Emmerich ou de Mike Nevel, à savoir des non américains qui deviennent de solides atouts pour les studios américains. Il lui faut cependant affiner son style et le rendre plus personnel s’il veut atteindre la notoriété d’un Scott !!

 

Reste la 3D. Ayant vu le film en 2D, il est clair que pas mal de scènes se prêtent à l’utilisation du relief et que le procédé qui consiste à gonfler le film doit donner de bons résultats. Cependant, on est bien plus près de l’astuce marketing que du projet réfléchi de Cameron. Ce procédé doit donc rester une étape dans la mise en place d’un cinéma tout 3D.

 

Le succès mondial du film est donc mérité et il est clair que l’on appréciera de revoir Le choc des Titans en blu-ray à la rentrée de septembre, en espérant pouvoir le comparer avec celui de Desmond Davis sur le même support.

 

Voir les commentaires

Zodiac (****)

Publié le par Dave

zodiac.jpgLe pitch : la recherche, sur plus de 20 ans, d’un criminel, jamais formellement identifié, se faisant appeler Zodiac et sévissant dans la région de San Francisco par un duo de journaliste et un inspecteur de police.

 

4 ans après le très bon score de Panic Room , un thriller sophistiqué avec Jodie Foster, David Finsher décida de se tourner vers un registre totalement différent. Certes le thème du Serial Killer y est présent, mais à la différence de Seven, Zodiac parle d’un individu bien moins compliqué et bien plus réel, qui ne fut jamais démasqué. À l’instar de son homologue italien, le monstre de Florence, le tueur californien nargua la police pendant des années, envoyant des lettres au San Francisco Chronicle afin de se vanter de ses exploits. Revendiquant plus de 30 meurtres, Zodiac terrorisa la région de la Bay Aera durant des années avant de s’évanouir mystérieusement.

 

Finsher s’est logiquement inspiré du livre de Robert Gray Smith, un ouvrage passionnant même si pas vraiment bien écrit,, et dont le personnage devient petit à petit le vrai héros du film. Mais si le métrage suit chronologiquement les méfaits du tueur à travers une reconstitution quasi maniaque de l’époque, de ses codes vestimentaires, musicaux, de son architecture et de toutes ses caractéristiques, Finsher perd parfois le spectateur , la faute à un scénario qui oublie de temps en temps que le spectateur non américain ne connaît pas toute l’affaire voire la découvre via le film.

 

Cette réserve faite, Zodiac est une plongée impressionnante dans les 70’s : le cinéaste ne néglige rien, y compris le fait que le tueur inspira les scénaristes du premier Dirty Harry (le nom fut remplacé par Scorpio, mais ses méthodes restaient les mêmes, y compris dans l’envoi des lettres) et fait preuve d’une rare pédagogie. On sent que le sujet le passionne et, même si le nombre très important de protagonistes noie là aussi le spectateur, il n’est pas question pour lui de romancer mais de coller à la réalité.

 

Ainsi, comme dans le roman, le film désigne très clairement Arthur Leigh comme coupable, même si des analyses ADN effectuées en 2004 ne confirmèrent pas les soupçons des enquêteurs. Le scénario montre dans une première partie comment les policiers vont être amené à le considérer comme le tueur, puis, ayant été mis en échec, le film bifurque sur Gray Smith, personnage effacé jusque-là qui arrivera aux mêmes conclusions sans savoir que la police l’avait déjà précédée.

 

Film miroir qui prend le point de vue de chacun des protagonistes (flic, journaliste, victime, tueur…) , Zodiac laisse quantité d’interrogations, n’exploite pas certaines pistes (tout comme la police de Frisco) et se refuse à donner une explication claire et précise. Aidé par un excellent casting, Finsher livre ici un quasi-reportage fictionnel d’une irréprochable tenue technique. Il évite également le voyeurisme et le sensationnalisme : les personnages sont de chair et de sang, pas des surhommes ni des génies du mal. Les meurtres sont filmés de manière froide voire clinique, sans musique (si ce n’est l’autoradio des premières victimes). Ainsi, quand les deux jeunes sont poignardés au bord du lac, on entend juste les coups mats et les hurlements des victimes. Rien à voir avec un meurtre de slasher où musique grandiloquente et effets de caméra amplifient encore l’horreur de la situation.

