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Die Hard 5 et Vive la France lancent les vacances d'hiver !

Publié le par Dave

Avec 830 130 entrées, Die Hard 5 a également réussi sa sortie en France, même si ce chiffre est loin du démarrage des épisodes 3 et 4. Il prouve cependant que le public français a encore faim des aventures de McClane et ce malgré des critiques désastreuses ! Toutes ces entrées se fondent dans les 132 millions de dollars que Die Hard 5 a rapporté en dehors des USA ! La Fox vise 300 millions au final. Avec déjà 185 en caisse, elle les obtiendra.

 

Vive la France permet à Michael Youn de se refaire une santé, ses derniers films n'ayant pas vraiment été des succès (Comme un chef, Coursier, Incontrolable). Aidé ici par José Garcia, le trublion réussit à prendre la 2e place avec 464 280 spectateurs ! Pas mal du tout et un million en bout de course en toute logique.

 

Chimpanzés démarre en 5e position avec 201 333 amateurs de documentaires animaliers Disney. C'est déjà mieux que Les ailes pourpres (un fabuleux film soit dit en passant) ou Félins. Mais on peut regretter que le public ne se passionne pas plus pour ce type de long métrages qui ont le mérite de montrer notre monde d'un oeil différent.

 

Enfin, La vraie vie des profs est 6e du haut de ses 183 664 entrées. Cette comédie potache où des ados balancent sur le site internet de leur collège tous les secrets des profs n'a pas réussi à renouveler les performances de ses glorieux aînés comme Les sous-doués passent le bac ou bien Le bahut va craquer (un film que j'aimerais bien revoir).

 

En continuité, Hotel Transylvanie gagne 5% d'entrées et totalise 874 147 spectateurs. La suite des vacances lui permettra d'aller bien au delà du million. Mais on est loin du triomphe US !

 

Django Unchained passe à la 4e place, mais le dernier Tarantino avec 3 789 647 amateurs de western continue de faire la course en tête ! Notez qu'au niveau mondial, ce sont 380 millions de dollars qui sont rentrés dans les caisses des frères Weinstein !

 

Flight perd 41% d'entrées en 2e semaine pour un score franchement pas génial de 434 796 spectateurs tandis que Lincoln passe enfin le million avec 1 076 056 fans d'histoire américaine !

 

Happiness Therapy, qui a valu l'Oscar à Jenifer Lawrence, est 9e avec 791 332 entrées cumulées tandis que le bide de Turf se confirme : à peine 340 144 curieux, soit à peine 10% des spectateurs de Camping 2 ! Etonnant comment un réalisateur peut passer du paradis à l'enfer du Box Office dans notre pays.

 

TOP 2013

Django Unchained 3 789 647 entrées

Lincoln 1 076 056 entrées

Alexeste à Bicyclette 1 000 962 entrées

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Oscars 2013, le Palmarès

Publié le par Dave

Avec deux jours de retard (j'étais à l'hôpital pour un vilain kyste dentaire !!), je vous donne donc le palmarès des Oscars 2013 qui a donc vu Argo (film), Lincoln (meilleur acteur) , L'odyssée de Pi(réalisateur) et Jennifer Lawrence(actrice) s'emparer des plus beaux Oscars. L'excellent Christoph Waltz obtient celui du second rôle pour Django Unchained !

 

Par contre, rayon foutage de gueule, voir Amour encore une fois récompensé ou L'odyssée de Pi obtenir l'Oscar des effets visuels devant Prometheus ou Le hobbit montrent que l'académie a du caca dans les yeux !! Et je ne parle même pas de l'absence totale de The Dark Knight Rises !! il est vrai que Christopher Nolan a osé faire un film néo-conservateur ! Et la gauche hollywoodienne n'aime pas du tout cela !

 

Cela étant dit, ce palmarès est nettement plus réjouissant que nos tristes césars !!

