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2e week end payant pour Hunger Games 3

Publié le par Dave

Malgré une baisse de 53% (logique et pas si mal, d'ailleurs), Hunger Games 3 a facilement gardé la tête du BO et affiche désormais un cumul de 225,6 millions dollars. Les 125 de budget sont donc remboursés presque 2 fois !! Au niveau mondial, il faut ajouter 280 millions !

 

Maintenant la vraie question est : Ce troisième épisode fera-t-il mieux que les 331 millions des Gardiens de la Galaxie. Pas si sûr, car le film a pris du retard par rapport au 2e épisode et l'arrivée prochaine du Hobbit risque bien de faire du dégât.

 

En attendant, le succès est indéniable même si moins massif qu'espéré.

 

Les pingouins de Madagascar se positionne pour Noël avec 36 millions en 5 jours. Les délirants volatiles ont également engrangé 62 millions à l'étranger.

 

L'autre nouveauté, Horrible Bosses 2 fait quelque peu grise mine avec juste 23 millions sur le week end. L'effet de surprise ne joue plus et la concurrence était peut être un peu forte.

 

Big Hero 6 et Interstellar continue de briller : 167,2 millions pour le dessin animé de Disney (qui rembourse donc les 165 investis) et 147 pour le chef d'oeuvre de Nolan. Interstellar atteint également 544 millions dans le monde entier, dont 106 en Chine !!

 

Dumb and Dumber To sort du top 5 avec 72,2 millions tandis que The theories of Everything gagne 662 salles pour un total de 9,6 millions en 4 semaines.

 

Gone Girl est le dernier blockbusters de ce top. 160,7 millions pour le diabolique thriller de Fincher. Et 334 dans le monde entier !

 

Birdman et St Vincent complètent le top 10 avec respectivement 17,2 et 39,3 millions.

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La désolation de Smaug Version Longue (3)

Publié le par Dave

Le 5e module est consacré à la forêt noire. Là aussi, énormément d’écrans verts, même si leur nombre est moins important que chez les Elfes. La palme revient tout de même à la scène où Bilbo émerge de la canopée. A l’écran, une forêt immense baignée par une lumière rougeâtre , en réalité, quelques branches sur une petite plateforme qui tourne. On se rend compte du travail fabuleux accompli par Weta. Autre détail amusant, l’entrée dans la forêt avant que Gandalf ne s’en aille. Tournées à un an d’intervalle, les scènes n’ont pas bénéficié de la même météo et il a fallu ajouter de la pluie sur les premiers plans !! 

 

Gros focus sur le tournage avec les araignées. Enfin, avec les accessoires plus ou moins « réalistes » pour figurer les araignées qui seront créées en image de synthèse. Acteurs se battant dans la vide, nains tirant des bouts de caoutchouc censés figurer des pattes, Bilbo enfonçant Dard dans des blocs verts… Tout y est ! Mais le clou est la scène où les nains sont engoncés dans les cocons et la toile : une scène pas très agréable à tourner et qui permet à Jackson de martyriser, selon ses propres mots, ses acteurs. Toujours cet aspect bon humeur du tournage. Mais chose étonnante, le module consacre au moins 5 bonnes minutes à l’addiction du réalisateur pour le thé. D’après l’un des intervenants, il en boit 22 tasses certains jours !!  

 

L’un des grands ajouts de la version longue est la présence bien plus importante de Beorn, personnage que l’on retrouve, dans le roman en tout cas, lors de la grande bataille finale. Ce module est donc totalement consacré aux tournages des scènes de sa maison. Une partie fut tournée en extérieur dans un cadre magnifique rappelant quelque peu la Suisse. L’utilisation d’écran vert devant un tel paysage étonna d’ailleurs les acteurs, mais cela permettait d’avoir le cadre sous deux angles différents, notamment pour les scènes où Beorn coupe du bois (vu le nombre de prise, il a du mettre de côté suffisamment de stères pour passer 3 ou 4 hivers). Cette partie du making of vaut le coup d’oeil quand l’un des assistants de Jackson doit se rendre en catastrophe dans le patelin le plus proche pour y trouver un forgeron afin qu’il fasse une hache plus grande. Le tout dans la journée. C’est dans ces moments que l’on se rend compte que les responsables du making of ont absolument tout couvert et filmé !! Je n’ose imaginer le nombre d’heures de rush qui a fallu analyser pour arriver aux différents reportages.

 

Puis c’est au tour des scènes d’intérieurs, construites sur la même technique que celle de Cul-de-sac avec un décor sur-dimensionné pour les nains et un autre en vert pour Beorn. La prouesse technique est toujours aussi impressionnante car totalement invisible, même si l’acteur incarnant Beorn se désole de devoir parler à des balles de ping pong.

