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Fast and Furious 7, la BA

Publié le par Dave

J'ai attendu le dernier moment pour mettre en ligne cette bande annonce ! D'une part parce qu'elle est vraiment impressionnante et que d'autre part, Paul Walker merite qu'on le respecte et qu'on ne bâcle pas la présentation de son tout dernier film, celui qu'il regardera d'un monde meilleur.

 

Enjoy !

 

 

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Dreamworks prend la pôle avec Home !

Publié le par Dave

Dreamworks prend la pôle avec Home !

Surprise ! Alors qu'on attendait Get Hard, le nouveau film de Kevin Hart et Will Ferrel (et réalisé par Ethan Cohen, dont c'est le premier film) , c'est Home, le dernier né de la branche animation Dreamworks qui prend la pôle position aux USA avec 54 millions de dollars de recette !!! Il est vrai que sa sortie était plus massive (3700 cinémas contre 3100 pour Get Hard), mais très honnêtement, personne ne l'attendait aussi haut !

 

C'est une excellente nouvelle pour Dreamworks après les résultats en demi-teinte des Pingouins de Madagascar en décembre dernier. Maintenant, j'avoue toujours ne pas comprendre que ces films puissent coûter aussi cher ! Home a un budget de 135 millions de dollars, mais le film rentrera très rapidement dans ces frais.

 

En fait, ce succès est logique : Cendrillon s'adressait certes au famille, mais un dessin animé s'adresse vraiment à tout le monde. Et comme cela faisait longtemps que le public n'en avait pas eu à se mettre sous la dent.

 

Du coup Get Hard prend une très honnête deuxième place avec 36,6 millions. Et quand on sait que le film n'a coûté que 40 millions, il est clair que la bonne affaire est excellente pour la Warner !  La comédie peut aller au delà des 80 millions voire plus si le bouche à oreille est bon.

 

Divergente 2 perd logiquement 57% de ses entrées, mais amène son cumul à 86,3 millions.  Si on y ajoute les 93 millions outre-mer, on est dans les pas du premier film.

 

Cinderella passe la barre de 150 millions, la deuxième fois pour Kenneth Brannagh après le premier Thor. Comme quoi, le réalisateur a un bon feeling avec les films Disney !

 

It follows bondit de 1018%  avec son extension de salles ! Le cumul de ce film d'horreur à petit budget est de 4,7 millions.

 

Kingsman passe à la 6e place avec 119,4 millions (et 327 dans le monde entier). C'est le 2e résultat US pour Matthew Vaughn après les 146 de X-Men, First Class.

 

4 films aux résultats mitigés suivent : Run all night, le dernier Liam Neeson cumule 23,8 millions (pour un budget désormais connu de 50), The Second best exotic Marigold Hotel s'en sort mieux avec 28,1 (3 fois son coût), Do you believe est 9e avec 7 millions et Gunman coule avec seulement 8,8 millions en 10 jours, soit 5 fois moins que son budget de départ. On appelle cela un bide !

 

 

 

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Enfin, Interstellar en Blu-ray

Publié le par Dave

Enfin, Interstellar en Blu-ray

Presque 6 mois après sa sortie, le fabuleux Interstellar , alias le meilleur film de 2014, est enfin disponible en Blu-ray ! L'occasion de voir et revoir ce chef d'oeuvre absolu de Chris Nolan. Et peut être que ceux qui l'on raté l'an dernier vont enfin  le découvrir. Et comme moi seront encore plus indignés en voyant qu'à part des Oscars techniques, il n'a strictement rien eu !!

 

On notera aussi l'impressionnante cohorte de 3 heures de bonus !! L'excuse de certains éditeurs qui nous balancent que, vu le court délai entre sortie cinéma et sorti vidéo, ils n'ont pas le temps de faire de vrais suppléments ne tient donc pas.

 

Car quand on veut , on peut !! Quand on a de l'ambition, on peut proposer un disque de qualité !

 

Il ne me reste plus qu'à re-regarder le film, puis à m'enfiler tous les bonus. Mais quand on connait l'exigence de Nolan, ce sera loin d'être un crève coeur !!

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Divergente 2 au top, Un homme idéal et Big Eyes moyens.

Publié le par Dave

3 grosses sorties cette semaine, et comme souvent, un seul vainqueur ! La France n'a toujours pas compris que trop de nouveautés tue la nouveauté. 

