Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Jurassic World fait la passe de 3 !

Publié le par Dave

Et de 3 ! Et des records qui continuent de tomber ! Alors qu'Avengers avait mis 23 jours pour atteindre la barre de 500 millions aux USA, Jurassic World n'a mis que 17 jours ! Un délire total ! Lors de ce troisième week end, la séquelle a engrangé plus que Jurassic Park lors de son premier week end (certes, sans compter l'inflation) , ce qui était déjà un record en 93 ! D'un point de vue tickets, JW a déjà vendu 54 millions de places aux USA !

 

Avec 500,1 millions de cumul et un score mondial ahurissant de 1,240 milliard (dont 200 en Chine) , JW est quasiment sur d'aller sur les 650 millions aux USA et 1,7 millard dans le monde, soit la 3e place après Titanic et Avatar. Et le film n'est pas encore sorti au Japon !

 

Dans l'immédiat, les dinosaures sont donc les vedettes du film numéro 1 de cette année. Et à part peut être Star Wars 7, on se demande qui pourra leur ravir cette place.

 

Ted 2 se contente donc de la 3e place avec une ouverture à 33 millions. C'est évidemment moins bien que les 54,4 du premier opus. Si l'ours en peluche lubrique est assuré de passer la barre des 100 millions (la concurrence en terme de comédie est très faible pendant plusieurs semaines), c'est évidemment une déception, d'autant plus qu'il a coûté 85 millions de dollars. Cette performance moindre s'explique par le fait que l'effet de surprise ne joue plus, sans compter des critiques plutôt mitigées, même si, sur ce point, le public n'y prête pas trop d'attention.

 

Max, l'autre nouveauté, démarre avec 12,2 millions ce qui n'est pas si mal vu la concurrence. Le film espère toucher un public familial sur le long terme et le retour du public est bon puisque Max obtient un A sur le site Cinemascore. L'histoire de ce chien servant dans l'armée pourrait aussi profiter de la fête de l'Independance Day qui aura lieu samedi.

 

En continuité, Vice-Versa continue également son parcours exceptionnel. Si la France ne lui a pas offert un score démentiel, les USA lui font un triomphe avec 184,9 millions. C'est 19% de moins que Toy Story 3 mais 9% de plus que Monstres Academy sur la même période. C'est en tout cas le plus gros score 2015 pour un dessin animé, Bob l'Eponge et En route étant battu. Un score de 300 millions au  final n'est pas à exclure, d'autant plus que les émotions de Riley ont le champ libre jusqu'au 10 juillet, date de sortie de Minions.

 

Spy n'a pas trop souffert de l'arrivée de Ted. La comédie de Melissa McCarthy cumule 88,4 millions.

 

San Andreas reste solide avec 141,9 millions aux USA et 439,7 dans le monde entier.

 

Dope subit une baisse de 53% et ne cumule que 11,8 millions. 

 

3 séquelles complètent le top 10 : Insidious 3 à la 8e place avec 49,8 millions, suivi par les 147,1 de Max Mad : Fury Road (qui atteint 356,4 millions dans le monde entier, une vraie performance pour un film aussi radical) tandis que Avengers 2 est 10eme avec 452,4 millions. 

 

L'ex-numéro 1 US rajoute 919 millions dans le monde entier pour un total de 1,37 milliard. Pour Captain America et cie aussi, le Japon reste à conquérir. Avengers 2 pourrait bien aller titiller le score de FF 7 !

Voir les commentaires

Ted 2 et Max arrivent

Publié le par Dave

Après 2 semaines de folie marquées par les sorties triomphales de Jurassic World et Vice-Versa (et dont le succès ne se dément pas en milieu de semaine, leur cumul mercredi étant de 436,9 et 123,3 millions), le BO US accueille une séquelle et un film "inédit".

Annoncé depuis des mois, Ted 2 va tenter de faire aussi bien que le score du premier opus. L'ours en peluche et Mark Whalberg sont évidemment toujours au rendez vous de ce nouvel épisode qui a rapporté plus de 540 millions dans le monde entier à sa sortie. Autant dire que la barre est très haute. Les analystes tablent sur un démarrage à 51 millions.

