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6,8 millions d'entrées France pour Le triomphe..réveil de la Force !

Publié le par Dave

6,8 millions d'entrées France pour Le triomphe..réveil de la Force !

Le score des Minions aura donc tenu 2 semaines face à Han Solo et au Réveil de la Force ! Avec 6 803 351 spectateurs, l'épisode VII trône donc en tête du box office annuel France ! En baisse de seulement 31%, le film a attiré plus de 3 millions de personnes en 2e semaine ! Prochaine étape ? Les 10 millions et au delà ! Rappelons que La menace fantôme détenait la palme avec 7 832 571 entrées. Une chance que l'épisode I fut un bide parce qu'autrement...

 

Tout le box office a profité de la hausse de la fréquentation. Ainsi , Le grand partage, malgré des critiques très dures, démarre à la 3e place avec 476 661 entrées. La comédie française n'aurait sans doute pas obtenu un tel score à une autre époque de l'année.

 

C'est moins bien pour Snoopy, seulement 6e avec 379 429 amateurs de Peanuts. Il est vrai que le personnage a beau être connu en France au niveau produit dérivé, la BD originelle l'est nettement moins.

 

Le dessin animé est suivi par les 307 368 spectateurs de Casse du siècle avec Brad Pitt, Christian Bale et Steve Carrel. Un score honnête tout de même.

 

Enfin, Le nouveau est 9eme avec 176 657 entrées.

 

En continuité, Baby Sitting 2 augmente de 9% ses fans pour un total de 2 349 746 ! Idem , +10% pour Belle et Sébastien 2 qui sauve sa carrière grâce à Noel ! 1 216 436 nostalgiques, c'est inespéré vu le médiocre démarrage il y a 3 semaines.

 

Le voyage d'Arlo est double millionnaire, comme tous les Pixar avant lui (si mes souvenirs sont bons) : 2 190 040 entrées !! 

 

Spectre passe à la 8e place et cumule donc 4 770 434 espions dans les salles !

 

Et pour finir, les 676 654 spectateurs de Un+une ferme la marche

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Mon top 12 2015

Publié le par Dave

Dans 2 jours, exit 2015 et place à 2016. L'année qui vient de s'écouler aura vu nombre film fleurir sur nos écrans et, tel un maronnier d'automne, les top et flop vont également envahir les réseaux sociaux et le net. 

 

Pas de raison que je fasse autrement.

 

Attention, quand je dis top, je dis mes 12 films préférés de 2015, mais je ne classe vraiment que les 3 premiers. De la place 4 à 12, c'est ex-eaquo, car je ne me vois pas me lancer dans des débats stériles et des comparaisons pas toujours bien claires !

 

Au fait pourquo 12 ? Il y a bien 12 mois dans l'année, 12 signes du zodiaque, 12 apotres, non ? Donc 12 films....

 

1 - American Sniper

Clint Eastwood signe un film passionnant sur la guerre, le patriotisme, la famille, la lutte contre un ennemi invisible et rend hommage à un homme dont la vie est finalement plus forte que la plupart des scénarii que nous propose le cinéma.

 

2- Vice-Versa

Pixar dans le top 3, c'est une habitude chez SOI. Ici, le studio retrouve la magie de ces meilleurs opus, l'originalité de ces débuts, le tout servi par une technique hallucinante. Ce voyage au centre de la psyché d'une petite fille balaye tous les machins pseudo-philosophique à deux balles que nous propose notre cinéma national. Comme quoi, on peut allier spectaculaire et intropection, si on s'en donne les moyens.

 

3 - Mad Max Fury Road

30 après un troisième opus très décrié à l'époque (si , si !), Max Rockatanski revient dans un reboot/séquelle prouvant que Georges Miller n'a absolument rien perdu de son cinéma. Paysages grandioses, cascades hallucinantes en temps réel, univers d'une richesse incroyable : Miller a eu les moyens dont il rêvait et a tout mis à l'écran. Ajoutez à cela les prestations de Tom Hardy et Charlize Theron et vous obtenez le plus beau come back de l'année !! Dommage pour le scénario qui s'inspire quand même un peu trop du 2e opus.

 

De 4 à 12 sans aucun ordre de préférence (enfin si, il y en a un, mais comme je l'ai dit, je n'ai pas envie de le justifier).