 

Oscar du meilleur film

Argo
Django Unchained
L’Odyssée de Pi
Lincoln
Zero Dark Thirty
Les Misérables
Happiness Therapy
Les Bêtes du Sud sauvage
Amour

Oscar du meilleur réalisateur

Ang Lee, L’Odyssée de Pi
Steven Spielberg, Lincoln
David O. Russell, Happiness Therapy
Michael Haneke, Amour
Benh Zeitlin, Les Bêtes du Sud sauvage

Oscar du meilleur acteur

Daniel Day-Lewis, Lincoln
Joaquin Phoenix, The Master
Denzel Washington, Flight
Bradley Cooper, Happiness Therapy
Hugh Jackman, Les Misérables

Oscar de la meilleure actrice

Jessica Chastain, Zero Dark Thirty
Naomi Watts, The Impossible
Jennifer Lawrence, Happiness Therapy
Emmanuelle Riva, Amour
Quvenzhané Wallis, Les Bêtes du Sud sauvage

Oscar du meilleur acteur dans un second rôle

Alan Arkin, Argo
Philip Seymour Hoffman, The Master
Tommy Lee Jones, Lincoln
Christoph Waltz, Django Unchained
Robert De Niro, Happiness Therapy

Oscar de la meilleure actrice dans un seconde rôle

Amy Adams, The Master
Sally Field, Lincoln
Anne Hathaway, Les Misérables
Helen Hunt, The Sessions
Jacki Weaver, Happiness Therapy

Oscar du meilleur scenario adpaté

Argo, Chris Terrio
Les Bêtes du Sud sauvage, Lucy Alibar et Benh Zeitlin
Lincoln, Tony Kushner
Happiness Therapy, David O. Russell
L’Odyssée de Pi, David Magee

Oscar du meilleur scenario original

Zero Dark Thirty, Mark Boal
Flight, John Gatins
Django Unchained, Quentin Tarantino
Amour, Michael Haneke
Moonrise Kingdom, Wes Anderson et Roman Coppola

Oscar du meilleur film d’animation

Rebelle (Brave)
Frankenweenie
Les Mondes de Ralph
Les Pirates ! Bons à rien, Mauvais en tout
L’étrange pouvoir de Norman

Oscar du meilleur film étranger

Amour
Royal Affair
Kon Tiki
No
Rebelle

Oscar de la meilleure photographie

Anna Karenine
Django Unchained
L’Odyssée de Pi
Lincoln
Skyfall

Oscar de la meilleure direction artistique

Anna Karenine
Le Hobbit : un voyage inattendu
Les Misérables
L’Odyssée de Pi
Lincoln

Oscar des meilleurs costumes

Anna Karenine
Les Misérables
Lincoln
Blanche Neige
Blanche Neige et le Chasseur

Oscar de la meilleure musique

Anna Karenine
L’Odyssée de Pi
Argo
Lincoln
Skyfall

Oscar du meilleur montage

Argo
L’Odyssée de Pi
Lincoln
Happiness Therapy
Zero Dark Thirty

Oscar du meilleur maquillage

Hitchcock
Le Hobbit : un voyage inattendu
Les Misérables

Oscar de la meilleure chanson

« Before My Time » de Chasing Ice
« Everybody Needs A Best Friend » de Ted
« Pi’s Lullaby » de L’Odyssée de Pi
« Skyfall » de Skyfall
« Suddenly » de Les Misérables

Oscar du meilleur montage sonore

Argo
Django Unchained
L’Odyssée de Pi
Skyfall
Zero Dark Thirty

Oscar du meilleur mixage sonore

Argo
Les Misérables
L’Odyssée de Pi
Lincoln
Skyfall

Oscar des meilleurs effets spéciaux

Le Hobbit : un voyage inattendu
The Avengers
L’Odyssée de Pi
Prometheus
Blanche Neige et le Chasseur

Oscar du meilleur documentaire

5 caméras brisées
The Gatekeepers
How to survive a plague
The Invisible War
Sugar Man

Oscar du meilleur court métrage

Asad
Buzkashi Boys
Curfew
Death of a Shadow
Henry

Oscar du meilleur court-métrage documentaire

Inocente
Kings Point
Mondays at Racine
Open Heart
Redemption

Oscar du meilleur court métrage d’aniamtion

Adam and Dog
Fresh Guacamole
Head over Heels
Maggie Simpson in « The Longest Daycare »
Paperman

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Identity Thief repasse en tête, Die hard 5 dégringole...

