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Les nouveautés du week end du Superbowl

Publié le par Dave

Plusieurs films vont tenter - en vain - de profiter du Superbowl (qui aura lieu à Phoenix, en Arizona) pour détrôner American Sniper.

 

Je dis en vain car les analystes prévoient un 3e week end à 42 millions de dollars pour le film de Clint Eastwood, ce qui porterait son score dans les 260 millions. Plus que tous les films de 2014 exceptés Les gardiens de la Galaxie et Hunger Games 3.

 

Le premier d'entre eux est Project Almanac, un film de SF , dont le thème tourne autour du voyage dans le temps, et produit par Michael Bay. Ce film peut terminer dans les 13 millions d'autant que les critiques sont plutôt bonnes.

 

Le deuxième est Black and White, un drame avec Kevin Costner en tête d'affiche. A l'inverse, les critiques sont mauvaises et les projections militent pour un gain de 6 millions. La dernière fois que Costner a vu un de ses films démarrer à plus de 20 millions, c'était Waterworld en 1995 !! Je mets de côté Man of Steel où il n'avait que le 4e rôle.

 

Le thriller The Loft (rien à voir avec une adaptation des aventures de Steevy Bouley) devrait engranger 3 millions de dollars. Enfin, il faudra un peu compter sur l'extension de salles de A most Violent Year.

 

Bref, Bradley Cooper n'a pas grand chose à craindre encore ce week end.

 

 

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Taken 3 à plus de 1,1 millions en France !

Publié le par Dave

Taken 3  à plus de 1,1 millions en France !

Il  aura donc fallu que Liam Neeson endosse à nouveau sa panoplie de justicier pour que La famille Bélier descende de sa place de leader !! Avec 1 192 842 entrées, Taken 3 a très largement conquis le pays et a confirmé la très bonne tenue de cette franchise en France. Le 2e épisode avait engrangé 2,9 millions d'entrées alors que le premier avait tout juste dépassé le million. Le 3e opus obtiendra donc un score entre ces deux extrêmes.

 

Les autres nouveautés sont , comme souvent, loin d'être à la fête. Charlie Mordecai, le dernier Johnny Depp , déjà gros échec US, prend la 4e place avec juste 128 410 spectateurs. Pas terrible du tout pour un Depp qui ne parvient plus du tout à sortir un vrai succès.

 

Discount, énième comédie sociale à la française (cette fois, ce sont des employés d'un Hard Discount qui , pour protester contre l'installation de caisses automatiques, décident de créer leur propre magasin en récupérant les produits destinés à la poubelle. Honnêtement, dit comme cela, cela fait fait démago (les vilains patrons avides de profits qui en plus gaspillent la nourriture, les gentils employés...) et la bande annonce n'est pas très rigolote non plus. Sans préjuger du film (que je n'ai pas vu), on peut comprendre que le public ne se soit pas déplacé. 

 

Echec aussi pour Une merveilleuse histoire du temps. Le biopic du génial Stephen Hawking n'a attiré que 97 907 personnes. Décevant donc de voir qu'un pur génie, derrière qui se "cachait" une grande femme (aspect que je ne connaissais pas et que montre le film de manière magistrale - oui, cela là je l'ai vu) n'intéresse pas plus que cela. 

 

Enfin, Foxcatcher n'est que 9e avec 80 741 entrées. Steve Carell, Mark Buffalo et Channing Tatum n'ont vraiment pas la côte en France.

 

En continuité, La famille Bélier passe donc 2e avec 5 119 006 spectateurs cumulés ! Pas rien quand même !!

 

Les souvenirs en 2e semaine monte à 551 401 entrées tandis que Invincible atteint 539 241 ! Des scores honnêtes, mais en déçà des potentiels des films, surtout celui d'Angelina Jolie.

 

Les nouveaux sauvages et Une heure de tranquilité ferme la marche avec 258 023 et 935 437 spectateurs. Encore un effort et le film de P.Leconte sera millionnaire. Ce qui serait une très bonne chose car ce réalisateur reste très sympathique.

