Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

The Dark Knight Rises atteint la 9e place du BO US !

Publié le par Dave

Avec 424,6 millions, The Dark Knight Rises vient d'atteindre la 9e place du classement américain de tous les temps. Il a donc dépassé Pirates des caraïbes 2 (423,3) et Le roi Lion (422 millions).

 

Désormais, le caped Crusader peut espérer atteindre ET (435,1) et Shrek 2 (441,2) et s'installer à la 7e place. Mais sans doute pas au dessus car pour cela il lui faudrait dépasser les 460,9 de Star Wars IV et les 474,5 de Star Wars I. 

 

Pour mémoire, Dark Knight a atteint 533,3 millions, Avengers 617,8 , Titanic 658,6 et enfin Avatar 760,5 millions !! Mais notez que pour ET, Titanic et les deux Star Wars, les recettes ne se sont pas faites en une fois.

 

Quoiqu'il en soit, The Dark Knight Rises est un succès formidable, surtout pour une tréquelle !!

Voir les commentaires

Expendables 2 donne un bon coup de boule au BO français !

Publié le par Dave

expend2Si depuis quelques semaines, le BO français donnait l'impression de faire du surplace, quoi de mieux qu'un bon vieux Stallone pour remettre tout le monde d'accord. Avec 935 219 spectateurs, Expendables 2 n'a pas raté son entrée sur notre territoire et offre à Sly sa première place de leader depuis des années ! Tant mieux pour lui, ce succès lui redonnera peut être un peu de ciel bleu dans sa dramatique actualité.

 

Les autres nouveautés n'avaient pas autant de muscles à faire valoir. Associés contre le crime, 3e volet des aventures policières de Catherine Frot et André Dussolier, n'a pas connu le démarrage des premiers opus. Le film ne prend qu'une modeste 5e place avec 208 173 spectateurs. Ah, si Chuck Norris avait été de la partie !!

 

Du vent dans mes mollets pointe à la 7e place avec 200 421 entrées. Pas extraordinnaire pour cette chronique familiale que l'on pourra sans doute voir en vidéo sans claquer 9 euros de cinémas ! Le trio Jaoui-Podalydes-Carré n'a pas vraiment attiré les foules.

 

Enfin, L'étrange pouvoir de Norman fait bien loin de réussir comme aux USA. A peine 137 124 amateurs d'animation décalée. On ne peut pas vraiment dire que le public français soit curieux !

 

En continuité, Rebelle obtient le même score que la semaine dernière et cumule désormais 2 264 890 spectateurs. On est cependant loin des gros scores Pixar des étés précédents. Le côté "adulte" du dessin animé a sans doute refroidi pas mal de gens.

 

A l'inverse, The Dark Knight Rises obtient en France le plus gros score pour un Batman et ce n'est pas fini. Avec 3 956 057 entrées, le caped crusader va allègrement exploser la barre des 4 millions ! Au niveau mondial, le film a déjà engrangé 951 millions de dollars. Et sans 3D !

 

Total Recall perd 47% d'entrées et sa première place, mais a tout de même attiré 845 825 personnes en 2 semaines. Pas si mal.

 

Sexy Dance 4 reste en forme (-10 % !!) et en est déjà ) 808 301 entrées tandis que Sammy 2  et L'âge de glace 4 sont tout aussi stables. La tortue en est à 404 179 spectateurs tandis que Scrat et ses amis viennent de passer la barre de 6 millions avec un total de 6 111 401 entrées. Et le film se paye le luxe de grimper de 5%. Il faut profiter des derniers feux des vacances pour consolider ces chiffres !!

Voir les commentaires

Clone Wars - Saison 1 - Episode 14 à 18

Publié le par Dave

cloneWAR1Les défenseurs de la paix fait directement suite à Crash. Les Lurmen, habitants de la petite planète, vont vite se rendre compte que les séparatistes n’en ont rien à faire de leur pacifisme et ils devront finalement choisir leur camp. Il est intéressant de voir qu’Ashoka est la plus dure à condamner la doctrine pacifiste et fait finalement bien peu cas de la philosophie Jedi basée sur la défense et non l’attaque. Au final, les plus jeunes Lurmen accepteront d’aider Anakin et ses troupes, mais leur chef a bien conscience que prendre part au conflit pervertit leurs âmes, tout comme la guerre des clones pervertit l’ordre Jedi.