Publié le par Dave

C'était trop beau pour durer. Après un bon démarrage la semaine dernière, Die Hard 5 a plongé de 59% en deuxième semaine pour afficher un cumul de 51,8 millions. Comme les autres stars de l'action, Willis subit la désaffection du public pour le genre. Bien entendu, il ne faut pas parler d'échec puisque dans le reste du monde, ce 5e épisode ajoute 132 millions de dollars à ces recettes et ce n'est pas fini. Mais il est clair qu'en Amérique, Die Hard 5 risque de ne pas atteindre les 80 millions du premier opus sorti il y a 25 ans et qui était, jusque là, le film ayant rapporté le moins d'argent en dollars constants. Il faut dire que les critiques sont épouvantables et le bouche à oreille pas fameux. Pas sûr donc que l'épisode 6 promis par McClane himself voit le jour.

 

S'il avait démarré en tête vendredi soir, Dwayne Johnson a aussi déchanté en prenant la 2e place et 13 millions seulement avec Snitch. C'est mieux que les démarrages de The Last Stand ou Bullet in the head, mais ce n'est quand même pas génial. Non, décidément, l'action pure et dure n'a plus trop la côte. C'est un cycle qui se termine. Il avait démarré en 1988 avec Die Hard, a culminé dans les années 90 avant de s'éteindre petit à petit, avec de temps en temps, un feu de paille style Expendables ou Die Hard 5. Tant pis, on attendra le prochain.

 

Autre sortie mal lotie, Dark Skies, un film d'épouvante qui prend la 6e place avec 8,8 millions. Enfin, je dis mal lotie, mais il n'a coûté que 3,5 millions et n'a pas bénéficié que de peu de promo. C'est donc une bonne affaire pour les frères Weinstein qui l'ont distribué dans 2300 salles. 

 

Du coup, Identity Thief remonte à la première place avec 93,6 mllions en caisse et la quasi certitude d'être le premier film de 2013 à passer la barre de 100 d'ici début mars.

 

Autre bon score, les 35,4 millions du dessin animé Escape from Planet Earth (il en a coûté 40) et les 48 de Safe Heaen (28 de budget). De bonnes affaires...

 

Happyness Therapy est 7e avec 107,4 millions tandis que Warm Bodies suit avec un total de 58,2 millions.

 

Side Effects pointe  à la 9e place avec un petit 25,2 millions pour le film de Steven Soderbergh.

 

Enfin, Beautifull Creatures confirme son cinglant échec avec 55% de baisse et seulement 16,3 millions en caisse, soit 4 fois moins que son budget de 60 !!

 

TOP 10 2013

 

Identity Thief 93,6 millions

Zero Dark Thirty 91,5 millions

Mama 70,2 millions

Warm Bodies 58,2 millions

Hansel et Gretel 52,9 millions

Die Hard 5 51,8 millions

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Césars 2013, le palmarès.

Publié le par Dave

Franchement, je me fiche comme d'une guigne de cette "cérémonie" mais vu que c'est un peu le travail d'un site de cinéma que d'informer, voici le palmarès de cette soirée qui a vu Amour triompher ! Il faut dire que, contrairement aux USA, seuls les films français sont présents, sauf pour le hochet "Meilleur film étranger" où, de toutes façons The Dark Knigt Rises, Prometheus  ou Anonymous étaient absents...

 

César du meilleur film : Amour de Michael Haneke

 

César du meilleur réalisateur : Michael Haneke (Amour)

 

César de la meilleure actrice : Emmanuelle Riva (Amour)

 

César du meilleur acteur : Jean-Louis Trintignant (Amour)

 

César de la meilleure actrice dans un second rôle : Valérie Benguigui (Le Prénom)

 

César du meilleur acteur dans un second rôle : Guillaume de Tonquedec (Le Prénom)

 

César du meilleur espoir féminin : Izia Higelin (Mauvaise fille)

 

César du meilleur espoir masculin : Mathias Schoenaerts (De Rouille et d'os)

 

César du meilleur premier film : Louise Wimmer de Cyril Mennegun

 

César du meilleur film étranger : Argo de Ben Affleck

 

