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Hunger Games 2 passe les 250 millions US !

Publié le par Dave

A ce rythme, Hunger Games 2 pourrait bien dépasser Iron Man 3 d'ici la fin de l'année ! En 8 jours, l'adaptation du 2e roman, L'embrasement a engrangé 253 millions de dollars aux USA ! Et 482 dans le monde ! Et ce, sans l'apport de la 3D !

 

Le succès était attendu, mais pas à ce point. A ce même point, le premier Hunger Games n'en était "qu'à" 208 millions. Et quand on sait qu'à l'arrivée , le film avait fini à plus de 400 millions....

 

On comprend mieux pourquoi le studio a décidé de couper le dernier livre en 2 parties...

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La surprise Guillaume

Publié le par Dave

Après la première place de Cartel, la semaine derniere, c'est une nouvelle surprise qui attendait les observateurs du box office. Les garçons et Guillaume, à table ! a pris la première place France avec 717 450 entrées ! Réalisé par Guillaume Gallienne (acteur dans un tas de film dont Jet Set où il jouait un aristo fauché et surtout Astérix 4 où il interprétait Jolitorax), cette comédie dramatique, sélectionnée à Cannes s'impose donc sans tambour ni trompette, au nez et à la barbe des autres sorties et des blockbusters US en continuité. Comme quoi, de temps en temps, le public fait des choix autres...

 

Du coup, Capitaine Phillips, malgré la présence de Tom Hanks et d'excellentes critiques ne démarre qu'en 3e position et avec juste 239 104 spectateurs. Un score très décevant pour un film qui mérite sans doute un bien meilleur sort.

 

Enfin, L'apprenti Père Noël et le Flocon magique est sans doute sorti un peu trop tôt, la naissance du Christ n'ayant lieu que dans quelques semaines. Ce décalage fait que seulement 125 756 personnes ne sont déplacées pour aller voir le dessin animé made in France. 

 

En continuité, Gravity baisse de 23% mais cumule 3 766 831 fans en apesanteur. Le chef d'oeuvre d'Alfonso Cuaron vise toujours les 4 millions !

 

Thor 2 se stabilise et atteint désormais 2 172 633 fils d'Odin !! Pas mal pour un héros "secondaire" de l'écurie Marvel.

 

Cartel plonge de 53% après sa première grosse semaine. Du coup, le film de Ridley Scott rentre dans le rang avec 509 142 entrées en 14 jours. Ce qui n'est pas si mal.

 

Evasion résiste plutôt bien avec une baisse de 29%. Maintenant, 336 766 spectateurs pour Arnold et Sly, cela fait un peu juste, non ?

 

9 mois ferme et En solitaire ferment la marche avec respectivement 1 865 440 et 599 221 entrées. 

La surprise Guillaume

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Le making of du Hobbit (Part 2)

Publié le par Dave

Le 7E appendice continue avec deux gros modules, de 17 et 25 minutes chacun. On entre clairement dans le tournage et curieusement, Jackson a commencé par la scène où Bilbo rencontre Gollum. Pas la scène la plus simple, assurément. Mais cela permettait à Andy Serkis d’en finir avec son rôle en tant qu’acteur (et qui l’a rendu célèbre) pour se consacrer à la 2e équipe. On voit dans ce module combien le film a été préparé. Rien n’est laissé au hasard et le making of, franchement bien foutu, permet de voir comment les effets visuels transforment une scène. Il est clair que Weta fait plus que rivaliser avec ILM. Le studio néo-zélandais est clairement son égal !!

Le deuxième module s’axe sur les scènes à Cul de Sac. Là aussi, on est ébahi par le boulot effectué par les techniciens avec un Gandalf devant un décor vert et les nains sur le plateau normal. Les images se mélangent pour obtenir le résultat que l’on sait. L’utilisation de la 3D empêchait le truc de la perspective forcée. Mais ce tour de force technique s’est fait au dépend de Ian Mckellen, obligé de jouer seul et qui a sérieusement pensé à laisser tomber. Mais le reportage nous montre une équipe aux petits oignons pour lui. Finalement, le vieil acteur a su surmonter ses craintes ! Bilbo n’aurait pas été le même sans lui !!