L'autre nouveauté est Max, un film de "guerre" mais axé autour d'un berger allemand (un chien, pas un gardien de mouton teuton) . C'est évidemment un film famililal et il n'est pas sûr du tout qu'il puisse faire de l'ombre à Vice-Versa bien au contraire. 10 millions sont sans doute à prévoir, mais la Warner espère que le film marchera sur le long terme et les vacances.

Du coup, Jurassic World pourrait rester en tête avec peut être la barre des 500 millions domestiques franchis dimanche soir.

 

Quand à Vice-Versa, il est clair que le dernier Pixar va aller titiller les 180-190 millions !

 

Bref, le BO US n'en a pas fini avec les sommets ! 

 

Et nous ne sommes pas encore le 4 juillet !

Voir les commentaires

Jurassic World sur sa lancée, Vice-Versa 2e en France

Publié le par Dave

Si on ne peut que se réjouir que Jurassic World ait attiré 1 million de spectateurs supplémentaires, portant son cumul à 3 100 215 , on ne peut que regretter que le sublime Vice-Versa n'ait fait "que" 787 437 entrées sur sa première semaine.

Quand on voit que le dernier Pixar a battu des films comme Avatar pour son premier week end, on peut se dire que ces "ignares" d'Américains ont quand même plus de goût que nous.

 

Parce que Vice-Versa méritait bien plus !! Maintenant, il est clair que la fête du cinéma et les vacances qui arrivent vont lui donner un coup de fouet, mais bon sang ! Qu'un tel chef d'oeuvre ne soit pas millionnaire dès sa première semaine me reste en travers de la gorge !!

 

Deuxième nouveauté de la semaine, Spy démarre avec 249 389 amateurs de comédies d'espionage. Il est vrai que Melissa McCarthy n'est pas trop connue en France. Quand à Jason Statham, le public a plus l'habitude de le voir dans des films d'actions.

 

81 059 entrées pour Mustang qui démarre à la 7e place. Ce film turc raconte le quotidien de 5 soeurs dans ce pays, pas vraiment sensible à l'égalité homme/Femme. C'est à peine plus que les 79 429 de Valley of Love avec le duo Huppert (que j'ai redécouvert en revoyant , 25 ans après, La porte du paradis) et Depardieu. Il faut dire aussi que la bande annonce n'est pas très excitante.

 

En continuité, San Andreas est preque millionnaire puisque 997 910 personnes ont tenté d'échapper au tremblement de terre. La loi du marché s'affirme comme la surprise de ce mois de juin avec 835 979 entrées.

 

Comme un avion baisse de 45% pour un maigre cumul de 229 001 spectateurs.

 

A la 9e place, Mad Max Fury Road entraîne 2 212 139 guerriers de la route avec lui tandis que Georges Clooney a réussi à emmener 889 487 personnes A la poursuite de demain !

Voir les commentaires

Vice-Versa (*****)

Publié le par Dave

Vice-Versa (*****)

Le pitch : notre cerveau est le siège de nos émotions : joie, tristesse, dégoût, peur, anxiété. Découvrons donc ce qui se passe dans la tête d’une petite fille de 10 ans, Riley, qui, suite à un déménagement, va perdre tous ses repères.

 

Où s’arrêtera Pixar ? Quelque soit le sujet auquel le studio s’attaque, la réussite est totale. Que l’on soit dans le monde des jouets, des voitures parlantes, des insectes, des monstres rigolos et j’en passe, l’imagination, le soin apportée aux personnages, l’animation (100 coudées au-delà de ses concurrents) ne connaît qu’un seul mot : qualité !!

 

Qualité d’écriture : avec ce pitch alléchant et malgré un classique de chez Pixar, à savoir des personnages qui se retrouvent brusquement projetés dans un monde qu’ils ne connaissent pas, le scénario de Vice-Versa est incroyablement riche, ponctué de rebondissements et que cela soit les dialogues, les situations, les nombreux personnages, le soin apporté à l’écriture reste une constante maison. Le réalisateur, Pete Docter (déjà derrière les magistraux Là Haut ou Monstre et Cie) a placé une fois de plus la barre très très haute. On sent une réflexion poussée derrière chaque image, chaque ligne, chaque scène. Et pourtant, ce n’est pas une mécanique sans âme (ce qui serait un comble pour un sujet traitant de notre personnalité) qui se met en route, mais bien une histoire merveilleuse et incroyablement humaine. Vice-Versa en dit bien plus sur notre nature profonde que tous les machins pseudo-intellectuels présentés à Cannes depuis des lustres.