 

Les principes Jedi seront encore mis à dure épreuve dans le 15e épisode, Intrusion, qui se déroule sur une planète glacée (préfigurant Hoth). Anakin et Obi-Wan envoyés avec des représentants de Pantora, qui revendique cette terre glacée, vont s’apercevoir que les créatures qui ont massacré l’avant poste Clone a également détruit celui des droïdes. Et si le monarque de Pantora veut récupérer la planète gelée pour son peuple, les deux Jedi auront bien du mal à l’empêcher d’exterminer le peuple original (dont on voit un spécimen de la cantina de Un nouvel espoir). Episode basé sur la réflexion et la nécessaire cohabitation entre plusieurs mondes, l’ambiguïté des buts de la guerre en fait bien plus qu’un énième fragment du conflit.

 

L’ennemi caché s’intéresse de nouveau aux clones qui en sont les vedettes principales, Obi-Wan et Anakin étant réduit à un duel avec Ventress. On va vite découvrir qu’un traître se cache parmi les clones, mais que ce dernier entend libérer ses frères de l’esclavage que leur imposent les Jedi et la République. Car mine de rien, la gigantesque armée s’apparente à de la chair à canon, corvéable à souhait et obéissant aveuglement, comme le montrera le funeste ordre 66. Qu’un clone entende changer le destin de ses frères est finalement logique.

 

Sur le disque 4 suivent deux épisodes qui voient Padmé et Jar-jar entraînés dans une lutte sur Naboo contre un savant fou qui veut ressusciter un virus mortel, le virus de l’ombre bleue. Rapidement aidée par Anakin, Obi-Wan et Ashoka, la République parviendra à éliminer la menace. Si visuellement, ces deux épisodes sont très beaux, permettent d’approfondir la vision qu’a de Naboo et nous en disent un peu plus sur les « anges », vivant sur Iego (rappelez vous le dialogue entre Padmé et Anakin dans La menace fantôme : « Est-ce que tu es un ange. Ce sont les plus belles créatures de l’univers. Elles vivent sur une lune de Iego, je crois »), leur trame est sans surprise et ils apparaissent comme les épisodes les moins intéressants de la série. On peut même se poser la question par rapport au fait qu’Obi-Wan ne voit pas qu’Anakin a bien plus d’attachement pour Padmé que le code Jedi ne l’y autorise.

Voir les commentaires

Lincoln, l'affiche

Publié le par Dave

Programmé pour le 9 novembre 2012 aux USA (mais pas encore en France !!), le prochain Spielberg s'interessera à l'immense figure d'Abraham Lincoln, sans doute le plus grand président américain. 

 

Daniel Day Lewis, James Spader et Joseph Gordon Levitt feront donc revivre la vie du Républicain qui mit fin à l'esclavage aux USA ! Hé, oui ! Républicain ! Le public français va découvrir que Lincoln n'était pas du même parti qu'Obama mais de celui de Bush et Reagan, le Great Old Party !! Cette salutaire leçon d'histoire, réalisée par un militant actif du parti démocrate mettra sans doute en lumière les zones d'ombres de l'homme de la guerre de secession américaine, mais désormais, le Français ne pourra plus se faire berner par les démagogues illettrés qui peuplent notre univers médiatique !!

0001_Lincoln.jpg

Voir les commentaires

Il n'est jamais trop tard (*** 1/2)

Publié le par Dave

jamais.jpgLe pitch : un magasinier perd son emploi parce qu'il n'a pas fait d'études universitaires. Il décide de reprendre des études qui vont changer sa vie.

 

En 1997, Tom Hanks avait réalisé le sympathique (mais méconnu) That's thing you do, une chronique douce amère sur le succès éphémère d'un groupe de rock des sixties. La critique avait tiqué sur le côté plutôt "gentil" du film et sur une mise en scène plutôt traditionnelle. Mais Hanks ne cherchait pas à renouveler le genre ni à épater la galerie, simplement, il se faisait plaisir. Je ne sais si le film existe en DVD, mais si vous passez à la maison, je me ferai un plaisir de vous projeter le Laserdisc.