 

Suivent deux modules plus court. Le premier montre le tournage de la scène avec les trolls. On peut ainsi voir les mécanismes qui permettent de faire rôtir des nains ou la façon dont on peut orchestrer un combat entre un nain et un troll. Fous rires garantis tant les images de tournage semblent ridicules : des adultes grimés qui tapent comme des sourds sur des espèces de tubes verts, des nains qui manquent de vomir tant les prises où la broche tourne sont longues… Quand on voit le résultat final à l’écran, on ne peut qu’être ébahi par le travail technique.

 

Idem pour le petit module sur Radagast. D’une part, l’acteur qui l’interprète, Sylvester Mcoy est franchement rigolo et d’autre part la scène du traîneau tiré par des lapins, imaginée plus ou moins comme un gag au début relève de la même progression que celle avec les trolls avec des images brutes à mille lieux du résultat final. L’aspect le plus intéressant de ce module est la façon dont les maquilleurs ont transformé un cascadeur de type asiatique en un vieil homme blanc à la barbe et cheveux emmêlés. Après, le making of s’intéresse aux scènes où le traîneau glisse à travers la forêt. On peut donc voir que si les lapins sont en CGI, le traîneau existe bel et bien et traverse donc une forêt entièrement créée en studio. Le travail sur les détails, la lumière et tutti quanti montre le soin maniaque de Peter Jackson pour obtenir ce qu’il veut, y compris dans cette scène somme toute mineure.

 

Les modules se suivent et ne se ressemblent pas. Après ces passages riches en action, le making of se tourne vers les scènes de Fondcombe où l’on va retrouver les protagonistes de la première trilogie à savoir Elrond, Galadriel et Saroumane. Pour ce dernier, il est surprenant d’apprendre qu’il a tourné ses scènes à Londres, ne pouvant se déplacer en Nouvelle-Zélande. La magie des écrans verts a fait le reste. Ce module est surtout une occasion de voir comment Jackson dirige ses acteurs lors des scènes calmes, comment il prend conseil auprès de ses deux scénaristes (dont sa femme). Un petit passage assez amusant montre comment les acteurs ont dû se battre avec la langue elfique pour dire une phrase somme toute banale. Mais ce qui ressort encore et toujours c’est l’incroyable écart entre les prises réelles et le résultat final, y compris dans une scène où 4 sages personnages discutent de l’avenir de la Terre du Milieu.

 

Vient ensuite un passage sur la tempête du Mont Brumeux. Là aussi, les effets physiques sont puissamment mis en valeur avec des trombes d’eaux qui s’abattent sur les nains, le vent, les éclairs (créées par des flashs de lumière). Les acteurs voient le poids de leur costume s’alourdir, les barbes les empêchent de dire leur dialogue… dur de jouer dans un film pareil. Mais le meilleur moment de ce module est la préparation de la cascade où, endormis, les nains sont précipités dans les cavernes du Mont Brumeux. Rien n’est laissé au hasard afin d’éviter tout accident. On sent de nouveau le professionnalisme de l’entreprise, les répétitions minutées et au final, la scène tournée en une seule prise et qui donnera un impact décuplé à l’écran.

 

Le making of du Hobbit (Part 2)

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Hunger Games embrase le box office US

Publié le par Dave

Quand on a pour sous titre "Catching Fire", on s'attend évidemment à un carton  au box office. Surtout quand le premier épisode a dépassé les 400 millions aux USA et que les romans se sont vendus par wagons entiers. 

