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Harry Potter et les reliques de la mort : la BA
Après le trailer, la Bande Annonce du film le plus attendu de l'année !!
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Buzz et Woody se jouent d'Adam et Tom !
Deux grosses nouveautés ont tenté de déloger Toy Story 3 de son piédestal, mais malgré leurs efforts Grown Ups avec Adam Sandler et Knight and day avec Tom Cruise n'ont pas réussi à s'imposer.
Les jouets de Pixar reste donc facilement en tête avec un énorme cumul de 226,9 millions en 10 jours. La baisse n'a été que de 46% et Toy Story 3, avec 59 millions ce week end, fait quasiment jeu égal avec le premier week end de pas mal de films d'animation. Certes, le prix élevé des salles 3D aide mais il est clair que le film va rapidement devenir le numéro 1 de cette année 2010. Durant la semaine, il dépassera les 246,5 du deuxième opus et le week end du 4 juillet qui arrive devrait encore limiter sa baisse, même si l'arrivée du 3e épisode de Twilight et de The Last Airbender lui fera perdre sa première place ! Dans le reste du monde, les jouets ont déjà rapporté 100 millions de plus.
Adam Sandler retrouve les niveaux de Clicks ou Big Daddy avec le démarrage de Growns Up qui a engrangé 40,5 millions dans 3500 cinémas. Malgré des critiques atroces (comme souvent chez Sandler) sa comédie coûteuse (elle a coûté 80 millions de dollars) deviendra donc un nouveau succès pour l'acteur, aidé ici par Chris Rock et Salma Hayeck.
Par contre, Tom Cruise obtient son démarrage le plus faible depuis bien longtemps, si l'on met de côté le désastreux Lions et Agneaux. Avec 27,4 millions depuis mercredi, Knight and Day, qui marquait le retour de l'acteur dans un registre action mâtinée de comédie, n'a pas convaincu. Il est vrai que l'avalanche de film de ce type (L'agence tous risques, Bounty Hunter, Kiss and Kill et même Date Night) a sans doute éloigné le public. Le problème est que Knight and Day a coûté là aussi très cher, plus de 100 millions de dollars !! Tom Cruise joue le rôle d'un agent secret et il est accompagné de Cameron Diaz. On pouvait donc espérer un plus gros démarrage.
En continuité, Karaté Kid cumule 135,8 millions en 10 jours. Jaden Smith se rapproche des 157 de A la poursuite du bonheur.
L'Agence tous risques marque encore le pas avec une nouvelle baisse de 57% et un total de 63 millions, tandis que Get him to the Greek suit avec 54,5 millions. Problème, le deuxième a coûté le quart du premier !!
Shrek 4 est évidemment victime du succès de Buzz l'éclair. L'ogre vert émarge à la 7e place avec 225,9 millions (et 321 en tout dans le reste du monde). Prince of Persia ne passera pas les 100 millions : le coûteux projet de Jerry Bruckeimer ne cumule que 86 millions. Heureusement que le BO mondial lui permet de cumul 321 millions en tout.
Kiss an Kill et Jonah Hex ferment la marche avec respectivement 43,9 et 9,1 millions. L'échec est cinglant pour Jonah Hex qui a tout de même coûté 47 millions !!
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Un Bo mondial qui commence à parler
Si le BO mondial a été un peu lent depuis le début de l'année (seuls Iron Man 2 et surtout Alice au Pays des merveilles ont dépassé les 500 millions), il est clair que les choses vont s'accélerer.
Ainsi, alors qu'il n'est pas encore sorti partout, Shrek 4 a déjà atteint 312 millions tandis que Toy Story en cumule déjà 210 avec, là aussi, très peu de marché.
Certains films rattrapent leurs résultats mitigés aux USA. Ainsi Prince of Persia atteint 294,6 millions, Robin des Bois 297, Sex and the City 2 248,5 et Percy Jackson 226 !! A part Robin des Bois, aucun de ses films n'a dépassé les 100 millions pour le moment en Amérique du Nord.
Au delà de 400 millions, on trouve donc 4 films : Alice au Pays des Merveilles (1,014 milliard), Iron Man 2 (605 millions), Le choc des Titans (490,9) et Dragons 3D (475,4). De ce quatuor, la présence de Dragons 3D est une petite surprise car fort de son excellent score US, le film a réussi à s'imposer dans le monde entier.
