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Everest numéro 1 France, mais loin des sommets.

Publié le par Dave

Everest numéro 1 France, mais loin des sommets.

Décidément, les semaines passent et restent les mêmes. Depuis la fin de l'été et surtout des vacances, les entrées oscillent entre 2 et 2,2 millions d'entrées. Aucune nouveauté ne performe vraiment et on attend désespéremment le film qui prendra la relève des Vice/Versa et autres Minions ou Jurassic World. 

 

Ce ne sera pas pour cette semaine. Certes, Everest ouvre en tête, mais peut-on parler de triomphe quand seulement 313 160 personnes se sont déplacées ? Pourtant, les critiques sont bonnes, le côté spectaculaire aurait dû attirer plus. Dommage donc, mais Everest ira un peu plus haut que 600 000 entrées, mais guère plus.

 

Maintenant, c'est bien mieux que les 135 334 entrées et la 5e place de Premiers Crus , le nouveau film de Jerome Lemaire avec Gerard Lanvin et Laura Smet. Cette chronique campagnarde et viticole (d'où le titre) n'a pas vraiment convaincu.

 

Echec aussi pour Boomerang avec seulement 130 241 spectateurs. Là c'est Mélanie Laurent et Laurent Lafitte qui peinent à attirer du peuple. Pourtant c'est tiré d'un "best seller" de Tatiana de Rosnay dont j'avoue ne jamais avoir entendu parler. Le sujet tourne autour du très classique secret de famille que l'on cherche à dénouer des années après. Rien de bien neuf, donc.

 

Enfin, le titre du film le moins vu du top 10 va à Knock Knock avec Keanu Reeves et ses 70 589 entrées.  Déjà peu vaillant aux USA, le film d'Eli Roth est sorti n'importe comment et prouve, une fois de plus, que l'ère Matrix est bien loin pour Reeves.

 

En continuité, Marguerite passe à la 2eme et dépasse les 500 000 spectateurs. 502 540 exactement. Plutôt pas mal pour Catherine Frot.

 

Autre succès honnête, Prémonitions, qui pour sa 3e semaine reste...3e , ne perdant que 23% d'entrées. Le thriller paranormal a déjà attiré 670 366 fans du genre.

 

Straight Outta Compton chute un peu plus (-36%) et son score n'est que de 360 281 rappeurs cinéphiles. Rien à voir avec le triomphe US. Ce qui est logique, le contexte culturel n'étant pas le même.

 

262 164 entrées seulement en 14 jours pour Des agents très spéciaux ! Un échec pour Guy Ritchie.

 

Le Transporteur IV passe 8e avec 492 072 amateurs de la franchise tandis que Le tout nouveau testament atteint 710 365 spectateurs.

 

 

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The Walk, l'affiche

Publié le par Dave

The Walk, l'affiche

Robert Zemeckis fait un bond dans le passé avec The Walk, inspiré d'une histoire vraie, celle de ce funambuliste  français qui traversa sur un fil l'espace entre les deux tours du World Trade Center. Joseph Gordon Witt rejointe la cohorte prestigieuse des acteurs à avoir été dirigés par Zemeckis (Hanks, Willis, Washington, Foster, McCaunaughey, Streep, Douglas...) et l'affiche est superbe.

Côté effets visuels, on devrait de nouveau avoir droit à un festival de trucages totalement invisibles. Enfin, le retour des 2 tours jumelles à l'écran ne pourra que ravir tout ceux qui trouvent qu'elles manquent cruellement à la skyline de Manhattan.

 

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Le prince de New York (*****)

Publié le par Dave

Le prince de New York (*****)

Le pitch : Un policier d’élite de la brigade anti-drogue de New York décide de dévoiler les combines dont usent certains de ces collègues vis à vis de la pègre à un procureur ambitieux.