 

14 ans plus tard, l'acteur remet le couvert et s'adjoint les services de Julia Roberts (toujours aussi lumineuse) pour un film qui évoque souvent l'univers de Capra, à savoir un monde positif, avec une totale absence de cynisme.

 

Et c'est sans doute là que le bât blesse. Car si l'histoire n'offre que peu de surprise, notre monde a hélas bien changé depuis M.Smith au sénat. Et par un effet tordu, une histoire simple et optimiste (qui rappelle d'ailleurs quelque peu Montparnasse-Pondichery, avec Miou-Miou et Julia Roberts, où des adultes tentaient de passer leur bac) n'arrive plus à émouvoir complètement.

 

Pourtant, les acteurs sont excellents, Julia Roberts est parfaite en prof blasée et mal dans sa vie, le déroulement de l'histoire est formidable et la bonne humeur de Hanks contamine tout son entourage. Il change au contact des autres, mais fait également changer les autres. Mais, nous sommes désormais tellement habitués à voir des films où les anti-héros sont rois, où le cynisme et les clins d'oeils sont légions que l'on va tiquer sur l'aspect premier du film.

 

Car Hanks n'a pas d'autres ambitions que de raconter une belle histoire, de montrer que même dans une Amérique ravagée par la crise, on peut s'en sortir sans perdre ses convictions (Larry est un ancien militaire qui ne renie pas son passé) et que, en appliquant le vieux dicton "Si l'on veut, on peut", on s'en sort.

 

Cependant, l'acteur échoue sur un point crucial. Si sa mise en scène a progressé depuis That's thing you do, elle reste ici encore trop impersonnelle, malgré quelques belles trouvailles. De plus, certains personnages ne sont pas assez poussés et restent des silhouettes plaisantes, mais sans trop d'âmes. Un comble pour un acteur qui a donné vie à quelques un des plus merveilleux personnages du 7e art.

 

Mais que ces quelques scories ne vous effrayent pas. Car, au final, sans être le meilleur film de ces dernières années, Il n'est jamais trop tard est une bouffée d'air frais, une évasion dans un monde qui pourrait être le notre si l'on s'en donnait la peine. Et c'est surtout la promesse d'une rencontre avec Julia Roberts, sans doute la plus belle , la plus lumineuse actrice depuis le temps où Marylin éblouissait le monde. Et comme Hanks la dirige à la perfection, sa seule présence justifie la vision du film.

 

Avec 30 millions de budget, pour une recette mondiale de 72, Tom Hanks s'en sort plutôt bien, loin de la réputation d'échec patenté. Mais on est quand même loin des scores records de l'acteur.

 

Faites vous une opinion, donnez lui une chance et discutons en...

Voir les commentaires

Expendables 2 leader du pire week end de l'année...

Publié le par Dave

expend2.jpgAvec 13,5 millions de dollars, et une baisse modérée de 52% (modérée par rapport à ce que perd d'habitude un gros film d'action), Expendables 2 est resté leader aux USA et cumule désormais 52,3 millions. Avec 22,4 millions de plus sur quelques marchés internationaux (dont la France), le film de Simon West devrait rembourser sans soucis son budget de 100 millions. 

 

Mais le problème est que tout le Box office US a plongé ce week end, dans ce qui devrait rester comme le pire de cette année en terme de fréquentation. Aucune nouveauté ne s'est hissé dans le top 5 et le cumul des 10 premiers films atteint juste 76 millions de dollars. 

 

Premiere Rush, qui voyait Joseph Gordon Levitt tenir un vrai premier rôle, ne démarre qu'à la 7e place avec 6,3 millions, soit moins que les 9 envisagés par la plupart des analystes et ce malgré une présence dans 2255 cinémas. Cet échec est étonnant, d'autant plus que les critiques sont plutôt bonnes. Il faudra de sacrées bonnes jambes pour rembourser les 35 millions de budget.

 

Hit and Run n'a coûté que 2 millions et met en vedette Bradley Cooper (Very Bad Trip 1&2). Le film est sorti depuis mercredi soir, mais ne cumule que 5,8 millions et pointe à la 10e place !! Pas terrible du tout !