Cette première partie d'année est donc légèrement décevante, mais il est certain que l'été va rapidement chambouler tout cela !!
La liste complète du BO Mondial 2010 est désormais disponible à sa propre page !!
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Ratatouille (****)
Un
jeune rat se découvre fin gourmet et amateur de bonne cuisine. Un jour, le destin va lui donner un petit coup de pouce en le catapultant dans les cuisines d’un grand restaurant.Tout d’abord, mille excuses. Cette chronique aurait dû paraître, il y a plusieurs mois, mais j’ai vu le film en vacances en août. Et en rentrant, je n’ai pas trouvé le temps de la faire, l’actualité primant ainsi que la reprise du travail. Bon, c’est un peu léger, mais j’ai le même soucis avec La vengeance dans la peau que j’ai vue, il y a déjà 6 semaines.
Mais rien n’est jamais trop tard. J’ai profité d’un creux dans mon emploi du temps hier (samedi 17 novembre) pour retourner voir le film avec mes plus jeunes enfants (Il passe encore sur Nancy). L’occasion donc de me remettre dans le bain.
Le dernier Pixar a été réalisé par Brad Bird (assisté par Bob Peterson). Bird nous a déjà donné Le géant de Fer (sans doute le dessin animé le plus sous-estimé de ces dix dernières années) et Les indestructibles, géniale variation sur le thème du super héros. Il récidive ici avec une histoire fabuleuse, une animation d’une très grande clarté et surtout, surtout, une absence totale de cynisme, cette maladie qui gangrène la production actuelle, tant chez Dreamworks que chez les autres « concurrents ».
Histoire fabuleuse car elle casse les codes de la narration classique. Ici, le héros Rémy n’a pas forcément le premier rôle. À partir de sa rencontre avec le fils d’Augusto, il va petit à petit laisser sa place et ne reviendra que sur la dernière partie. En fait, Bird parle de deux rêveurs qui veulent vivre autre chose mais dont le plus petit sera finalement le plus acharné. En faisant d’un rat un héros de dessin animé, Bird ose aussi se démarquer de la souris. Cela peut sembler ridicule, mais tout le monde déteste les rats alors que la plupart des gens trouvent les souris « mignonnes ». Certes, le design des rats est très réussi, mais les animaux ne sont pas « jolis ». Un premier tour de force et une grosse prise de risque. Autre risque : faire se dérouler l’histoire en France au moment où les relations entre les deux pays étaient très mauvaises, guerre en Irak oblige. Mais cela dit, les artistes de Pixar ne font sans doute pas de politique et ont retenu de la France ses clichés les plus savoureux.
Enfin, en prenant le thème classique d’une modeste qui s’élève au-delà de son destin, Bird reste en terrain connu mais là aussi il le pimente de quelques péripéties pas vraiment dans l’air du temps. Remy est tiraillé par son amour de la cuisine et sa volonté de connaître les hommes d’un côté et par son respect de la famille de l’autre. Et l’évolution de son père se fait dans la logique du personnage de Remy : incapable de la moindre méchanceté, il va modifier tout son entourage et changer la destinée de tous les personnages du film.
Animation d’une grande clarté !! On retrouve ici la marque Pixar. Pas d’esbroufe, malgré des tours de forces incroyables (le poil mouillé, la texture des aliments, le jeu des éclairages notamment le long des quais de la Seine). Ici pas de scènes m’as-tu-vu ou de personnages « anatomiquement correct » à la Shrek mais un travail d’artisan, constant, une recherche dans le détail fait avec un amour que l’on retrouve chez les bâtisseurs de décors en dur. Les studios de Pixar ont toujours fait reculer la technique mais sans le crier sur les toits. Résultat : Ratatouille va encore plus loin dans la beauté que Cars !! Et quand les autres studios mettent en avant la puissance de leurs ordinateurs, leur palette de couleur ou la qualité de leur casting vocal, chez Pixar, on travaille. Tout simplement.