 

Les années 70 ont vu passer sur nos écrans de grands films désabusés sur une Amérique en perdition, cherchant ses repères morales et dénonçant les dérives d’un système à bout de souffle. Serpico, la série des Dirty Harry, Les chiens de paille en furent sans aucun doute les meilleurs représentants. Dans ces films, la grande ville américaine était montré sous tous ses aspects, y compris les moins reluisants.

 

Puis, comme toute souvent, la « mode » est passée. L’avènement d’un cinéma plus positif et tourné vers le divertissement a changé la donne et le film urbain a décliné. On peut donc considérer Le prince de New York comme un magnifique chant du cygne.

 

A l’origine, comme souvent, on trouve un livre, celui écrit à 4 mains par un policier et un romancier. Dans ce dernier, Daniel Bello expliquait comment il avait été amené à fermer les yeux sur certaines pratiques de la brigade anti-drogue puis à y participer activement. Ayant eu un jour un déclic sur le fait que ces pratiques allaient contre le serment qu’il avait prêté en tant que policier, il décida de soulager sa conscience et de s’en ouvrir à un procureur enquêtant sur la corruption dans la fonction publique.

 

Mais rapidement, il se trouva dépassé par ses révélations. Désireux d’épargner ses collègues les plus proches, il se vit dans l’obligation de les dénoncer. Il fut obligé de vivre sous protection policière avec sa famille, de déménager, d’espionner à la fois truands et policiers. Et il eut le sentiment que l’on se servait de lui sans vraiment chercher à le ménager.

 

Le film de Sidney Lumet suit donc pas à pas l’histoire de Bello, le montrant tout d’abord dans son travail de tous les jours, ses relations complexes avec ses indics , qu’il fournit en drogue, allant jusqu’à agresser des dealers pour pouvoir alimenter ses propres junkies. On devine dans cette première partie que son train de vie ne cadre pas tout à fait avec son salaire et que l’argent soutiré aux trafiquants ne va pas forcément dans les caisses de l’Etat. Enfin, on comprend que sa brigade est une véritable famille, peut être plus que celle qu’il a formé avec sa femme et ses enfants.

 

Le film prend bien soin de montrer l’univers de Bello, une ville sordide où la drogue ronge la société, engendrant la violence (insoutenable scène où l’un des indics bat sauvagement sa compagne coupable de s’être injectée toute l’héroïne que Bello vient de trouver au couple) et où chacun essaye de tirer son épingle du jeu. Bello pense qu’il fait sérieusement son travail et il ferme les yeux sur les trafics dont lui même bénéficie. Les résultats de sa brigade étant exceptionnels, sans doute se croit-il intouchable.

 

Cette partie, la plus courte, est celle où la mise en scène va être la plus ample, la plus baroque. Comme Lumet l’explique bien dans le petit making of présent sur le DVD, il a ensuite resserré les cadrages sur les acteurs, minimisé les décors afin que le spectateur puisse progressivement ressentir le tourment intérieur du « héros ».

 

Puis dans une deuxième partie, bien plus longue, le film va se tourner vers Bello le mouchard, qui porte un micro en permanence afin de piéger les truands dans un premier temps, puis les policiers les plus touchés par la corruption et enfin ses propres collègues. Au fur et à mesure que l’enquête va se rapprocher de son cercle d’ami, Bello va s’effondrer , sa famille va subir les contre-coups de son action. Et quand il va devoir dénoncer ceux avec qui il a partagé combine et argent, les conséquences seront terribles : suicide, assassinat, mise en abime de son couple. Bello devient le jouet d’une machine impitoyable qui entend éradiquer la corruption sans se soucier que les arrangements avec une partie de la pègre sont une condition sine qua none pour que la justice avance. 

 

La dichotomie entre Bello, homme efficace mais que l’on devine simple voire frustre et les enquêteurs de la commission devient énorme : ces derniers ne pensent absolument pas aux conséquences de leur travail. Seuls comptent les résultats et  tant pis si ils doivent briser des hommes qui, malgré leur arrangement avec la morale, ont protégé la population de périls bien plus grands encore.