 

Enfin, un passage assez rigolo voit les acteurs « philosopher » sur le fait de jouer des scènes d’intérieur à l’extérieur et vice versa.

 

 

L’arrivée à la montagne solitaire est l’un des points d’orgue de ce deuxième épisode et, finalement, la seule vraie raison de la quête de Thorin. Une fois de plus, le travail sur les décors est magnifique, avec notamment la tête de la statue que, coïncidence (?), la ressemblance avec Thorin va sauter aux yeux lors d’un plan que Jackson va trouver un peu par hasard. Pour le reste, on est dans du classique : un décor bourré de détail, étendu en numérique, une vraie fausse porte avec le premier couloir d’Erebor tout aussi détaillé et qui permet aux nains d’être authentiquement émus quand ils reviennent dans leur foyer. Et un superbe travail sur les éclairages, que cela soit la rougeur d’un soleil déclinant ou la lumière froide d’une lune d’hiver. C’est l’occasion d’admirer aussi les dessins de Lee et Howe, indiscutables créateurs de cet univers imaginé par Tolkien.

 

La découverte de la tanière de Smaug devait être un choc pour le spectateur. Elle le fut. Mais sa conception n’est pas mal non plus. Alors que l’on aurait pu croire à de tout numérique, il apparait qu’une portion non négligeable du décor fut construit en dur, avec des éléments modulables, ce qui permettait de modifier les angles et les prises de vues. Mais quand , via un petit avant/après, on voit comment ce décor déjà conséquent devient minuscule dans l’extension 3D finale, on ne peut qu’être époustouflé par le travail de Weta. Une fois de plus.

 

Tout aussi étonné par le trésor lui même : des palettes, puis des sacs de sables, puis des éléments où sont collés fausses pièces et objets en or, puis 290 000 fausses pièces et enfin de véritables pièces qui avaient la fâcheuse habitude de s’enfoncer sous les fausses , justifiant le proverbe médiéval « La fausse monnaie chasse la vraie ». Chaque pièce, vraie ou fausse, bénéficiait d’un travail remarquable alors qu’on ne les voyait quasiment pas à l’écran. Il fallait de plus rechercher les vraies sous les fausses après chaque prise, car les Martin Freeman et les membres de l’équipe avaient bien du mal à marcher dans cette amas de pièces, s’enfonçant , trébuchant et tombant à qui mieux-mieux.

 

L’autre aspect de module, c’est évidemment Smaug. Même si le dragon a été reconstitué en image de synthèse, il fallait bien une voix pour donner la réplique au Hobbit. Et vu que Benedict Cumberbatch fut un temps retenu sur Star Trek (on le voit quand même dans le module), c’est une des assistantes de Jackson qui fut chargée de dire ses répliques. A ce moment, on ne peut qu’admirer le talent de Freeman, chargé de converser avec une créature invisible tout en regardant une sphère verte.

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Star Wars VII, le trailer VOST

Publié le par Dave

Bon si on enlève les écrans noirs et les logos, sur les 1 minute 27 secondes, on a environ 44 secondes d'images : un stromtroopers noir, un personnage avec un sabre laser sith, le faucon millénium au dessus de Tatouine qui fait face à des chasseurs TIE, des engins à ailes X, un petit robot qui roule dans les rues de Mos Esley et un personnage sur une espèce d'aéroglisseurs monoplace...

 

Bref, un bon trailer qui ne dévoile absolument rien du film et, à la limite, pour celui qui ne connaîtrait rien à la mythologie Star Wars, pourrait s'appliquer à tout autre film de SF. 

 

Les pseudos-spécialistes de la saga se feront un plaisir de le décortiquer. Pour ma part, je le répète, vouloir à tout prix détruire l'effet de surprise est totalement idiot.

 

Mais si vous voulez entrer dans la danse de ceux qui ont déjà tout-compris-de-Star Wars VII-l'éveil de la force, voici donc le trailer en VOST.

 

On peut cependant le regarder en se disant : "Plus qu'un an avant de comprendre ces images" !

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Pingouins et patrons pour Thanxgiving

Publié le par Dave

Le week end de Thanxgiving est généralement un bon cru pour le box office américain. Et les studios ne s'y trompent pas en sortant de nouveaux films afin de les mettre sur de bon rails avant le rush de décembre.

