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Cameron Diaz déloge Steve Rogers

Publié le par Dave

Après 3 semaines de présence en tête du box office, Le soldat de l'hiver a été détrôné par la dernière comédie de Cameron Diaz, The other woman qui prend donc la tête avec un week end à 24,7 millions dans 3000 cinémas.

 

Malgré des mauvaises critiques, cette histoire où une femme bafouée va se venger de son copain , avec l'aide de la femme et de la  maîtresse de dit copain (d'où le titre français, Triple Alliance) , a su attirer le public qui commençait à se lasser des blockbusters .Bien entendu, 75% des entrées étaient féminine et permettent donc à Cameron Diaz d'ouvrir à plus de 20 millions pour la 14e fois en 20 ans (depuis The Mask en fait). The other Woman n'a coûté que 4 millions de dollars.

 

Le soldat de l'hiver descend donc à la 2e place avec un cumul de 224,9 millions, dépassant donc les 205 de Fast Five pour le meilleur score d'un mois d'avril. Au niveau mondial, Steve Rogers en est à 645 millions. Il bat Thor 2 et devrait aller chatouiller les 700 millions des premiers Iron Man !

 

Et en parlant de super Héros, The Amazing Spiderman 2 cumule déjà 137 millions hors USA alors que la France, la Chine et le Brésil ne l'ont pas encore accueilli !!

 

A la 3e place, Heaven on earth passe la barre de 50 millions avec 51,2 millions et confirme la tendance religieuse de cette année 2014 après les succès de Noé, Son of God et God's not dead !

 

Rio 2 s'approche doucement de la barre de 100. Pour le moment, Blu en est à 96,2 millions et 343,9 dans le monde entier !

 

A la 5e place, on trouve le premier film posthume de Paul Walker, Brick Mansion qui ouvre à 9,6 millions. L'acteur décédé il y a quelques mois fera sans doute mieux avec F&F 7. Mais bon, honnêtement, là où il est, il doit s'en moquer un peu, non ?

 

Transcendence confirme son échec et perd 62% de ses maigres entrées pour un cumul de 18,4 millions ! Le marché international a intérêt à être en forme pour rembourser les 100 millions de budget !

 

The Quiet ones est la 3e nouveauté du top. Mais ce film d'horreur à petit budget ne démarre donc que 7e avec 4 petits millions de dollars.

 

Plus faible baisse du top (-25%), Bears, le dernier documentaire animalier de Disney cumule 11,2 millions et devrait aller titiller les 20 à l'arrivée.

 

Divergent est 9e avec 139,4 tandis que The Haunted House 2 ferme la marche avec un total de 14,2 millions. C'est 3,5 fois son budget.

 

Notez que, en dehor du top 1, Frozen vient d'atteindre la barre des 400 millions de dollars ! Et plus de 1,143 milliard dans le monde entier !

Cameron Diaz déloge Steve Rogers

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Ben Hur (*****)

Publié le par Dave

Le pitch : le destin d’un notable juif qui poursuivra une vengeance implacable avant de rencontrer le Christ et comprendre la valeur du pardon.

 

De Ben Hur, on a en tête deux images : la course de char (qui demanda 3 mois de préparation et de tournage) et le combat naval avec l’éperonnage de la galère. Si l’on pousse un peu plus loin, on aura les figurants par milliers, les décors écrasants et la stature de Charlton Heston, quasi demi-dieu inondant le film de sa présence !

 

Pourtant, réduire le chef d’oeuvre de William Willer à ces clichés serait une erreur. Car, comme le dit le sous-titre du film, Ben Hur est avant tout une histoire du Christ. C’est par lui que le film commence (la séquence de la nativité), c’est par lui qu’il se termine (la cruxifiction et la guérison miraculeuse des lépreuses) et c’est lui qui est le fil rouge de l’histoire : quand il donne de l’eau à Judas Ben Hur, quand il réunit les foules pour leur parler et quand il monte vers le Golgotha. Son nom sera dans la bouche de tous les protagonistes et  sans jamais montrer son visage, il est la véritable force du film.