 

En toute logique donc, Hunger Games l'Embrasement, réalisé par Francis Lawrence(dont ce n'est que le 4e film après Je suis une légende, Constantine et De l'eau pour les éléphants) a explosé au firmament du box office US avec un premier week end à 161,1 millions ! Soit la 4e meilleure ouverture de tous les temps ! Et la première pour un film en 2D. Car si l'estimation tient, L'embrasement dépasse donc les 160,9 de The Dark Knight Rises. Présentée dans 4163 cinéma, la séquelle a d'ores et déjà remboursé son budget de 130 millions. Mine de rien, de tels chiffres donnent une certaine idée de l'infini.

 

Et si on ajoute les 146 millions récoltés ailleurs dans le monde, on peut d'ores et déjà dire que ce 2e opus fera mieux que le premier sur toute la planète. Les scores à battre sont 408 pour les USA et 283 pour le monde. Pour les USA, il est cependant encore un peu tôt pour dire si la séquelle fera aussi bien que l'original, d'autant plus que l'arrivée prochaine de la 2e partie du Hobbit risque de lui couper l'herbe sous le pied. Mais nous n'en sommes encore pas là.

 

D'un point de vue de la critique, le film est jugé comme meilleur que le premier, ce qui est somme toute logique, le roman, malgré un point de départ qui reprend les grandes lignes de l'original, dévie assez rapidement pour se démarquer et prendre une direction totalement inattendue. Et le 3e opus, d'une violence impressionnante pour un livre pour ados, conclut de manière stupéfiante la trilogie. Ne vous attendez pas à un happy end si le roman est respecté !

 

Vince Vaughn avait tenté une contre-programmation avec sa comédie Delivery Man. Mais avec 8,6 millions et une 4e place, on ne peut pas dire que l'opération ait été couronnée de succès. On ne peut pas gagner à tous les coups mais c'est la 2e fois cette année qu'un de ses films ne remporte pas le succès escompté, après l'échec de The Internship.

 

Thor 2 baisse de 61%, perd sa 2e place et cumule 167,8 millions, soit à quelques encablures de son budget de 170. Dans le monde entier, le fils d'Odin ajoute 381 millions à ce score déjà plus qu'honorable pour un total de 548,7 soit presque 100 millions de plus que l'original. Et il lui reste encore le Japon à convaincre.

 

The Best Man Holiday  glisse aussi de 58% mais affiche un beau total de 50,3 millions. A mon avis, on n'échappera pas à un 3e épisode.

 

Free Birds et Last Vegas suivent avec respectivement 48,5 millions pour le dessin animé 3D et 53,9 pour la comédie de Morgan Freeman et Michael Douglas.

 

Jackass passe à la 7eme place avec 95,4 millions tandis que Gravity se rapproche de la barre des 250 millions, avec un total de 245. Son énorme ouverture en Chine (35,5 millions en 6 jours) lui offre 577 millions de recettes mondiales ! Un triomphe totalement mérité bien sûr !

 

12 years a slave suit avec 29,3 millions tandis que Dallas Buyers Club voit son nombre de salles augmenter sensiblement (de 482 cinémas) et intègre donc le top 10 avec un cumul de 6,4 millions en 10 jours.

 

En dehors du top 10, Captain Philips passe la barre de 100 millions, une première pour Tom Hanks lors de cette décennie (si l'on met de côté la participation vocale à Toy Story 3). Mine de rien Hanks aura atteint cette barre dans les années 80 (Big), 90 (Au hasard, Forrest Gump), 2000 (au hasard Da Vinci Code) et donc 2010 !!

 

Enfin, Frozen, le dernier Disney s'offre un petit galop d'essai dans une salle : 238 000 $ . Il est vrai que les places s'échelonnaient entre 13 et 51$. Le film sort mercredi prochain sur tout le territoire.

Hunger Games embrase le box office US

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Gravity (*****)

Publié le par Dave

Le pitch : deux astronautes américains se retrouvent en perdition autour de notre planète suite à la destruction de la navette spatiale, touchée par une pluie de débris.