 

Divergente 2 prend donc la tête du top France, après le mois de règne d'American Sniper (qui passe à la 3e place, avec un cumul de 2 816 255 entrées). La séquelle tirée du 2e roman de la série a attiré 1 1172 398 lecteurs (enfin, on espère qu'ils ont lu le livre avant de voir le fim, car le contraire n'est pas drôle). C'est le 3e démarrage de cette année et c'est un très bon score et qui permettra à cet opus de dépasser facilement les 1,5 million du premier film.

 

Un homme idéal prend la 2e place avec 337 525 entrées. Pas si mal pour cette histoire où un romancier adapte sans le dire un texte qu'il a découvert par hasard. Mais si cela dépasse comme Ingognito, le film va vite virer au cauchemar quand l'auteur du texte va menacer le héros. 

 

Tim Burton est de retour avec Big Eyes, mais 221 977 personnes seulement sont venues voir si son retour à un univers plus réaliste modifiait son style. 

 

On notera que le top 10 est en hausse, sans aucun doute grâce au Printemps de cinéma et ses places à 3,5€. Comme quoi, quand le cinéma est à la portée de toutes les bourses, comme par hasard, le public se déplace. Etonnant, non ?

 

En continuité, Le dernier Loup passe la barre du million et affiche un total de 1 107 817 entrées. Night Run suit avec 401 984 fans de Liam Neeson en 14 jours. Un score moyen pour Qui Gon Jin.

 

Kingsman pointe à la 7e place avec 1 496 201 personnes tandis que La famille Bélier est toujours dans le top 10 (+44% cette semaine). Son cumul est désormais de 7 260 281 entrées.

 

Autre succès français, Maman ou Papa en est  à 2 744 918 spectateurs tandis que Selma ferme la marche avec 268 451 entrées. 

 

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Clone Wars - Saison 4 - épisode 21&22

Publié le par Dave

Clone Wars - Saison 4 - épisode 21&22

Si Ventress n’est pas la vedette de l’épisode suivant, ce sont deux anciens sombres personnages qui refont surface dans les deux derniers segments de la saison. Le premier est Savage Opress , apparu dans la saison 3, devenu totalement incontrôlable depuis qu’il a tenté d’assassiner Dooku. Le deuxième n’est autre que Dark Maul, l’apprenti Sith tué par Obi-Wan dans La menace fantôme. Si la « résurrection » de ce dernier est un peu tirée par les cheveux, elle permet cependant de revenir aux bases de la saga et de remettre sur le devant de la scène un personnage trop tôt disparu. Savage va donc se rendre sur une planète cauchemardesque afin de retrouver son frère qui a compensé la perte de ses jambes par un assemblage arachnéen mécanique. Son esprit est cependant bien altéré et il faudra toute la persuasion de Savage pour qu’il revienne à la raison. La fin de l’épisode voit le duo émerger des ruines de la planète et prêt à assouvir leur vengeance envers les Jedi.

 

Dans l’épisode suivant, Obi-Wan va rapidement sentir la présence de son ancien ennemi d’autant plus que la maîtresse de la nuit lui a rendu des jambes - mécaniques. Avec l’assentiment du conseil Jedi, il va donc se précipiter à la rencontre de Dark Maul sur une petite planète de la bordure. Mais Yoda lui trouvera un allié inattendu en la personne de Ventress. Et c’est cette étrange alliance qui permettra à Obi-Wan d’éviter une défaite cinglante face aux deux frères de la nuit. Mais après un double combat homérique, Obi-Wan et Ventress sont forcés de se rendre à l’évidence. Ils ne peuvent pas lutter contre les deux frères et parviennent de justesse à s’enfuir. La saison 4 se termine sur le visage de Dark Maul espérant que les Jedi se lanceront à nouveau à sa poursuite.

 

S’éloignant une fois de plus de la guerre des clones, ces épisodes ne font pas que remettre en selle des personnages issus du monde étendu, ils approfondissent l’univers Star Wars et répondent aux voeux des fans. Dark Maul était déjà ré-apparu dans les Comics (dont un duel dantesque avec Vador), mais là son retour est bien plus important et annonce une cinquième saison passionnante. On regrettera juste que Anakin soit trop peu présent depuis 7 ou 8 épisodes en espérant que la saison 5 rectifiera le tir.

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Mission Impossible 5, les trailers !

Publié le par Dave

Et de 5 pour Ethan Hunt ! 19 ans après le premier épisode, l'agence Mission Impossible est de retour avec Rogue Nation. Le trailer en anglais, la bande annonce en français ! Enjoy !!

 

 

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Divergente 2 prend le relais de Cendrillon.