 

 

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Acheter des nouveautés ? (bis)

Publié le par Dave

Allez hop, petits holp up (légal) à la Fnac , un dans le magasin, un sur le site. Le délit ? 4 blu-rays pour 30 euros. Donc, en deux fois, 8 Blu-rays qui rejoignent mes étagères.

 

Les films ? 300, naissance d'un Empire, A l'ombre de Mary, The Ryan Initiative, Rock, 12 years a slave, Supercondriaque, Dragon et Taken 2 ! Choix eclectique, mais qui interpelle car, en dehors de Rock, tous ces films sont récents.

Voire très récents car 300, Mary, Ryan, 12 years et Supercondriaque sont sortis en 2014 en vidéo !

 

Et quand on sait que dans l'offre on trouve Non Stop, Days of Future past, The Amazing Spider-Man 2...

 

Bref, je l'ai déjà dit, je le redis, à quoi sert d'acheter des nouveautés ? Ou bien n'est-ce pas les nouveautés qui sont trop onéreuses ?

 

Vaste débat !

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American Sniper s'offre un 2e week end à 64 millions !

Publié le par Dave

Michael Moore qui a abondamment craché sur le film n'a rien pu faire !! En 2e week end, American Sniper est largement resté en tête et a engrangé 64,3 millions de plus (-27%) soit plus que les 58,8 de son budget. Son cumul est désormais de 200,1 millions, reléguant très loin les 145 millions de Gran Torino, ex-meilleur score d'Eastwood.

 

Comment expliquer un tel succès ? Certains le rapprochent de celui de La passion du Christ, le film très controversé de Mel Gibson qui avait lui aussi fait des scores incroyables en 2004. Il est clair qu'une partie du public conservateur américain se déplace en masse pour aller voir American Sniper et que, contrairement à d'autres pays, l'armée garde un très haut niveau de sympathie.

 

Ce qui est clair, c'est qu'American Sniper ira chatouiller les 300 millions. J'ai cependant hâte de voir comment il sera accueilli dans le reste du monde et en particulier en France.

 

3 nouveautés ce week end et des fortunes très très diverses ! 

 

The boy next door prend la 2e place avec 15 millions. Il en a coûté 4 ! C'est donc d'ores et déjà un succès. Rob Cohen (Fast and Furious, XXX, La momie 3 mais aussi Daylight ou Coeur de Dragon) revient donc à un thriller à petit budget dont le seul nom connu est Jennifer Lopez. Le pitch est assez simple puisqu'on y voit la belle latino en mère divorcée avoir une aventure avec un jeune homme de son voisinage (le titre français sera d'ailleurs Un voisin trop parfait). Mais quand elle veut rompre, les ennuis vont commencer. Il est clair que le voisin n'est pas si "parfait" que cela. Un brin de suspens donc, un quasi huis clos... Bref, le public a répondu présent.

 

A l'inverse, Strange Magic, un film d'animation écrit par Georges Lucas pour Disney ne prend que 5,4 millions et la 7eme place dans 3020 cinémas ! Une claque pour l'auteur de Star Wars et un rappel qu'en dehors d'Indy ou de la famille Skywalker, ses films n'ont jamais vraiment fonctionné. Seul American Graffity et ses 115 millions de dollars (une somme énorme en 1973) avait su tirer son épingle du jeu. Willow avait rapporté 57 millions . Quant à Howard le Canard, les chiffres ont mystérieusement disparu...

 

Mais Mortdecai fait pire encore ! Le dernier Johnny Depp qui a coûté 60 millions s'étale à la 9e place avec seulement 4,1 millions ! Un bide cinglant pour Jack Sparrow !!

 

En continuité, Paddington atteint 40 millions  (-34%) tandis que The Wedding Ringer suit de très près avec 39,6 !

 

5e , Taken 3 en est à 76 millions. Et 103 de plus dans le reste du monde. L'usure des séquelles donc, mais sans doute 90-100 millions US en fin de course. 

 

The Imitation Game quitte le top 5 mais gagne 4,9% d'entrées (grâce à 414 salles de plus) et affiche un score de 60,6 millions en 9 semaines.