 

Qualité d’animation : depuis 1995 et Toy Story, Pixar ne moque des modes et seul compte pour ses magiciens la beauté de l’image. Les films Pixar s’adaptent à leur sujet et que l’on soit sous l’eau, sur une terre polluée, dans l’ouest américain ou en Irlande, c’est bien l’histoire qui guide la technique, pas le contraire. Pas d’esbrouffe, pas de techniques « m’as-tu vu » mises en avant. L’histoire a besoin de telle ou telle scène, les informaticiens permettront aux artistes de s’affranchir des difficultés techniques. Ici, il fallait que le personnage de Joie soit entouré d’un halo de particules en mouvements, d’une sorte de couche de poussière. Cela n’a l’air de rien, mais il est évident que le calcul de tous ces éléments devait être monstrueux. Il donne à Joie une aura bien particulière. Un petit détail qui n’a l’air de rien, mais qui transforme un personnage somme toute banal en une merveilleuse créature respirant la joie de vivre. 

 

Idem pour la 3D ! Certes, Pixar s’était fait devancé dans ce domaine par L’âge de glace. Mais ici, le travail sur la 3D résulte bien moins de jaillissement d’écran que d’une réflexion poussée sur la profondeur de champ. Et comme l’image est très lumineuse, on n’a pas cette impression de voile opaque que l’on peut sentir sur d’autres films. Bien entendu, la 3D est native, calculée pour chaque scène, chaque image, chaque objet. Rien à voir avec une sous-traitance dans un laboratoire en Inde. Pixar n’est pas la propriété de feu Steve Jobs pour rien. Car le créateur d’Apple estimait qu’un objet devait être beau, qu’importe le prix. Vice-versa est magnifique visuellement, que l’on soit dans le monde réel ou dans le fantasme de notre imaginaire. Les décors, surprenants, ne sont pas en reste et là aussi, on reste bouche bée devant le travail hallucinant des artistes et des techniciens de la firme.

 

Qualité d’universalité : plus que n’importe quel studio, Pixar s’adresse à tous, sans aucun cynisme. Un enfant de 3-4 ans rira devant les facéties des émotions, un adolescent se reconnaîtra forcément dans les situations de Riley, un adulte , surtout s’il est parent, ne pourra que regarder le film avec une émotion certaine. Mais tous riront, s’attristeront, s’émouvront. Cette universalité a souvent été le point fort de Disney, et si à un moment, le studio s’est un peu égaré (sans toutefois produire de films médiocres), l’arrivée de Pixar dans son giron lui a redonné un coup de fouet et a rappelé l’héritage de Walt, qui voulait que ses films s’adressent à tous, pas uniquement aux enfants.

 

Qualité tout court : chez Pixar, on ne supporte pas la médiocrité. Les nombreux essais infructueux sont impitoyablement rejetés. Et si l’on n’avait pu craindre que le studio se repose sur ses acquis, son passé (En moins de 5 ans, Toy Story 3, Cars 2 et la préquelle de Monstres et Cie se sont succédés sur les écrans), il est clair qu’il n’en était rien. Non seulement, ces séquelles étaient d’une qualité très haute et ne se contentait pas de reprendre la structure des originaux (Cars 2 est exemplaire à ce niveau, emmenant le film dans une toute autre direction), mais dans le même temps se préparaient Rebelle et Vice-Versa. D’un côté le studio rassure la maison mère en proposant de nouvelles aventures de ses personnages connus,  de l’autre il explore de nouveaux horizons, de nouveaux univers. Comme chez Apple en fait : on innove d’un côté et on prolonge l’expérience des anciens produits de l’autre.