 

Cependant, c’est bien Judas Ben Hur que l’on va suivre durant la grande majorité des 222 minutes de film. De sa naissance dorée à sa chute pour ne pas avoir voulu trahir son peuple, de l’injustice que va subir sa famille à l’enfer des galères, de sa renaissance en tant que fils d’un amiral romain à son retour en Judée et enfin sa terrible revanche sur Messala, Ben Hur est le fil conducteur de l’histoire. Chaque personnage subit le poids de ces décisions, de ses infortunes ou de ses gloires. Il fallait donc un roc pour incarner un tel personnage et Charlton Heston n’en pouvait être que la parfaite incarnation de cette volonté inébranlable qui, sans jamais s’écarter de sa route, va l’amener à accomplir son destin.

 

Si pour certains spectateurs, le film peut sembler bavard (les dialogues occupent l’immense majorité du métrage), c’est faire peu de cas de la qualité de ces scènes. Magistralement captés, les échanges entre tous les protagonistes de l’histoire, les passages de l’amitié à la haine, les leçons que chaque personnage cherche à asséner à son entourage et surtout le mélange de la grande histoire à celle plus personnelle de Ben Hure rendent le film passionnant ! On peut même y voir, en creux, un terrible aveu d’impuissance de notre époque car en 1961, nul besoin d’expliquer de long en large le contexte historique.

 

Si, 50 ans après, Ben Hur fascine toujours autant, c’est bien par sa démesure. Même les scènes intimistes sont grandioses de par les costumes, les accessoires ou les décors. Et à une époque où aucune aide numérique n’était disponible ! Il fallait construire les galères, la piste de la cour de char, les monuments de Rome, habiller des milliers de figurants, les équiper et les diriger comme on dirige une armée. Filmé en 70 mm, dans un Technicolor flamboyant, Ben Hur entendait vraiment être une expérience de cinéma ultime, à une époque où la télévision lui faisait une concurrence féroce. A l’instar de Lawrence d’Arabie ou des 10 commandements, il ne pouvait être fait que pour le grand écran.

 

Et même si l’édition de 2011 en Blu-ray est à tomber par terre, dans son coffret métallisé 6 disques (le film sur 2 Blu-ray , les suppléments sur un 2eme, le film sur 2 DVD et un CD reprenant une partie de la bande originale + un livret de 64 pages présentant des photos rares et surtout un monceau de coupures de presse) , rien ne remplacera sans doute le choc qu’on pu éprouver les spectateurs quand ils l’ont vu en salle !

 

Mais de cette démesure, de ces armées de figurants, de cette colossale impression que la grandeur de Rome écrase le monde, reste surtout le destin d’un modeste charpentier qui pour avoir donné de l’eau à Ben Hur le sauvera physiquement avant de le sauver moralement lors de sa mise à mort. La haine de Judas Ben Hur envers Rome disparaîtra parce qu’il aura su entendre le message de Jésus.

 

Ce sous-titre religieux a été éclipsé par la démesure du film, mais il est clair qu’il est le plus important : commencer le film par Anno Dominici ne laisse la place à aucun doute. Au delà du destin fabuleux de Ben Hur, c’est bien une histoire sainte qui nous est racontée.

 

Ben Hur (*****)

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1,6 millions de spectateurs pour Qu'est ce qu'on a fait au bon Dieu ?

Publié le par Dave

C'est la surprise de ce printemps, l'arrivée en trombe de Qu'est ce qu'on a fait au bon Dieu ? à la première place du top et surtout le deuxième meilleur démarrage de l'année avec 1 680 249 spectateurs ! La comédie de Phlippe de Chauveron avec Christian Clavier et Chantal Lauby fait un carton et seul Supercondriaque aura démarré plus fort en France cette année !!

 

C'est dire que le public français aiment les comédie tricolores. Cela dit, et sans préjuger aucun du film (pas encore vu, mais les membres de ma famille qui y sont allés ont adoré), les clichés sur les bourgeois catholiques et tolérant-parce-que-c'est-comme-cela ont l'air de fleurir. 