 

Zodiac est donc le long-métrage de David Finsher à redécouvrir, ne serait-ce que pour se faire une idée du talent du bonhomme et de voir qu’il s’est servi de ce tournage pour anticiper la reconstitution fastueuse de Benjamin Button. On complètera la vision du film par la lecture du très bon livre de Robert Graysmith, ce qui comblera les quelques trous de la narration.

Voir les commentaires

Adèle Blanc-Sec déçoit quelque peu !

Publié le par Dave

blanc-sec.jpgLuc Besson attendait sans doute plus de son dernier film, Les Extraordinaires aventures d’Adèle Blanc-Sec, avec Louise Bourgoin, Mathieu Almaric et Jean Paul Rouve. Car si 642 629 entrées est loin d’être un score honteux, il est très en deçà du démarrage des deux derniers films de celui qu’on appelait le Spielberg français. C’est moins qu’Arthur et les Minimoys 2. Et c’est sans doute là que le bât blesse : le public a eu l’impression de se faire arnaquer totalement en décembre dernier par le réalisateur qui, c’est clair, n’a dû superviser que de loin le 2e opus d’Arthur pour se consacrer à l’adaptation de la BD de Tardi. Résultat, son film bâclé s’est vite écroulé et le public se méfie désormais. C’est d’autant plus dommage que les critiques sont nettement meilleurs pour Adèle Blanc-Sec, que la bande annonce promet beaucoup et que, de l’avis de ceux qui ont vu le film, là on ne se sent pas délesté de 8 euros par Besson.

 

Conclusion : on paye toujours ses erreurs à un moment ou à un autre. Les blogs qui parlent de succès trompent quelque peu leur public !!

 

L’autre grosse nouveauté était Green Zone, avec Matt Damon, énième film sur les conflits américains en cours au Moyen-Orient. Une fois de plus, la vision angélique et démocrate s’impose aux dépens de la vision plus réaliste de l’administration Bush. On rappellera que s’il y a eu encore des élections libres en Iraq au mois de février, c’est bel et bien parce que le gouvernement de Saddam a été détruit par l’armée américaine. Passons pour voir que Green Zone prend la 5e place avec 345 040 entrées, chiffres un peu décevant, d’autant que deux zones sur trois étaient en vacances.

 

C’est cependant bien mieux que les 149 251 spectateurs de Bounty Hunter et ce malgré la présence de Jenifer Aniston et Gerard Butler !! À peine 4% du marché pour la comédie qui a dépassé les 60 millions aux USA, il est clair que c’est un échec chez nous !!

 

En continuité, l’excellent Choc des Titans perd la moitié de ses entrées pour un cumul de 1 419 397 fans de mythologie grecque. Spectaculaire à souhait, mais manquant un peu d’ambition dans son propos (tout comme le premier film d’ailleurs, qui n’avait d’autre ambition que de divertir), le film impose cependant Sam Worthington comme une nouvelle star de l’action chez nous également. Au final, Louis Leterrier va obtenir son plus gros succès en France et dépassera les 2 millions, battant donc L’incroyable Hulk ou Le Transporteur. Il est d’ailleurs amusant de voir que la Warner ne communique pas plus que cela sur la nationalité de son réalisateur.

 

Alice au Pays des Merveilles s’empare de la première place du top 2010 avec un cumul de 3 797 209 entrées. Tim Burton a dépassé les 800 millions sur toute la planète et peut rêver au milliard. La 3D dope incontestablement les entrées et les revenus des studios. Cela va peut-être freiner le téléchargement illégal, on peut en rêver.

 

À la 4e place, Dragons 3D continue de profiter des vacances. Certes, avec 1 568 679 entrées, on est loin du triomphe US (plus de 160 millions aux compteurs), mais là aussi les 2 millions sont possibles avant la fin des vacances de Pâques.

 

Elle sort du top 5 mais avec un score proche des 3 millions, Vanessa Paradis retrouve son niveau d’Elisa, sorti il y a plus de 15 ans. 2 953 957 entrées pour l’Arnacoeur donc et c’est une nouvelle carrière qui commence pour la chanteuse.