 

Selma et Into the Woods complètent ce top avec respectivement 39,2 et 121,4 millions. Le musical de Disney débarque en France dans 3 jours.

 

A la 17e place, Hunger Games 3 est désormais le premier film de 2014 ! Avec 334,3 millions, Katniss dépasse donc Les gardiens de la Galaxie, comme elle avait dépassé Iron Man en 2013 !

 

 

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Exodus (**** 1/2*)

Publié le par Dave

Exodus (**** 1/2*)

Le pitch : En découvrant la vérité sur ses origines, Moïse va se dresser contre celui qu'il considérait comme son frère, Ramsès.

L'histoire de Moïse a été représentée plusieurs fois au cinéma. Les 10 commandements paraphait littéralement les Saintes Ecritures, le génial Prince d'Egypte prenait plus de libertés mais offrait également une lecture très sérieuse.

Avec Exodus, Gods and Kings, Ridley Scott a voulu donner un autre souffle aux 10 commandements. Il ne s'est pas laisser enfermer dans le carcan de l'adaptation ultra fidèle. Au contraire, il a cherché à rendre plus réalistes, voire à expliquer les plaies d'Egypte tout en n'occultant pas le "merveilleux" de l'histoire, avec notamment la présence de Dieu incarné par un petit garçon. Mais ce garçon existe-il ? Ou bien est-ce un produite de l'imagination de Moïse après sa chute dans la montagne ?

Mais revenons aux fondamentaux. Au départ se trouve donc la narration de la fin de la captivité des Hébreux en Egypte telle qu'on peut la lire dans l'Ancien Testament. Tout le monde la connaît : le massacre des innocents, la survie de Moïse placé sur le Nil dans un berceau, découverte par une princesse et élevé comme l'égal de Ramsès. Puis la révélation de ses origines, l'exil, la rencontre avec Dieu, le retour en Egypte, les plaies, la libération, la traversée de la Mer rouge, le veau d'or et l'écriture des 10 commandements avant le retour à Canaan.

De ce fait, Scott ne montre pas les origines de Moïse (quelques phrases suffisent à la raconter) , ne s'attarde pas sur le veau d'or, ni sur les rivalités avec les autres chefs hébreux. Il se concentre sur 3 thèmes : la rivalité avec Ramsès, les plaies,  la traversée de la Mer rouge.

Et autour de ces trois grands passages, il va utiliser au mieux (et le mieux chez Ridley Scott, cela veut magistral !!) ses décors, ses acteurs, ses effets visuels !! Oubliez le côté un peu kitch des 10 commandements et contemplez la splendeur de l'Egypte pharaonique. Il fallait le talent visuel inégalé du réalisateur anglais pour nous plonger dans ce monde ô combien éloigné du nôtre, que l'on croit connaître mais qui, en fait, reste encore très mystérieux , y compris pour les archéologues les plus avancés. Mais, à la différence de certains tâcherons que je ne nommerais pas, Scott ne fait pas dans le m'as-tu vu. Comme pour la Rome de Gladiator , l'Angleterre de Robin des Bois, l'Amérique et l'Espagne de 1492 ou la Jérusalem de Kingdom of Heaven, il se "contente" de poser ses caméras et de filmer. Pour lui, et il l'a souvent affirmé, il ne tourne pas de films historiques : il tourne des films comme s'ils étaient contemporains. C'est sa force et de ce point de vue, c'est une fois de plus irréprochable, énorme, grandiose et beau !

Le travail sur les détails, les costumes, les maquillages, les objets... Rien n'est laissé au hasard ! Le réalisateur sait ce qu'il veut, se refuse au moindre compromis et veut que ses films soient vu sur un grand écran. Comme je plains les égarés qui vont télécharger Exodus et le regarder sur leur PC !

 

Maintenant, disposer d'un superbe écrin est une chose. Le remplir en est une autre.

Et sur ce point, le film n'est pas réussi à 100%.