 

Ne gâchons pas notre plaisir car le succès du film a permis un bon de plus de 1,5 millions d'entrées par rapport à la semaine dernière. Au final, Qu'est ce qu'on... devrait aller chatouiller les 3-4 miilions de spectateurs ! Ce n'est pas rien !

 

Bon départ aussi pour Baby Sitting et ses 543 729 entrées. Encore une comédie française donc où un banal baby sitting tourne à la castatrophe et qui peut espérer le million.

 

Ce n'est pas le cas de la 3e nouveauté de la semaine ! Need for Speed n'est même pas dans le top 5 (démarrage à la 6e place) et n'a attiré que 255 242 fanas de vitesse ! On est loin des scores d'un Fast&Furious ! Juste pour rire, la promo française écrit sur les pubs "Premier au box office mondial". Cela a dû être vrai pendant une journée !!

 

Rio 2 glisse à la 2e place, mais passe le million avec 1 330 591 spectateurs. Blu et ses amis ne perdent que 1% d'entrées et devraient surfer ainsi jusqu'à la fin des vacances de la zone B.

 

Noé s'approche aussi du million, malgré une baisse de 35%. L'épopée biblique en est à 924 412 personnes embarquées dans l'arche.

 

Divergente suit avec 832 962 entrées. Là aussi, million probable à l'arrivée, mais guère plus. 

 

Le soldat de l'hiver sort du top 5 et passe à la 7e place avec un cumul de 1 650 466 amateurs de Comics !! Un bon score assurément et qui pourrait êre augmenter par le passage sur France 2 du premier opus dimanche prochain !

 

Avec 402 182 entrées en 14 jours, Les yeux jaunes du crocodile déçoivent quelque peu, surtout quand on connaît la popularité du roman ! Mine de rien, Clochette et la fée pirate fait bien mieux avec 593  457 sur la même période.

 

Enfin, Avis de Mistral ferme la marche avec ses 386 518 spectateurs. Là aussi, une déception pour Jean Réno !

 

 

1,6 millions de spectateurs pour Qu'est ce qu'on a fait au bon Dieu ?

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Et de 3 pour Le soldat de l'hiver

Publié le par Dave

Alors que Johnny Depp espérait beaucoup de son nouveau film Transcendence, c'est une  nouvelle fois Steve Rogers qui a pris le meilleur au box office, gardant facilement la première place et cumulant 201,5 millions de dollars en 17 jours , et près de 600 (586 exactement) dans le monde entier. Non seulement, il dépasse très facilement les scores du premier opus, mais il va aller au delà de ceux de Thor 2 d'ici quelques jours (206,3 / 644). L'objectif de 250 millions de recettes aux USA est toujours largement envisageable, preuve que le Marvel Cinematic Universe progresse encore et toujours !! Le pire est que Captain America, le soldat de l'hiver ne perd que 35% d'entrées par rapport à la semaine dernière !

 

Rio 2 en perd un peu plus (-42%) et son cumul de 75,3 millions est quelque peu en retard sur les chiffres du premier opus. Mais le budget de 103 millions est de toutes façons remboursé à l'international avec 199 millions de plus, soit un total de 275 !

 

3 nouveautés complètent le top 5 ! Heaven is for real, 3e film ouvertement chrétien de l'annnée, a eu la bonne fortune de choisir le week end de Pâques pour démarrer à 28,5 millions ! Pour un budget de 12, l'affaire est particulièrement intéressante !

 

A l'inverse, Transcendence est un échec cinglant pour Johnny Depp qui ne prend que 11,5 millions à la 4e place ! Un budget de 100 millions, une énorme promo (la bande annonce était déjà visible en Angleterre il y  2 mois), mais un démarrage inférieur à After Eearth  ! Dommage donc pour ce film de pur SF , qui rappelle quelque peu ces films d'anticipation des années 70 comme Générations Protéus, où l'esprit investissait massivement la machine !

 

Enfin, A haunted House 2 prend la 5e place avec 9,1 millions. Dit comme cela, on peut penser à un bide. Mais le film n'a coûté que 4 millions !!