César du meilleur film d'animation : Ernest et Célestine de Benjamin Renner, Vincent Patar et Stéphane Aubier

 

César du meilleur documentaire : Les Invisibles de Sébastien Lifshitz

 

César du meilleur court-métrage : Le Cri du homard de Nicolas Guiot

 

César du meilleur scénario original : Michael Haneke (Amour)

 

César de la meilleure adaptation : Jacques Audiard et Thomas Bidegain (De Rouille et d'os)

 

César de la meilleure photo : Romain Winding (Les Adieux à la reine)

 

César de la meilleure musique originale : Alexandre Desplats (De Rouille et d'os)

 

César du meilleur son : Antoine Deflandre, Germain Boulay, Eric Tisserand (Cloclo)

 

César du meilleur montage : Juliette Welfling (De Rouille et d'os)

 

César du meilleur décor : Katia Wyszkop (Les Adieux à la reine)

 

César des meilleurs costumes : Christian Gasc (Les Adieux à la reine)

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Hotel Transylvanie prend la place de Django

Publié le par Dave

TransylvaniaJe l'avais annoncé la semaine dernière, la pléthore de nouveauté allait forcément faire mal ! Cela n'a pas loupé. Si Hotel Transylvanie a tiré son épingle du jeu en prenant la première place avec 427 257 entrées, un score pas vraiment élevé, surtout que les vacances ont déjà commencé dans certaines zones, les autres films ont nettement moins bien démarré.

 

Ainsi, Flight, qui marquait le grand retour de Robert Zemeckis a la mise en scène réel ne décolle pas. 274 127 spectateurs seulement et ce malgré la présence de Denzel Washington. Le pitch en aurait refroidi plus d'un et le fait que le film soit plutôt un film de procès et non pas un film catastrophe a déçu des spectateurs. Pourtant tout était dans la bande annonce.

 

Déception aussi pour Fabien Onteniente qui restait sur 3 succès important (les 2 Camping et Disco). Avec 235 121 entrées, Turf n'a dû passionné qu'une partie des lecteurs de Tiercé magazine ! S'il est vair que l'affiche est plutôt vilaine et qu'il n'y avait pas vraiment de "vedette" à l'affiche, on peut quand même être étonné par ce petit score, preuve qu'en France, un réalisateur ne peut pas amener le public en salle sur son seul nom. Même un Spielberg connait des échecs quand le sujet ne passionne pas les foules. Dommage donc car , pour ma part, je trouve qu'Onteniente est un excellent observateur de nos sociétés  (3-0, son film très sous-estimé sur les dessous du foot en est un bel exemple) et que ses caricatures ne sont jamais méchantes. C'est peut être aussi pour cela que la critique le déteste.

 

Mais la véritable douche froide, ce sont les 127 909 amateurs de comédie musicale qui se sont déplacés pour Les misérables. Assassiné par une partie de la critique, le film est totalement passé à côté du public et ce malgré une énorme campagne de promotion. J'avoue être franchement surpris, car je pensais qu'il tirerait plus son épingle du jeu surtout que le film marche quasiment partout dans le monde et que le casting n'est quand même pas un casting de ringards.

 

Django unchained perd donc sa place de leader au bout de 5 semaines, mais n'en affiche pas moins 3 518 622 entrées. C'est d'ailleurs toujours le seul millionnaire officiel de 2013.

 

Lincoln passe à la 5e place avec 921 630 spectateurs en 3 semaines. Là aussi, un score mitigé pour Steven Spielberg qui suit l'échec de Cheval de guerre chez nous.

 

Gangster Squad suit avec 497 973 fans de thriller tandis qu'Happines Therapy passe la barre de 500 000 avec un total de 649 821 spectateurs.

 

Amitiés sincères se pointe à la 8e place avec 717 192 entrées pour le film de Gérard Lanvin.

 

Enfin, Paulette ferme le top 10 avec 848 887 spectateurs.

 

Top 10 2013

Django Unchained 3 518 622 entrées

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Wargames (****)

Publié le par Dave

p12643.jpgLe pitch : Sans s’en rendre compte, un jeune hacker manque de déclencher une 3e guerre mondiale.