 

S'il n'y a rien à dire sur la progression de l'histoire (absolument aucun temps mort) ou sur la puissance du thème , le script manque une de ses cibles, et non la moindre : la relation entre Ramsès et Moïse. La faute à un Ramsès II plus proche de la réalité historique (l'historiographie récente a quelque peu revu à la baisse la grandeur de son règne, notamment la bataille de Kadesh ou certaines réalisations monumentales qu'on lui prête) mais finalement pas assez fort pour s'opposer à un Moïse interprété à la perfection par Christian Bale.

 

Car, on le sait depuis Hitchock , plus un méchant est réussi, plus le film est réussi. Ramsès ici n'a pas la présence magnétique de Yul Brunner ni la colère de son avatar animé dans Le prince d'Egypte (il est vrai que le dessin animé de Dreamworks parlait plus de la déception de Ramsès de voir Moïse emprunter un autre chemin). Et la phrase où il rappelle sa "divinité" sonne creuse. Ce n'est pas l'interprétation de Joel Edgerton qu'il faut remettre en cause, mais le personnage tel que défini par le script. Ramsès n'est pas tout puissant. Il se conduit comme un tyran (la pendaison des Hébreux), mais n'impose jamais vraiment sa volonté. Il semble le jouet de sa mère, de ses conseillers. Sa scène finale où il erre comme un égaré sur la plage après que son armée ait été anéanti par le reflux de la mer rouge en dit long sur sa condition. Il ne contrôle pas grand chose, alors que Moïse ne connaîtra quasiment pas de fléchissement. Et même lorsqu'il doute de Dieu, il se met en colère contre lui. Il ne subit pas les évènements, mais les anticipe, les organise.

 

Dans les 10 commandements, Yul Brunner et Charlton Heston faisaient jeu égal dans l'interprétation et tenaient le film sur leurs épaules. Dans Exodus, le déséquilbre est trop important pour que cet aspect soit réussi. C'est bien dommage, mais ce point prive le film des 5 étoiles SOI.

 

Pourtant, en dédiant le film à son frère Tony, Ridley Scott avait bien en tête de filmer non pas l'affrontement de deux hommes, mais l'éloignement de deux frères que leurs fonctions obligeaient à ne plus vivre comme tel. Après tout, Hollywood les a souvent opposé, construisant une fausse rivalité à coup de box office. Ne disait-on pas dans les années 90, quand Ridley connaissait échec sur échec, que Tony lui avait ravi son sceptre ?

 

Mais comme l'alchimie ne fonctionne pas à plein, la rivalité arrivant trop tôt dans le film, l'aspect fraternel est finalement trop timoré.

 

On peut aussi regretter l'emploi trop fugace de Sigourney Weaver. Alors qu'il l'avait magistralement utilisée en second rôle dans 1492 (je mets bien sûr Alien de côté), Scott ne se sert de son actrice qu'avec une parcimonie quelque peu pingre. Peut être qu'une future version longue permettra de mieux apprécier son jeu toujours aussi délicieux, d'autant que son rôle est très loin d'être sympathique.

 

Cette (importante) réserve posée, on ne peut dénier au film une ambition exceptionnelle ! Scott ne se contente pas de faire son 10 commandements, mais donne un souffle nouveau à cette histoire, plonge le spectateur dans le doute et dans le questionnement. En ces temps de guerres religieuses mondiales, peut-on accepter sans broncher un Dieu qui sacrifie tous les premiers nés d'Egypte et ce pour se venger de 400 années d'esclavage ? Une des meilleures scènes du film est celle où Moïse se voit littéralement taillé en pièce par l'enfant représentant Dieu, ce dernier hurlant "400 ans d'esclavage, n'est-ce pas asez ?". Comme souvent, le réalisateur anglais ne cherche pas à servir un plat fade à son public. Il l'emmène dans des lieux où le spectateur ne sera pas forcément à l'aise. Il se refuse à aborder un univers en noir et blanc.

 

Certaines critiques ont haussé le ton en voyant le script tenter d'expliquer les plaies d'Egypte ou l'ouverture de la Mer rouge. Pourtant, Scott ne fait que reprendre le travail des historiens qui tentent depuis longtemps de concilier les écrits de la Bible avec la réalité historique. Les 10 commandements ou Le prince d'Egypte étaient des films religieux, Exodus est un film historique s'inspirant d'une histoire religieuse. C'est peut être cet aspect qui apparait choquant au premier abord. Alors que Noé n'hésitait pas à illustrer de manière rigoureuse l'Ancien Testament, Exodus ose prendre des libertés, soulever des hypothèses, aller au-delà des certitudes et des clichés et ne cherche jamais à caresser le spectateur dans le sens du poil.