 

Le réveil de la force : même s'il ne tient pas toutes ses promesses (quel intérêt de faire une bande annonce qui ne dévoile rien si c'est pour offrir au final un remake d'Un nouvel espoir ?) de sa première demie-heure, ce nouvel opus de Star Wars a l'immense mérite de relancer la machine de Georges Lucas et de préparer deux autres épisodes que l'on espère plus originaux.

 

Seul sur Mars : après l'excellent et sous-estimé Exodus, Ridley Scott, 77 ans, revient à la SF. Mais ici point de monstres comme dans Alien ou Prometheus , pas d'androïdes rêveurs comme dans Blade Runner, mais de la SF réaliste à la gravity ou à la Interstellar. Sans atteindre le suspens de Gravity ou la merveilleuse réflexion de Interstellar, Seul sur Mars plonge le spectateur dans une aventure humaine passionnante et transcende le livre de base. Scott au top !

 

Jurassic World : encore un come back, encore de la nostalgie, encore une histoire quelque peu déjà vue. Mais cela fonctionne du tonnerre, les nouveaux dinosaures sont brutal à souhait, Chris Pratty gagne ses galons de star et Colin Trevorrow gagne le droit de réaliser l'épisode IX. La réouverture du parc est une réussite quasi totale !

 

SPECTRE : On se demandait comment allait évoluer Bond après la claque Skyfall ! Sam Mendès, à nouveau au poste de réalisateur, clôt toutes les intrigues nées depuis Casino Royale, offre une poursuite en voiture dantesque dans les rues de Rome et fait revivre l'organisation Spectre ! Finalement, on espère tous que le duo Mendès/Craig rempilera pour une 5e aventure.

 

Fast and Furious 7 : point de subtilité, des cascades à gogo, des acteurs qui prennent un pied fou à donner du plaisir au spectateur, le 7eme opus de cette saga a rempli sa mission haut la main. Et c'est avec un pincement au coeur que l'on regarde la scène finale en sachant que Paul ne reviendra pas dans un 8e épisode.

 

Avengers 2 : Moins abouti que le premier opus dans son script (la faute à quelques élipses mal venues), les Avengers montrent tout de même que Marvel a de la ressource et sait exploiter parfaitement ses personnages. Alors que les Comics prennent un chemin totalement inverse, en faisant un grand n'importe quoi à force de reboot, de crossovers foireux , le Marvel Cinematographic Universe gagne en cohérence ! Chapeau bas.

 

Ant Man : Plus drôle qu'Avengers 2, mieux construit dans sa narration (aucun temps morts), le premier "nouvel héros" depuis Captain America remplit totalement sa mission et remporte un succès inattendu au box office mondial, preuve que l'on va désormais voir des films Marvel parce que ce sont des films...Marvel ! La puissance d'une marque, quoi !

 

Mission Impossible 5 : vu dans une toute petite salle dans une toute petite ville, près de mon école (en gros , la séance mensuelle où l'on peut revoir les derniers succès du moment pour 4 euros). Revu en Blu-Ray il y a quelques jours. MI est la preuve que l'on peut faire durer une saga si l'on y associe le mot qualité. Une fois de plus Tom Cruise a su trouver un excellent réalisateur (Christopher McQuarrie), un excellent script et s'arroge les meilleures cascades ! Résultat, un épisode largement à la hauteur de la série ! 

 

Jupiter Ascending : descendu un peu partout sur la planète, le dernier délire des Waschowsky mérite plus qu'une réhabilitation ! Opéra baroque totalement barré, construit sur des décors incroyables et un design digne des plus grands couturiers, Jupiter rend hommage à une SF décadente, décompléxée et prouve que l'on peut mettre à l'écran des images que même les plus grands comics n'osent plus. 

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Les 2 moments clés de La menace fantôme

Publié le par Dave

Les 2 moments clés de La menace fantôme

La sortie du Réveil de la Force m'a incité à revenir sur les 6 premiers films. Mais plutôt que de republier les chroniques de l'ancien SOI, j'ai choisi de faire une toute nouvelle série d'article reprenant à chaque fois 2 scènes de chaque film : une scène d'action et une scène de "dialogue" qui permettent de mieux comprendre les intentions de Georges Lucas.