 

Draft Day passe à la 6e place avec 19,5 millions. Kevin Costner ne parvient pas à transformer les films où il a la tête d'affiche en succès. Les années 90 sont bien loin !!

 

Divergent suit avec 133,9 millions (et 75 de plus dans le monde) tandis que Occulus subit logiquement la concurrence de A Haunted House 2 ! Le miroir maléfique atteint quand même 21,1 millions en 10 jours, soit 5 fois son budget !

 

Noah s'approche tout doucement de la barre de 100. Pour le moment, la relecture de l'histoire de l'arche en est à 93,2. Mais avec le reste du monde, le film atteint 290 millions.

Enfin, God's not dead est 10e avec 48,3 millions.

 

Notons le  démarrage moyen de Bears, le dernier film Disney estampillé nature qui ne prend que 4,7 millions à la 11e place. Cela dit, il n'était visible que dans 1720 cinémas.

 

 

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Edward aux mains d'argent (*****)

Publié le par Dave

Le pitch : Découvert errant seul dans un château après la mort de son "concepteur", un jeune homme , dont les mains sont des ciseaux, va bouleverser la vie d'une petite banlieue américaine.

 

Entre deux Batman, Tim Burton s'octroya une petite récréation et amorça le début de sa longue collaboration avec Johnny Depp. Ce faisant, il signa son premier véritable chef d'oeuvre.

De son titre original, Edward aux mains en ciseaux, le film laisse sur une impression merveilleuse : aucune scène n'y est de trop, aucun dialogue n'est superflu et la beauté des décors n'a d'égale que la grâce de la mise en scène.

 

On savait Burton doué pour les effets visuels (Batman avait représenté un sommet en 89), doué pour la direction d'acteur (revoyez donc Beetlejuice) et amoureux des marginaux en tout genre (Pee Wee en sait quelque chose). Ici, il réussit à réunir toutes les facettes de son talent en rencontrant son double plus jeune. 

 

Car la similitude du look de Depp avec celle de Burton est plus que frappante !! Il est clair que le jeune acteur (à l'époque) était l'exact reflet du jeune artiste qui débarqua chez Disney 10 ans plus tôt, avec sa volonté de bien faire, mais bridé par le conformisme ambiant du studio dans les années 80. Ici, Depp est lancé tel un éléphant dans un magasin de porcelaine dans une banlieue qui passé le premier moment va vite rejeter le jeune prodige.

 

L'intelligence du film est de ne pas juger . Le scénario laisse les personnages se ridiculiser eux-mêmes, se laisser enfermer dans leurs préjugés et tenter de profiter du talent d'Edward. Ses mains monstrueuses vont lui permettre de créer la vie au sein des végétaux, de surpasser les plus grands créateurs. Les dessins de productions le prouvent : Tim Burton veut faire réfléchir sur ce qu'est le talent, et les sacrifices nécessaires pour l'obtenir !

 

Car c'est bien de talent que l'on parle ici. Edward a effectivement des mains d'argent, mais il ne cherche pas  à en tirer profit. Pour lui, seul compte l'aide qu'il peut apporter, témoin cette scène de cambriolage qui tourne court ! Si Edward accepte, c'est parce que Kim (Winona Ryder, qui n'a jamais été aussi belle) lui a demandé. Il ne se pose pas de questions et ne cherchera pas à accabler ses "complices".

 

Cherchant son inspiration du côté de Frankenstein (les scènes où les habitants montent au château pour "tuer" le monstre !!), Burton offre également un rôle bref mais magique à Vincent Price. Le réalisateur et le comédien s'étaient déjà rencontré pour le court métrage Vincent et qui scellent ici un passage de relais. Tim Burton n'a jamais oublié d'où il venait et n'hésite pas à le clamer haut et fort ! 

 

L'histoire se déroule de manière inexorable, mais refusant de sacrifier son personnage. Seul le banlieusard le plus odieux sera vraiment puni, même si Burton n'hésite pas à taper sur une intégriste religieuse ou une nymphomane dont la superficialité n'a d'égale que la méchanceté !