 

Vice-Versa est un chef d’oeuvre de plus pour le studio. Et pour le cinéma tout court. Le voir concourir en hors catégorie est une véritable honte. Il mérite bien entendu de participer à la course finale aux Oscars et si le gugusse qui sélectionne les films à Cannes avait un minimum de logique, il l’aurait fatalement mis dans la compétition et la Palme d’Or lui serait allée.

 

Mais Pixar a-t-il besoin de ses babioles ? L’accueil triomphal fait aux USA (Vice-Versa a obtenu le plus démarrage pour un film qui ne soit pas une séquelle) montre que le public désire qu’on l’emmène vers de nouveaux territoires. Pas tout le temps , hélas, le semi-échec de A la poursuite de demain ou le bide de Jupiter Ascending l’ayant récemment prouvé. Mais de temps en temps, un miracle se produit : un Ovni cinématographique transcende le public et triomphe au Box Office.

 

Vice-versa est la preuve que, 20 ans après le premier Pixar, la firme peut encore nous émerveiller, que ses créateurs ne sont pas devenus de vilains hommes d’affaire uniquement intéressés par les dollars du public. Car franchement, qui aurait parié un centime sur un concept aussi casse-gueule ? Il faudra toujours des gens courageux dans le cinéma, pour le faire avance, pour l’amener dans une nouvelle ère. Des Cameron, des Spielberg, des Lucas, des Docter !!

 

Ps : à ceux qui s’étonnent que je mette 5 étoiles à Vice-Versa et Jurassic World, je réponds ceci : les deux films m’ont offert le même plaisir. Et même si Vice-Versa offre une profondeur plus intense que la visite mouvementée dans le parc jurassique , ce dernier est tout aussi estimable. C’est cela la variété du cinéma !

 

Voir les commentaires

Le milliard pour Jurassic World

Publié le par Dave

Alors que le score de Jurassic World a finalement été plus important que prévu ce week end (106 millions au lieu de 102) en Amérique du nord, le film de Colin Trevorrow n'aura mis que 13 jours pour atteindre le milliard de dollars sur toute la planète !! Il fait donc mieux que les récents Furious 7 et L'ère d'Ultron, battant également le record de Avengers. Je n'ai pas encore tous les pays dans le détail, mais la Chine a d'ores et déjà offert 99 millions aux dinosaures. Et le film n'est pas encore sorti au Japon !

 

Où s'arrêtera Jurassic World ? Peut-il dépasser les 1,518 milliard de Avengers ?

Aller titiller les 2,1 de Titanic ? 

Pourquoi pas ? 

Le film ne semble avoir aucune lilmite. En France, il ajoutait encore 900 000 entrées dimanche soir, malgré la concurrence de la fête de la musique et la sortie de Vice-Versa !

 

Certes le film était calibré pour le succès, mais à ce point, personne n'aurait imaginé un tel triomphe. Je vous rappelle que les spécialistes du BO US avaient prévu un premier week end US dans les 60 millions.

 

 

Voir les commentaires

Jurassic World, Vice-Versa : au top des records !

Publié le par Dave

Jurassic World, Vice-Versa : au top des records !

A eux deux, Jurassic World et Vice-Versa ont engrangé 193 millions de dollars sur les 232 du top 10 de ce week end ! Et si Jurassic World a gardé la tête , cumulant 398,2 millions de dollars, Vice-Versa obtient un énorme démarrage de 91 millions, le plus gros pour un film qui ne soit pas une séquelle, le 4e pour un dessin animé quel qu'il soit. 

 

Il est vrai que ce nouveau chef d'oeuvre (le mot n'est pas trop fort) Pixar a permis de réunir toutes les tranches d'âges, du bambin qui s'émerveillera devant les facéties des personnages aux parents qui ne pourront que regarder, émus, la façon dont évoluent leurs propres enfants à cet âge charnière de 11-12 ans. Il est vrai aussi que Rebelle était le dernier Pixar à ne pas être une séquelle et que le public a, de temps en temps, envie de voir quelque chose de vraiment neuf. La sortie dans 3946 cinémas a également bien aidé.