Publié le par Dave

Avec une cinquantaine de cinémas de moins, mais avec l'ajout de séances 3 D, The Divergent Serie : Insurgent ouvre dans les mêmes eaux que le premier opus à savoir 54 millions de dollars. C'est évidemment un très bon score, mais Lionsgate espérait sans doute une amplification des résultats du premier film , à la manière de Twilight quand le 2e opus avait explosé les chiffres du premier pour ne jamais redescendre. 

 

Cela dit, avec 110 millions de budget et déjà 101 millions de recettes mondiales, nul doute que cette séquelle va engranger de très gros bénéfices. Et parions que le 3e bouquin sera divisé en 2 films.

 

Les deux autres nouveautés sont évidemment très très loin derrière. Gunman, le nouveau thriller de Sean Pean prend la 4e place avec juste 5 millions de dollars. Un échec projeté dans 2816 cinémas !! Si l'on compare ces chiffres avec les 4 millions de Do you believe ? , cela fait encore plus mal puisque la moyenne par salle de cette dernière nouveauté est de 3 030 $ contre 1 779$ pour Sean Penn !

 

En continuité, Cinderella passe facilement la barre des 100 millions avec un total de 122 millions. Les 95 de budget du film de Kenneth Brannagh sont donc déjà remboursé. La baisse est de 49% (très honnête) et les recettes mondiales sont déjà de 253 millions sachant que le film est loin d'être sorti partout !

 

Run all night perd lui 53% pour un cumul de 19,7 millions. On est très loin des scores de Taken 3 et Non Stop. Liam Neeson ne peut pas gagner à tous les coups.

 

A l'inverse, Kingsman confirme encore son succès : 114,5 milions (et 295 dans le monde entier) !

 

A la 7e place, The second Best Exotic Marigold Hotel en est à 24,1 millions tandis que Focus frôle la barre des 50 millions. 49,4 millions très exactement !

 

Chappie n'a engrangé que 28,3 millions aux USA. Les 44 millions de plus dans le reste du monde permettent de rembourser les 49 millions de budget.

 

Enfin, Bob l'Eponge ferme le top 10 avec 158,7 millions.

 

En dehors du top 10, American Sniper améliore encore son score. Il est désormais de 344 millions ! 

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Jupiter Ascending (****)

Publié le par Dave

Jupiter Ascending (****)

Le pitch : Jupiter, une jeune immigrée russe découvre qu’elle est l’héritière d’un empire galactique. Rapidement, elle va se trouver au centre d’une guerre d’égo aux conséquences cosmiques.

 

Difficile de résumer un tel film. Difficile aussi de le chroniquer. Ou alors, il faut mettre deux notes : 5/5 pour son aspect visuel absolument incroyable. 2,5/5 pour un scénario qui alterne entre le bien et le pire, entre des envolées qui nous rappelle que les Wachowski ont un jour écrit Matrix et des passages que l’on jurerait sortir de cerveau d’adolescents très attardés. Au final, une note de 4 , sans doute généreuse, mais qui reflète quand même l’impression que j’ai eu du film.

 

Disons le tout de suite, il m’a fallu du temps pour accrocher totalement à la trilogie Matrix. Le premier film comporte, à mon goût, des raccourcis quelque peu facile. Le deuxième se perd dans des considérations philosophiques plutôt pénibles. Mais , à mon humble avis, le troisième constitue un véritable sommet de la SF. Spectaculaire, apportant un lot de réponse plus que satisfaisant (tout en laissant une large part à l’interprétation), il n’hésite pas non plus à mettre définitivement un terme à tout son panthéon). Du coup, je n’ai jamais vraiment compris l’orientation de la carrière des Wachovski passant d’un Speed Racer clairement destiné aux enfants (assez rigolo cependant pour intéresser les adultes) à un Cloud Atlas qui mélange moments franchement ennuyeux et d’autres dignes de Matrix. La production de V pour Vendetta rassura tout de même quelque peu les fans.

 

Jupiter Ascending est une sorte de mix entre toutes les influences du frère et de la soeur (désormais). L’énorme budget (175 millions de dollars, plus que n’importe quel Star Wars) leur a permis de mettre en image ce qu’ils avaient en tête, à savoir un univers dont la richesse ne se retrouve que dans celui de Lucas, mais dont les concepts artistiques sont encore plus radicaux. Ainsi, les vaisseaux évoquent des formes organiques hallucinantes, l’espace y est encore plus coloré que dans Les Gardiens de la Galaxie, la faune extra-terrestre ne se donne aucune limite, servie par des maqullages exceptionnels. Un voyage visuel d’une teneur folle et qui assomme le spectateur dès les premières images. Même les scènes les plus « terre à terre » sont somptueuses. Le duo sait composer de belles images et sait profiter de la technologie la plus récente. 