 

Commençons donc avec La menace fantôme. L'opus le moins aimé de la saga est pourtant la pierre fondatrice de tous les films. Mais le public n'a pas aimé qu'on lui montre Anakin enfant . Enfin, c'est ce que disent les "vrais connaisseurs de Star Wars", les auto-proclamés Gardiens du temple. La vérité, c'est que La menace fantôme connut en 1999 un succès aussi grand en terme de tickets vendus que Le réveil de la force, mais passons.

 

LA scène d'action

 

Sans contexte, c'est la course de module ! La claque ressentie par tous les spectateurs lors de la première vision du film est réelle ! Même si on peut critiquer son aspect superflu dans l'histoire (après tout, Qui Gon aurait peut être pu obtenir les pièces manquantes de la part de Watoo de manière un peu plus "musclée" et sans risquer la vie d'Anakin), elle représente l'un des aspects les plus forts de la personnalité de Lucas. Le cinéaste aime la vitesse et on sait que son rêve, avant d'embrasser le cinéma, était la course automobile. Un accident de voiture le dissuada de suivre cette voie, mais la vitesse, et les voitures, sont restées dans son oeuvre. Une partie d'American Graffiti se passe à l'arrière de décapotable par exemple. Et dans le making of du Retour du Jedi (visible sur la face 4 du Laserdisc Pal de 1994), il estime avoir introduit la vitesse dans le montage de ses films, ce qui est particulièrement vrai d'ailleurs dans le dernier tiers de Jedi.

 

Ici, c'est un hommage clair à la course automobile (mais aussi à Ben Hur : l'arène, les 3 tours, la traitrise de Sebulba) que rend Lucas. Précédée par une scène extraordinaire où les porte-drapeaux (dont un C3PO tout nu) défilent devant les modules, la course est un moment d'anthologie de près de 10 minutes, quasiment sans musique, sauf dans sa dernière partie. Traitée à la manière d'un jeu vidéo (le jeu issu de cette scène fut d'ailleurs l'un des must de 1999), dans les splendides "décors" de Tatouine, elle se divise en 3 parties : le départ raté d'Anakin, sa remontée spectaculaire et son duel final avec Sébulba, moment où réapparait la musique. Avant cela, ce sont les effets sonores avant/arrières qui se paient la part du lion. Le travail sur le son effectué par Skywalker sound est époustouflant et donne une crédibilité démentielle aux images. Il suffit de comparer avec les images de tournages de Jake Loyld devant un fond bleu. La vitesse est à l'honneur, avec des scènes très courtes, des apparitions furtives (les hommes des sables, une chasseuse de prime) et des aller/retour incessants sur les différents concurrents. Mais si on décortique bien les cadrages, on peut voir qu'il n'y a pas d'effets de caméras virevoltants ou totalement impossible. Finalement très sages, les cadrages se "contentent" de lire l'action et ne perdent jamais le spectateur.

 

La tension monte avec le sabotage du module d'Anakin et, même si l'on se doute, de l'issue finale, le petit suspens induit donne plus de relief encore à la scène. Enfin, les quelques passages sur les visages de Qui-Gon ou Padmé montrent bien qu'ils ne sont pas franchement certains de l'issue de la course, même le Jedi qui a clairement "pressenti" la victoire d'Anakin et sait que la force est son plus grand alliée.

 

La course , au delà de son aspect ultra spectaculaire (et qui fut encore accentuée par la 3D lors de la ressortie en 2011), est également là pour montrer les qualités exceptionnelles de pilote d'Anakin (Obi-Wan ne dit-il pas à Luke "Quand j'ai rencontré ton père, c'était déjà un grand pilote" ? Et dans une scène coupée d'Un nouvel espoir, présent dans la BD, un des leaders rebelles dit à Luke "Votre père était un grand pilote") ! Cette idée sera reprise dans la scène où Anakin parvient à s'échapper du vaisseau séparatiste (Ca , c'est une course de module) et sous-entend tous ses exploits futurs des épisodes II et III. Mais c'est également cette facilité qui va le rendre arrogant. Anakin sait qu'il est talentueux et cette victoire est peut être son premier pas vers le côté obscur.