 

Tout ce qui brille passe le million de spectateurs avec 1 076 519 en tout tandis que Remember Me ne s’impose pas en 2e semaine : baisse de 40%, cumul de 350 729 amateurs du beau jeune homme. Robert Pattison fonctionne mieux en vampire qu’en policier de 22 ans.

 

Enfin, Les invités de mon père ferme le top 10 avec un total de 589 890 entrées.

 

Voir les commentaires

Avatar en Blu-Ray et DVD. Avatar 2 sous l'eau !!

Publié le par Dave

Les impatients vont pouvoir se ruer sur le DVD et le Blu-Ray d'Avatar. Précisons que ce sera la version sortie en salle depuis décembre dernier. Pour la version longue, il faudra attendre la fin de l'année. Pour les bonus, idem !! Le disque que vous pouvez acheter ne contient que le film ! Cela dit, c'est déjà pas mal. On rappellera que pour Titanic, il a fallu attendre la mi novembre 98 pour avoir le Laserdisc Pal !!

Concernant Avatar 2, Cameron a donné quelques détails. Voici la dépêche publié sur le site Toutlecine.com

 

Les prochaines aventures de Jake, Neytiri et leurs amis devraient se dérouler en grande partie sous l'eau, comme il l'a expliqué

: «Je vais me concentrer sur l'océan, qui sera très riche et inventif [...] Je ne dis pas que l'on ne reverra pas ce que l'on a déjà vu ; on verra bien plus. »

 

Selon le réalisateur, cette suite devrait prendre moins de temps à tourner, et coûter moins cher.


« Le défi du prochain Avatar est de faire ce que l'on a déjà fait mais avec deux fois moins de temps et d'argent. C'est un objectif impossible, on ne le fera pas, mais si on peut réduire le budget et le temps de 25 %, on aura vraiment réussi quelque chose», a-t-il confié.

 

Le cinéaste a également évoqué un troisième film, qui étendrait encore plus l'univers de Pandora, en explorant notamment les planètes voisines. Les Na'vis ne sont pas prêts de quitter les salles obscures.

 

Voir les commentaires

King Kong (***) - reprise chronique

Publié le par Dave

Le pitch : un cinéaste plus ou moins escroc embarque une jeune actrice et son scénariste pour une île mystérieuse afin de livrer un film très spectaculaire. Le résultat dépassera toutes ces espérances.

Hommage

Voilà le maître mot de ce remake qui ne se cache pas. Du générique du début , calqué sur celui de la RKO en passant par  la trame générale de l'histoire , Peter Jackson a décide de se faire plaisir, de refaire le film qui l'avait tant marqué étant enfant et qui l'a décidé à devenir cinéaste. Intentions louables et honnêteté sans faille. Mais à l'arrivée, un film inférieur aux trois Seigneur des anneaux.

Que l'on ne se reprenne pas, ce King Kong 2005 mérite tous ses superlatifs : spectacle grandiose, émotion non sacrifiée sur l'autel du spectaculaire, acteurs souvent impressionnants, esprit B totalement assumé et assuré et fidélité absolue au film étalon de 1933. Ici, pas d'idiote blonde recueillie en pleine mer, pas de magnat du pétrole cherchant de nouvelles sources dans le Pacifique, et surtout, pas d'ancrage en 2005. L'action se passe dans les années 30, reconstituées avec un soin maniaque et l'histoire est celle imaginée il y a 70 ans, Jackson allant jusqu'à recréer la scène mythique et perdu dite "des araignées". Il suffit donc de regarder des photos de 33 pour les imaginer en couleur et l'on comprend que ce remake en est vraiment un. Je reviendrai sur ces aspects dans la deuxième partie de ma chronique.

Métrage inégal

Le plus gros défaut du film était déjà présent dans le film de Cooper mais sa longueur l'intensifie. Le rythme du film est bien trop inégal. A une première partie trop longue (le voyage vers l'île) succède une deuxième partie totalement folle en péripéties impressionnantes mais entrecoupée de longueurs là aussi et une troisième partie où l'action revient à New York  mais survolant un peu trop vite le thème principal à savoir La belle et la bête.