Après avoir cassé la baraque aux USA, le film de Alfonso Cuaron a pris d'assaut le box office français. Avec 3,5 millions d'entrées en 4 semaines, Gravity a prouvé qu'il était à la hauteur d'un point de vue commercial.

Mais qu'en est-il du film en lui même ? Simple : c'est un chef d'oeuvre !! Un film extraordinaire, qui donne l'impression d'avoir été tourné dans l'espace par une équipe de la NASA ou de l'ESA ! Un tourbillon d'émotions d'une heure 30 , servi par une 3D époustouflante et sans aucune fausse note (à part peut-être une apparition surprise qui laisser croire pendant quelques minutes que le sérieux technique a été mis au placard. Et encore) , une histoire passionnante dont la simplicité entraîne le spectateur chanceux dans une immersion proprement hallucinante !

Le film démarre par un plan séquence incroyable où la caméra tourne autour de la navette, de Hubble, des acteurs , le tout avec la Terre en arrière plan. Elle se rapproche du chantier spatial, s'en éloigne, adopte le point de vue des protagonistes, plonge vers l'horizon, revient vers la scène, frôle Sandra Bullocks et virevolte autour de Clooney, sanglé dans son "fauteuil" spatial... Le tout servi par une musique qui donne également le ton.

L'émerveillement est total, la 3D est d'ores et déjà au top d'Avatar et on est plongé dans le film, avalé par l'écran. La luminosité de la Terre permet d'accentuer encore la réussite des images. C'est simple, à part 2001, peu de films ont tenté d'aller aussi haut que Gravity. Et combien y sont arrivés ? Quelques séances d'Outland ? Une partie de 2010 ? Les scènes d'approche d'Avatar ? What else ?

Et quand le film a bien émerveillé, montré la beauté de la Terre vu de l'espace et ce rêve d'enfant qu'est le spationaute, tout un coup, l'histoire dérape, le danger surgit via la voix off (de Ed Harris en VO !!) : des débris spatiaux vont détruire la navette, tuer l'équipage et lancer les deux héros dans le vide cosmique, sans aucun espoir de s'en sortir.

Intervient alors la deuxième longue séquence du film : Sandra Bullocks est projeté dans le vide, son affolement devient palpable, la caméra entre et ressort de son casque, inversant le point de vue du spectateur avec le sien. Les images deviennent plus chaotiques, la Terre s'assombrit quand l'actrice le soleil se trouve masqué, la peur est là et bien là. De sublime , Gravity devient hallucinant et tient toutes, je dis bien toutes ses promesses...

A partir de là, de sauvetage en sauvetage, d'incendie en apesanteur dans l'ISS , de pilotage de Soyouz ou de capsule chinoise, le film se déroule sur un rythme d'enfer, toujours servi par une 3D de haut, de très haut niveau. Et pas uniquement pour des plans chocs qui en mettent plein la vue. Mais aussi sur des choses simples : une larme qui flotte devant le spectateur, un objet qui dérive devant vous, un casque qui tourne sur lui même lors d'un "strip tease" spatial rappelant celui de Sigourney Weaver dans Alien... Alfonso a tout compris du médium et de cette technique. Il ne sert pas de la 3D comme un gadget, mais la 3D sert son histoire, ses images, ses plans... Bref, c'est un outil au même titre que les lumières, le son, les effets visuels.

 

Techniquement, Gravity atteint des sommets que seuls Bay ou Cameron atteignent. Et pour 55 millions de dollars seulement !! Que ce soit les vues de la Terre (mention spéciale à cette vision du Nil éclairant le désert), la destruction des différentes stations spatiales, l'apesanteur, on est bluffé par le travail sur les images. Comme je l'ai écrit plus haut, on croirait Gravity filmé dans l'espace, sans aucun trucage. A ce niveau de réussite visuelle, on ne peut que haïr un peu plus les réalisateurs qui se contentent de lumière fade, de cadre figé ou d'approximation dans leur travail. Le numérique permet décidément tout, mais il ne convient vraiment qu'aux exigeants. Et Cuaron est exigeant !!