 

En attendant, les vacances arrivant , il est clair que Vice-Versa va permettre à Pixar et à Disney de connaître de nouveaux l'ivresse des sommets. Maintenant, on rappelle que la barre est très haute avec les 400 et quelques de Toy Story 3. Vice-Versa parviendra-t-il à se hisser au delà ? En attendant, la rumeur qui enflait depuis Cannes était vrai : Vice-Versa est non seulement ultra réussi, mais surtout montre que Pixar reste sans aucun doute le meilleur studio du monde. Et le jour où ses films seront en compétition officielles, les zauteurs snobinards comprendront leur douleur !

 

Revenons quelque peu à Jurassic World. Sa baisse n'est que 51%, ce qui fait que le film ne se comporte pas comme une nouveauté. Et avec ce cumul délirant en 10 jours, il peut largement espérer dépasser les 600 millions de dollars. Il se confirme donc que Jurassic World réitère le parcours de Jurassic Park il y a 22 ans !! Au niveau mondial, le film avait récolté 315 millions de dollars dimanche dernier. Nul doute que ce soir, il est proche des 600 !

 

Il y avait une autre nouveauté ce week end, Dope. Le film, qui avait clôturé Un certain regard à Cannes, ne boxe évidemment pas dans les mêmes catégories que le duo de tête. Il prend 6 petits millions (dans 2000 cinémas quand même). Ce film sur la génération Hip Hop passant à l'âge de la comédie et du drame (dixit le dossier de presse) n'a pas de sortie prévue en France.

 

Spy passe à la 3e place avec un cumul de 74,3 millions en 17 jours. Melissa McCarthy, Jude Law et Jason Staham peuvent espérer la barre de 100, mais cela me semble compromis.

 

San Andreas suit avec 132,2 millions tandis que Insidious sort du top 5 avec 45,3 millions.

 

A la 7eme place, Pitch Perfect 2 cumule 177 millions. Autre séquelle/Reboot, Mad Max atteint 143,6 millions. Le film de Georges Miller va se rembourser sur le sol US. Ce n'était pas gagné au départ !

 

Avengers est tout proche de 450 millions (449,3) tandis qu'A la poursuite de demain clôt le top 10 avec 87,6 millions.

 

 

Voir les commentaires

Jurassic World dévaste le BO France

Publié le par Dave

Avec 2 087 959 visiteurs du nouveau parc jurassique, il est clair que la France a également succombé aux dinosaures recréés , et ce dans les grandes largeurs puisque ce démarrage est le 2e de l'année, après celui de Furious 7 ! Inutile de dire que les chiffres à l'arrivée devraient être énorme, même s'il est trop tôt pour dire si Jurassic World atteindra les 6,5 millions de Jurassic Park !

 

Forcément un tel carton ne laisse que des miettes aux autres puisque le film de Colin Trevorrow prend 62% du marché. Comme un avion se contente donc de la 3e place avec juste 147 598 entrées. Le dernier film de Bruno Polyadès avec Sandrine Kimberlain pouvait-il vraiment résister à l'In dominus Rex ?

 

Le reste du BO est constitué de films en continuité.

 

San Andreas passe à la 2e place avec 900 199 amateurs de films catastrophe. Viennent ensuite Mad Max, qui passe le double million (2 133 952 spectateurs) et La loi du marché (742 262) pour compléter le top 5. 3 succès aux destins contrastés puisque si Mad Max est dans les clous, San Andreas est un peu mou. Quand au film de Vincent Lyndon, il tire bien son épingle du jeu.

 

842 644 entrées pour A la poursuite de demain ! C'est une déception que se confirme. Score moyen aussi pour On voulait tout casser avec seulement 154 918 spectateurs et Qui c'est les plus fort (137 331 seulement).

 

Du coup, les 642 379 entrées de La tête haute sont plutôt pas un bon chiffre, tandis que Loin de la foule déchaînée confirme son plantage avec seulement  89 370 curieux en 2 semaines !

 

Ce mercredi, arrivée de Vice-Versa ! Pixar aura-t-il la peau des dinosaures ?