 

Oui, il y a des scènes spectaculaires, mais ce sont bien les affrontements verbaux, les regards, les doutes des personnages qui sont le plus important.

 

Au final, Exodus rate de peu l'étiquette, quelque peu galvaudée, de chef d'oeuvre. Mais il s'affirme sans aucun soucis comme l'un des derniers grands chocs de 2014. Et à n'en pas douter, comme Kingdom of Heaven en 2005, il ne pourra que se bonifier avec le temps. Quand le spectateur aura digéré l'énorme masse d'information du film et accepté qu'une histoire ultra connue puisse être racontée d'une manière différente.

 

Et rien que pour les questions qu'il devrait soulever à tous, croyant ou non croyant, Exodus est un film essentiel. 

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Jupiter Ascending, la BA

Publié le par Dave

Tout doucement, la promo de Jupiter, le destin de l'univers, le dernier film des Wachowski se met en place. La sortie est pourtant dans moins de 10 jours !!

 

La bande annonce en français !

 

 

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La famille Bélier, toujours plus haut ! Les héritiers reviennent

Publié le par Dave

La famille Bélier, toujours plus haut ! Les héritiers reviennent

Petit à petit, La famille Bélier continue à grimper dans le BO 2014. Enfin, quand je dis petit, c'est une image vu que le film a encore gagné 6% d'entrées par rapport à la semaine dernière et en cumule désormais 4 637 850 . S'il n'a pas encore dépassé le 4 790 858 de La bataille des 5 armées (qui pointe désormais à la 9e place), il est clair que la semaine prochaine, il l'aura fait. Et que Lucy et Supercondriaque seront ses prochaines victimes. Par contre, aucune chance de battre Le bon dieu.

 

Jason Staham voit son dernier film prendre une honnête 3e place avec 196 170 amateurs de finesse et de poésie ! Ce score n'était pas forcément attendu. Il se paye le luxe de battre Les nouveaux sauvages, pourtant porté par la critique, qui ne prend que la 5e place avec 160 365 entrées.

 

Par contre, on pouvait craindre un démarrage poussif pour La dame en noir 2 et on a l'a eu : seulement 120 782 fans d'épouvante. Quand on enlève Potter de l'affiche, le public suit moins.

 

Mais la vraie performance vient de Les héritiers. Sorti il y a 7 semaines, le film avait déjà fait une carrière moyenne. Mais la reflexion citoyenne qui a suivi les évènements du 7,8,9 janvier ont sans aucun doute fait revenir le public dans les salles pour le voir. Résultat, une hausse de 638% et un cumul de 787 579 entrées. Rappelons que le thème est l'histoire d'une prof qui décidé d'inscrire sa classe dans un processus de souvenir sur la 2e guerre mondiale.

 

En continuité, Invincible perd 19% et n'affiche que 438 759 spectateurs. Quand on voit le triomphe US du film, il est clair qu'un film historique sortant des sentiers battus (et du politiquement correct) a bien du mal chez nous.

 

Même baisse pour Une heure de tranquillité. Le dernier Leconte a bien du mal à passer le millions. Pour le moment, il en est à  861 136 entrées. 

 

L'affaire SK1 confirme son échec : seulement 289 832 amateurs de thriller à la française. L'aspect Histoire vraie a peut-être joué contre lui.

 

Enfin, Exodus ferme la marche avec 1 469 481 fans de Ridley Scott . Franchement, après enfin avoir pu voir le film, il en mérite bien plus.

 

 

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108,7 millions pour les 4 premiers jours d'American Sniper

Publié le par Dave

108,7 millions pour les 4 premiers jours d'American Sniper

Historique !! L'ouverture totale de American Sniper est tout simplement historique !! Car combien de film classé R, qui plus est avec un sujet très polémique ont ouvert à plus de 100 millions en 4 jours ? Et ce sans l'aide de la 3D !