 

La récente ré-édition Blu-ray, pour son 30e anniversaire, est l’occasion idéale de revenir sur Wargames.

 

Les années 80 ont cela de formidable qu’elles ont vu éclore des technologies qui nous semblent si familières qu’on en oublie qu’elles eurent un début. Ici, sous couvert de faire un film sur la guerre froide, John Badham s’intéresse surtout à l’informatique, à une époque où les ordinateurs étaient loin d’être « personnels », destinés à une « élite » capable de les dompter.

 

Le scénario peut paraître obsolète aujourd’hui, surtout dans son aspect guerre froide, mais il s’inscrit totalement dans la vague nationaliste qui submergea l’Amérique de Reagan, même si, ici, l’ennemi n’est pas clairement la Russie. Elle n’est qu’un élément du conflit et les militaires américains semblent être plus dangereux par leur jusqu’au boutiste que les « rouges » du Kremlin.

 

Autre élément daté, c’est bien entendu les décors, les costumes, les coiffures, la musique même. Tout ici sonne furieusement années 80, ce qui n’est pas pour déplaire aux nostalgiques de cette époque ou à ceux qui y grandirent. C’est d’ailleurs assez amusant de se dire que l’on a l’impression de regarder un film « historique » alors que, durant sa conception, il était totalement actuel, voire en avance. Dans une informatique balbutiante, un modem téléphonique était quelque chose que l’on ne voyait quasiment jamais. Or, le jeune David (Matthew Brodderick dans un rôle inoubliable) possède un matériel de pointe et s’inscrit dans la logique du geek : moyen en classe, génial derrière sa bécane. La seule différence avec la caricature que l’on se fait de ce type de personnage, il est assez craquant pour avoir une petite amie et ajouter un soupçon de romance à ce techno-thriller !

 

Si l’on passe donc sur le vieillissement du film, c’est surtout son aspect paranoïaque qui est intéressant. En décidant de faire l’impasse sur l’homme, et de mettre en avant la machine, les militaires prouvent le peu de cas qu’ils font du facteur humain. Or, si cet aspect du film semblait exagéré à l’époque, il suffit de voir la politique d’Obama misant tout sur les drones ou, dans les années 90, le projet Echelon qui n’a pas su voir venir le 11 septembre pour se dire que là aussi, le film était prophétique.

 

De cette paranoïa va donc découler une grande partie du film dont l’idée géniale est d’avoir humanisé l’ordinateur via une voix digitalisée. Cette concession au grand public (là aussi, les synthétiseurs vocaux étaient plutôt rares en 1983) permet une meilleure fluidité de l’action et des dialogues. L’affrontement est-ouest se transforme donc en une course contre la montre entre David et la machine. Autre aspect paranoïaque, l’interprétation que font les militaires des intentions du jeune garçon, notamment quand il lui demande « Avec qui part-tu à Paris, David ? ». Or, dans le film, si David réserve des billets d’avion, c’est juste pour épater sa copine. Mine de rien, cette intrusion informatique dans la vie privée est désormais une réalité totale. Une bonne exploitation de votre disque dur et de l’historique de votre navigateur donnera quasiment toute votre vie ! Et je ne parle même pas de Facebook, outil certes fabuleux mais incroyablement liberticide vu le nombre ahurissant de données privées que certains exposent à la face du monde.

 

Cependant, il est injuste de classer Wargames dans la vague de films reaganiens des années 80. Car, s’il en garde pas mal de codes (le héros adolescent, un certain culte de la réussite sociale paradoxalement teinté d’un appel gentil à une certaine révolte), il va cependant assez loin dans la réflexion sur l’Amérique de cette époque. Il y a donc la paranoïa anti-rouge, la volonté des militaires et du FBI de contrôler les citoyens, la recherche de l’efficacité maximale des armes nucléaires, mais il y a aussi dans le scénario une dénonciation très vive de tout ce que je viens d’énoncer. La dernière phrase du film est éloquente « Drôle de jeu, où l’on ne peut pas gagner ». Elle résume bien l’histoire : tout ce qu’a fait David n’aura finalement servi qu’à apprendre à une machine que la guerre ne donne pas de gagnant, mais que tout le monde y perd. John Badham prend clairement position contre cette uniformisation informatique de la guerre voire de l’informatique tout court. Car c’est quand il manipule un ordinateur que David a les pires ennuis, y compris quand il recherche des réponses dans la machine du NORAD. De même, Badham utilise la figure ultra-connue du savant dépassé par son invention et dépossédé de son travail par les militaires. Le fait qu’il se fasse passer pour mort en dit long sur les intentions de l’armée américaine. Sous couvert de « petit » thriller, le réalisateur est relativement sévère avec son pays, nettement plus que dans Tonnerre de Feu (où il mettait cependant en garde contre une société où la vie privée serait contrôlée par la police).