 

Menant tambour battant son héroïne vers le final, Gravity ne laisse que peu de répit au spectateur, mais s'offre le luxe d'étoffer son histoire de révéler ses failles, sa tristesse et c'est finalement dans cette envie de vivre qu'elle trouvera les ultimes forces pour rejoindre notre planète, dans un final largement à la hauteur du film.

Et quand le générique de fin explose dans les enceintes, on se dit qu'on vient d'avoir la chance d'assister à un moment rare, celle où un film vous a touché à la fois l'âme et les sens.

Ce n'est pas donné de vivre cela tous les jours !!

Gravity (*****)

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Cartel surprenant premier France.

Publié le par Dave

4 nouveautés cette semaine, dans un BO à la baisse (1,4 millions d'entrées en moins) et surprise, c'est Cartel, le nouveau film de Ridley Scott qui s'empare de la première place avec 343 622 spectateurs. Etre numéro 1 avec moins de 350 000 entrées montre à quel point le BO repart vers le bas. Mais au moins, cela consolera Scott de l'échec US de son thriller. La brochette de stars (Pitt, Cruz, Bardem, Diaz, Fassenber) a sans doute été déterminant pour la conquête de cette première place.

 

A l'inverse, alors qu'ils régnaient séparément sur le Box Office dans les années 80 et 90, Stallone et Schwarzenneger n'ont pas réussi à additionner leur force. Evasion ne prend que la 5e place avec juste 196 671 nostalgiques de l'action à l'ancienne. Et force est de reconnaître que, si on met de côté les deux Expandables, le duo de star n'arrivent plus à attirer du monde en salle.

 

Deux échecs encore cette semaine : Il était une forêt , le nouveau film de Luc Jacquet, n'a attiré que 125 552 personnes. On est très loin des scores de La marche de l'Empereur et du Renard et l'enfant. Le sujet, plus aride de prime abord, a sans doute rebuté le public et j'ai trouvé que la promotion a été mal fichue, notamment envers les écoles avec très peu de séances proposées aux scolaires. Dommage car la bande annonce et les quelques reportages montrent un sacré tour de force technique et des images d'une grande beauté.

 

Enfin, et je ne vais pas pleurer pour ce cinéaste que je déteste, La vénus à la fourrure se plante à la 10e place avec 121 751 spectateurs. Je suis même étonné que Polanski ait encore plus de 100 000 supporters en France. 

 

En continuité, Gravity continue son ascension, malgré une première baisse significative de 48%. Ce sont déjà 3 510 447 personnnes qui sont venues s'émerveiller à la vision du film de Alfonso Cuaron, un succès ultra mérité !!

 

Thor 2 passe à la 3e place mais s'offre la barre de 2 millions avec 2 044 707 entrées pour le fils d'Odin. La séquelle a donc rempli sa mission en 3 semaines seulement !

 

9 mois ferme sort du top 5 et cumule 1 753 867 spectateurs en 5 semaines. Un score vraiment bon pour Albert Dupontel et Sandrine Kimberlain.

 

En deuxième semaine, En solitaire perd 50% d'entrées pour un total de 508 520 amateurs de courses de bateau. Même tarif pour le dernier film des frères Cohen qui partait cependant de plus bas : en deux semaines, Inside  LLewyn Davis ne cumule que 370 979 spectateurs.

Cartel surprenant premier France.

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John Carter (****)

Publié le par Dave

Le pitch : Téléporté sur Mars, un soldat sudiste va se découvrir un destin extraordinaire lors de l’affrontement de  deux peuples rivaux de la planète rouge.

