Salla Obscursium Invocat

Arlo et Creed dauphins de Katniss

Publié le 29 Novembre 2015 par Dave

Catégories : #Box Office US

Pour sa 2e semaine, Hunger Games 4 était opposé à plusieurs concurrents de poids : Le voyage d'Arlo (le dernier Pixar) et Creed (le nouvel épisode de la saga Rocky) ! Mais après un démarrage moins fort que prévu, Katniss a plutôt bien négocié son 2e week end, ne perdant que 49,7% (contre 53% pour les premiers épisodes) et cumulant 198,3 millions ! Au niveau mondial, cet ultime épisode en est à 440,7 millions. En clair, c'est un succès et la conclusion de cette saga finira sans doute dans les eaux des autres films. Lionsgate va devoir se trouver une nouvelle poule aux oeufs d'or.

Hier, je craignais un peu pour Le voyage d'Arlo. Au final, sur 5 jours, le dernier Pixar a récolté 55,5 millions (dont 39 sur le week end). Bien sûr, c'est moins que les films précédents du studio mais sur le long terme, le petit dinosaure peut avoir de bonnes jambes.

Mais la surprise est venu de Creed. Sly a relancé son 2e héros mythique (le premier chronologiquement) presque 10 ans après le très bon Rocky Balboa (et 40 après le tout premier Rocky). Avec 42,6 millions en 5 jours, Creed a déjà dépassé Rocky V et peut sans doute battre Balboa (70,2) et le II (85 millions). Pour mémoire, le plus gros score est Rocky IV- mon préféré - (127,8), suivi de L'oeil du Tigre (124) et le film fondateur (117). Bref, Sly a gagné son pari et son coéquipier , Michael B.Jordan, fait oublier le bide cinglant de Fantastic Four.

Résultats catastrophiques pour Victor Frankestein ! 3,4 millions en 5 jours ! Une claque pour Daniel Radcliffe qui espérait refaire le bon coup de La dame en noir !

Spectre passe en 4e position avec 176 millions (en baisse de 14,9 %). Le film est en retard par rapport à Skyfall, mais au niveau mondial, 007 a déjà rapporté 749 millions de dollars. Le milliard reste possible.

The peanuts movie subit un petit peu la concurrence d'Arlo (-26%) mais passe la barre de 100 avec un total de 116,7 millions. Le budget de 99 est donc remboursé.

The night before approche de son point d'équilibre (24,1 pour un budet de 25) tandis que The secret in their eyes ne cumule que 14 millions en 10 jours. Les deux films n'ont pas vraiment rempli les espérances de leurs studios.

Spotloght et Brooklyn ont vu leur nombre de cinémas s'élever sensiblement. Mais c'est Spotlight qui prend le meilleur sur le week end avec un cumul de 12,3 millions pour Mark Ruffalo et Michael Keaton. Brooklyn est 9e avec 7,2 millions, mais son augmentation est bien plus importante (+230%).

Enfin, Seul sur Mars clôt le top avec 218,6 millions. Le film de Ridley Scott bondit à 545 millions dans le monde entier ! Le réalisateur anglais n'a plus été à telle fête depuis...le début de sa carrière, si on ne tient pas compte de l'inflation. Gladiator avait rapporté 457 millions, mais il y a 15 ans, sans 3D et des places moins élevées.

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Le voyage d'Arlo commence petitement.

Publié le 28 Novembre 2015 par Dave

Catégories : #Box Office US

On est tellement habitué aux scores fleuves avec Pixar que les 32 millions récoltés par Le voyage d'Arlo depuis mercredi (9,2 pour les séances du soir, soit 2 de moins que Raiponce sorti à la même période) semblent un peu "léger".

Le fait est que Pixar n'a pas l'habitude de sortir 2 films dans l'année (à ma connaissance, c'est même du jamais vu) et qu'Arlo succède au fabuleux Vice-Versa (3e recette de 2015 quand même en Amérique). Et puis, Snoopy est toujours dans les salles. Enfin, Hunger Games 4 draine une partie importante du public.