 

Cette année, Dreamworks dégainent Les pingouins de Madagascar. Alors qu'un 4e épisode de la franchise est prévu pour 2018, le spin off déboule donc sur les écrans. Au niveau notoriété, pas de soucis, les pingouins sont parmi les personnages secondaires les plus rigolos de la série. Et comme Big Hero 6 est sorti depuis plus de 3 semaines, il faut donc du sang neuf niveau animation pour attirer les familles.

 

Avec 6,2 millions pour son premier mercredi, le dessin animé peut raisonnablement aller taquiner les 40 millions sur 5 jours, voire un peu plus.

 

Fort du succès quelque peu surprise d'Horrible Bosses , la Warner n'a donc pas tardé à balancer une séquelle. Kevin Space et Jenifer Aniston sont toujours présents et le film est également sorti mercredi, glanant 4,2 millions. Un week end à 5 jours devrait l'amener vers les 30-25 millions.

 

Mais de toutes façons, le vainqueur de ce week end de Thanxgiving sera sans aucun doute Hunger Games 3. Malgré le démarrage un peu moins bon, l'avant dernier épisode de la saga devrait logiquement s'offrir dans les 70 millions de dollars de recette. Il en avait déjà pris 15,4 mercredi soir, portant son cumul à 157 !!

 

Pingouins et patrons pour Thanxgiving

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Jurassic World , le trailer

Publié le par Dave

Universal avait prévu de mettre en ligne la première vraie bande annonce de Jurassic World le 27 novembre. Mais un certain Star Wars Episode VII avait choisi le même jour...

 

Afin de pas entrer en concurrence, les producteurs ont donc décidé d'avancer la sortie du trailer.

 

Le voici donc en VF et en intégralité.

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1,5 millions de spectateurs pour Hunger Games 3

Publié le par Dave

2 nouveautés cette semaine dans le top 10. Mais l'une a écrasé très largement l'autre. Hunger Games 3 s'est très facilement imposé avec 1 538 201 entrées ! Une sortie dont la réussite était évidemment prévisible vu que le 2e volet avait attiré plus de 3 millions de personnes, alors que le premier s'était arrêté à 1,7. Le score de La révolte sera logiquement plus près de l'opus 2 que de l'opus 1.

 

A l'inverse, Un illustre inconnu se ramasse dans les grandes largeurs avec seulement 71 365 entrées pour le film avec Mathieu Kassovitz. L'acteur-réalisateur (qui n'est qu'acteur ici) ne parvient plus à s'imposer à l'écran. Il est vrai que ses déclarations très brutales ont sans doute joué contre lui. 

 

En continuité, Interstellar passe à la 2e place avec un total de 1 982 809 spectateurs. Le space opéra de Nolan marche tout de même très bien en France et le fait qu'il va dépasser les 2 millions d'entrées est une grande claque pour tous ses détracteurs.

 

La prochaine fois, je viserai le coeur glisse de 31% pour un cumul de 321 013 entrées tandis que Samba et Le Labyrinthe s'approchent des 3 millions de spectateurs : très exactement 2 951 598 pour le film du duo Toledano/Nakache et 2 990 686 pour l'adaptation du roman de SF pour ado.

 

Magic in the Moonlight s'approche lui du million. Pour le moment , le film de Woody Allen en est à 987 618 !

 

Rec et Gone Girl suivent avec 207 227 et 1 803 515 entrées.

 

Enfin, Respire clôt ce top avec 161 544 spectateurs. Mélanie Laurent attendait sans doute plus.

 

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La désolation de Smaug - Version longue (3) - Les bonus (1)

Publié le par Dave

Le premier disque de bonus annonce une durée de 5H00 et quelques ! Conséquent ! Passé une petite introduction, où Jackson explique la décision de passer de 2 à 3 films a « légèrement » compliqué la structure de l’histoire (cependant, on aurait aimé en savoir un peu plus sur cette décision. Peut être dans les commentaires ?), on se retrouve donc devant une douzaine de modules que l’on peut lire d’un coup ou un par un. C’est la dernière solution que j’ai adoptée.