 

Et comme il ne se donne aucune limite, Jupiter Ascending est un film qu’il faut sans aucun doute voir plusieurs fois pour en apprécier la richesse !

 

Ajoutons y des scènes d'action absolument diaboliques, dont une course poursuite de 11 minutes où Channing Tanum , patinant dans les airs avec ses bottes à réaction, tente d'échapper à des tueurs extra-terrestre. On retrouve ici la patte des Wachowski et leur sens de la mise en scène de l'action. Et comme en plus, ils ont eu la bonne idée de ne pas sur-employer d'écrans verts (pour ces scènes, les cascadeurs étaient filmés en "vrai" suspendus en l'air par des hélicoptères), aucune impression artificielle. Quand aux combats spatiaux, là aussi, on assiste à du très haut de gamme.

 

Dommage cependant que ce superbe écrin soit quelque peu gâché par un scénario qui part parfois dans tous les sens et s'autorise quelques raccourcis étonnants. Ainsi, je n'ai toujours pas bien compris pourquoi Jupiter devenait le centre d'attention de l'empire galactique au coeur de l'histoire. Certains dialogues semblent être écrits par des gamins de 12 ans. On ne retrouve pas la folie et la profondeur de Matrix et des aspects du film sont trop vite survolés (comme la moisson des planètes, ou la la rivalité entre les tenants de l'Empire). Parfois, le film part dans une direction totalement inattendue (Jupiter errant dans la buraucratie impériale pour récupérer le papier qui lui permettra de revendiquer son héritage) , mais on ne retrouve pas la cohérence et le côté très adulte de Matrix. On est parfois plus proche de Speed Racer en fait ! Sans doute échaudée par l'accueil de Cloud Atlas , jugé incompréhensible par certains critiques, le frère et la soeur ont voulu faire quelque chose de plus accessible. Mais à force de simplifier, on est parfois dans le syndrome du bel écrin vide.

 

Mais ne boudons pas notre plaisir : les Wachowski offrent un film jamais ennuyeux, truffé de scènes d'anthologie et dont la puissance visuelle n'a d'égal que les Star Wars. Alors oui, le scénario aurait pu être plus fouillé et les personnages mieux creusés. Mais peut-on en vouloir à deux cinéastes de continuer à tracer un sillon si personnel ? C'est devenu tellement rare de nos jours qu'on peut passer sur les défauts de Jupiter Ascending.

 

Dommage cependant que l'échec relatif du film (il ne se remboursera qu'au niveau mondial et encore de justess) va sans doute nous priver de voir cet univers se prolonger via des séquelles que les W avaient déjà dans leur tête.

 

A moins que l'animé ne prenne le relais ?

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Divergente 2 ce week end aux USA

Publié le par Dave

Divergente 2  ce week end aux USA

Un an après la sortie du premier volet qui avait ouvert à 54,6 millions pour finir à 150,9 (et 138 dans le reste du monde, soit un total de 288), le deuxième volet de cette saga littéraire prend donc d'assaut les cinémas américains dans 3750 salles. 

 

Avec des salles Imax et l'option 3D en plus, The Divergente serie : the insurgent devrait en toute logique faire au minimum aussi bien que le premier opus voire un peu plus. Les analystes US prévoient environ 60 millions d'autant plus que la seule autre nouveauté est un thriller avec Sean Penn (The Gunman) dont les critiques sont plutôt mauvaises et qui sort une semaine après Night Run qui n'a pas vraiment convaincu.

 

Divergente 2 sort également un peu partout dans le monde. En France, il a pris la première place mercredi, surfant sur les bons chiffres du premier opus qu'il va sans doute amplifier.

 

Quoiqu'il en soit, Divergente 2 montre que la machine US à adapter tout ce qui se vend dans les librairies fonctionne à plein tube. Après tout, 50 nuances de Grey vient aussi d'un roman et Même American Sniper est tiré d'une autobiographie.

 

La seule vraie question de ce week end US est de voir comment Cinderella va résister. Une baisse logique de 40% donnerait un score cumulé au delà de 120 millions pour le film de Kenneth Brannagh.