Bref, Arlo ne sera pas premier, risque de finir dans les 50 millions. De là à parler d'échec, faudra quand même pas poussé.

Rapidement, Creed est 3e avec 26 millions !! Une superbe récompense pour Sly qui a bien eu raison de faire revenir Rocky Balboa, une autre idole de mon enfance avec Indy, Luke ou Rambo !! (oui, je suis un garçon !).

On n'en dira pas autant de Victor Frankenstein qui prend la somme pharamineuse de 905 000$ !!

Demain soir, on verra plus clair.

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Spielberg honoré par Obama

Publié le 27 Novembre 2015 par Dave

Catégories : #Hommage, #Steven Spielberg

C'est une des images fortes de la Thanxgiving 2015 aux USA ! Steven Spielberg a reçu la médaille de la liberté de la part du président Barack Obama. Cette médaille est la plus haute récompense qu'un civil puisse recevoir en Amérique.

Le cinéaste l'a reçue pour son oeuvre mais aussi pour son travail avec sa fondation sur la Shoah. Obama a déclaré lors de cette cérémonie "Un film de Spielberg, c'est une imagination sans limite, des mondes restitués dans leurs moindres détails, des personnages qui se battent pour contrôler leur destin"

Le fait que Steven Spielberg soit un fervent démocrate et qu'il ait financé la campagne électorale du président à 2 reprises a sans doute "aidé" dans cette reconnaissance, mais elle est amplement méritée de toutes façons.

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Hunger Games 4 démarre à 1,2 millions.

Publié le 25 Novembre 2015 par Dave

Catégories : #Box Office France

Evidemment, après le démarre en dessous des espérances de Lionsgates d'Hunger Games 4 aux USA, on guettait le démarrage français avec attention. Et là aussi, la fin de la saga ne prend "que" le 9e démarrage de l'année. Mais là aussi, avec 1 231 013 entrées, faut-il parler d'échec ? A mon sens non ! Certes, il va falloir en rabattre pour que cet opus aille titiller les scores des 2 derniers (3 millions pour le 3 et 3,1 pour le 2). Par contre, les 1,7 millions du tout premier film seront dépassé d'ici la semaine prochaine. Pas mal du tout quand même, non ?

La deuxième nouveauté, L'hermine est 3e avec 330 274 spectateurs. Avec Fabrice Luchini en président d'assise (d'où le nom), ce drame sentimental effectue une bonne première semaine, surtout quand on prend en compte la concurrence.

Il faut aller à la 9e place pour voir que Les suffragettes n'a pris que 58 277 jeunes femmes avides du droit de vote dans ses filets. Dommage, car cette période de l'histoire n'est que très peu présente au cinéma.

En continuité, Spectre perd 56% de ses entrées, mais a déjà fait la moitié du chemin de Skyfall avec 3 174 489 espions dans les salles !

Deux films français dans le top 5, mais des scores (et des ambitions) différents. Ange Gabriel est 4e avec 395 096 spectateurs et Aladin suit avec 4 240 631 !

Seul sur Mars cumule 2 3807 903 personnes venues voir comment Matt Damon s'en sort. Le film de Ridley Scott est suivi par les 396 234 spectateurs de Nous ou trois fois rien.

Avec 857 103 entrées, Lolo continue de viser le million. Enfin, A vif clôt le top avec 366 532 cuisiniers en herbe. Omar Sy et Bradley Cooper ne peuvent pas gagner à tous les coups

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Captain America Civil War : le premier trailer

Publié le 25 Novembre 2015 par Dave

Catégories : #Bandes annonces

Alors que le monde se remet à peine de l'ère d'Ultron, une nouvelle épreuve va frapper la communauté super héroïque : la guerre civile.

Ce premier trailer met franchement l'eau à la bouche, notamment ces scènes où Bucky et Captain America mettent une volée à Iron Man ! Le Faucon, la veuve noire, la sorcière rouge, Oeil de faucon et War Machine sont également présent !

Bref, ça va charcler dans les salles en mai prochain !!