 

Edward Scissorhands est un chef d'oeuvre, une pierre qui posera les fondations de l'oeuvre de Tim Burton, sans doute le réalisateur le plus touchant de notre époque, n'en déplaise aux cyniques qui l'estime perdu dans les limbes d'Hollywood !

 

Revoir le film en 2014 montre que, au contraire, il est resté le même. Seuls les moyens ont changé. Mais pour le reste, l'amour qu'il porte aux marginaux est toujours là et son univers gothique à souhait perdure à travers ses longs métrage !

Edward aux mains d'argent (*****)

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Amazing Spiderman 2 commence par le monde !

Publié le par Dave

Gros espoir pour Sony, The Amazing spiderman 2 ne sortira aux USA que dans 15 jours. Mais, il va entamer sa marche par le reste du monde et tenter de battre les 400 millions du reboot de 2012.

 

Ce week end donc, 15 pays accueilleront le monte en l'air dont l'Australie, le Mexique, l'Allemagne, l'Espagne et l'Angleterre.

 

La semaine prochaine, l'Italie, le Japon, la Russie et la Corée du sud entreront dans la danse.

 

Puis ce sera au tour du Brésil, de la France et de la Chine, 2 jours avant la sortie américaine. 

 

Sony doit effacer l'année 2013 où aucun de ses films n'a dépassé les 300 millions de dollars, Elysium étant son sommet avec 286 millions de dollars. Et quand on sait le coût de ce nouveau Spider-Man, le studio n'a pas intérêt à se planter !!

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Rio 2, premier en France, en attendant les vacances.

Publié le par Dave

Il avait été privé de la pole position aux USA par les très bons chiffres de la deuxième semaine du Soldat de l'hiver. Mais en France, Steve Rogers entame sa 3e semaine et Rio 2 en a profité pour être le film le plus vu avec un score de 668 971 entrées. Pas mal du tout, même si les vacances permettront de gonfler ce chiffre !I il lui faudra au moins cela pour atteindre les 2,3 millions du premier opus.

 

Cela dit, Rio 2 avait une sacré concurrence , même si les autres nouveautés étaient fort différentes. Ainsi, Noé prend la 2e place avec 559 723 amateurs de spectacle biblique ! Un score honnête également pour un film qui fait sacrément envie (en tout cas, qui me fait envie).

 

Suit Divergente et ses 475 291 jeunes lecteurs de la saga de SF. C'est mieux que Vampire Academy ou Les âmes vagabones (un bon bouquin, pourtant), mais on est évidemment très loin des scores de Twilight ou Harry Potter !

 

Toujours dans le cadre d'adaptation littéraires, Les yeux jaunes du crocodile , tiré du best selle de Katherine  Pancol, ne prend que la 4e place avec 232 112 spectateurs. Le casting était pourtant à la hauteur avec Patrick Bruel ou Emmanuel Béart.  Mais le film peut marcher sur la longueur !

 

Enfin, Apprenti gigolo, une comédie de et avec John Torturro , accompagné de Woody Allen, ne prend que la 8e place avec 101 850 entrées.

 

5 nouveautés donc ! Les exploitants ont les yeux plus gros que le ventre !!

 

En continuité, Le soldat de l'hiver passe à la 4e place et atteint 1 453 782 fans de Marvel, tandis que Clochette et la fée pirate a déjà attiré 446 888 petites filles.

 

Avec 313 674 entrées en 14 jours, Avis de mistral ne sera pas un succès de plus pour Jean Réno. La date de sortie n'était peut être pas la bonne.

 

Fiston saute à la 9e place avec un total de 1 841 828 spectateurs et De toutes nos forces clôt le top 10 avec 491 089 entrées.

Rio 2, premier en France, en attendant les vacances.

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Bonus de La reine des neiges : de qui se moque Disney ?