 

Mais la force du film est de ne pas tomber dans le moralisateur et encore moins dans le spectaculaire. La violence éclate parfois de manière totalement inattendue (la scène du restaurant) et plus d’une fois Bello va sentir passer le vent du boulet. Ce qu’il pensait n’être qu’une enquête de routine et la dénonciation de quelques ripoux va vite se transformer en quelque chose de très dangereux. Et le peu de soutien qu’il va ressentir de la part de certains de ceux qui sont venus le solliciter va encore plus l’enfoncer dans la déprime voire la névrose.

 

Enfin, dans une dernière partie, c’est lui même qui va se trouver au coeur des accusations. Quand l’avocat d’un parrain qu’il a fait arrêter grâce à ses écoutes va le mettre sur la sellette, le mettre en accusation et qu’en parallèle les hommes de sa brigade vont subir le contrecoup de son travail, Bello perd pied, il s’effondre littéralement. Lumet prend alors soin de dépeindre sa solitude. Ainsi, il filme l’une de ses entrées au tribunal en le cadrant de très très loin. Bello est devenu une silhouette quasi anonyme dans les mains d’une justice pour qui il n’est qu’un instrument.

 

Et s’il parvient à ne pas tomber comme ses collègues, on sent que c’est au prix de multiples parjures et que cette culpabilité va le ronger toute sa vie.

 

Avec Le prince de New York, Sidney Lumet signe un film à la fois austère (au fur et à mesure que l’on avance, les éclairages, les cadrages changent et deviennent moins sophistiqués) et généreux (130 lieux de tournages différents, des dizaines de rôles parlants, parfois interprétés par des acteurs amateurs). On lui a reproché sa longueur (plus de 2H30), mais il fallait au moins cela pour raconter une histoire aussi complexe. Mais surtout, ce qui fait de ce film une oeuvre magistrale, c’est bien cette plongée sans fard dans un univers teinté de gris, où chacun semble cacher quelque chose, où il n’y a pas vraiment de héros et où les conséquences des actes peuvent rapidement tourner au drame.

Evidemment, pour porter un tel film, il fallait un acteur solide. Outre les nombreux seconds rôles nécessaires (dont Lance Heriksen !!), c’est bien la composition magistrale de Treat Williams qui retient l’attention. Comme le dit Lumet, il fallait un acteur à la fois « sexy » et capable de susciter l’empathie du spectateur. Car, mine de rien, on raconte là l’histoire d’un mouchard, personnage pas vraiment sympathique. Passant petit à petit du flic arrogant à un homme brisé par le poids de ses révélations, Treat Williams incarne à la perfection le personnage. Il est d’ailleurs un peu dommage qu’il n’ait pas obtenu une carrière plus importante (son dernier grand film fut Un cri dans l’Océan qui fut hélas un échec commercial cuisant). Mais ici, il inonde l’écran de la même manière que Al Pacino inondait les 2 volets du Parrain des seventies.

 

A l’heure où quelques festivaliers snobs s’extasient devant des mises en scène minimalistes, il est bon de se rappeler qu’il fut un temps où le cinéma américain construisaient des films en apparence simples, mais qui se révélaient infiniment plus complexes que toutes les Palmes récentes. La redécouverte de ce film est donc nécessaire à tout cinéphile qui se respecte et à tous ceux qui ont envie de se plonger dans les seventies américaines, cette période trouble à la fois si proche et si éloignée.

 

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Hotel Transylvanie 2 bat le record du 1 !

Publié le par Dave

Hotel Transylvanie 2 bat le record du 1 !

3 nouveautés dans le top 10 aux USA ! Et un record qui tombe ! Voici un résumé très rapide du BO US du 25-27 septembre 2015.

