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Avec Miss Peregrine, Tim Burton revient aux USA !

Publié le par Dave

Alors qu'il n'avait pas travaillé avec la Fox depuis 2001 (le remake , ma foi, pas si mal, de La planète des singes), Tim Burton retrouve donc ce studio avec Miss Peregrine et les enfants particuliers. Budgeté à 110 millions de dollars et adapté d'un livre pour enfants, le réalisateur le plus "gorhique" d'Hollywood espère donc redorer son blason après les scores très moyens de Big Eyes,  Frankenweenie et Dark Shadows. 

 

Car depuis le carton mondial de Alice au pays des merveilles, Burton a connu une sorte de traversée du désert de la fréquentation, avec des films qui, malgré leur qualité, ne tenaient pas vraiment les promesses espérées par leurs studios respectifs au box office. Ainsi, Dark Shadows, au coût de 150 millions n'en rapporta que 79 aux USA et dû compter sur l'international pour (165 de plus) pour couvrir ses frais.

 

Si on y ajoute, une critique moins tendre envers lui (une tendance qui date d'un bon bout de temps cela dit, son dernier film qui ait vraiment fait l'unanimité est Ed Wood), on peut penser que Burton a bien besoin d'un succès. D'autant plus que Miss Peregrine n'a pas convaincu tout le monde non plus. Le film disposera de 3500 cinémas , ce qui devrait lui permettre d'ouvrir dans les 25-30 millions. Notez que Burton y retrouvera Eva Green, qui avait déjà tourné avec lui dans Dark Shadows.

 

Mais Burton ne sera pas le seul à retrouver les chemins de salles obscures. Peter Berg et Mark Whalberg sont de nouveau réunis, après Lone Survivor, avec Deepwater Horizon, un film qui narre l'explosion d'une plate-forme pétrolière en 2010 et qui pourrait ouvrir à 22 millions.

 

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Juste la fin du monde en tête dans un BO France toujours moyen.

Publié le par Dave

Juste la fin du monde en tête dans un BO France toujours moyen.

Encore une petite semaine (54 000 entrées de moins que la semaine dernière), mais 3 films français en tête. C'est toujours cela de gagné !

 

 

Semaine du 20 au 27 septembre 2016

Juste la fin du monde 405 431 entrées
Cézanne et moi 224 092 entrées
Victoria 417 292 entrées
Kubo et l'armure magique 142 109 entrées
War Dogs 364 320 entrées
Blair Witch 105 852 entrées
Frantz 413 978 entrées
Mechanic Resurection 491 613 entrées
Comme des bêtes 3 358 865 entrées
Ben Hur 382 752 entrées

Le nouveau film de Xavier Dolan avec Nathalie Baye, Marion Cotillard, Léa Sédoux et Vincent Cassel a donc pris la tête du BO France avec 405 431 spectateurs. Le démarrage avait été bon la semaine dernière et cela s'est confirmé sur toute la semaine. Reste que le timing est plutôt bon : sortir un film dont le thème est assez dur (un homme annonce sa mort prochaine à sa famille) à un moment creux de la saison s'est avéré payant.

 

Du coup, l'autre nouveauté française , Cézanne et moi, fait nettement moins bien puisque seulement 224 092 personnes se sont déplacées pour cette chronique de Danielle Thomson sur le destin croisés de Päul Cézanne et Emile  (Zola ! Dommage car il y a très peu de films se situant à cette époque charnière de la France, quand elle sortait vraiment de l'ancien régime pour embrasser la République. Guillaume Canet Gillaume Gallienne méritaient mieux. Peut être que sur la longueur... En tout cas, la fille de Gérard Oury ne parvient pas à retrouver les chiffres de ses premiers films (4 millionnaires tout de même).

 

Kubo et l'armure magique fut un semi-échec aux USA, c'est carrément un bide chez nous. 142 109 bambins pour ce dessin animé qui, lui, sort totalement hors saison. Les vacances de Toussaint, c'est dans 3 semaines et il est clair qu'il ne survivra pas jusque là...