 

Enfin, The Apparition prend la 12e place avec juste 2,9 petits millions ! Le film d'épouvante en a coûté 17 !

 

En fait, le seul film qui s'en est vraiment sorti est un documentaire ! Mais pas sur n'importe quel sujet ! 2016 Obama's America est un doc à charge contre celui que beaucoup aux USA considère comme le pire président américain depuis... bien longtemps. Le film a obtenu 922 cinémas de plus par rapport à la semaine dernière et cumule 9 millions de dollars de recette, mais surtout la meilleure moyenne par salle !! Bien placé à la 8e place, 2016 montre que la campagne qui s'annonce ne sera pas si simple pour Obama, même s'il est quasi impossible que le documentaire fasse aussi bien que Farenlies 9/11 en 2004. Le film du bobo Moore n'avait d'ailleurs pas empêché Bush d'être réélu.

 

En continuité, The Bourne Legacy est 2e et cumule désormais 85,5 millions. Il en faut encore 40 pour se rembourser sur le territoire US, mais ce score est plutôt bon, la barre de 100 devrait être atteinte au final.

 

Paranorman complète le podium avec 28,2 millions en une 3e place. Pas extraordinaire quand même. The Campaign fait bien mieux du haut de ses 64,5 millions.

 

The Dark Knight Rises est toujours dans le top 5 et affiche 422,1 millions. Dans le monde, la barre de 900 est bien enfoncée et le Caped Crusader fonce désormais vers le milliard ! Et cela, sans 3D !

 

The odd life of Timothy Green est 7e avec 27 millions, tandis que Hope Springs clôt ce top, 9e, avec un total de 45 millions.

 

The Campaign

Voir les commentaires

Expendables 2 : la BA

Publié le par Dave

Vous reprendrez bien un dernier coup de tatane en pleine tronche, non ??

 

Voir les commentaires

La tête en friche (****)

Publié le par Dave

tete.jpgLe pitch : un brave ouvrier inculte rencontre une vieille dame instruite. Chacun va apprendre de l'autre et se nourrir spirituellement.

 

Après la parenthèse Deux jours à tuer, où Jean Becker avait montré des propensions étonnantes à mettre en scène des personnages négatifs et des situations désespérées, le cinéaste revient ici à ce qu'il sait faire de mieux, à savoir, l'humanisme et l'optimisme. La tête en friche est un film où le cynisme est totalement absent et où la mise en scène, discrète mais solide, se met totalement au service de son sujet.

 

Jean Becker retrouve donc ici la candeur un peu naïve des enfants du marais et de Dialogue avec mon jardinier, à travers des personnages simples et humains, comme on peut rencontrer dans notre vie de tous les jours. Et pour interpréter cette galerie, il a pris soin de la confier à des acteurs solides et qui n'ont plus rien à prouver, Depardieu en tête, toujours aussi surprenant dans ce rôle de bourru que personne n'a jamais voulu vraiment éduquer. Dans le rôle de Marguerite, Gisèle Casadesus (qui retrouve Becker après son rôle dans Les enfants du marais) est merveilleuse et fait passer avec une grande sensibilité une sorte d'aristocratie vieille France, du temps où le savoir était un trésor que ne méprisaient pas nos "élites".

 

Les seconds rôles ne sont pas en reste : ainsi François-Xavier Demaison trouve ici un personnage à la mesure de son talent et Mauranne casse quelque peu son image de chanteuse. Tout le casting est à l'avenant, juste et mesuré et faisant du film un véritable festival millimétré de dialogues et de situations vraiment maîtrisées.

 

Car si le film est la rencontre classique de deux êtres que tout oppose, la grande différence d'âge enlève toute ambiguité et permet donc aux autres personnages d'exister, voire de jalouser ce duo qui s'est si bien trouvé. Mais Becker ne se contente pas de racontrer une belle rencontre, il plonge aussi dans le passé de Germain, un passé douloureux, dominé par une mère qui n'en voulait pas et qui le méprisait, un passé où il fut toujours le souffre douleur de quelqu'un. Et quand la révélation finale des véritables sentiments de sa mère laisse poindre une vision bien différente, Becker met un point d'honneur à ne pas salir ses personnages. On peut lui reprocher sa volonté de mettre en scène la lumière plutôt que les ténèbres, mais ce retournement final, associé à la nouvelle condition de Germain (sa compagne tombe enceinte et il va finalement devenir un vrai support pour Marguerite) permet au film de finir sur une note gaie, en dépit de la situation triste qui s'engage dans le dernier tiers.