 

La scène clé : la mort de Qui-Gon Jin

 

Pour moi, la mort du maître d'Obi Wan est sans nul doute la première raison de la destinée d'Anakin. Pourquoi ? Parce qu'il aurait été un bien meilleur maître pour Anakin qu'Obi-Wan. On le sait, Obi-Wan suit la règle Jedi à la lettre alors que Qui-Gon y est moins fidèle ("Si vous vous conformiez plus à la règle, vous feriez partie du conseil"). Or, pour garder Anakin du côté lumineux, il fallait quelqu'un pour le comprendre. On peut penser que Qui Gon aurait compris l'amour qu'Anakin portait à Padmé. L'aurait-il encouragé ? Aurait-il apprécié le mariage secret ? Nul ne le sait, mais avec Qui-Gon, Anakin aurait eu un vrai confident et non un mentor rigide. Il ne se serait pas tourné vers Palpatine qui a très vite compris comment il pouvait manipuler le jeune Jedi. Même Dooku le dit quand il parle avec Obi-Wan, estimant que Qui-Gon l'aurait rejoint du côté séparatiste. Le Jedi assassiné par Dark Maul est un non-conformiste et il estime que les règles de l'ordre sont trop dures.

 

Mais surtout, si Qui-Gon avait pu être le maître d'Anakin, Obi-Wan ne l'aurait pas été. Or, c'est à contrecoeur qu'il accepte cette mission. Il l'accepte car c'est la dernière requête de son maître. Mais il se méfie d'Anakin ("Le garçon est dangereux, ils le savent tous") et l'animosité entre eux va grandir tout au long de l'épisode 2. Mine de rien, Anakin rend Obi-Wan responsable de la mort de sa mère. Et si dans le premier acte de La revanche des Sith, leurs rapports se sont améliorés, c'est surtout parce qu'ils sont égaux dans l'ordre et qu'Obi-Wan a enfin accepté les qualités de son Padawan.

 

Avec un autre maître, Anakin aurait eu un autre destin. Palpatine ne l'aurait pas manipulé aussi facilement et sans doute aurait-il quitté l'ordre pour élever son enfant sur Naboo.

 

Mais le geste de Dark Maul en aura décidé autrement.

 

Les 2 moments clés de La menace fantôme

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Le réveil de la force à l'assaut de Jurassic World !

Publié le par Dave

On pensait avoir vu des cartons cette année, avec Fast and Furious 7, Avengers 2 et Jurassic World. Mais Le réveil de la force va sans doute les enterrer en moins de temps qu'il n'en faut pour dire Je suis ton père ! Avec 544,7 millions en 10 jours aux USA (153,2 millions ce week end !! et 38% seulement de baisse) et 1,090 milliard dans le monde en 12 jours, l'épisode VII continue de survoler les débats partout où il passe ! Il n'a plus que 105 millions de retard sur Jurassic World aux USA et 550 dans le monde entier. Au ryhtme où il va, il est clair qu'il va vite rattraper les dinosaures.

 

L'exploit est d'autant plus méritoire que 5 nouveautés étaient au programme (dont 4 en sortie nationale !!).

 

La première d'entre elles, Daddy's home, une comédie avec Will Ferrel et Mark Whalberg prend la 2e place avec 38 millions sur le week end ! Un excellent score et une très bonne contre-programmation.

 

A l'inverse les retrouvailles entre Jenifer Lawrence, Bradley Cooper et Robert de Niro n'ont pas eu les effets escomptés. Seulement 17,5 millions pour Joy. On est loin du score d'Happiness Theory ou de American Hustle. Joy a tout de même coûté 60 millions.

 

A la 6e place, Concussion , un drame sportif avec Will Smith prend 11 millions. La star a bien du mal avec ses derniers films, et son refus de jouer dans la suite d'ID4 a peut être été un peu précipité. Cependant Concussion n'a pas coûté trop cher, à savoir 35 millions.

 

Remake (totalement inutile à mon avis), Point Break fait moins bien avec juste 10,2 millions et la 8e place. Katryn Bigelow et James Cameron doivent ricaner en voyant un tel score.

 

Enfin, la sortie dans une centaine de cinémas des 8 salopards s'est bien passé : 4,4 millions pour le nouveau western de Tarantino ! L'objectif est bien évidemment d'atteindre les 162 millions de Django ou , au minimum les 120 de Unglorious Basterds !!

 

En continuité, Sisters passe à la 3e place et ne baisse que de...0% ! Son cumul est de 37,3 millions.