 

La première partie de ces modules s’intéresse à Lacville et au tournage des scènes s’y déroulant. Ainsi le premier module présente la ville, son rôle étendue par rapport au roman puis la fameuse scène où les nains sont recouverts de vrais poissons (au grand dam de certains). On perçoit bien le curieux sens de l’humour de Peter Jackson qui prend un malin plaisir à humilier ses acteurs . Un long passage revient sur le combat de Légolas avec les Orcs dans Lacville. Savant mélange de décors prolongés par des écrans verts et d’image de synthèse de pointe (une motion capture étant faite sur acteur dont la taille correspond à celui du chef des Orcs) , ces scènes permettent de retrouver l’un des personnages les plus appréciés du seigneur des anneaux sous un angle un peu différent. Son style de combat est plus brutal. Vient ensuite la façon dont fut tournée la scène où Thorin s’adresse à la foule et au maire de Lacville, un tournage similaire à la scène à Cul de sac dans le premier film avec deux plateaux, l’un pour les humains et le décor, l’autre vert pour les nains, afin d’obtenir les bonne proportions. Technologiquement, cela reste incroyable. Enfin, le module s’attarde sur quelques caméos : Alan Lee et John Howe en musiciens, l’un des producteurs du premier film en espion du maire, des membres de l’équipe déguisés en femme (apparemment , il n’y avait pas assez de figurants féminins…) et même un deuxième apparition de Jackson, également espion. La scène fut coupée au montage et quand on la voit, on peut le comprendre.

 

Le deuxième module est exclusivement centré sur le maire de Lacville , interprété par Stephen Fry et son assistant , Ryan Gage un acteur totalement novice au cinéma et dont le bizutage a apparemment beaucoup aimé l’équipe. On retrouve dans le module, mais aussi dans le film, l’esprit potache de Jackson , celui dont il faisait preuve sur Bad Taste et Braindead (on a même droit à quelques images de ces deux films, nous faisant regretter que ces deux délires gores soient invisibles depuis des lustres). Ainsi  Gage se voit bombarder d’oeuf par une équipe hilare tandis que Fry doit ingurgiter pendant des heures de fausses testicules de boucs… 15 minutes qui montrent que même sur un film aussi énorme, la détente n’est pas absente !

 

On reste à Lacville avec toutes les scènes se déroulant dans la maison de Barde, interprété par Luke Evans. 20 minutes d’un déluge d’information : le double décor pour que la taille des nains s’intègre parfaitement au monde humain, le sauvetage de Kili par Thauriel, merveilleusement jouée par Evangeline Lily, le fait que les deux filles de Barde soient en réalité les deux filles d’un des nains , venues en Nouvelle Zélande voir papa et se retrouvant dans un film, les cascadeuses et la doublure d’Evangeline , la découverte de la flèche noire, les nains sortant des toilettes… Et malgré la débauche de moyens, l’impression toujours aussi étonnante que Jackson tourne un petit film. 

 

Car si l’on peut dire un premier mot de cette heure de making of, c’est bien le mot « famille ». L’équipe de tournage est comme une (très) grande famille où Papa Peter met tout le monde à l’aise , que cela soit les acteurs de premiers plans que les seconds rôles. On peut critiquer le Hobbit pour certains de ses excès mais par pour sa façon de faire les choses et de vouloir  bien les faire. Là où certains réalisateurs cherchent le chaos, la confrontation, le conflit, Jackson cherche à mettre tout le monde à l’aise. 

 

A l’arrivée, c’est sans doute la meilleure solution.

 

Après le monde des hommes , c’est au tour au royaume des elfes sylvestres d’être investi par l’équipe de tournage. On se doutait en voyant le film qu’il y avait de l’écran vert là dessous. Mais quand on voit le plateau de tournage, c’est encore plus net que l’on pensait. A part un trône et les nombreux costumes de Thranduil, il n’y a rien d’autres que du vert ! Ici, c’est bien Weta Digital qui montre son talent. Jackson se permet même d’improviser une scène, qui sera finalement coupée, sur la foi d’un dessin 3 minutes chrono d’Alan Lee. Il est amusant de voir que l’acteur qui joue Thranduil est plus jeune qu’Orlando Bloom , reprenant ici le rôle de Légolas, alors qu’il est censé être son père… Un bon module de 30 minutes donc, qui n’occulte pas l’humour comme ce passage où chaque nain doit hurler pendant quelques secondes avant la chute des tonneaux !

 

La suite quand je serai venu à bout au moins du premier disque !

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Awaken of the Force : le teaser arrive

Publié le par Dave

Alors que la sortie de Star Wars VII , The Force Awakens n'est prévue que dans un an, un premier teaser sera visible dès ce vendredi dans les salles américaines, avant Big Hero 6 (une autre production Disney) et qu'il sera ensuite balancé sur le net.

 

Déjà, des dizaines de sites reprennent des tas de rumeurs et spoilent à qui mieux mieux sur le contenu du teaser.

 

Personnellement, et parce que je suis un fan absolu de la saga et de TOUS ses aspects, je me contenterais d'être surpris en décembre 2015. Si je me précipiterais sur le teaser, j'éviterais comme la peste tous les sites dont le seul but est de balancer l'intrigue avant tout le monde.