 

Et c'est là toute la force du cinéma de Becker : il aime ses personnages et refuse de leur faire du mal. Et même s'il laisse des questions en suspens, même s'il laisse le spectateur imaginer la "suite" (tout comme il laissait imaginer que Garris allait retrouver Marie à la fin des Enfants du marais), il va tirer la quintessence de la bonté des personnages. C'est sûr, cela ne plaira pas à un critique de Télérama, mais pour ceux qui pensent encore que l'âme humaine n'est pas forcément un océan de noirceur, La tête en friche ne peut qu'être un subtil rappel de ce que la vie peut offrir de meilleur.

 

En salle, le film rencontra un beau succès, avec 1,2 millions de spectateurs. Le DVD est disponible pour peu qu'on le cherche vraiment. Car, comme tous les films de Becker, La tête en friche se mérite. Et c'est bien là l'une de ses plus grandes qualités.

Voir les commentaires

Télérama salit la mémoire de Tony Scott

Publié le par Dave

Tony Scott s'est donné la mort dimanche. On ne sait pas pourquoi et de toutes façons quelle importance ! Le choix de sa mort lui appartient. Laissons lui cet utime acte !

 

tony.jpgJe n'ai appris son décès que mardi, étant en Savoie pendant une semaine, sans Internet. Sa mort m'a attristé car je fais partie des "bas de plafond" qui apprécient ses films. Tous ces films. De Top Gun à Déjà Vu, des Prédateurs à USS Alabama, de Man on Fire à Ennemi d'état, de True Romance au Flic de Beverly Hills 2 ! Sans oublier mon film préféré du maître : Le dernier Samaritain, un chef d'oeuvre qui culmine dans la filmographie de Scott et de  Willis !!

 

Je ne compare son oeuvre à celle de son frère, Ridley. Elles sont à la fois si différentes et si proches. Si Ridley bénéficie encore d'un statut de "auteur", statut acquis grâce à Alien et Blade Runner, Tony n'a jamais été compris par une critique qui en avait fait l'une de ces cibles favorites.

 

On aurait pu croire que le décès de ce grand cinéaste allait faire taire les journaleux. Mais c'était sans compter sans Télérama. Pour ceux qui l'ignorent, Télérama se vante d'être au dessus de la masse audiovisuelle et d'instruire son lectorat tout en lui donnant, bien entendu, les bonnes idées sur ce que devrait être notre société. Télérama, c'est la gauche caviar qui regarde la télé et qui méprise le populo (qui la porte au pouvoir, mais passons) et le beauf.

 

Dans un article édifiant, Jérémie Couston crache tout son fiel sur Tony. "Bouses boursoufflées" en parlant de Top Gun ou Unstoppable, "laideur publicitaire assumée", "blockbusters bas du front" sans oublier une allusion bien dégueulasse à "l'addiction à la cocaïne" du cinéaste (il est vrai que le journaleux s'y connait en coke, vu que cette merde circule quasi librement dans ce milieu), tout y passe. 

 

Le pire étant atteint quand Couston suggère à mi-mots que la comparaison avec son frère serait la cause du suicide !! Si Ridley lit cette chronique, qu'il n'hésite pas à mettre les "poings" sur les I de cet ignoble individu ! Je ne pourrais que l'applaudir !!

 

Bien entendu, Couston fait mine de faire croire que, si, il aime bien certains films de T.Scott comme True Romance, Les Prédateurs ou Ennemi d'état, histoire de ne pas passer pour le méchant jusqu'au bout !

 

Mais cela ne trompe pas ! Télérama, depuis des lustres, crache sur le cinéma américain et sur les pop corn movies. Si les journaleux qui y travaillent n'aiment que les drames à deux acteurs tournés dans un appartement vide, pas de soucis ! Chacun ses goûts.