Absence de cynisme !! Les plus « méchants » appelleront cela naïveté. J’appelle cela l’essence même du dessin animé. Ratatouille ne se vautre pas dans le clin d’œil qui vieillit instantanément un film, évite les dialogues branchouilles, ne se moque pas de ses personnages en les ridiculisant et ne détourne pas les codes des contes de fée pour faire adulte !! Au contraire, il ne fait que redire la fables sans cesse racontée que, si l’on veut changer quelque chose, on peut le faire à force de volonté. C’est sans doute très américain, mais après tout, c’est un peu ce qui plaît à SOI !!
Ratatouille devient donc, par la force des choses, le 8e chef d’œuvre des studios Pixar, un film intemporel qui prendra sans problème place à côté de Bernard et Bianca ou Basile détective Privé, d’autres grands dessins animés de la firme mettant en scène des rongeurs.
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L'Agence tous risques et Fatal dans un BO moyen.
Coupe du monde oblige, l'audience cinéma ne décolle pas !! Bon, maintenant que nos bleus se sont couverts de honte et sont rentrés en
France, on va pouvoir retourner dans les salles obscures.
L'Agence tous risques et Fatal ont pris la tête du BO, prouvant qu'en ces temps pas facile (retraites, chômage, tension au Moyen Orient, coupe du monde ratée...) le public a envie de se divertir.
Ainsi l'adaptation de la série rigolote et culte des années 80 a réussi une bonne première semaine avec 469 720 entrées. Certes on est loin des démarrages des derniers blockbusters US, mais Barracuda et ses comparses n'ont pas non plus la notoriété d'un Iron Man ou d'un Robin des Bois. Le film devrait finir dans les mêmes eaux qu'un GI Joe, dernier film en date pour petits garçons devenus grands, même si le million est tout à fait possible.
Fatal voit le retour de Michael Youn derrière la caméra mais aussi devant. Il reprend ici son personnage de rappeur ringard créé pour la chanson Fous ta cagoule (qui n'est pas un hommage à François Mitterrand !!) et le public a plutôt bien suivi avec 376 835 entrées. Certes, on est loin des chiffres de la Beuze (qui m'avait fait mourir de rire) et des 11 Commandements, mais c'est bien mieux que Le Coursier. Youn retrouve son complice Vincent Desagnat mais aussi un des chroniqueurs de Ruquier, Fabrice Eboué. Alors, ce n'est sans doute pas du grand cinoche , mais si cela fait rire, tant mieux !!
Les deux autres nouveautés font moins bien.
A la 7e place, Bébés , le documentaire sur la première année de 4 enfants issus chacun d'un continent différents n'a pas vraiment attiré du monde : à peine 93 296 personnes, ça fait bien peu !! Notez que le scénario est signé Alain Chabat.
Il est suivi par L'illusioniste, un film d'animation de l'auteur des Triplettes de Belleville et inspiré d'un scénario de Jacques Tati se passant dans le milieu du music hall des années 50 qui n'a attiré que 87 969 fans d'animation à l'ancienne. Sylvain Chomet peut légitimement se sentir déçu.
En continuité, La tête en Friche reste à la 3e place avec un cumul de 851 037. Jean Becker obtiendra de nouveau le million.
Prince of Persia à la 4e place baisse de 43% pour un cumul de 1 761 398 fans de fantastique !! Un très bon score qui permet à la production Buckheimer de rattraper un peu partout dans le monde son mauvais score US.
Par contre Sex and The City 2 perd encore la moitié de ses entrées. Petite consolation, les héroïnes branchées passe le million avec un total de 1 114 986 spectateurs.
Les meilleurs amis du monde sort du top 5 avec un maigre butin de 362 069 entrées. Certes, la baisse n'est que de 36% mais on n'attendait plus, surtout après la promo assez forte.
Robin des bois est 9e avec un total de 2 268 968 spectateurs. C'est bien mais, je le répète, ce chef d'oeuvre méritait bien plus.
Enfin, Hatchi clôt ce top 10 avec 148 735 entrées en 2 semaines. Le moins que l'on puisse dire est que la France n'a pas été touchée par cette histoire canine.
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Là-haut (*****)
C'est parti !! Tous les
films Pixar vont ressortir dans les chroniques, avec en prime une nouvelle catégorie !!