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La 5e vague, la BA française

Publié le 24 Novembre 2015 par Dave

Catégories : #Bandes annonces

Chloé Grace Moretz tourne beaucoup depuis quelques temps, mais son dernier film, La 5e vague, dont elle fait une excellente promotion sur Twitter, se démarque des autres. En effet, si la jeune actrice a été à l'affiche de plusieurs films romantiques, elle plonge ici dans la SF avec une invasion extra-terrestre insidieuse et dont la bande annonce promet un film très spectaculaire !

Sortie en janvier 2016 !!

(Merci à Sid d'avoir trouvé le code d'intégration de la BA)

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100 millions pour Hunger Games 4

Publié le 22 Novembre 2015 par Dave

Catégories : #Box Office US

Pas mal de studios rêveraient de voir un film en novembre ouvrir à plus de 100 millions. Et Hunger Games - La révolte 2e partie a démarré avec 101 millions. Le souci (s'il y en a un), c'est que c'est la plus faible ouverture de la série. Le 3e épisode qui avait démarré avec 121 millions avait fini à 337 millions, alors que les deux premiers opus ont dépassé les 400 millions. En toute logique, ce chapitre final ira dans les 275 millions.

Est-ce vraiment scandaleux ? Certes, j'ai toujours du mal à comprendre que des spectateurs ne se déplacent pas pour voir la fin d'une histoire, mais il est clair que, malgré l'érosion des entrées, la saga Hunger Games aura été un triomphe. On peut critiquer la décision de couper le dernier livre en 2 (décision totalement artificielle à mon avis), mais au final les deux films rapporteront plus de 600 mllions de dollars, alors qu'un film n'en aurait rapporté que 400. Bon, le coût n'aurait pas forcément été le même non plus. En attendant, Francis Lawrence a réussi à maintenir le navire à flôt et à faire 3 énormes films en 3 ans , tout en reprenant le travail d'un autre ! Pas sûr que tout le monde en aurait pu faire autant.

Si on ajoute les 146 millions récoltés dans le reste du monde en 5 jours, là aussi un peu en baisse par rapport à l'épisode III, qui va vraiment oser parler d'échec ?

Les autres nouveautés se partagent les miettes, d'autant plus que 007 et Snoopy leur ont passé devant ! Spectre cumule désormais 153,7 millions (et 524 de mieux dans le monde, soit un total de 677 !!) et The Peanuts movie frôle la barre de 100 avec 98,9 millions.

The Night Before avec Joseph Gordon-Levitt prend la 4e place et 10,1 millions. Cette comédie de Noël (avec 5 semaines d'avance) n'a coûté que 25 millions et rentrera donc dans ses frais.

Par contre, douche froide pour The Secret in your Eyes avec Nicole Kidman et Julia Roberts qui ne démarre qu'avec 6,6 millions. Le dernier vrai succès de Kidman remonte à 2011 (Just go with It), celui de Roberts à 2010 (Valentine's day). Autant dire que ces deux superbes actrices ont du mal à aborder la nouvelle décennie. Leur film s'adressait à un public adulte, mais avec Le pont des Espions, Spectre et Seul sur Mars déjà en lice, ce n'était peut être pas la meilleure des programmations.

Enfin, avec 547 salles de plus, Spotlight prend la 8e place et cumule 5,7 millions. Attention cependant à la déception style Steve Jobs qui a lourdement chuté après son extension nationale.

Love the coopers perd 54% d'entrées en 2e semaine pour un total de 14,9 millions. La comédie peine à trouver son public.

Seul sur Mars a donc quitté le top 5 mais avec 213 millions en poche, soit quasiment le double de son budget. Au niveau mondial, le film de Scott en est à 486 !

The 33 a beau avoir été apprécié par la presse, le public déserte les salles en masse (-63%) comme s'il n'avait pas vraiment envie de se retrouver sous terre, comme les mineurs de cette histoire vraie. Avec un total de 9,9 millions en 10 jours, Antonio Banderas essuie un échec cuisant.

Enfin, Le pont des Espions clôt ce top avec 65,1 millions. Un score plutôt moyen pour Steven Spielberg, son plus faible depuis 10 ans et les 47 millions de Munich.