 

D’un point de vue cinématographique, Wargames bénéficie du solide savoir faire du réalisateur de La fièvre du samedi soir ou Comme un oiseau sur la branche. Badham n’est peut être qu’un faiseur, mais il le fait bien ! La direction d’acteur est excellente, la mise en place de l’histoire et du suspens fait bien monter la pression et jamais on ne s’ennuie. C’est sans doute cette combinaison, alliée à son sujet, qui font que Wargames devint le 5e film le plus vu aux USA avec 79,5 millions de dollars de recette, juste derrière Un fauteuil pour deux, Flashdance, Tendres passions et, bien entendu, Le retour du Jedi (qui du haut de ses 250 millions de recette rapporta plus d’argent que ses 3 challengers). Il se permit même de faire plus d’argent qu’Octopussy !

 

Revoir le film 30 ans sa création montre que si la technologie a changé, les questions restent les mêmes. Est-on prêt à sacrifier notre liberté, y compris celle de faire la guerre, au détriment de notre liberté ? Badham disait clairement que non !!

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Die Hard 5 n'a pas failli

Publié le par Dave

Certes, avec 33,2 millions en 4 jours, Die Hard - Une belle journée pour mourir fait moins bien que les 38 de Die Hard 4. Mais McClane n'a pas failli, bien au contraire. Surtout si on compare son ouverture et sa place de numéro 1 avec les récentes sorties de Sly, Schwarzie ou Staham !  De plus, ce lundi est férié et le score du week end sera donc logiquement plus important ce soir. C'est la deuxième meilleure ouverture en dollars non ajustés de la série.

 

Enfin,  à l'international, le flic le plus malchanceux de la planète a ajouté 79,6 millions, soit un total de 112,8 en tout. Le budget, somme tout modeste en égard à la notoriété du titre, de 92 millions est donc remboursé. Le film précédent avait coûté 112 millions il y a 6 ans.

 

Gageons que le film de Bruce Willis taquinera les 350 millions de dollars mondiaux, vu qu'il lui reste encore un paquet de marché à conquérir, dont la France à partir de mercredi.

 

La surprise est venue finalement des deux challengers. Safe Heaven s'adressait plutôt à un public féminin qui n'avait pas forcément envie d'aller voir McClane exploser Moscou. Avec 30,5 millions et une excellente 3e place, le film a donc totalement joué son rôle de contre-programmation.

 

Les frères Westein avaient aussi tenté la même tactique avec le dessin animé 3D Escape from Planet Earth qui prend la 4e place et engrange 16,1 millions en 3 jours. Sachant qu'aucun film pour enfant n'est sorti depuis des semaines, le risque n'était pas énorme non plus. En gros, papa laissait les petits dans la salle d'Escape, faisait un bisou à maman qui allait voir Safe Heaven et partait s'éclater avec Bruce Willis !!

 

Par contre, douche froide pour Beautiful Creatures. Le film espérait attirer les ados en mal de films depuis la fin de la saga Twilight, mais avec 10 millions seulement (pour un budget de 60) et malgré la notoriété du livre à l'origine, c'est très clairement un échec !

 

Identity Thief passe à la 2e place, mais avec 70,7 millions en 10 jours pour un budget de 35, c'est d'ores et déjà un énorme succès. La barre de 100 sera franchie rapidement !! Le film prend même la tête des films sortis en 2013, même si dans mon tableau, Zero Dark Thirty le devance, ayant fait 99% de ses gains cette année.