Le pitch : un homme, à l’automne de sa vie, devenu veuf, décide de rendre possible le rêve de sa femme et de partir voir les chutes du diable. Pour cela il attache des milliers de ballons à sa maison. Son voyage sera bien plus qu’un simple trajet.
Le mystère Pixar reste entier : comment le studio créé par Lucas il y a plus de 20 ans et dirigé désormais par John Lasseter peut-il nous offrir, avec une régularité de métronome, autant de chef d’œuvre ? Là où les autres studios appliquent une recette en capitalisant sur des séquelles et des formules toutes faites, Pixar remet tout sur le tapis à chaque fois et prend toujours une direction nouvelle !!
Là-haut ne déroge pas à la règle. Non seulement, le film est un nouveau bond en avant dans l’animation proprement dite et dans son utilisation de la 3D, vue ici comme une bulle et non comme un gadget spectaculaire, mais surtout, il s’appuie sur une histoire d’une poésie rarement égalée dans le dessin animé. La direction entamée avec Wall-E se confirme ici : Pixar ne vise pas un public précis, mais vise tout le public : les enfants seront émerveillés par la beauté des images, par le côté rigolo des personnages (les chiens et leur collier parlant, l’oiseau géant) et des situations, les adultes seront fascinés par la puissance du script qui part pourtant d’une idée simple, mais qui prend toujours le spectateur pour un être intelligent et sensible !!
Ici pas d’humains photo réalistes, mais des personnages au design très cartoon, à la tête presque carrée ! Pas d’accumulation de plans séquences destinés à épater la galerie, mais une construction méthodique des images !! Pas de caméras virevoltantes mais une mise en scène que certains qualifieraient de classique !! En clair, Pete Docter refuse tout effet facile pour se concentrer sur son histoire. Alors bien sûr, il y a des scènes qui en mettent plein la vue comme la découverte des chutes du diable, le combat dans le dirigeable ou bien le survol de la ville, mais tout ceci est mis au service de la narration.
Et puis, le film s’ouvre sur ce qui est sans doute l’une des plus belles séquences de l’histoire du cinéma d’animation (voir du cinéma tout court) avec cet accéléré sur la vie des personnages, leur passage à l’âge adulte, leur désir non assouvi d’enfants (une scène magnifique de pudeur où la femme du héros pleure dans une petite pièce d’une maternité), leur arrivée dans la vieillesse, la mort du pilier du couple. Jamais le cinéma d’animation n’avait osé une telle séquence. De la poésie à l’état pur, un véritable joyaux qui donne alors le la pour un film qui se veut une réflexion sur les rêves, sur la vieillesse, sur l’amitié entre les générations.
Là-haut prend tous les risques : un héros âgé et ronchon, un side-kick grassouillet, un design proche de l’âge d’or du dessin animé américain par sa caricature, un refus forcené du spectaculaire… Et au final, un film d’une beauté à tomber par terre qui laisse bien loin derrière lui Dreamworks ou la Fox. Ici, on n’est pas dans le film sympa où l’on peut s’éclater en famille, ou dans le regard cynique (mais finalement très convenu) sur notre société mais bel et bien dans le cinéma pur, le cinéma tel qu’on le rêve.
Les artistes de Pixar ont compris que pour faire un bon film, il faut une bonne histoire. Mais eux vont plus loin, ils offrent une histoire digne d’un chef d’œuvre et font un chef d’œuvre.
Que Là-Haut n’ait pas été sélectionné dans la compétition officielle de Cannes devient alors tout à fait compréhensible : il écrase largement tout le reste de ce qui fut vu dans cette Mecque. Mais qu’importe !! Là-Haut est un chef d’œuvre absolu et l’on se demande comment Pixar pourra faire mieux.
Remarquez, on disait déjà cela pour Wall-E
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Le reste du BO US du week end du 20 juin.
Au delà du carton de Toy Story 3, le BO a également récupéré un niveau satisfaisant pour un mois de juin avec 187 millions cumulés pour le top 10.