 

Star Wars, Superman, Avatar, Flash Gordon…Tous ont quelque chose en commun : les romans martiens d’Edgar Rice Burroughs et son héros John Carter. Du coup, l’échec du film (à peine 250 millions de dollars de recette pour un budget de 200) s’explique aisément par ce pillage, car au fur et à mesure que se déroule l’histoire, on a l’impression de voir un catalogue d’extraits de film : une lutte dans une arène contre des monstres belliqueux (l’attaque des clones), un personnage qui tire ses pouvoirs d’une moindre gravité que sur sa planète (Superman), des personnages avec 6 membres (Avatar), un mélange technologie moderne et médiévale (Flash Gordon)… Doit-on continuer ?

 

Et pourtant, c’est surtout un sentiment d’injustice qui prévaut. Car John Carter a été écrit à la fin du XIXe siècle. Cela, certaines critiques incultes de cinéma l’ont oublié !! Et si l’autre héros du papa de Tarzan débarque aussi tard, c’est uniquement parce que la technologie a enfin permis de mettre sur grand écran les délires du roman. Cela fait plus de 20 ans que le film est dans les limbes du développement et ce temps a permis à tous ses concurrents de lui piquer ses meilleures idées, ses meilleurs séquences…

 

Andrew Stanton est connu pour avoir réaliser Le monde de Némo. Comme Brad Bird ou Andrew Adamson (Shrek), il a donc été tenté par le film live. Une chose logique car, vu le nombre élevé d’éléments en CGI, il fallait bien un animateur pour mettre tout ceci sur un grand écran. On a d’ailleurs un aperçu d’une journée de tournage sur l’un des bonus du Blu-Ray : l’équipe technique est énorme sur les plateaux et le réalisateur apparaît ici comme un chef d’orchestre qui doit œuvrer sur plusieurs musiques en même temps.

 

Sa mise en scène s’inspire donc de l’animation. Mais sa direction d’acteur n’est pas anecdotique. Car il ne fallait surtout pas que les personnages soient noyés dans un déluge technologique (accentué par la 3D qui plus est). C’est plutôt bien réussi et même si les protagonistes sont plutôt stéréotypés (le soldat rebelle qui prend fait et cause pour un autre peuple, interprété par un excellent Taylor Kitsh, la princesse courageuse, le traître ricanant…), ils sont suffisamment attachants pour ne pas lasser le spectateur.

 

Visuellement, le film est une splendeur. Les décors, bien plus solides qu’on pourrait le croire quand on regarde le making of, sont magnifiques, les costumes et l’apparence des humains martiens sont très recherchés (travail extraordinaire sur les maquillages tribaux) et la vision de Mars enterre tout ce qu’on a pu voir depuis des années. Mars est certes mourante, mais ses plaines rocheuses, ces rivières, son horizon légèrement rouge sont à tomber par Terre. Quant à la technologie extra-terrestre, sa richesse vaut largement celle d’Avatar avec une mention spéciale pour les villes nomades, montées sur des espèces de pattes mécaniques (tiens, cela me rappelle vaguement les AT-AT impériaux)… À la limite, on regrette presque que la mise en scène ne s’attarde pas plus sur ces merveilleuses machines et il est clair que John Carter nécessite plusieurs visions pour bien en saisir la saveur et la richesse.

 

Le travail sur les créatures CGI est également hyper pro !! William Dafoe insuffle d’ailleurs sa voix au chef des créatures à 6 membres (appelées Martiens verts dans les romans) et lui donne immédiatement le relief et la grandeur nécessaires. Mais tous les martiens non-humanoïdes ont fait l’objet d’un travail minutieux, sérieux et participent au festin esthétique du film.

 

Qui plus est, cette débauche visuelle est accompagnée d’un scénario fort intelligent. Mais là aussi, le passage d’autres space opéras avant lui en atténue l’originalité. Il a cependant le mérite de ne pas tomber dans la simplicité ou d’infantiliser le spectateur. La progression dramatique est bien fichue, les personnages pas si caricaturaux et chacun cherche finalement ce qu’il pense être le meilleur pour son peuple. Du coup, les péripéties s’enchaînent sans aucun temps mort et ce voyage sur Mars devient de plus en plus passionnant au fur et à mesure qu’avance l’histoire, l’univers proposé étant tellement vaste qu’on regrette également que les futures séquelles soient désormais très aléatoires.