 

Warm Bodies passe la barre de 50 millions avec 50,2 en tout tandis que Side Effects, le dernier Soderbergh, cumule 19,1 millons en 10 jours. Les deux films baissent modérément (-20 et -32%).

 

Enfin, de la 8e à la 9e place, on retrouve respectivement Happiness Therary (98,4 millions), Hansel et Gretel (49,6) et Zero Dark Thirty (88).

 

Notez qu'en dehors du top 10, Le Hobbit est tout proche des 300 millions (299,8) et 959 au niveau mondial. Le film de Peter Jackson doit encore sortir en Chine, ce qui lui permettra de franchir le milliard. Ce sera la 2e fois pour le cinéaste Néo-Zélandais, mais sans doute pas la dernière !!

 

Notez aussi qu'avec 176 millions, Lincoln passe devant MIB 3, que la reprise 3D de Top Gun a perdu 80% de ces écrans, mais cumule presque 3 millions.

 

Top 2013

Zero Dark Thirty 88 millions

Identity Thief 70,7 millions

Mama 68,2 millions

Warm Bodies 50,9 millions

Hansel et Gretle 49,6 millions

 

Top 10 2012

Avengers 623,3 millions

The Dark Knight rises 446,2 millions

Hunger Games 407,7 millions

Skyfall 302 millions

Le Hobbit : un voyage inattendu 299,8 millions

Twilight 4 (Part II) 291,7 millions

The Amazing Spider-man 257,6 millions

Rebelle 237 millions

Ted 218,6 millions

Madagascar 3 216,3 millions

 

 

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Clone Wars - Saison 3 - Episodes 11 à 16

Publié le par Dave

clonewars3L’épisode 11 nous plonge directement dans une furieuse bataille spatiale entre la République et les Séparatistes. Et dans ce combat, il y a celui qui va opposer Ventress à Obi Wan et Anakin. Mais Ventress, trahi par Dooku, va survivre à ce duel et retourner sur sa planète natale. On plonge alors dans le passé de Ventress, apprendre qu’elle fut jadis une Jedi et que la mort de son maître l’emmena sur le chemin du côté obscur. Guérie, la Sith déchue va chercher à assassiner Dooku avec l’aide de ses sœurs. Ce sera un nouvel échec et elle va devoir patienter pour assouvir sa vengeance.

 

C’est dans l’épisode suivant que Ventress va trouver la personne qui sera la voie de sa vengeance. Elle ira le chercher dans la tribu où, des années auparavant, Dark Sidious, recruta Dark Maul, le fabuleux guerrier Sith trop vite disparu dans La menace Fantôme (une décision de Lucas que j’avoue n’avoir jamais compris. Ce personnage avait un potentiel extraordinaire). Après une série d’épreuve extrêmement impressionnantes et bien mises en scènes – l’animation atteint des sommets – Ventress va trouver le guerrier le plus apte à servir ses plans : Savage. Après que ses sœurs l’aient rendu encore plus fort avec leur magie, ce dernier est envoyé au côté de Dooku afin qu’il devienne son nouvel apprenti. Rapidement, Savage va prouver sa puissance et sa brutalité en massacrant un petit détachement de la République sur un avant-poste lointain et en tuant les deux Jedis dévolus à sa protection.

 

Le 13e épisode voit donc Savage commencer sa formation Sith auprès de Dooku, dans une série de scènes qui rappellent quelque peu l’entraînement de Luke sur Dagoba. Dans le même temps, Anakin et Obi-Wan recherchent Savage et le combattent sur Toydarian, mais y ne parviennent pas à l’empêcher de tuer le roi ailé de cette planète (celle dont est originaire Watoo). Revenu vers son maître, Savage voit se réveiller sa « programmation » et il va tenter d’assassiner Dooku avec l’aide de Ventress. Si le complot échoue, Dooku étant d’une classe franchement supérieure, la fin très ouverte de l’épisode laisse prévoir que Savage reviendra rapidement…

 

Après ces 3 épisodes très intenses, il fallait bien laisser reposer quelque peu l’action. Arrivent donc 20 minutes très étranges où Obi-Wan, Anakin et Ashoka vont se retrouver dans un univers étrange, où ils vont entrevoir leur futur. Ashoka sera mis en garde par une version plus âgée d’elle-même qui estime qu’Anakin a semé en elle les germes du côté obscur. Quant à l’élu, comme l’appellent les habitants de ce monde (un père et ses deux enfants, l’une penchant vers le bien, l’autre vers le mal), son destin tragique lui est montré, mais Anakin va préférer repartir dans le monde réel plutôt que d’équilibrer la force dans cet univers hors du temps. Si le côté mystique est appréciable, la lenteur de l’épisode est plutôt rébarbative.