 

Alvin et les Chimpmunks 4 est stable également : -11%. Mais ses 39,3 millions de cumul en font largement le cancre de la série. Le 3e épisode avait rapporté 133 millions, soit 80 de moins que les 2 premiers épisodes.

 

The big Short bondit de 2681% en gagnant 1577 cinémas. Le film de casse avec Will Farrel (encore !), Brad Pitt et Christian Bale en est déjà à 16 millions.

 

Hunger Games 4 et Creed ferment la marche avec 264,6 et 96,3 millions.

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L'épisode VII dépasse les 800 millions mondiaux en une semaine

Publié le par Dave

L'épisode VII dépasse les 800 millions mondiaux en une semaine

Ce n'est plus un triomphe, ni même un phénomène de masse ! C'est carrément quelque chose qui dépasse tout ce que les plus optimistes pouvaient espérer.

 

Depuis sa sortie en Europe le mercredi 16 décembre, en une semaine, Le réveil de la Force a accumulé 819 millions de recettes mondiales, dont 391 aux USA ! Pour donner un ordre d'idée, c'est à peu près les recettes de SPECTRE depuis sa sortie.

 

Le film est sorti à peu près partout, sauf en Chine (un énorme marché) et il est évident que la barre du milliard sera atteinte avant la fin du week end. Box Office Mojo prévoit 175 millions de dollars entre vendredi et dimanche soir aux USA !! Les records vont donc continuer à tomber ! 

 

Alors, si on peut critiquer certains aspects du film (ma 2e chronique, avec plus de références à l'histoire sera en ligne la semaine prochaine), le public n'en a cure ! Le retour de Han Solo et de la princesse Leia enflamme les foules et fait exploser le box office mondial. Ceux qui espéraient un tassement de la saga en sont pour leur frais. La nouvelle direction de la saga a visiblement plu et la machine Disney fait le reste.

 

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Joyeux Noël à tous

Publié le par Dave

Joyeux Noël à tous

Et oui, même dans une galaxie lointaine, on n'oublie pas que Noël n'est pas un jour comme les autres...

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3,8 millions d'entrées pour Le réveil de la Force

Publié le par Dave

Seuls Les Bronzés 3 (3,9) et Les Ch'tis (4 millions) avaient fait mieux. Le réveil de la Force doit donc "se contenter" de la 3e place du podium avec 3 801 235 entrées. La combinaison vacances+Star Wars a donc permis à l'épisode VII, tout comme aux USA donc, de cartonner, n'en déplaisent aux rageux qui, depuis mercredi dernier, crachent sur le film à longueurs de blogs et de forums. Et même si certaines de leurs critiques sont justifiées (notamment sur le fait que la trame ressemble vachement à celle d'Un nouvel espoir), leur mauvaise foi est quand même patente.

 

Le réveil de la force démarre donc plus fort que La Menace Fantôme ou La revanche des Sith et devrait donc logiquement dépasser les scores de ces derniers, soit plus de 7 millions d'entrées. Les 10 millions sont possibles, ce qui en ferait les plus grosses entrées pour un Star Wars. On a beau trouver des défauts à cet épisode, le public s'est rué dans les salles.

 

La seule autre nouveauté du top est Monsieur Sim, 10e avec 98 836 entrées. Il fallait un minimum de courage pour oser affronter Le premier Ordre !!

 

En continuité, Baby Sitting 2 gagne 2% d'entrées pour un total de 1 799 633 spectateurs. Vacances obligent, Le voyage d'Arlo grimpe lui de 40% et affiche 1 785 891 amateurs d'ukronie en dessin animé. Arlo, malgré son démarrage moyen finira dans les 2 millions et quelques, ce qui ne sera pas un si mauvais score.

 

Hausse aussi pour Belle et Sébastien 2 (+36%). Son cumul n'est cependant que de 765 628 nostalgiques de la série de Cécile Aubry. Le million sera au bout, mais pas le succès du premier opus.

 

Un+Une passe à la 5e place (-39%) avec un total de 522 930 spectateurs.

 

Les deux succès de novembre SPECTRE et Hunger Games 4 suivent avec respectivement 4 579 785 et2 629 861 entrées.