 

 

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Clone Wars - saison 4 - épisodes 15 à 20

Publié le par Dave

Clone Wars - saison 4 - épisodes 15 à 20

La force de Clone Wars est de relancer sans cesse la machine avec de nouvelles intrigues. Ainsi, à travers 4 épisodes, nous plongeons dans la pègre de la galaxie et ses manigances. L’épisode 15 commence par la « mort » d’Obi-Wan aux mains d’un chasseur de prime. Bien sûr, cette mort n’est qu’un leurre destinée à infiltrer Obi-Wan au sein d’un complot visant Palpatine. Après avoir physiquement pris l’apparence de son agresseur, Harding, Obi-Wan est envoyé en prison, tout en restant en contact avec Yoda et Mace Windu, les deux seuls Jedi au courant de cette mission, Anakin étant resté dans l’ignorance. Rapidement, Obi Wan va acquérir la confiance du commanditaire du complot et va s’évader avec lui. Mais Cade Bané fait aussi partie du voyage. La fin de l’épisode 15 les voit donc quitter Corruscant. Dans la prison, on va revoir un tout jeune Bobba Fett. Que fait-il là ? Mystère, mais on sait qu’après la mort de son « père », Bobba va rapidement faire son chemin parmi les chasseurs de prime de la galaxie.

 

Suit donc 20 minutes où les fugitifs vont devoir se refaire une respectabilité sur une planète éloignée : retrouver des vêtements civils, des armes, un vaisseau. Comme dans tout bon polar qui se respecte, la traitrise est de mise, mais Obi Wan va finir par obtenir la confiance toute relative de Bané. Ce segment de l’histoire met l’accent sur le jeu dangereux du Jedi qui doit parfaitement jouer son rôle de méchant afin de ne pas attirer l’attention, mais sans renier ses serments envers l’ordre. Sur Coruscant, Anakin apprend la vérité sur la « mort » de son mentor.

 

Obi Wan et ses deux « complice » se rendent donc sur la planète du comte Dooku. Là, avec d’autres chasseurs de primes, ils vont devoir passer plusieurs épreuves dans la « boite », un immense cube truffé de pièges. Seuls les 5 chasseurs survivants pourront prendre part au complot de Dooku pour enlever Palpatine. Avec un concept très simple, les scénaristes en profitent pour aligner le maximum de scènes d’action, renouvellement le concept du huis clos. Bien entendu, l’altruisme d’Obi Wan l’amène à sauver ses compagnons d’un moment. Et il est intéressant de le voir se débrouiller sans ses pouvoirs de jedi et sans son sabre. 

 

L’épisode suivant voit donc la troupe de chasseurs de prime se déplacer sur Naboo afin d’exécuter le plan de Dooku. Bien entendu, celui-ci n’aura pas l’efficacité qu’escomptait Dooku, même si à ce jeu de faux-semblant, les deux Sith ne font que mettre en place la phase finale de leur offensive. Palpatine profite de la confusion d’Anakin, fâché que le conseil lui ait menti, pour l’attirer encore un peu plus vers lui, anticipant les évènements de la Revanche des Sith.

 

Les 4 épisodes mettent donc clairement Obi Wan en vedette, mais sans que celui-ci n’agisse comme un Jedi. Cet artifice permet de renouveler le concept de la série, de s’éloigner un peu de la guerre des Clones, et des Clones eux-mêmes. La mise en retrait d’Anakin participe aussi de cette façon de brouiller les pistes et de ne pas appliquer toujours le même schéma à une série plus profonde qu’elle n’y parait, même si ces 4 épisodes participent de sa partie la plus divertissante.

 

Les épisodes 19 à 22 se concentre sur Ventress, la Sith déchue, une autre façon de se démarquer de la guerre des clones et d’aborder d’autres aspects de l’univers Star Wars. Dans la première partie, on assiste au massacre des soeurs de la nuit par le Général Grivious. Ventress se retrouve alors seule dans une galaxie qu’elle déteste. Très joliment filmé, l’affrontement entre les soeurs et les troupes droïdes voit son point culminant quand la plus ancienne soeur fait revivre les soeurs disparues. Mais l’aide des mortes-vivantes ne suffit pas, ni la torture mentale du Comte Dooku. L’autre point important est la façon dont a évolué le personnage de Ventress depuis son apparition dans la toute première série animée. Elle a désormais un statut de anti-héros.

 

Statut qu’elle conforte dans l’épisode 20 où elle va se joindre à un petit groupe de chasseurs de prime (que l’on retrouvera sur le pont du vaisseau de Vador dans l’Empire Contre Attaque), un groupe mené par un tout jeune Bobba Fett ! C’est d’ailleurs une force de Clone Wars : prendre des personnages secondaires mais emblématiques pour leur donner un vrai premier rôle. Cet épisode s’avère bourré d’action, de combats mano à mano spectaculaires et d’un vrai retournement de situation. Mais la fin qui voit Ventress repartir seule vers son destin laisse augurer de très bonnes choses.

 

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