 

Heureusement, les deux épisodes suivants, qui constituent la suite de cette histoire, ont bien plus de mordant. Le trio Jedi va assister à la terrible lutte entre le bien et le mal, entre le père et ses deux enfants et le triomphe de ce dernier. Triomphe apparent, mais qui va dévoiler à Anakin un aperçu de son terrible destin, de sa transformation en Dark Vador. Et même si cet aperçu sera finalement effacé par le père et que, au final, Anakin parviendra à rétablir l’équilibre dans ce monde, le doute va s’insinuer dans son esprit. Les dernières images de cet épisode pourraient même laisser à penser que tout ceci ne fut qu’un rêve.

 

En misant sur le côté mystique de la Force et en abandonnant provisoirement la guerre des Clones, la série prend donc un virage risqué sur ce disque, pas totalement maîtrisé d’ailleurs. Mais elle permet d’établir des liens plus important avec La revanche des Sith. L’apparition de Qui-Gon Jin à Anakin montre d’ailleurs que ce le maître d’Obi-Wan est toujours certain d’avoir fait le bon choix. Et l’on sait à la fin du Retour du Jedi qu’il avait raison, même si le chemin qu’Anakin a dû emprunter était un chemin de souffrance !

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Les affiches françaises de Die Hard 5

Publié le par Dave

Deux affiches , deux slogans, un même visuel !! Die Hard 5 se dévoile sur SOI !!

 

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Die Hard 5 attaque les USA !!

Publié le par Dave

diehard5_diehard5.jpgC'est la première vraie grosse sortie de l'année ! Certes, je n'ai rien contre Warm Bodies ou Identity Thief, mais franchement, un nouveau McClane, ça a quand même une autre gueule non !!  Et puis, le sortir le week end qui suit la St Valentin, fallait oser !!

 

7 ans après Die Hard 4, Bruce Willis est donc de retour dans son plus grand rôle, celui qui l'a révélé au monde en 1988 avec Piège de Cristal ! Deux ans se sont écoulés pour 58 minutes pour vivre puis 5 pour Une journée en enfer, 12 pour Retour en enfer (une éternité !!). 

 

Finalement c'est 6 ans pour A good day to die, c'est presque cadeau ! 

 

Cette fois ci, l'action se déplace en Russie et McClane va devoir filer un coup de main à son fiston (hé oui, on le voit dans le tout premier film, John a eu deux enfants !). Bien entendu, quand on a mis à feu et à sang un building, un aéroport, New York et toute la côte Est, on se doute bien que ce n'est pas pour faire du tourisme que McClane vient en Russie ! Comme le dit un des protagonistes de 58 minutes "Les compagnies d'assurance vont déposer le bilan !".

 

3553 cinémas américains accueilleront le film ! Une belle ouverture est donc à prévoir, d'autant que le fan d'action se fait rare ou exigeant depuis quelques temps. Stalonne, Schwarzie et Staham se sont plantés dans les grandes largeurs avec leur dernier film. Mais aucun n'a une franchise aussi puissante que Die Hard ! Arnold a laissé tombé Terminator, Sly ne peut pas se permettre un nouveau Rocky ou un nouveau Rambo... Mais Willis, qui a trouvé le rôle de sa vie avec McClane, sait le faire fructifier. Il est même tellement certain du succès qu'il annonce déjà un Die Hard 6 !!

 

Alors malgré des critiques épouvantables, la Fox s'attend à une ouverture d'au moins 40 millions sur les 5 premiers jours ! C'est tout ce qu'on souhaite à Willis !! Parce que du McClane, j'en veux bien un tous les deux ans ! Comme les Bond de la grande époque !!

 

 

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