 

A la 8e place, Oups, j'ai raté l'arche profite aussi des vacances (+52%) et améliore ses maigres entrées : 244 387 pour le moment.

 

Enfin, Le pont des Espions ferme la marche avec 627 294 fans HC de Spielberg. On avait parlé de lui pour diriger l'épisode VII. Il est clair qu'il aurait fait un score plus important qu'avec son dernier film. Et franchement, j'adorerais voir un Star Wars dirigé par Spielberg !

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Episode VII ? Episode record !!

Publié le par Dave

Episode VII ? Episode record !!

On savait que les chiffres seraient énormes, mais à ce point ! Enterré le "vieux" record de Jurassic World établi il y a 6 mois ! Avec 238 millions de dollars en 3 jours (et 519 dans le monde entier), Le réveil de la Force vient de démontrer que Star Wars est éternel !! Même avec une histoire somme toute très sage ! Même sans Lucas !! Même sans Jar Jar Binks (ok, là je taquine, mais que voulez vous ? J'aime le Gungan !!) !

238 millions de dollars, c'est quasiment le score d'Hunger Games 4 depuis sa sortie par exemple. C'est 5 fois le score des 4 Fantastiques. C'est clairement les 600 millions en ligne de mire. Et pourquoi pas les 700 ?

La moyenne par salle donne encore plus le tournis : 57 571 $ ! Ok, il y a la 3D, l'Imax mais il est clair que Le réveil de la force était plus qu'attendu, que les autres méga-blockbusters de cette année (Jurassic World, Fast And Furious 7 ou Avengers 2) n'étaient là que pour faire "patienter" le public. Et que la véritable star de cette fin d'année était bel et bien une histoire issue d'une galaxie lointaine, très lointaine.

 

Expliquer un tel score ? On est au delà de l'explication classique ! Oui, le film était attendu. Oui, cela faisait 10 ans sans Star Wars live. Oui, la promotion a été d'une grande intelligence avec des bande-annonces ne montrant que le strict nécessaire. Mais même là, on ne peut expliquer ce carton que par le fait que, tout simplement, c'est Star Wars ! Point barre !

 

Les rageux peuvent rager, les détracteurs de la saga, les allergiques aux produits dérivés peuvent raler, les faits sont là : sortir un Star Wars, c'est plus que sortir un film, c'est ajouter un chapitre à un mythe, c'est aller plus loin encore dans un phénomène sociologique.

 

Maintenant, le plus dur reste à faire : durer. Mais vues les vacances qui commencent, vu les bonnes critiques (même s'il y a une certaine hypocrisie, surtout quand on taille Lucas pour encenser Abrams), les records vont continuer de tomber. L'attente pour l'épisode VIII n'en est que plus insupportable.

 

Mais il y avait d'autres nouveautés ce week. Alvin et les Chimpmunks 4 et Sisters cumulent à elles deux 10% des recettes de Star Wars 7. La 4e aventure des écureuils chantants prend la 2e place avec 14,4 millions. On sent l'usure de la série.

 

Sisters, comédie de Jason Moore, suit avec 13,4 millions.  Elle en a coûté 30.

 

Notez aussi les 1,8 millions de Dilwale dans 268 cinémas et les 1,6 de Bajirao Mastani. Dilwale est un musical  (plutôt rock si on en croit l'affiche) venu d'Inde. Bajirao Mastani vient aussi d'Inde, mais est un film d'aventure à la fois historique et romantique. Maintenant, je n'en sais pas grand chose de plus.

 

En continuité, les films déjà sortis subissent également la loi de Rey et Fin. Hunger Games 4 passe à la 4e place avec un cumul de 254,4 millions. Dans le monde entier, c'est 595 millions.

 

Creed est 5e mais il n'est plus aussi sûr de passer la barre de 100, la faute à un ralentissement de ses entrées. Quoiqu'il en soit, le dernier Rocky cumule tout de même 87,5 millions.

 

Pas encore de barre de 100 non plus pour Le voyage d'Arlo. Le petit dinosaure de Pixar en est tout de même à 96,5 millions. Krampus suit avec 34,8 millions.

 

Enfin, Au coeur de l'océan confirme le désamour du public avec Ron Howard. En baisse de 68%(la plus forte du top), le drame maritime n'a engrangé que 18,6 millions aux USA. Et à peine 49 de plus dans le reste du monde.