 

Au final, John Carter est évidemment un film à ré-évaluer d’urgence en espérant que Disney ne se focalisera pas que sur les chiffres de l’exploitation en salle et qu’on retournera bien sur Mars.

 

Outre le making of (Une journée de tournage) de 30 minutes, le Blu-ray propose un excellent focus sur le roman et son auteur, un bêtisier sympa et 18 minutes de scènes coupées, bien commentées par le réalisateur. Le commentaire audio est instructif, mais manque parfois de pêche. Mais ce n’est qu’un détail. L’image est cristalline, le son monstrueux, même en VF. Bref, un achat indispensable.

 

John Carter (****)

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Turf (****)

Publié le par Dave

Le pitch : 4 copains de longue date décident d’acheter une jument afin de gagner, enfin, aux courses hippiques.

 

Ce qui est rafraîchissant avec les films de Fabien Onteniente, c’est qu’ils gravitent toujours autour de thèmes et de gens simples. Ou alors, ils bombardent une personne simple dans un univers complexe, comme dans Jet Set. Ici, c’est l’univers des turfistes qui est abordé, mais pas de manière aussi approfondie que dans Camping ou Disco. En fait, le turf est un prétexte pour raconter l’histoire, ou plutôt les histoires de 4 amis, légèrement bras cassé et souvent en galère. Et comme dans toutes les histoires d’amitié, il fallait évidemment un casting aux petits oignons afin que le film prenne.

 

C’est le cas ici. Le quatuor est remarquablement bien choisi, Edouard Baer en tête. Chaque personnage incarne une facette différente du turfiste et le film prend le temps de nous les présenter via la voix-off de Baer. Chabbat est étonnamment sobre (donc bon), Lucien Jean-Baptiste (La première étoile) est excellent dans un rôle de comptable angoissé sur qui pèse un lourd consciencieux footballistique et Philippe Dusquenes rempile dans le style qu’il remplissait déjà à merveille dans les Ch’tis, à savoir un homme simple et généreux. Si l’on ajoute Depardieu en escroc plutôt sympathique et Sergi Lopez excellent en dresseur de chevaux, on a donc les ingrédients d’une bonne comédie.

 

Une bonne comédie visible par tous, je tiens à le préciser. Ici, point de gags scabreux ou en dessous de la ceinture, ni de grosse farce. Le comique vient, comme souvent chez Oteniente des dialogues et des situations légèrement décalées. L’histoire est simple et la conclusion connue dès le départ (Quand le quatuor achète la jument, le spectateur se doute bien qu’elle gagnera la dernière course), même si un petit accident de parcours relance légèrement le suspens au trois quarts du film. Mais là n’est pas le propos. Turf ne prétend rien révolutionner, mais simplement divertir, faire passer un bon moment. Par rapport à Camping 2, qui brassait trop de thèmes, le film est bien plus épuré, ne s’embarrasse pas de détours tortueux et ne cherche jamais à ce faire passer pour ce qu’il n’est pas.

 

Ce qui ne veut pas dire qu’il soit bâclé. Excellent technicien, Onteniente soigne ses films, ses décors, sa lumière, ses mouvements de caméra. Le petit making of (trop court, hélas) montre bien son exigence envers ses comédiens, y compris pour des scènes où l’en entendra juste la voix du commentateur des courses. Les quelques effets visuels, notamment les chevaux mécaniques, sont invisibles et la jeune comédienne Vahina Giocante, qui joue le jockey a dû s’astreindre à un entraînement draconien. Le réalisateur offre donc un beau film, léger et frais.