Cela dit, le triomphe de Buzz a occulté le désastre de Jonah Hex : seulement 5,8 millions dans 2845 salles !! L'adaptation du comics western ne prend que la 7e place. Megan Foxx, récemment virée de Transformers 3 doit se demander si elle a fait vraiment le bon choix concernant ses rôles. Certes, le film n'a coûté que 40 millions de dollars à la Warner, mais la méconnaissance du titre à l'étranger ne garantit pas vraiment un rattrapage en dehors des USA. Pire encore, la réputation du film est faite : les critiques sont dures, la longueur du métrage (1H20 seulement) indique un charcutage en règle sur le banc de montage, bref on se dit que ne pas faire le film n'aurait pas changé l'histoire du cinéma.
Le triomphe surprise de la semaine dernière de Karaté Kid ne s'est pas démenti : Jackie Chan et Jaden Smith cumulent désormais 107,1 millions en 10 jours, ne perdant que 46% d'entrées. Sans surprise, le remake des séquelles a été annoncée.
Ce qui ne sera sans doute pas le cas de L'agence tous risques. Certes, le film ne perd que 44% d'entrées mais avec un cumul de 50,4 millions, la Fox est loin des sommes espérées. Futé et ses amis finiront dans les 80 millions. Reste l'international qui peut aider : 34,1 millions ont déjà été récoltés (400 000 entrées en France dimanche soir)
A la 4e position, la comédie Get him to the Greek cumule 47,8 millions en 3 semaines. Un bon score, suivis par les 223 millions de Shrek 4. L'ogre vert va donc atteindre les niveaux de son premier film. Ce qui n'est déjà pas si mal !!
Killers et Prince Of Persia suivent avec respectivement 39,3 et 80 millions. Cependant, Prince of Persia s'approche des 300 millions dans le monde entier avec un total de 294 !!
Sex and the City 2 a bien du mal à passer la barre des 100 millions , la séquelle étant bloquée à 90,1 millions.
Enfin, Iron Man 2 clôt le top 10 avec 304,2 millions. La barre des 600 est dépassée dans le monde entier.
En dehors du top 10, Robin des Bois passe la barre de 100 avec 102 millions. Ridley Scott aura réussi son pari sur le plan mondial mais les USA auront moins répondu présents.
Top 10 2010
Alice au pays des merveilles 334 millions
Iron Man 2 304,2 millions
Shrek 4 223 millions
Dragons 3D 214,7 millions
Le choc des Titans 162,3 millions
Shutter island 127,9 millions
Toy Story 3 110,3 millions
Valentine's day 109,7 millions
Karaté Kid 2010 107,1 millions
Robin des Bois 102 millions
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109 millions pour Toy Story 3
La 3D dope la fréquentation !! Ca on le savait. Mais la 3D fait exploser la fréquentation des bons films. Car si Le choc des Titans, Dragons 3D et Shrek 4 ont obtenu de bons scores, les 109 millions enregistrés par Toy Story 3 ce week end prouvent que quand la conjonction critique-nombre de salle-notoriété est bonne, la 3D est un réel atout pour engranger des profits records. Cette ouverture est quasi identique au premier vrai week end de Transformers 2 , le recordman d'un mois de juin.
Critiques ? Celles de Toy Story sont excellentes , comme souvent chez Pixar, mais on pouvait craindre que l'effet séquelle joue contre Woody et Buzz. C'est le contraire qui se produit puisque tout le monde est ravi de voir que le retour des deux jouets ne s'est pas fait dans la précipitation et que, comme d'habitude, l'équipe de Pixar a d'abord joué l'histoire avant l'esbrouffe.
Nombre de salles ? Avec 4028 cinémas , Toy Story 3 obtient la plus grosse ouverture après celle d'Alice aux Pays des Merveilles. Ce qui lui donne une moyenne par salle de 27 601 $ !! Le prix plus élevé des salles 3D gonfle certes un peu artificiellement le chiffre mais le résultat est là. En envahissant massivement les salles, Buzz et Woody ne laissent aucune chance à la concurrence !
Notoriété ? Toy Story a redéfini le concept de l'animation il y a 15 ans, lançant définitivement le médium dans le troisième millénaire. En 2000, la séquelle est entrée dans le club très fermé des suites supérieures à l'original. Alors, dire que le film était attendu est un euphémisme. D'autant qu'avec Là Haut, Pixar a montré son savoir faire en matière de relief. L'énorme démarrage n'est donc pas surprenant.