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Des chiffres insensés pour Le réveil de la force.

Publié le par Dave

120,5 millions pour le premier jour de l'épisode VII aux USA !

 

129,5 millions pour les 2 premiers jours mondiaux, sachant qu'il n'y a pas eu d'avant première.

 

Depuis sa sortie mondiale, Le réveil de la Force a rapporté 250 millions de dollars.

 

En Amérique du Nord, les nouvelles aventures de Han Solo devraient récolter 220 voire 230 millions demain soir.

 

On est au delà du raisonnable, même si on savait l'attente énorme ! 

 

C'est la preuve par A+B que Star Wars est plus qu'une saga cinématographique, c'est véritablement un élément de nos vies, un phénomène sociologique que chacun cherche à s'accaparer.

 

En réalisant un film de fan pour les fans, même s'il n'a pas (à mon avis) réussi à ré-inventer la saga comme le fut Lucas avec La menace fantôme, JJ Abrams vient d'offrir un merveilleux cadeau de Noël à des millions de gens dans le monde.

 

Merci , Monsieur ! Et à demain soir pour des chiffres qui promettent d'être hallucinants !

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Le réveil de la force (**** 1/2 *)

Publié le par Dave

Le réveil de la force (**** 1/2 *)

 

Le pitch : 30 après la mort de l’Empereur et du retour d’Anakin du côté lumineux de la force, de nouveaux soubresauts agitent la galaxie.

 

Note : cette première chronique se veut délibérément « spoiler free ». Une autre sera mise en ligne dans quelques jours quand la majorité des fans de la saga auront vu le film, car il n’y a rien de pire que de déflorer la surprise d’une intrigue.

 

10 après l’apothéose qu’a représentée La revanche des Sith, film qui mettait un terme à toute l’histoire d’Anakin, la saga la plus célèbre de tous les temps revient dans un métrage qui se veut à la fois hommage, relecture et bond en avant. Autant le dire de suite, mais JJ Abrams et Lawrence Kasdan ont réussi, en très grande partie, leur pari et cet épisode VII ne fait pas honte à Star Wars.

 

il fallait un sacré courage pour s’attaquer à un tel mythe, d’autant que Georges Lucas est désormais sur le côté de la scène (d’après les rumeurs aucune de ses idées n’ont été retenues pour cet épisode), mais que son ombre reste présente. Après tout, Star Wars est son oeuvre, une oeuvre qu’il a toujours maîtrisé de A à Z, s’en se soucier des critiques ou du quand dira-t-on. Que cela soit pour la « révision » numérique des 4,5,6 ou de la prélogie dans laquelle il a raconté l’histoire qu’il avait en tête et non l’histoire que le gens voulaient voir, Lucas n’a jamais laissé personne interférer dans son oeuvre. Le travail d’écriture d’Abrams et Kasdan n’en est que plus méritoire.

 

La première bonne idée est de situer l’action 30 ans dans le futur, ce qui permet d’utiliser les personnages de la trilogie classique. Le temps a passé pour eux et le scénario s’en sert allègrement. Bien sûr, pour combler les trous entre Jedi et Réveil, il faudra sans doute se tourner vers les Comics ou les romans de l’univers étendu (voire , pourquoi pas, une nouvelle série d’animation) car on sait que les spin-off prévus par Disney se dérouleront avant Un nouvel espoir. Mais même ainsi, le carton d’introduction nous met tout de suite dans le bain. A ce propos, quelques journalistes estiment que l’on peut voir Le réveil de la force sans avoir vu les 6 premiers opus de la saga. Je m’inscris totalement en faux car le nombre de référence aux épisodes 4,5,6 sont nombreuses. Difficile, à mon avis, aux néophytes de s’y retrouver. Ce qui ne fut pas le cas de La menace fantôme.