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L'affiche de Hatefull Eight

Publié le 20 Novembre 2015 par Dave

Catégories : #Affiches

Avec Tarantino, on est sûr de rester dans le old school ! Ainsi même l'affiche des 8 salopards respecte la charte graphique des 70's et du western italien !

Franchement, j'aime !

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Meilleur démarrage de l'année pour 007

Publié le 19 Novembre 2015 par Dave

Catégories : #Box Office France

Malgré ce week end atroce qui a entraîné la fermeture de certains cinémas en région parisienne, SPECTRE a largement dominé le box office français, attirant 2 203 549 personnes dans les salles, soit le meilleur démarrage de l'année 2015. Le seul film qui pourrait battre ce score ne sortira que le 16 décembre, il s'agit évidemment de Star Wars VII.

Le nouveau James Bond était forcément attendu! Skyfall , avec 6,7 millions de spectateurs, avait été le plus gros score de l'année 2012. S'il est encore bien trop pour savoir si Spectre ira aussi haut, d'autant plus qu'il va avoir dès cette semaine Hunger Games 4 comme concurrent, c'est d'ores et déjà un véritable succès.

Ange Gabrielle prend la 2e place avec 254 124 entrées. Cette comédie romantique avec Patrick Bruel et Isabelle Carré ira peut être au delà de 500 000, mais guerre plus.

Tout le reste du BO est constitué de films en continuité. Aladin passe à la 3e place et conforte son statut de meilleur film français avec 4 117 299 fans de Kev Adams. Dire qu'en regard des chiffres des premières séances, les journalistes parlaient d'un bide.

Seul sur Mars ne sera donc resté premier qu'une semaine. Le film de Ridley Scott passe à la 4e place , baissant de 44%, pour un cumul de 2 268 626 entrées.

Lolo est 5e avec 794 213 spectateurs tandis que Nous ou trois fois rien suit , cumulant 305 909 entrées.

A vif fait un petit peu mieux , attirant 322 108 personnes. Pour ces deux films, c'est un échec.

Ce n'est évidemment pas le cas du Labyrinthe 2 qui cumule 3 072 210 entrées, ni de Hotel Transylvanie 2 et ses 2 192 804 amateurs de dessin animé fantastique.

Enfin, avec 447 488 spectateurs, Le dernier chasseur de sorcières clôt ce top 10.

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Pompéi (*** 1/2 *)

Publié le 17 Novembre 2015 par Dave

Catégories : #Chroniques Cinéma

Le pitch : alors que l’éruption du Vésuve menace, un esclave gladiateur venu de Bretagne doit être le clou des jeux du cirque de Pompei

WS Anderson n’a peur de rien. Après avoir estomaqué le 7e art avec Event Horizon, sans doute le film d’horreur spatiale le plus réussi après Aliens, il a bourlingué de tous les côtés du cinéma fantastique, frôlant parfois le Z, mais sans jamais renier sa passion du genre. Il a réussi à faire de la saga Resident Evil un succès mondial, malgré des critiques parfois assassines et il n’a jamais cherché à se faire passer pour ce qu’il n’est pas.

Du coup, on ne l’attendait pas sur Pompéi , d’autant que ce drame historique, sans doute la catastrophe la plus commentée de l’Antiquité, a déjà été porté à l’écran. Mais le cinéaste ne se refait pas et mélange allègrement Gladiator, Rome (moins son aspect très cru) et les films italiens des années 70, les Maciste et autres.

En fait, Pompéi est un film quelque peu schizophrène : d’un côté, l’histoire très classique de l’esclave qui cherche à échapper à son destin, de l’autre le film catastrophe à (très) grande échelle que les moyens numériques permettent d’offrir à tout amateur de sensations fortes. Dans les 2 cas, le spectateur sera ravi car, sans éviter une incroyable galerie de clichés, le contrat est rempli !