L'avenir s'annonce rose pour la séquelle : les enfants seront bientôt en vacances, le week end de l'Independence Day se profile et est généralement très très lucratif , le bouche à oreille sera sans aucun doute très fort !!
Parions donc sur au moins 300 millions pour Toy Story 3, sans doute un score supérieur aux 330 de Némo et pourquoi pas, la barre des 400 millions, ce qui serait une première pour Pixar.
Quand au reste du monde, c'est en juillet que tout se décidera !!
Pour fêter cela, SOI va remettre en ligne toutes les chroniques Pixar cette semaine et la semaine prochaine. Une bonne occasion de revoir tous ces chefs d'oeuvres.
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Enfin un démarrage à la hauteur de nos espérances !
Si comme moi, vous avez dévoré votre télécommande de rage en regardant la France se faire battre piteusement par des
Mexicains volontaires et joyeux, puis que vous avez été estomaqués par la une de l'Equipe en vous rendant compte que non seulement contents d'être mauvais, certains joueurs sont impolis , alors
le BO US va vous rendre votre sourire !!
En effet, Toy Story 3 vient de s'offrir un démarrage à 41 millions de dollars pour son premier jour, offrant enfin un score à la hauteur de nos espérances. Le film de Buzz et Woody devrait terminer son week end dans les 110-115 millions, s'offrant les mêmes eaux qu'Alice au Pays des merveilles, l'autre film 3D de Disney sorti cette année.
Il est donc clair que, si le film est bon, si les critiques sont bonnes, si l'histoire est excellente, le public suit. Voilà qui nous rassure aussi : la 3D fonctionne désormais comme les autres films !! Seuls les bons ont une longue carrière.
Si l'on ajoute le fait que Pixar a l'habitude de faire environ 4 fois , alors John Lasseter peut espérer que le 3e opus des aventures de ses héros fétiches, ceux qui ont totalement bouleversé l'animation mondiale, dépasse le score de Némo, d'autant que la fermeture des classes est proche et que les enfants vont continuer à se ruer dans les salles.
A l'inverse, Jonah Hex est quasiment mort le jour de sa sortie : 1,9 millions vendredi soir, un score de 6 en prévision, des critiques assassines, un long métrage de 80 minutes seulement, preuve que les coupes ont été brutales, bref, Jonah Hex sera sans doute le premier gros bide de cette saison. Pourtant, la Warner comptait beaucoup dessus !!
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10 ans après, Buzz et Woody reviennent !
C'est sans aucun doute l'un des films les plus attendus de 2010 !! 10 ans après avoir explosé le BO, 15 ans après avoir révolutionné le cinéma, Woody et Buzz reviennent
dans ce 3e épisode de Toy Story !!
Présenté en 3D (une technique que Pixar maîtrise à fond depuis le fabuleux Là Haut !) dans 4025 cinémas, Toy Story 3 ne devrait avoir aucun soucis pour prendre une solide place au Box Office et, espérons le, faire oublier toutes les déceptions qu'ont connues les sorties récentes.
Le premier Toy Story avait obtenu un premier week end de 5 jours de 39,1 millions pour un score final de 191,5 ! Le deuxième avait démarré avec 82,6 , toujours sur 5 jours pour un total de 245 à l'arrivée.
Logiquement, avec des salles majorant le prix pour cause de 3D, Toy Story 3 doit dépasser ses chiffres et atteindre, d'après les analystes, 95 millions au moins, mais sur 3 jours. D'après BO Guru, le film aurait obtenu 40 millions vendredi soir !!
Rappelons que le précédent record de Pixar est détenu par les 70,5 millions des Indestructibles, mais que le plus gros score de la firme est Némo avec plus de 330 millions aux USA. Cependant, on sait que les films Pixar ont l'habitude de démarrer normalement puis de consolider leur score au fil des semaines. Ainsi Là Haut n'avait obtenu "que" 68 millions. Au final, il termine à près de 300 !!
Avec d'excellentes critiques (95% de A sur certains sites où le public note les nouveautés), une réputation sans tâche et une sortie très agressive, Toy Story 3 devrait enfin lancer la saison d'été. Car, si on avait cru que c'était chose faite avec Iron Man 2, on a dû vite déchanter !!
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