En 2012, Hotel transylvanie s'offrait la plus grosse ouverture de septembre avec 42, 5 millions. 3 ans plus tard, la séquelle du dessin animé 3D de Sony bat donc son propre record avec 47,5 millions.  Il est vrai qu'aucun long métrage d'animation n'est sorti depuis Les Minions. Et c'était il y a 3 mois ! Logique donc que HT2 fasse un carton. En attendant, il relance le box office qui entre dans la dernière ligne droite de l'année, avec de gros morceaux très attendus comme Spectre ou Star Wars 7.

 

En 2e position, The Intern, le nouveau film de Nancy Meyers ouvre à 18,2 millions. Robert de Niro et Anne Hathaway. Un bon score, malgré de mauvaises critiques. Il est intéressant de voir qu'en vieillissant , De Niro se tourne de plus en plus vers la comédie.

 

A la 9e place, The Green Inferno, premier film d'Eli Roth depuis Hostel 2 prend un petit 3,4 millions dans 1500 cinémas. Démarre très modeste donc pour un film d'épouvante qui n'a cependant pas du coûté  bien cher.

 

En continuité, Le labyrinthe : les terres brûlées passe à la 3e place avec une baisse de 51% et un cumul de 51,6 millions. Le budget de 61 sera donc rapidement remboursé. Mais à l'international, il faut rajouter 121 millions. Une bonne affaire à moyen terme donc. Maintenant, il n'est pas sûr que cette séquelle atteigne les 102 millions du premier.

 

Everest bondit de 81% grâce à 2461 cinémas de plus. Le très spectaculaire film d'aventure atteint 23,1 millions. 

 

Black Mass clôt ce top 5 avec 42,6 millions tandis que The Visit atteint 52,2 millions. L'un des plus petits scores de Shyamalan, mais rappelons qu'il n'a coûté que 5 millions.

 

The Perfect Guy est 7e avec 48,8 millions. War Room suit avec 55,9 millions.

 

Enfin, Sicario, avec Emily Blunt, Benicio del Toro et Josh Brolin clôt le top 10 avec 2,3 millions. Mais dans 59 cinémas seulement !

 

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Marguerite , premier d'une petite semaine France.

Publié le par Dave

Marguerite , premier d'une petite semaine France.

En attendant, comme aux USA, qu'arrivent de gros films, le BO France vivote gentiment et toutes les semaines un nouveau numéro 1 qui ne fait pas énormément d'entrées.

 

Marguerite, une comédie avec Catherine Frot , où elle joue une femme passionné d'opéra, chantant horriblement faux mais qui décide un jour de se produire en public, est donc en tête avec 264 495 spectateurs. Un score somme toute moyen car la promotion a été plutôt importante. Maintenant, c'est typiquement le genre de film qui marche au bouche à oreille.

 

Cependant, ce qui est rigolo, c'est que ces airs massacrés d'opéra ont battu le rap de Straight Outta Compton qui ne prend que la 2e place avec 219 830 amateurs de...rap. Bon, perso, je n'aime pas. Mais chacun ses goûts, hein ?

 

Des agents très spéciaux ne connaîtra pas le destin des Sherlock Holmes, les derniers Guy Ritchie. Avec seulement 151 780 entrées, la relecture de la série télé prend une petite claque.

 

Such Loved fait pire encore (mais avec moins de salles) : seulement 77 921 spectateurs pour ce film marocain traitant de la prostitution dans ce pays. La caution Quinzaine de Cannes n'a pas fonctionné.

 

En continuité, Prémonitions dépasse les 500 000 entrées (522 197) ce qui est plutôt remarquable pour un film que personne n'attendait, un score que peut atteindre Le transporteur : l'héritage qui en est à 400 797 !

 

Le tout nouveau testament se place 6e avec 631 067 spectateurs, suivi par Mission Impossible 5 et ses 2 722 544 agents de l'IMF.

 

9e et 10e, Youth et Deephan cumulent respectivement 214 156 et 548 618 entrées.