 

 

Voir les commentaires

Jurassic World (*****)

Publié le par Dave

Jurassic World (*****)

Le pitch : 20 ans après les évènements tragiques de Jurassic Park, le rêve de John Hammond est devenu une réalité : le monde entier se presse pour voir les dinosaures évoluer sur Isla Nubar à Jurassic World. Mais les visiteurs en veulent toujours plus. InGen crée alors une nouvelle espèce de dinosaure, l’In dominus Rex. Mauvaise idée car ce dernier va rapidement semer la panique dans le parc.

 

Autant le dire tout de suite, 14 après un 3e épisode sympathique mais qui ne faisait pas vraiment avancer la chose, je pensais que Jurassic World serait une honnête séquelle, avec de grosses séquences d’action. Les premières bande-annonces allaient d’ailleurs dans ce sens. Sauf que , quelques éléments ravivaient l’attente qui avait précédé Jurassic Park étaient présent dans les trailers, notamment ces passages où l’on voyait les visiteurs évoluer parmi les dinosaures. Et petit à petit, l’attente a grandi. Les premiers échos des internautes ayant vu le film étaient bien plus positifs que les critiques. Et au final, c’est avec la sensation de revenir 22 ans en arrière que l’on assiste à un  spectacle total et à une réussite éclatante !

 

Colin Trevorrow a parfaitement assimilé les leçons de Steven Spielberg. Il présente rapidement ses personnages, fait un tour rapide du parc, expose les enjeux (la création du nouveau dinosaure) en quelques scènes puis introduit le grain de sable dans la machine qui va faire que, comme d’habitude, rien ne se passera comme prévu. Mais à la différence de la première trilogie, le spectateurs aura eu une petite idée du rêve réalisé de John Hammond. A cet égard, la scène avec le dinosaure marin dévorant un requin est un sommet ! Le parc est devenu réalité, les visiteurs se pressent dedans et dépensent des fortunes. Les dinosaures sont devenus des attractions que l’on peut câliner ou chevaucher pour les plus petits, et pour les plus grands de formidables machines à tuer.

 

Cette première partie permet donc de découvrir le nouvel environnement, les nouveaux personnages et les nouveaux enjeux. En plaçant la recherche d’un point de vue strictement mercantile, le script ne fait qu’entériner, hélas, une réalité bien ancrée dans notre société. Mais comme dans les films de Spielberg et Johnson, la nature aura fatalement le dernier mot et les Prométhée d’In Gen n’ont toujours pas appris de leurs erreurs.

 

Dès que In Dominus rex parvient à s’échapper, le film bascule dans le rollercoaster classique. Mais quel rollercoaster !! Les scènes d’anthologie se succèdent et la perfection des effets visuels immergent totalement le spectateur dans une course haletante. Et même si certains personnages sont trop rapidement esquissés (les militaires notamment), ils sont suffisamment charpentés pour que l’on s’y attache. Bien entendu, le duo Chris Pratt/Bryce Dallas Howard fonctionne sur le classique schéma chien/chat et l’on se doute bien que le couple sera reformé à la fin du film. Mais qu’importe, vu que c’est bien fichu et bien amené, on plonge.

 

Les seconds rôles ne sont pas en reste que cela soit les enfants (un classique de Jurassic Park que de mettre des gamins dans les pires situations) ou Omar Sy, dont le rôle n’est pas si tenu que cela, contrairement à certains articles que l’on peut qualifier de mensongers. L’acteur français s’en tire plutôt bien et ne semble pas écrasé par l’ampleur de l’entreprise. Au contraire, il évolue tranquillement dans cet univers très codifié et , avec de bons choix de carrière, pourrait vraiment faire sa place à Hollywood. Il a d’ailleurs bien compris qu’il lui fallait déjà passer par des rôles moins importants, comme sut le faire Antonio Banderas dans les années 90.

 

Les critiques ont fait la fine bouche et l’on peut les comprendre. Jurassic World ne propose pas une réflexion profonde sur notre univers. Mais à aucun moment , il n’en a eu la prétention. Comme pour les premiers films, le but ici est d’assouvir les pulsions primaires du spectateur, son cerveau reptilien en quelque sorte. On vient voir Jurassic World comme on monte dans Space Mountain : pour en prendre plein la vue !! Et ici, le pari est remporté plus que haut la main ! Entre l’attaque des ptéranodons sur une foule paniquée (et où une nurse se fera trucider de manière encore plus sadique que l’avocat du premier film), la chasse des Raptors, le combat final, les nombreuses courses-poursuites dans la jungle, le film en donne pour son argent !