 

Cependant, l’échec public du film peut s’expliquer par cet apparent manque d’ambition.Ni film social ni film traitant d’un sujet de société comme le fut Intouchable, Turf a le tort de se dérouler dans un univers méprisé par la critique et le politiquement correct. Pourtant l’univers des courses n’a rien de malsain et, je le répète, c’est surtout la trajectoire de ces 4 amis qui priment dans l’histoire. Si on ajoute une sortie bâclée (la promotion s’est limitée à des affiches dans les gares) et une date pas adéquate (février n’est pas vraiment une bonne période pour les comédies), Turf ne pouvait qu’aller au casse-pipe. C’est bien dommage car le public s’est donc passé d’un bon moment qu’il aurait pu vivre en famille. La vidéo permettra peut-être une séance de rattrapage, d’autant que le Blu-Ray délivre une très belle image, que les bonus sont sympathiques et que l’on peut voir plusieurs fois le film sans se lasser.

 

En ces temps où la moindre comédie se veut assener des vérités et des opinions, parfois discutables, il est bon de voir un film simple, animé par des acteurs qui veulent juste faire plaisir au public sous la houlette d’un réalisateur qui ne cherche pas à réinventer la roue, mais à faire un bon et un beau travail. Un film d’artisan en somme.

 

Turf (****)

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Thor 2 réitère sa performance aux USA

Publié le par Dave

En temps normal, les blockbusters reculent souvent de manière brutale la deuxième semaine. Thor 2 échappe à cette loi, même s'il baisse de 55% et atteint donc un cumul de 146,9 millions. C'est mieux que les 61% de Captain America ou les 59% d'Iron Man 2. 

 

D'ici le week end prochain, le fils d'Odin aura donc remboursé son budget de 170 millions  et pourrait finir dans les 250 au final, soit presque 40% de plus que l'original.

 

Dans le monde entier, le score du premier opus (449 millions) est d'ores et déjà dépassé avec un total de 479 millions ! Là aussi, le film devrait atteindre des sommets non négligeables et continuer à placer le Marvel Cinématics comme un univers complet et surtout très rentable.

 

Cette performance a été faite alors que le film était opposé à une autre séquelle, The Best Man Holiday qui démarre à la 2e place avec 30,5 millions. Le premier film, Best Man, avait rapporté 34 millions...dans toute sa carrière ! Malcolm D.Lee était déjà derrière la caméra. La séquelle s'adresse tout autant à la communauté noire américaine, une communauté qui est très fidèle à ses réalisateurs. Au final, Best Man Holiday devrait être l'une des suprises de cette fin d'année ! A 17 millions de dollars de budget, ce sera aussi très profitable.

 

La comédy Last Vegas reste 3e avec un total de 47 millions tandis que le dessin animé Free Birds le suit avec 42,2 millions. En poussant un peu, Free Birds peut espérer atteindre son budget de 55.

 

Bad Grandpa clôt le top 5 avec 90,2 millions. Pour le film made in Jackass, c'est évidemment la barre des 100 millions qui est en ligne de mire.

 

Gravity ne perd que 26% d'entrées pour un total de 240,5 millions et 514,8 dans le monde entier, tandis que Ender's Game passe la barre de 50, mais avec juste 53,8 millions.  Et ce ne sont pas les 9 millions de plus dans le reste du monde qui vont l'aider à remonter la pente.

 

12 years a slave est 8e avec 24,9 millions, toujours dans moins de 1500 cinémas.

 

Captain Philips s'approche tout doucement des 100 millions. Le nouveau film de Tom Hanks s'offre la baisse la moins importante du top 10 (-21%) pour un cumul de 97,6 millions. Au final, il pourrait bien remporter 2 fois son budget.

 

Enfin, About Time ferme la marche avec 11,5 millions.

 

 

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Maleficent, la BA

Publié le par Dave

Disney remake sa propre Belle au bois dormant, mais en live et en 3D, avec Angelina Jolie dans le rôle de Maléfique !! Elle Fanning sera l'infortunée Belle, victime de la vengeance de la reine ! Sortie aux USA le 30 mai 2014 !!

 

 

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