Rempli car l’éruption est grandiose, proposant des plans inédits comme ce raz de marée qui va détruire le port de la ville. On le répète, mais le numérique a permis à toute une génération de cinéaste de ré-inventer les films des décennies précédentes et ce, dès Jurassic Park qui, mine de rien, était une relecture du classique King Kong de 1933. En 1997, on avait déjà eu droit à deux éruptions volcaniques sur grand écran avec Le pic de Dante (en gros, Les dents de la mer dans une petite ville avec le volcan en guise de requin) et Volcano (spectacle absolument délirant où un volcan émergeait en plein Los Angeles). Ici, Anderson avait sans doute ces 2 films en tête et son mot d’ordre a été celui de Coubertin : plus haut, plus loin, plus fort.

La montée en puissance de l’éruption se fait de manière très classique avec l’apparition tout au long du film des prémices : une crevasse par ci, un cavalier englouti par là jusqu’au moment où le volcan se déchaîne pile quand les jeux du cirque atteignent leur climax !

Car, pour éviter l’ennui qui guette tout film catastrophe (soyons honnête, ce que l’on attend, c’est que tout parte en quenouille) , Anderson mêle donc le destin d’un jeune barbare celte, capturé par Rome et qui a vu son peuple massacré par un ambitieux général. Devenu adulte et gladiateur, il subjugue les foules par sa brutalité et va donc passer de l’amphithéâtre de province à celui d’une plus grande ville. Le cinéaste a bien révisé Gladiator, si ce n’est que Rome est remplacé par Pompéi. Si on ajoute une touche de romance (le « Celte » est fatalement attiré vers la fille de l’édile de la ville, attirance partagée), une bonne dose de machisme (l’alter égo du Celte, un gigantesque numide, rivalise d’étalage de muscles) et une vengeance qui viendra forcément à point (le méchant général qui a précipité le Celte dans l’esclavage est, hasard de la vie, présent à Pompéi pour les jeux et, cerise sur le gâteau, il menace la jeune et belle héroïne), l’attente de l’éruption passe donc en un éclair.

Bien sûr, Anderson ne se soucie pas vraiment de réalité historique. Tous les clichés sur les gladiateurs sont là (le pouce levé, qui n’est historiquement pas prouvé, loin de là, par exemple) et le script ne s’embarrasse pas de raccourcis scénaristiques. De même, la volonté de la ville de défier Rome et de rechercher une autonomie sont totalement fantaisistes. Qu’une colonie lointaine ou un pays conquis cherche à s’émanciper de la tutelle romain, certes. Qu’une ville qui fait partie de l’Italie romaine depuis des siècles cherche à le faire n’a aucun sens. Mais cela permet de justifier certains partis-pris et oppositions de personnages.

La première partie voit donc un classique péplum, bien mené, avec des combats inédits. Le Celte, interprété par Kit Harington , le Jon Snow de la saga Games of Throne, est parfait dans ce rôle. Et si Anderson ne s’embarrasse pas trop de subtilités (les personnages sont franchement taillés à la serpe), il ne prend pas non plus le spectateur pour un demeuré. On regrettera juste quelques copier/coller venant d’oeuvres plus « prestigieuses » comme souvent chez le cinéaste. Cependant, on apprécie de retrouver Carrie-Annne Moss, comédienne qui se fait rare depuis la trilogie Matrix (un second role dans ParanoIak et un autre dans Silent Hill Revelation, c'est peu)

La deuxième partie tient les promesses éruptives de la première et permet de dénouer toutes les intrigues. Mais ce qui étonne, c’est l’absence d’happy end et le sacrifice de tout le casting. Anderson s’est sans doute rappelé que dans L’aventure du Posséidon, un personnage clé ne survivait pas à l’aventure. Ici, il retombe finalement dans le réalisme et rejoint l’historiographie classique , quand Pline écrivait que nul ne s’était échappé de l’enfer du Vésuve.

Sans être un chef d’oeuvre du genre, Pompei remplit totalement son contrat. Spectaculaire, bien rythmé, bien enlevé, il passe comme un éclair et sa facture technique de très haute tenue achève d’en faire un film hautement recommandable. Dommage que le public soit passé à côté car il a raté un très bon divertissement. A lui de se rattraper en vidéo , d’autant plus que le Blu-ray est aussi de très bonne facture avec d'excellents bonus.

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