 

Evidemment, à côté de blockbusters moins consensuels comme le dernier Mad Max ou Jupiter Ascending, on pourrait ergoter que le film manque de surprise et caresse le spectateur dans le sens du poil. Mais honnêtement, où est le problème ? Jurassic World ne se prend pas pour autre chose qu’il ne l’est, tout comme Jurassic Park n’a jamais cherché à être autre chose qu’un divertissement , une série B de luxe. Spielberg l’avait conçu pour pouvoir tourner La liste de Schindler tranquillement. Ici, le but d’Universal est de faire des entrées et d’offrir au public ce qu’il demande.

 

Mais, surprise, Jurassic World se permet aussi quelques pauses réussies, comme cette scène où Pratt et Howard assistent à la mort d’un brachiosaure ou ce passage dans les locaux désormais abandonnés du premier film. De nombreux clins d’oeil à Jurassic Park émaillent d’ailleurs le film. Les cyniques y verront un manque de renouvellement et une auto-satisfaction à se citer. J’y vois plutôt un bel hommage et une volonté de marcher dans les pas d’un géant du divertissement.

 

Comme en 1993 et 1997, on marche donc à fond ! On s’en prend plein les mirettes et on frissonne gentiment. Le triomphe absolu du film (524 millions de dollars en 5 jours !) se justifie car il est clair que le public espérait un film pareil depuis longtemps. Il réussit là où les récents Pacific Rim ou Godzilla ont échoué, à savoir combiner un spectacle total à une vraie ferveur populaire, dépassant celle des geeks et des fans de monstres. Jurassic World plait aux enfants et à leurs parents. Comme l’original de 93 !

 

Bien entendu, l’une des scènes augure forcément d’une séquelle désormais très attendue. Chris Pratt aurait déjà signé et il est certain que l’on reverra rapidement des dinosaures à l’écran. Mais quelle direction vont-ils prendre ? Il est encore trop tôt pour le dire.

 

Quoiqu’il en soit, savourons l’instant présent. Jurassic World est une belle réussite, que l’on aura plaisir à revoir sur grand écran avant de le dévorer en vidéo d’ici quelques mois. 

 

Que les critiques se rassurent  : le film n’a effacé de ma mémoire aucun vers de Victor Hugo, il n’a altéré aucun de mes souvenirs de Citizen Kane ou de La porte du paradis. Mais il m’a permis de passer 2 heures où seules les images à l’écran comptaient, une vraie récréation dans notre époque folle. Et rien que pour cela, sa mission est totalement remplie.

Voir les commentaires

Jurassic World au delà du demi-milliard !

Publié le par Dave

Jurassic World au delà du demi-milliard !

Jurassic World, 3e séquelle du classique de Spielberg, était bien entendu construit pour le succès. Mais franchement, aux vues des réactions négatives suite aux bandes annonces et aux cartons de Furious 7 ou Avengers, on n'associait pas forcément le mot triomphe et le film.

 

Mais voià, avec 204,6 millions de recettes, Jurassic World se situe à une toute petite encablure du premier Avengers qui avait ouvert à 204,7 millions il y a 3 ans.  Pour être complet, la plupart des analystes US voyaient plutôt un week end à 60 millions, dans la lignée des 3 premiers films donc. Ce sera quasiment 3 fois plus ! 

 

Et cette folie se répète dans le monde entier, comme en 1993 d'ailleurs, puisque que JW démarre avec 307,2 millions depuis mercredi soit un demi-milliard de dollars de recettes (511,8) .  C'est à peine moins que les 312 de Harry Potter 8 sur le même laps de temps ! La plus grosse ouverture outre-mer ? La Chine avec 100 millions en 5 jours !