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Everest, la BA

Publié le par Dave

La plus haute montagne du monde avait déjà fait l'objet d'un film en IMAX, un documentaire qui connu une très longue carrière aux USA et dans le monde entier (j'ai pu le voir au Futuroscope de Poitiers).

 

Il était logique qu'un sujet aussi spectaculaire tente un jour la 3D. C'est fait !

 

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Le labyrinthe 2 démarre à 30,3 millions.

Publié le par Dave

Le labyrinthe 2 démarre à 30,3 millions.

Malgré une ouverture quelque peu inférieure au premier volet (32 millions il y a un peu plus d'un an), Le Labyrinthe 2, les terres brûlées est arrivé en tête aux USA, malgré la présence d'autres nouveautés. Son démarrage est de 30,3 millions (et 108 dans le monde entier) ce qui devrait lui permettre d'arriver rapidement à son point d'équilibre US et rembourser son budget de 61 millions. Comme de coutume désormais, le 3e livre devrait être divisé en 2 films.

 

Johnny Depp, après plusieurs échecs cinglants (dont Transcendance) prend la 2e place avec Black Mass, très bien reçu par la critique (ce qui est rare pour l'acteur) avec 23,6 millions. Un score tout à fait honnête pour un budget de 53. Le thriller permet à Depp de s'aventurer sur des territoires où il va rarement. Il est vrai qu'à plus de 50 ans, il peut se permettre de déserter quelque peu les blockbusters et prendre des risques.

 

Everest n'est visible que dans 545 cinémas, mais avec 7,5 millions, il obtient la plus grosse moyenne du top 10 (13 872 $ !). Très spectaculaire (la bande annonce est magnifique), il devrait logiquement voir son parc augmenter rapidement. De quoi rembourser les 55 millions de budget.

 

Enfin, Captive , un autre thriller ouvre en 10e position avec 1,4 millions dans 806 cinémas. La Paramount espérait sans doute un peu plus, même si là aussi, la sortie nationale n'est pas pour tout de suite.

 

En continuité, The Visit passe devant The Perfect Guy. Le film de M.Night Shyalaman cumule 42,3 millions tandis que le thriller "afro" en est  à 41,3 millions. Si The Visit bénéficiera d'une sortie mondiale, il n'est pas certain que Perfect Guy soit programmé en France voire en Europe.

 

War room est 6e et frôle les 50 millions avec un total de 49 millions. Dieu a donc toujours la côte aux USA (comme j'ai pu le voir à Time Square cet été, avec ces personnes lisant la Bible dans la rue. Très surprenant). A noter qu'avec -19%, il obtient la plus faible baisse du top 10.

 

A walk in the wood  suit avec 24,7 millions tandis que MI 5 Rogue Nation sort du top 5. Mais le film de Tom Cruise a déjà engrangé 191,7 millions aux USA , et plus de 650 dans le monde entier.

 

Enfin, Straight Outta Compton clôt ce top avec 158,9 millions.

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Prémonitions en tête en France

Publié le par Dave

Sans tambour ni trompette (sans trop de promotion surtout), Prémonitions a pris la tête du BO France au détriment de Le transporteur : l'héritage. Une surprise d'autant plus que l'écart est important . 329 959 entrées pour le thriller avec Anthony Hopkins contre 262 041 pour le 4e volet de la saga initiée par Luc Besson et Jason Statham. Comme quoi, à la fin, le public se lasse et préfère se tourner vers quelque chose de plus neuf.

 

Cela étant dit, Youth, avec son affiche qui fait très "vieux cochons", n'a pas rameuté des foules non plus : 137 377 personnes se sont déplacées pour voir si la jeune femme se retournait dans le film. Michael Kaine, Rachel Weisz et Harvey Keitel ont connu mieux.

 

En continuité, Le tout nouveau testament perd 31%, sa première place et affiche un cumul de 510 013 spectateurs. On pouvait attendre mieux.