Publié le par Dave

Franchement, quand un dessin animé devient le plus succès du médium de toute l'histoire du cinéma, atteignant 1,1 milliard de dollars et dont on sait que les vidéos, que cela soit en DVD ou en Blu-ray, sans compter la VOD, vont se vendre à des dizaines de millions d'exemplaires à travers le monde, on fait un effort !!

 

J'écrivais hier que l'image et le son était extraordinaire ! Et que je n'avais pas encore vu les bonus ! 

 

20 minutes m'ont suffit !! Disney s'est clairement foutu de nous ! Quelques scènes coupées non finalisées, un espèce de truc chantant où les créateurs du films nous expliquent qu'ils ne savent rien sur le making of, un tout petit module sur Handersen et son apport chez Disney où surnagent quelques images de la création du film et enfin des clips des chansons....

 

C'est tout ! Making of détaillé expliquant la façon dont l'histoire a été adaptée et modifiée en cours de route ? Galeries de photos ou de dessins ? modules sur les magnifiques chansons et la volonté de revenir à un vrai musical ? Rien, nada !!

 

Cela sera peut être pour la future édition collector limitée de la mort. Mais le mépris qu'affichent de plus en en plus les studios envers le cochon de consommateur devient vraiment palpable !!

 

A l'heure où Hollwyood ne rêve que d'une chose : dématérialiser les films pour cause d'économie, la disparition progressive des bonus est une stratégie tout à fait cynique. Cet immense bond en arrière n'a pas l'air de bien déranger les médias spécialisés. Ainsi, Les Années Laser a mis 3/5 pour les bonus !! Désolé, il y a plus de choses sur le Laserdisc du bossu de Notre Dame que sur ce Blu-ray !! 

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Lone Ranger (****)

Publié le par Dave

Dans une fête foraine, un jeune garçon rencontre un vieil indien. Celui ci va lui raconter sa rencontre avec un ranger et les aventures qui s’en sont ensuivies.

 

Echec aux USA, (90 millions de recettes pour un budget de 215), succès moyen dans le monde (à peine 170 millions); Lone Ranger traine une réputation exécrable et sa sortie vidéo s’est quasiment faite en catimini.

 

Surprise : le film vaut bien plus que sa réputation et son échec n’en apparaît qu’encore plus injuste. Certes sa longueur excessive (près de 2h30) plombe quelque peu le métrage et Gore Verbinksi aurait même pu couper toute la sous-intrigue se déroulant dans la fête foraine, gagnant ainsi un bon quart d’heure (mais cela aurait donné un tout autre film, et le second degré du scénario en aurait souffert).

 

Mais pour le reste !! Entre des paysages à couper le souffle et qui donne envie de s’envoler immédiatement pour l’Ouest américain, filmés à la perfection et des décors grandioses, Lone Ranger fait souffler un vent de démesure et d’épopée que l’on retrouve de moins en moins au cinéma. Verbinski aime les westerns (il l’avait déjà montré avec Rango) et il lui rend un hommage plus qu’appuyé, s’adossant au cliché du genre, les mixant avec le versant spaghetti tout en s’aventurant dans des contrées peu vues au cinéma, notamment l’aventure ferroviaire qui a construit l’Amérique en reliant ses deux océans.

 

Rien que pour ces visions extraordinaires d’un pays taillé à la mesure des géants et non des hommes, Lone Ranger mérite une sérieuse réhabilitation.

 

Mais ce n’est pas tout, car de belles images ne font pas forcément un bon film. Le cinéaste, grandement aidé par Johnny Depp (totalement investi dans son rôle) retrouve sans aucun soucis le cocktail action-humour de Pirates des Caraïbes. Il le saupoudre d’un aspect quelque peu macabre (certains maquillages sont d’un réalisme confondant) et d’une vision parfois très noire. Car si l’Amérique s’est construit avec le chemin de fer, elle n’a pas épargné le sang des innocents et Lone Ranger ne se prive pas pour le dire.