 

Avec un premier week end complet, incluant le Martin Luther King Day, Americain Sniper, le nouveau Clint Eastwood (84 ans quand même !!) avec Bradley Cooper vient donc de réussir totalement sa sortie, remboursant son budget de 58,8 millions en 2 jours. Le film est d'ores et déjà assuré de dépasser les 148 millions de Gran Torino, et ce avant la fin de cette semaine ! Les 200 millions sont largement à sa portée.

 

Pour mémoire, la plupart des analystes voyaient le film à 40 millions sur le week end. La surprise a donc été totale et montre que les valeurs américaines les plus républicaines (le parti de GW Bush) reste toujours très ancrées dans ce pays, malgré la présidence Obama.

 

Reste à voir comment le film se comportera dans le reste du monde car, soyons honnête, le sujet, ce sniper responsable de la mort de dizaines d'ennemis de l'Amérique au Moyen Orient, ne va pas forcément plaire à une critique européenne très americanophobe dès que l'on parle de l'armée et surtout bien trop angélique.

 

Mais Eastwood n'était pas seul à sortir une nouveauté (même si son film était en fait un extension nationale puisque 4 cinémas le projetaient déjà). Paddington, l'ours british démarre à la 2e place avec 25,5 millions. Un très bon score après son beau parcours européen.

 

Pas mal aussi pour The Wedding Ringer, une comédie avec Kevin Hart qui est 3e avec 24,4 millions. 

 

Du coup, la seule nouveauté qui a osé affronter frontalement le sniper l'a payé de sa vie au box office. Classé seulement 11e, Blackhat, le dernier thriller de Michael Mann avec Chris Hemsworth n'a engrangé que 4,4 millions en 4 jours. Et pour un budget de 70 ! Une claque monumental pour Mann qui n'avait rien tourné depuis Public ennemies en 2009 (97 millions au BO US).

 

En continuité, Taken 3 subit aussi le coup de massue d'American Sniper avec une baisse de 55% et un total de 66,1 millions. Pas sûr que la barre de 100 soit atteinte.

 

Selma quit avec 29,1 millions tandis qu'Into the Woods atteint désormais 116,4 !! La comédie musicale débarquera bientôt en Europe.

 

The imitation game passe les 50 millions (51,6 exactement) ! Un très bon score pour un film dont le sujet (le décodage des codes secrets allemands par un mathématicien de génie) n'était pas fait pour faire courir les foules.

 

La bataille des 5 armées quitte le top 5 , passant à la 8e place avec 245,6 millions. Au niveau mondial, on en est à 804 millions ! 

 

Enfin, La nuit au musée 3 et Invincible complète ce top 10 avec respectivement 106 et 109,2 millions.  Le film de Ben Stiller ajouter 178 millions dans le reste du monde tandis que celui d'Angelina Jolie fait un score , pour le moment, bien plus modeste de 21 millions.

 

 

 

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Clone Wars, saison 4, épisode 6-10

Publié le par Dave

Clone Wars, saison 4, épisode 6-10

Le 6e épisode met en scène le duo C3PO/R2 D2. Les deux droïdes en mission sur une planète dévastée par des tremblements de terre vont devoir aller au delà de l’aspect humanitaire et se serrer les coudes afin de comprendre les raisons de ces dévastations en série.

 

Episode de transition, l’histoire repose surtout les ressorts comiques et l’antagonisme entre D2 et 3PO. Ce dernier est toujours persuadé que ses actes sont la solution à leurs soucis, tandis que D2 est la véritable tête pensante du duo. Si l’on ajoute à cela les humiliations de la part des Clones envers « la dorure » (surnom peu amical donné au droïde de protocole), on obtient donc 20 minutes pauvres en action mais riches en bons mots, situations improbables et créatures très exotiques. Un ton léger qui va contraster avec les 4 épisodes suivants.