 

Du coup, la barre finale est désormais située au delà du milliard total, preuve que l'on ne peut jamais prévoir le destin d'un film. Ce qui est rigolo, c'est que l'histoire se répète. Quand le premier film est sorti, on savait que Spielberg tiendrait un succès, mais personne n'avait anticipé un tel triomphe. Et comme cette séquelle renoue avec l'esprit du premier, en y accumulant les scènes d'anthologie et en y intégrant de superbes clins d'oeil au Jurassic Park originel, le public s'y est totalement retrouvé ! La critique arrive, pals, mais sachez d'ores et déjà que j'hésite entre le 4,5 et le 5 !

 

Si l'on ne tient pas compte de l'inflation, cette ouverture est supérieure à celle combinée des 3 premiers films. Cela veut tout dire et montre combien le cinéma a évolué et, malgré la concurrence du net, des jeux vidéos, du piratage, les gens ont toujours envie de s'en prendre plein les yeux dans les salles !

 

Et si on y ajoute que les vacances ont commencé dans pas mal d'établissements scolaires américains, Universal peut viser sérieusement les 450 millions de dollars de recette. Après le triomphe de Furious 7, le studio va continuer à sabrer le champagne. L'une des scènes lorgnant ouvertement vers un 5e film, on est quasiment certains de revoir les dinosaures génétiquement modifiés sur nos écrans rapidement !

 

Forcément, le reste du box office se contente de miettes. Spy passe 2e avec une baisse de 45% et un cumul de 56,9 millions. Melissa McCarthy, Jason Staham et Jude Law peuvent espérer titiller la barre de 100.

 

San Andreas atteint 119,3 millions (et 307 dans le monde entier), remboursant son budget de 110 tandis que Insidious 3 plonge de 67% pour un total de 37 millions. Il en a coûté 10.

 

Pitch Perfect 2 est stable (-20% et la 5e place) pour 170,1 millions de recettes. Entourage prend 25,8 millions en 10 jours, Mad Max  Fury Road, lui, suit avec 138,6 millions, devenant le film classé R le plus vu depuis 300. Au niveau mondial, le guerrier de la route en est à 334 millions.

 

L'ère d'Ultron est toujours dans le top 10, avec 444,7 millions tandis que A la poursuite de demain se classe 9e avec 83,6 millions. Les recettes mondiales de 177  millions n'ont toujours pas permis de rembourser le budget de 190. La perte sèche pour Disney risque d'être sévère et de faire encore plus de mal aux films qui cherchent à ne pas être des séquelles-remakes-adaptations...

 

Enfin, Love&Mercy clôt ce top 10 avec 4,7 millions. Ce biopic de Brian Wilson, le leader des Beach Boys n'est visible que dans 573 cinémas !

 

 

 

 

Voir les commentaires

82 millions pour le premier jour de Jurassic World aux USA

Publié le par Dave

Certaines critiques sont abominables (au hasard, un pigiste du Figaro estime que Omar Sy, présent dans quelques scènes seulement, s'est moqué du monde. Ce clown du Figaro ignore sans doute qu'un acteur doit faire ses preuves en Amérique même s'il est connu), mais au final, c'est bel et bien le public qui a eu le dernier mot.

 

Avec 82 millions de dollars aux USA vendredi, 130 de plus dans le reste du monde depuis mercredi, Jurassic World emporte tout sur son passage et pourrait finir dans les 180-190 millions dimanche soir, un score à la Avengers !! Le milliard est possible en fin de course !

 

Cela faisait 14 ans que le parc était fermé, malgré de multiples tentatives de l'ouvrir dans les salles obscures. L'une d'elles mettait en scène le monde dominé par les dinosaures 200 ans après les évènements de Jurassic Park III. Et petit à petit, on s'était fait à l'idée que les dinosaures qui avaient relancé la carrière de Spielberg en 1993 et lancé totalement les effets visuels dans une nouvelle ére (2 ans après T2) ne viendraient plus terroriser les cinéphiles du monde entier.

 

C'est dire que l'attente était forte. Il est vrai que les bandes annonces étaient monstrueuses et que la promo a été hyper bien faite. Et puis, un film avec des dinosaures ne peut pas être un mauvais film.

 

Bref, le contrat est plus que rempli ! Jurassic World se positionne comme l'un de succès de cette année 2015 ! De quoi espérer un 5e volet d'ici une paire d'année !

Voir les commentaires

1 2 > >>