 

Dans le film, personne n’est vraiment « blanc ». Chacun traîne son lot de tristesse, de deuils inachevés : ainsi le héros convoite ouvertement la femme de son frère, un thème rarement vu dans  le cinéma populaire, même si la mort du dit frère écarte toute immoralité . Tonto traîne le souvenir du massacre de son peuple et le corbeau qu’il porte sur la tête en symbolise le deuil. Même le méchant n’est pas entièrement gris et ses motivations ne sont pas uniquement vénales. Ce refus du manichéisme a sans doute rendu difficile l’acceptation des personnages par le grand public.

 

Ce qui surprend, c’est que, si on fait abstraction de ces personnages torturés, les monumentales scènes d’action n’aient pas attiré plus de gens dans les salles. Entre duel de locomotives, poursuites et combats à cheval et des scènes de foules monumentales, Lone Ranger en donne pour son argent (215 millions de budget selon certaines sources). Mais jamais, cet argent n’est dépensé en pure perte, comme le montre le petit making of présent sur le Blu-ray. La volonté de tourner en décors naturels, la figuration, les machineries ont forcément grevé le budget, mais l’authenticité est là. Il est vraiment dommage que, à l’instar de John Carter, le bouche à oreille n’ait pas pris.

 

Parce que, mine de rien, il viendra bien un temps où les studios ne sortiront plus rien d’autres que des formules toutes faites et que le risque, déjà plus très important, aura totalement disparu.

 

Verbinski et Bruckheimer ont pris des risques. Ils  n’ont pas été récompensé.

 

Dommage, vraiment dommage !

 

Lone Ranger (****)

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Sorties vidéos récentes

Publié le par Dave

Alors que La désolation de Smaug s'annonce en Blu-ray et DVD dans les jours qui arrivent, petit point sur les sorties récentes :

 

Du côté des super héros, c'est Thor 2 qui envahit nos linéaires. Superbe copie, son d'enfer, mais section bonus un peu décevante : juste un making of en deux parties, d'une durée de 20 minutes, un focus sur la musique, quelques scénes coupées ou allongées, un commentaire audio et, et c'est finalement le meilleur bonus, un court métrage consacré au...Mandarin ! Cela étant dit, le film reste toujours aussi excellent, même avec l'effet de surprise en moins.

 

Chez Disney, c'est La reine des neiges qui fera la joie des petits et des grands. Et l'occasion de voir que les merveilleuses chansons du film ont été grandement adaptées en français, parfois traduites de manière quelque peu éloigné de l'anglais originel ! Pas eu le temps de voir les bonus. La VO est tonitruante et respecte donc logiquement mieux les intentions des deux créateurs.

 

Passé inaperçu en France, mais gros succès aux USA, Captain Philips avec Tom Hanks devrait séduire un peu plus en vidéo. Effectivement, le film est largement à la hauteur de sa réputation et Tom Hanks n'aurait pas volé un 3e Oscar ! Bon et long making of de 58 minutes et fonction ultra-violet en sus. 

 

Gravity est sorti depuis déjà un mois, mais il est indispensable à toute vidéothèque qui se respecte. La copie est à tomber par terre au niveau définition et le son vous baladera sur vous enceintes !!! Quant aux bonus, on n'atteint là un summum : divisé en petit module, le making of aborde tous les aspects du film et le travail technique phénoménal n'occulte en rien l'aspect humain du film. Le fils d'Alfonso Curaon, qui a signé le scénario avec son père, se fend d'un petit court métrage montrant l'envers de la conversation de Sandra Bullocks avec l'esquimau présent sur Terre. Chose qui n'étonnera personne : le talent est héréditaire. Fonction ultra violet en sus : visionner Gravity sur son Ipad est un vrai bonheur quand on est coincé dans un train !

 

Hunger Games 2 est également sorti très récemment. C'est mon prochain achat.

 

Enfin, je termine avec le coffret 2 Blu-ray du fabuleux documentaire Apocalypse : la première guerre mondiale, toujours raconté par Mathieu Kassovitz ! Certains ont critiqué la colorisation et la sonorisation de ces images d'archives, mais le travail hallucinant et la pédagogie de ces 5 heures sur l'un des plus grands conflits que les hommes aient eu à subir est tout bonnement digne des plus gros blockbusters !!

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