 

Les épisodes 7 à 10 forment un tout, presque un film d’une heure et quart. Cette fois, les clones sont clairement les vedettes, même si Anakin apparait dans les première minutes quand il lance l’assaut sur Umbara, une planète séparatiste plongée en permanence dans la nuit. Mais rappelé à Coruscant par le Chancelier Palpatine, il doit laisser la section 501 au général Krel, un jedi pour qui les clones ne sont que quantités négligeable et chair à canon.

 

Petit à petit, Rex et ses hommes vont s’apercevoir que Krel n’hésite pas à les sacrifier pour arriver à ses fins et qu’il ne mène pas la bataille comme peut le faire Anakin. Pire encore, malgré leurs actions héroïques, deux clones sont amenés devant un peloton d’exécution pour avoir contrevenu aux ordres du général.

 

Cette gestion inhumaine des clones va entraîner des tensions dans la section. Certains vont se rebeller, d’autres exécuteront sans sourciller les ordres.

 

Mais le plus grave reste à venir. Alors qu’il a poussé les clones à s’entretuer, Krel, démasqué, tente de s’enfuir, non sans avoir tué un nombre important de soldat. Il sera finalement capturé et avouera le pourquoi de sa conduite : ses pouvoirs de prémonition lui ont permis de voir que la guerre sera perdue par les Jedi, que la République va disparaître et qu’un nouveau pouvoir fort va se mettre en place. Krel anticipe donc la prise en main de la Galaxie par les Sith et cherche donc à se placer dans ce nouvel ordre à venir.

 

Il sera exécuté par l’un des clones qui lui était resté fidèle, mais dont le sentiment d’être trahi l’amènera à cette radicalité.

 

Les 4 épisodes s’enchaînent sans temps morts et permettent de plonger dans la psychologie des Clones qui, peu à peu, s’émancipent de leur programmation initiale. On note d’ailleurs qu’une fois leur casque enlevé, chacun cherche à différencier son visage par sa coupe de cheveux, ses tatouages. 

 

L’action est également omniprésente et l’on peut voir une large panoplie des armes et des véhicules utilisés par l’armée de la République. La série Clone Wars approfondit tous les éléments que l’on a pu voir dans les quelques images des épisodes II et III sur cette guerre. 

 

Il est intéressant de voir que les scénaristes peuvent tenir quasiment une heure sans utiliser les personnages principaux. Le nom « Guerre des Clones » prend alors tout son sens. Si l’on met de côté une référence à La menace Fantôme, quand un des soldats se rappellent comment Anakin a détruit un vaisseau de la Fédération, on navigue quasiment tout le temps en territoire connu.

 

Enfin, en montrant un général Jedi retors et tenté par le côté obscur, l’histoire renoue avec l’idée du pouvoir corrupteur. Parce qu’il n’a de comptes à rendre à personne, Krel plonge petit à petit vers le mal. Son mépris des clones, qu’il n’appelle que par leur matricule, s’en trouve renforcé. Cet aspect démontre aussi que tout au sein de la République ne partage pas ses valeurs.

 

Au final, ces 4 épisodes sont largement l'un des sommets de la série, toutes saisons confondues !!

 

 

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American Sniper a bien "ciblé" sa sortie.

Publié le par Dave

Est-ce le contexte international tendu ? les bonnes critiques ? les 6 nominations à l'Oscar (dont meilleur film ) ? le retour de Clint Eastwood à un sujet "sévèrement burné" ?

 

Sans doute tout cela à la fois.

 

Ce qui est certain c'est que le premier jour complet d'American Sniper avec Bradley Cooper restera dans les annales vu les 30,5 millions engrangés, pour un cumul de 33,9 depuis sa sortie limitée.

 

C'est simple, c'est du jamais vu pour un vendredi de janvier. Et logiquement, American Sniper pourrait atteindre les 100 millions demain soir !

 

Maintenant, on ne pourra éviter la polémique sur le sujet du film. Car en faisant d'un soldat réputé pour avoir tué le plus d'ennemi au combat dans l'histoire de l'armée américaine un héros de cinéma, Eastwood (fervent Républicain comme on le sait) prend le risque de se mettre à dos une partie de la critique la plus rétive à ce type de personnage. Mais le public suit. Peut être qu'en ces temps troubles, il a besoin de se rassurer.

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