 

A l'inverse, MI5 se porte bien. Le film de Tom Cruise est 4e et a déjà engrangé 2 643 990 entrées, tandis que Deephan est 6e avec 480 550 amateurs de Palme d'or et de film de Jacques Audiard. Franchement, ce score est décevant et j'avoue ne pas trop comprendre cet échec.

 

Hitman : Agent 47 avait mieux démarré que Le transporteur 4. Il fera sans doute mieux au final. Pour le moment, il en est à 592 962 entrées.

 

651 945 spectateurs pour Une famille à louer. Là aussi, score moyen.

 

Par contre, les deux hits des vacances sont toujours là. Les Minions en sont à 6 263 288 entrées et Vice-Versa a bondit de 28% pour rétintégrer le top 10 avec un total de 4 1428 298 fans de Pixar !!

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Witness (*****)

Publié le par Dave

Witness (*****)

Le pitch : pour protéger un enfant amish , témoin du meurtre d’un policier par un autre policier, un inspecteur de police doit se réfugier dans sa communauté.

 

Lors de la sortie de Witness, le monde entier découvrit une communauté qui semblait hors du temps (et qui l’est toujours) : les Amish. Au delà du choc de savoir qu’il existait encore en 1985 des gens qui refusaient l’électricité, le téléphone, les voitures, les armes et qui conformaient leur vie aux Ecritures, ce qui me frappa quand je vis ce film au cinéma, c’était qu’Harrison Ford pouvait être quelqu’un d’autres que Han Solo, Indiana Jones ou un Blade Runner. Et qu’un film qui ne compte que quelques coups de feu, une cascade et une bagarre pouvait se révéler aussi passionnant qu’un polar urbain bien charpenté.

 

Peter Weir (qui a signé depuis des claques majeures comme The Truman Show ou Le cercle des poètes disparus) n’était pas un novice lors de la réalisation de Witness. Les voitures qui ont mangé Paris, Pique-nique à Hanging Rock, Gallipoli ou la dernière vague étaient là pour en témoigner. Mais avec Witness, il atteint une sorte de grâce avec une mise en scène épurée, une plongée sans aucun misérabilisme ou voyeurisme chez les Amish et une direction d’acteur exceptionnel, à commencer par un tout jeune Luke Haas.

 

Le film se divise clairement en 3 parties. La première voit le jeune Samuel et sa mère découvrir brutalement l’univers des Anglais. Les personnages sont rapidement présentés et les enjeux immédiatement posés. Puis l’action se décale dans une Pennsylvanie que l’on pourrait croire irréelle (mais qui existe bel et bien, j’ai pu le constater à l’été 2015). Subtilement, Weir évite le syndrome « Eléphant dans un magasin de porcelaine » et force est de constater que John Book va finalement se fondre rapidement dans cette vie simple, où le temps n’existe pas et où l’individu est au service de la communauté. Bien entendu, son attirance envers Rachel, la mère de Samuel, apporte une légère romance, essentielle à l’équilibre de l’histoire. La scène où il la voit, poitrine nue, est une merveille de sensibilité. Le dialogue qui suit (« Si nous avions fait l’amour, soit j’aurais du rester, soit vous auriez vu partir) montre combien Book  a compris où il se trouvait et qu’il est bien conscient d’être une anomalie.

 

En décrivant dans cette longue partie centrale, la vie des Amish, Peter Weir fait preuve d’un respect infini, ne juge jamais ou ne donne aucune leçon de morale. Bien entendu, le décalage entre la vie urbaine et violente de John Book et un monde où prévaut la non-violence et le respect, parfois forcené, des traditions, amène quelques scènes comiques (la traite des vaches), mais jamais le le film ne tombe dans la grosse farce. Le point d’orgue est une longue scène où la communauté va construire une grange pour un jeune couple. Les talents de menuisiers de Book (petit clin d’oeil à l’ancien métier de Ford) aideront grandement à son intégration.