 

Très rapidement, le film prend son rythme de croisière, c’est à dire un rythme soutenu et très rapide. La présentation des nouveaux personnages est relativement bien fichue, ce qui est une bonne chose car ils soutiennent à eux seuls le premier tiers du film. A ce petit jeu, Daisy Ridley est LA révélation du film ! Une présence incroyable, des plans iconiques en diable et surtout, surtout l’impression que la jeune actrice a toujours fait partie de la saga. Là, où Natalie Portman devait se partager entre Amidala et Padmé, Daisy n’a qu’un rôle à jouer, même si ses origines sont encore bien mystérieuses. A ces côtés, John Boyega a un petit plus de mal à s’imposer en Stormtroopers changeant de camp, mais son rôle est forcément moins évident à tenir. Je passerai plus rapidement sur Oscar Isaac , le pilote de X-Wing Poe Dameron. Son charisme est évident, mais son rôle dans le premier acte est plutôt réduit, à la différence de celui qu’il aura dans le 3e acte. Enfin, le nouveau droïde vedette BB8, sans être aussi iconique que R2-D2, mérite bien sa place dans cette galaxie lointaine. Son aspect tout rond le rend très original qui plus est.

 

Du côté des « méchants », Adam Driver devrait gagner en épaisseur dans les épisodes suivants (mais ses actes en font déjà un bad guy digne de ce nom), le mystérieux Snoke, leader du Premier Ordre (l’organisation qui a pris le relais de l’Empire) semble tirer des ficelles encore bien obscures. Si on ajoute une organisation post-impériale clairement inspirée du 3e Reich, on se doute que la Galaxie est plutôt mal barrée. Par contre, déception pour le capitaine Phasma, interprétée par Gwendoline Christie. Son personnage figure en bonne place dans la promotion, j’ai même acheté sa figurine. Mais si on la voit 5 minutes à l’écran, c’est le bout du monde !!!

 

Au passage, 007 est dans le film ! Si si !! Il joue le rôle d’un Stromptroopers « influençable ».

 

Le premier acte navigue donc entre nouveautés, présentation des enjeux et…nostalgie via les nombreux plans témoins où les machines impériales gisent sur le sol de Jaaku (qui ressemble comme deux gouttes d’eau à Tintouine, d’ailleurs).

 

L’arrivée dans le deuxième acte des stars de la première trilogie renforce encore cette nostalgie. Les plans qui vous ont fait baver dans la bande annonce (Chewie, we’re home ! déjà culte) sont là et renforce la magie du film. La rencontre entre ancienne et nouvelle génération se fait sans accroc et certains mystères commencent à se dévoiler. Petit à petit, l’intrigue avance vers son dénouement, ses révélations, ses questions qui sont pour le moment sans réponse, ses drames… Bien entendu, pas de Star Wars sans bataille spatiale ou de duels aux sabres laser ! Que les fans se rassurent, tout y est. Et quand le dernier plan du film, extraordinaire, précède le générique de fin, on peut respirer ! Abrams n’a pas galvaudé Star Wars, ne l’a pas réduit à des canons « Disney ». Et même si le film n’est pas parfait (je vais y venir), il remplit totalement son rôle de premier épisode d’une nouvelle trilogie !!

 

Cependant Le réveil de la Force souffre de deux défauts.

 

Le premier, c’est qu’aucune de ses scènes d’actions ne restent immédiatement dans la mémoire. En 1999, j’avais été quelque peu dérouté par La menace fantôme, m’attendant, comme tout le monde, à voir Dark Vador entamer la purge Jedi. Mais en sortant de la salle, reprenant ma voiture de nuit (avant première à minuit oblige) , j’avais les images de la course de module et du duel entre Dark Maul, ObiWan et Qui Gon Jin dans la tête ! Là, c’est plutôt l’impression d’une grande homogénéité, mais finalement pas de scènes « +++ » ! La bataille sur Hoth ou l’affrontement entre Anakin et ObiWan sur Mustaphar ont de beaux jours devant eux.

 

Le deuxième tient en certains aspects du scénario où le duo a joué la sécurité, là où Lucas avait bien plus audacieux, aux risques de perdre une partie de son public. Sans rien dévoiler de l’intrigue, la dernière partie reprend certains thèmes déjà vues dans les épisodes IV et VI. Et surtout cette impression tenace que rien n’a vraiment changé malgré la chute de l’Empire. Sur ce point, les romans et les BDs de l’univers étendu étaient bien plus audacieux !

 

Mais il est clair qu’une nouvelle vision sera nécessaire ! Star Wars est si riche qu’il faut du temps pour en saisir toutes les facettes.

 

En attendant, vous pouvez allez voir Le réveil de la force en toute confiance ! Que vous soyez fan HC ou simple padawan, vous ne serez pas déçu.

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