 

Mais cracher et détruire à ce point un genre populaire montre un état d'esprit fascisant !! Oui, je le dis haut et fort : Télérama est un journal fasciste qui a SA vérité, et qui ne supporte pas celle des autres !! Un tel mépris laisse pantois et le pire est que, la polémique lancée, sur Twitter notamment (remerciements à Pierre Ménez qui a osé remettre les journaleux de Télérama à leur place !), il s'est trouvé un tas d'autres journalistes pour défendre Couston au nom de la sacro sainte "liberté de la presse" !! Cette liberté qui autorise à insulter un homme qui s'est donné la mort !! Cette liberté qui s'autorise à cracher sur tel ou tel politique (de droite, comme par hasard) mais qui ne supporte pas qu'on la critique justement !!

 

Tony Scott n'est peut être pas un cinéaste aussi génial que son frère. Et alors ? faut-il être Orson Wells pour ne pas être insulté par un Couston ?

 

Tony Scott était un putain de réalisateur qui osait faire des films pour le public et qui y balançait son style, ses effets, ses filtres et ses effets de montage. Qui voulait nous en mettre plein la vue, nous épater pour nous laisser épuisé à la sortie du cinoche ! 

 

Mais cela Télérama ne le comprend pas ! Si Tony pouvait lire cet article, nul doute qu'il se dirait "et dire que ma mort a engendré de telles conneries" !!

 

Adieu, Monsieur Scott !! Passez bien le bonjour à Wells, Ford et Lean. Eux au moins savaient que l'art est difficile !! Pas les pisses-copies de Télérama !!

Voir les commentaires

Total Recall retrouve la mémoire en France.

Publié le par Dave

totalrecall2012Après un démarrage US mitigée, il fallait absolument que Total Recall puisse se faire une santé outremer. Sans atteindre les sommets de Die Hard 4, le film de Len Wiseman vient de faire un démarrage plutôt honnête en France, surtout pour un mois d'août et dans un contexte de baisse des entrées avec 551 476 personnes qui sont venues retrouver la mémoire dans les cinémas. Cela n'en fera pas un triomphe, mais avec 110 millions accumulés partout dans le monde (dont seulement 52 aux USA), le film rentrera dans ses frais.

 

Trois autres nouveautés dans le top : le dessin animé Sammy 2 qui prend une 4e place plutôt pas mal avec 227 490 entrées, surtout quand on sait que Rebelle et L'âge de glace sont toujours dans le top.

 

A la 7e place, Magic Mike ne réitère pas son triomphe US (112 millions pour 7 de budget) avec seulement 132 498 amateurs de strip tease masculin. Chose étonnante, la promo ne faisait pas mention qu'il s'agissait du nouveau film de Steven Soderbergh qui, mine de rien, a obtenu aux USA son plus gros succès depuis Ocean's Thirteen...

 

Enfin, Cornouaille, un drame avec Vanessa Paradis et Samuel Le Bihan est clairement un échec : 128 162 spectateurs, malgré le casting plutôt classieux. Paradis fait peut être les frais de sa récente séparation d'avec Johnny Depp tandis que Le Bihan ne parvient pas à retrouver le statut qui fut le sien au début des années 2000...

 

En continuité, Rebelle perd 20% de ses entrées pour un total de 1 874 314 entrées. Au niveau mondial , le dernier Pixar cumule plus de 400 millions d'entrées.  

 

The Dark Knight rises suit avec 3 653 657 fans du caped crusader, sa plus grosse recette en France. Dans le monde, avec 900 millions, le dernier volet de la trilogie de Christopher Nolan n'a pas encore atteint Dark Knight, mais il lui reste encore quelques gros marchés à conquérir !

 

Sexy Dance 4 se place  à la 5e place avec un total de 605 380 entrées en 2 semaines. Pas mal du tout tandis que L'âge de glace 4 ne baisse que de 17% et émarge à 5 937  926 spectateurs. 

 

Abraham Lincoln n'a pas convaincu en chasseur de vampires : seulement 364 192 historiens sont venus vérifier la théorie.

 

Enfin, The Amazing Spider-Man clôt le top avec 2 454 778 spectateurs.

 

Ce mercredi, c'est Expendables 2 qui prend la tête des nouveautés.

Voir les commentaires

1 2 3 > >>