 

Enfin, une dernière rapide, plus courte et plus intense, offre l’affrontement en John Book et les policiers ripoux qui le traquent depuis le début de l’histoire. Et une fois de plus, Weir ainsi que le scénario résistent à la démagogie de faire intervenir les Amish de manière violente. C’est fidèle à leur tradition qu’ils permettront à Book de sauver sa peau. Ce dernier aura tout de même éliminé de manière définitive deux de ces trois poursuivants (dont un Danny Glover à contre-emploi du rôle qui l’a rendu célèbre dans L’arme fatale).

 

Le refus d’un happy end complet est symbolisé par le retour de John Book dans son monde. Il laisse finalement Sarah derrière lui alors que l’on aurait pu croire qu’il se serait intégré chez les Amish, malgré son statut d’anglais. C’est une fin désabusée où le héros malgré sa victoire n’obtient pas la fille de l’histoire. Mais finalement, rien ne nous dit que cette fin est figée et les amateurs d’histoires qui finissent bien pourront toujours imaginer leur propre conclusion.

 

Après ce coup de maître, Peter Weir se fera plus rare au cinéma. Le fabuleux Cercle des poètes disparus, l’élégant, mais un peu vain Green Card (avec Depardieu), le magistral Truman Show (sans doute le meilleur film de Jim Carrey avec Dijoncté), le très beau Masters and Commanders en 2004. Qu’importe, Witness a figé pour l’éternité une communauté qui, finalement, ne demande pas à intégrer notre siècle. C’est sans doute le plus bel hommage qu’il pouvait lui rendre.

 

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The Perfect Guy ouvre en tête devant The Visit !

Publié le par Dave

The Perfect Guy ouvre en tête devant The Visit !

Trois nouveautés à petit budget se disputaient la première place ce week end aux USA. L'occasion aussi pour le BO de relever la tête après un début septembre morose !

 

Avec 26,7 millions de dollars de recette, c'est The Perfect Guy qui emporte la mise. Budgeté à 12 millions, le thriller avec Sanaa Lathan et  Michael Ealy a séduit le public afro-américain, malgré de très mauvaises critiques. 

 

Du coup, l'ex-roi du BO du début des années 2000, M.Night Shyamalan se contente de la 2e place pour The Visit. Mais quand on a dépensé 5 millions de dollars pour en encaisser 25,6 , on ne peut qu'être heureux. Ecrit par le réalisateur, The Visit devrait faire une carrière plutôt honnête et relancer, on l'espère, le génie qui nous a quand même offert 6e Sens, Incassable, Signs, The Village, La jeune fille de l'eau ou encore Phénomènes !!

 

Par contre, pari en partie raté pour 90 minutes in heaven puisque le film de Hayden "Anakin" Christensen et Kate Bosworth (La Loïs de Superman Returns) ne prend que 2,1 millions à la 9e place, dans 878 cinémas il est vrai.

 

En continuité, The War Room cumule désormais 39,1 millions tandis que A Walk in the woods suit avec 19,8 !

 

7 semaines dans le top 5 ! Même Jurassic World ou Avengers 2 ne l'ont pas fait. MI 5 : Rogue Nation est 5e avec un total de 188,1 millions ! Dans le monde entier, après son excellente ouverture en Chine, Tom Cruise accumule 614 millions ! 

 

Straight Outta Compton passe à la 6eme place avec 155,7 millions. Un sacré score pour un film à 28 millions.

 

No Escape et The Transporter Refueled suivent avec respectivement 24,1 et 13,3 millions. Pas des scores fabuleux .

 

Enfin, Un gallo con Muchos Huevos clôt ce top avec 6,6 millions.

 

A noter qu'en dehors du top, Vice-Versa passe devant Furious 7 avec 351,4 millions de cumul contre 351 pour Dom et sa bande !

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