La première heure du film nous présente les personnages mais certaines motivations ne sont pas assez exposées. Si le cinéaste s'attarde sur le personnage de Carl , se reconnaissant sans doute dans cet homme un peu rond prêt à tout pour faire son film (excellent Jack Black) et si Naomi Watt, années 2000 obligent, échappe à la mysoginie du film originel, les autres personnages ne sont que des silhouettes dont on comprend mal les obligations et qui disparaîtront au fur et à mesure de leurs rencontres avec les habitants de l'île. Même Adrian Brody paraît un peu perdu malgré son immense talent. Là où Jackson avait réussi à gérer des dizaines de personnages dans La communauté de l'anneau, il peine ici à imposer autre chose que des clichés. Pire encore, certaines motivations apparaissent floues . Ainsi la scène où Ann tombe dans les bras de Jack aurait pu arriver à n'importe quel moment. On sent des coupes dans les métrage, un peu comme dans Le retour du roi où , encouragé par le succès de ses versions longues, Jackson avait pris le risque de livrer un Work in process. Ici, le film semble incomplet et une scène au moins capitale , présente dans la bande annonce , a disparu : celle où Ann est filmée sur la plage mimant la peur devant un danger inconnu et où résonne en écho le cri de Kong. Certes, la carrière d'un film en salle est courte mais de là à reserver le director's cut au seul DVD !!

Pendant presque une heure on ronge donc son frein en espérant que cette maudite île arrive rapidement ou que les acteurs fassent quelque chose de plus intéressant. Fort heureusement, l'humour discret  permet de ne pas s'ennuyer, surtout avec le cuistot (qui joue aussi Kong via la motion capture) et ses recettes dignes d'un JP Coffe sous acide.

Jackson clôt cette partie avec une scène de naufrage franchement impressionnante surtout quand on sait que tout a été tourné en studio. La minutie portée aux décors (les rochers en forme de Kong !!) nous fait enfin comprendre où est passé le budget de 200 millions de dollars.

Arrivé sur l'île, le film prend enfin sa vitesse de croisières et aligne alors une succession de scènes extraordinaires. La découverte de la peuplade indigène est le premier choc car elle surprend par sa cruauté. Pas de doute, Jackson est bien l'homme qui tourna Bad Taste et Braindead. Les allusions de racisme tombent à plat car il est clair que cette succession de clichés n'est que l'écho des années 30, période où l'on se préoccupait peu d'égalité ou de quotas. Épouvantables et cruels, les habitants de l'île du crâne ne sont que des dégénéré, totalement étrangers à la culture "blanche" et pour qui le sacrifice humain n'est qu'un mode de vie comme un autre. King Kong n'est pas un film politiquement correct. Après tout, on aurait pu voir une tribu terrorisée demandant de l'aide à ces étrangers pour venir à bout de la bête.

Le film démarre sur l'île

Le sacrifice de Ann répond à nos attentes : images flamboyantes, musique tribale assourdissante et première apparition de Kong. Le film démarre alors complètement et le talent de Peter Jackson éclate enfin au grand jour. Comme dans les meilleurs moments de sa trilogie, le cinéaste aligne les moments d'anthologie et ce avec une décontraction incroyable. On ne se demande pas si c'est vrai, on est dans l'action, dans le réel. La fuite des héros devant les brontosaures devient la consécration d'un fantasme de cinéphiles que même Spielberg n'avait pas osé dans Le monde perdu. La scène a d'ailleurs visiblement été conçue pour surpasser la fuite des chasseurs devant le T-Rex du film de tonton Steven. Pari gagné. Et ce même dans ces moments les plus cartoons : ce passage délicieux où les mastodontes dégringolent le long de la falaise : incroyable et ahurissant de réalisme. Et la scène dure, dure mais dans le bon sens du terme. Cela n'arrête pas et on se demande comment les héros peuvent encaisser autant de péripéties.

Et quid de ce combat entre Kong et les 3 T-Rex. Après une surprise de taille (que je ne dévoilerai pas mais sachez , pour ceux qui ont vu le film qu'on y voit un lézard tué par ....) , Jackson nous balance encore du culte absolu : Kong redevient un animal sauvage et se bat comme une brute, broyant du dinosaure tout en protégeant sa dulcinée. Incontestablement un sommet du film.

Cette succession, lassante chez un tâcheron , devient fascinante : Kong balance les héros dans un gouffre, ceux ci sont attaqués par des insectes énormes et répugnants, Jack parvient à sauver Ann non sans avoir réveillé quelques chauves souris géantes (des ptérodactyles en 1933) et au final, Carl capture Kong. Du grand art, des scènes qui amènent le film très très haut. Bref, on pourrait parler de chef d'oeuvre.