 

Qu'il est loin le temps où l'on fantasmait sur quelques photos parues dans L'écran fantastique pour Le retour du Jedi ou sur une affiche de l'Empire Contre-Attaque aperçue dans un cinéma de Nancy quelques mois avant la sortie France. On y voyait juste le casque de Vador sur fond étoilée.

Awaken of the Force : le teaser arrive

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Twilight - Révélation 2e partie (****)

Publié le par Dave

Le pitch : Alors que Bella s’adapte à sa nouvelle condition de vampires, elle doit défendre sa fille face aux clans des Volturi.

 

La 1ere partie de Révélation se terminait sur un cliffhanger révélant la nouvelle nature de Bella. Cet ultime épisode de la saga conclut donc de manière très efficace l’histoire d’amour initiée par Stéphenie Meyers.

 

Disons le tout de suite, cette 2e partie est très supérieur à la première. D’une part parce que la valse d’hésitation entre Bella et ses deux soupirants est enfin terminée (c’est largement la partie la moins intéressante des romans) et que d’autre part, l’action est là et bien là.

 

Si l’on fait abstraction d’un introduction encore quelque peu faiblarde, dès que le danger des Volturi menace, le film décolle et ne retombe plus. Les scènes où Bella va apprendre à se servir de ses nouveaux pouvoirs sont très bien faites, et servies par d’excellents effets visuels. On sent Kristen Stewart bien plus à l’aise dans un rôle plus physique et sa présence à l’écran est bien plus forte. Du coup, et par réaction, Robert Pattison subit cet impact et il en devient plus fade. 

 

La menace sur Renesmée permet l’introduction d’une foule de nouveaux personnages et de nouveaux vampires. Le grand écart entre le premier épisode et celui-ci en devient même impressionnant. c’était déjà le cas avec les romans car on passait tout de même d’une romance gothique plutôt convenue à un affrontement sanglant entre deux communautés ne partageant pas vraiment la même vision de la vie. Toute proportion gardée, on est très près du combat entre Louis et les vampires parisiens de la saga d’Anne Rice, avec deux visions totalement opposée à propos d’un enfant.

 

Mais ici, l’histoire fait la part belle aux différences géographiques entre les différents vampires, venant d’un peu partout, d’Amazonie, d’Europe ou d’Asie. Chaque vampire a développé des pouvoirs différents, ce qui évitera la monotonie lors du combat final. Cet aspect des choses permet aussi d’expliquer la résistance mentale de Bella. Enfin, l’élégance de cette société vampirique est à nouveau soulignée. Car, agressif ou pas, chaque groupe suit son code d’honneur et ne s’en détourne pas.

 

Après l’accouchement gore de la 1ere partie, Bill Condon n’a pas  lésiné sur les effets sanglants lors de l’ultime affrontement. Tête arrachée, démembration sauvage, immolation par le feu, les différents combats , se déroulant sur une plaine neigeuse, ne font pas dans la dentelle. D’un côté, les Cullen et leurs alliés, vampires et loups garou (une belle trouvaille de Stephenie Meyers), de l’autre les Volturi. Et si le leader des Cullen va tenter la négociation , il sera vite submergé par la violence de ses adversaires et de ses alliés. 

 

Relativement longue, très brutale (pour une saga qui, au départ s’adressait à des adolescentes), le combat est qui plus est bien orchestré, bien monté, relativement lisible… Et même si la pirouette finale pourra en faire tiquer quelques uns, le réalisateur a le mérite d’être allé au bout de la logique de l’histoire. On ne pourrait lui en tenir gré.

 

Révélations - 2e partie conclut donc la saga en beauté , même si l’on peut regretter qu’un seul film n’ait pas été fait en ramassant la première partie. Au final, les 5 films constituent bel et bien un bel exemple d’adaptation réussie d’une saga littéraire , qui a su monter son ambition au fur et à mesure de son succès, partant d’un budget de 37 millions pour le premier opus à 120 pour le dernier. 

 

Il  est vrai que les deux derniers épisodes, comportant bien plus de décors, de personnages et d’effets visuels valaient bien un petit coup de pouce de la part du studio. La réussite est parfois à ce prix.

Twilight - Révélation 2e partie (****)

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Le domaine des dieux , la BA

Publié le par Dave

Astérix revient ce mercredi dans les salles , mais en animation 3D ! Et en voyant la bande annonce, on se rend compte que cela est nettement plus fidèle à la BD que les films en live. Logique, comment reproduire les gros nez de Uderzo en réalité ??

 

 

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