Une romance bancale

Mais, cette succession de bonheur est interrompue par une romance un peu bancale. Peter Jackson a voulu que Kong soit un animal et non un singe humanisé. Du coup, on comprend mal pourquoi il va s'attacher à Ann. Certes, si l'on réfléchit, Kong est habitué aux hideuses indigènes et la présence de cette femme blanche va sans doute réveiller quelques sentiments. Mais le film de 33 me semble plus juste sur ce terrain, plus nuancé. La scène où Ann fait son numéro de Music Hall arrive comme un cheveu sur la soupe même si elle explique une partie de la romance naissante. Là aussi, il y aurait eu des coupes ? Point de détail donc mais qui gâche (un tout petit peu) la partie centrale.

Cela dit, difficile d'expliquer logiquement pourquoi un singe géant tomberait amoureux d'une femme . Laissons donc de côté ce point et cherchons explications ailleurs. Le montage est peut être à revoir : si Jackson avait opté pour un croisement d'histoire, comme dans les opus 2 et 3 du seigneur des anneaux, cette partie un peu faible se serait sans doute dilué. Mais dans un soucis de respecter le film de 33, il passe en fait des péripéties du groupe de Carl à l'aventure de Ann mais sans couper ses scènes. On est donc sans nouvelle de l'un ou l'autre groupe pendant longtemps à chaque fois. Fidélité au film donc mais fidélité aussi à ses défauts d'origine.

Une partie finale presqu'à la hauteur

La capture de Kong ramène donc la bête à la civilisation et nous donne l'occasion de revoir ce superbe New York recréé par Weta . Bien sûr le gorille se libère très vite et va donc retrouver Ann et l'emmener au sommet de l'Empire State Building. L'intelligence de Jackson est d'avoir abrégé les destructions dans la ville : certains pourront être déçus car Kong ne rase pas d'immeubles ou ne saccage pas de train mais au c'est somme toute logique. Désorienté, le singe cherche des repères qu'il connaît et une bête sauvage affolée va plutôt chercher à se cacher plutôt que de se lancer dans une orgie de destruction. Du coup, cette partie finale parait un peu déséquilibrée, surtout face à la folie des scènes sur l'île mais , je le répète, c'est tout à fait logique. Jackson a échapper à cette volonté du toujours plus et reprend la structure du Retour du Roi en ne plaçant pas les moments les plus spectaculaires à la fin. Peter Jackson se permet également une récréation type Holiday on Ice, un peu hors sujet mais superbement bien faite. 

Kong va donc escalader le building, détruire quelques avions (superbe chorégraphie !!) et mourir sous les balles de l'aviation américaine. Ann ne pourra pas empêcher son destin tragique et le film se termine comme en 1933 avec la phrase "C'est la belle qui a tué la bête"

Bilan positif

Au final, malgré ses défauts et ses quelques déceptions, King Kong est une réussite, un vrai film de monstres à l'ancienne qui ne s'embarrasse pas de considérations philosophiques. Et c'est peut être là, paradoxalement, que le bat blesse. Car désormais, une série B moderne tente toujours de camoufler ses oripeaux sous un message , écologique dans Jurassic Park ou politique comme dans ID4. Jackson joue sur le premier degré, offre au spectateur ce qu'il veut voir (un singe géant castagner des T-Rex) mais en oublie un tout petit peu d'étoffer son spectacle, trop heureux de réaliser un rêve de gosse. 

Mais que l'on ne s'y trompe pas, King Kong est un film formidable , une réussite incontestable auquel il manque juste un supplément d'âme.

Voir les commentaires

Dragons 3D reprend la tête aux USA

Publié le par Dave

p22169Enorme surprise aux USA : Dragons 3D a repris la tête du box office US, deux semaines après l'avoir perdue au profit du choc des Titans, et en battant le pourtant attendu Kick Ass avec 20 millions de dollars contre 19,8 !!

Le dessin animé de Dreamworks cumule désormais 158,4 millions et n'a perdu que 20% de ses entrées. Son score final pourrait bien avoisiner les 225 millions. Dans le monde entier, il a déjà engrangé 320 millions de dollars !!!

Ce retour en force du film permet donc à la 3D de dominer le BO US depuis 7 semaines (et d'avoir été en tête 14 fois depuis 18 semaines et la sortie d'Avatar). Le médium s'impose donc comme la nouvelle référence du cinéma. Il est clair que plus aucune grosse sortie ne pourra se passer de la 3D. Le surcoût des places sera-t-il encore justifié ?

A la deuxième place , le très violent Kick Ass engrange tout de même 19,8 millions après avoir été en tête vendredi soir. Les critiques sont positives mais cela n'a pas suffit pour transformer le buzz internet de manière optimale, ce qui permet de poser la question sur l'efficacité réelle de ce genre de promotion. A l'heure du tout gratuit (illégal le plus souvent), le marketing classique a encore son mot à dire. Reste que Kick Ass a coûté dans les 50 millions de dollars (en incluant les droits qu'a déboursé Lionsgate pour acquérir le titre) et qu'il va falloir un bon bouche à oreille pour éviter un mauvais retour sur investissement.

L'autre nouveauté, Death at Funerals, remake du film éponyme anglais (sorti il y a juste 3 ans) avec Chris Rock et Martin Lawrence prend la 4e place avec 17 millions dans 2459 cinémas. Il obtient cependant la meilleure moyenne par salles du top 10 (6 913 $) et dans sa distribution, on trouve une certaine Zoe Saldana, l'actrice qui a prêté son visage à la Na'vi qui va changer la vie de Jack Sully.

A la 3e place, la comédie Date Night ne perd que 31% d'entrées pour un total de 49,2 millions. Le budget n'est que de 55 millions, déjà remboursé par les 17 millions glanés dans quelques petits marchés étrangers.

Le choc des Titans passe ces 125 millions de budget avec un total de 132,9 en tout (et 321,6 dans le monde entier). Louis Leterrier bat donc son record de L'incroyable Hulk au niveau mondial et n'en est plus qu'à 2 petits millions aux USA. Le frenchie devrait donc voir se continuer son conte de fée avec Hollywood . Tant mieux !!

Miley Cyrus  voit son Last Song atteindre les 50 millions tout pile, soit quasiment 3 fois le budget de départ . Le film devrait finir dans les 70 millions, soit un peu moins que le très réussi Hannah Montana le film (vu dans un avion en 2009 !! film idéal pour passer 7 heures au dessus de l'Atlantique).

Autre succès de petit budget , les 54,8 millions de Why did I get Married Too, de Tyler Perry. Un jour peut être, on verra ses films en France !! Le film perd cependant plus de 60% d'entrées.

A la 8e place, Hot Tub Machine cumule 42,5 millions, suivi des 324 de Alice au Pays des Merveilles. Tim Burton peut désormais viser les 340-350 millions tandis que dans le monde entier, sa 3D a déjà rapporté 827 millions de dollars !! Le milliard ? pourquoi pas !! Ce serait la seconde fois pour Depp !!

Enfin, la comédie The bounty Hunter atteint les 60,3 millions. Là aussi, avec 40 millions de budget, Jenifer Aniston et Gerard Buttler ont totalement réussi leur but. Aux USA en tout cas, car le reste du monde boude un peu le couple : seulement 38 millions de plus.

En dehors du top ten, Avatar bondit de 21% à la 12e place avec un total US de 745 045 000 $ . Le film obtiendra donc les 750 avant son retrait des circuits. On rappelle que la sortie DVD et Blu-Ray, c'est pour cette semaine. Les plus pressés pourront donc retourner sur Pandora tandis que les patients (comme moi) attendront la fin de l'année pour la version longue, en espérant bien sur qu'elle sera disponible au cinéma cet été !! Au niveau mondial, le film a engrangé 2,712 milliards de dollars.


Top 10 2010

Alice au pays des merveilles 324 millions

Dragons 3D 158,6 millions

Le choc des Titans 132,9 millions

Shutter island 125,7 millions

Valentine's day 109,7 millions

Book of Eli 93,9 millions

Percy Jackson 86,1 millions

Dear John 79,2 millions

Wolfman 61,7 millions

Bounty Hunter 60,3 millions

Voir les commentaires

1 2 > >>