 

Mais face au 105 852 entrées de Blair Witch, ce score fait presque figure de bon ! Pour le film d'épouvante remake-reboot-séquelle (je ne suis plus), la claque est sévère, surtout quand on voit que Dans le noir et autres ont fait bien mieux ces dernières semaines.

 

En continuité, Victoria passe  à la 3e place 417 292 spectateurs , tandis que War Dogs glisse 5e et cumule 364 420 entrées. 

 

7e, Frantz et 413 931 spectateurs, suivi par les 491 613 de Mechanic Resurection. Pas de gros scores, mais d'honnêtes performances. 

 

Avant dernier de ce top, on retrouve le seul millionnaire, l'increvable Comme des Bêtes qui émarge désormais à 3 358 865 amis des animaux. 

 

Enfin, Ben Hur est passé en 14 jours de 1er à 10e ! Comme quoi, on est bien à Rome où le Capitole est si près de la roche Tarpeienne. Bon, 382 752 entrées, c'est tout de même inespéré pour le péplum.

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Suicide Squad (**** 1/2*)

Publié le par Dave

Suicide Squad (**** 1/2*)

Le pitch : Superman est mort, les vilains se multiplient. Amanda Waller, membre occulte du gouvernement, décide de monter une équipe clandestine uniquement constituée de super-méchants largement sacrifiables afin d’arrêter une menace totalement inédite.

 

3e étape du DC Cinematic Universe, Suicide Squad était sans doute le projet le plus « casse-gueule » de cette migration du papier vers le grand écran. 

 

Casse-gueule ? Oui , car des personnages, à l’exception du Joker, peu connu grand public ! Un Comics assez glauque et ne parlant qu’aux fans HC de la Distinguée Concurrence, même si sa première version date de 1959 (une version plus proche du film paru de 1987 à 1992) ! Un réalisateur, David Ayer, qui n’a pas encore de « gros » films à son actif (Fury n’était pas un projet à 100 millions de dollars) et des stars, Will Smith et Jared Leto en tête pouvant facilement phagocyter le film.

 

A l’arrivée ? Un film certes pas parfait mais remplissant totalement son contrat, un festin esthétique (et auditif !! Mâtin, quelle bande originale) et de l’irrévérence comme s’il en pleuvait. Après donc un Man of Steel fondateur, un jouissif Batman vs Superman bourrin à souhait, Suicide Squad permet donc de passer un moment franchement agréable et de s’immerger un peu plus dans un univers bien éloigné de celui de Marvel. Et même si certaines critiques ne l’ont toujours pas compris en France (il est vrai que la chaotique édition de DC chez nous n’aide pas), le fan ne peut que se retrouver dans cette première aventure des super-salopards de Gotham ou Metropolis.

 

Bien entendu, on n’échappe pas au syndrome « Je mets le maximum de gens dans une cabine téléphonique » ! Il faut gérer l’origine des super-vilains (sauf le Joker), jongler avec les flashbacks, laisser une petite place à Batman et une microscopique à Flash, introduire tout ce qui entoure l’organisation clandestine et ne pas oublier la menace à combattre. Cela dit, l’Enchanteresse est présente très rapidement dès le début du film, même si son statut n’est pas d’une clarté biblique. On gagne un peu de temps car on a que 2 heures pour remplir le cahier des charges.

 

Du coup, certains personnages sont quelque peu sacrifiés. Une ou deux scènes, voire une ou deux lignes de dialogues et hop, on a un nouveau super-méchant en boîte. Dans la fine équipe, Deadshoot et Harley Quin se taillent évidemment la part du lion. Deadshoot parce que c’est quand même Will Smith (la première scène du film est pour lui, torse nu et étalant sans complexe une musculature impressionnante). Harley parce qu’elle la seule vraie méchante de l’équipe et que son habitude de porter des vêtements très courts ne peut qu’illuminer l’écran. Même le Joker n’a pas le temps d’exposition que son statut mérite, mais à la décharge du studio, il ne fait pas partie du Suicide Squad. Et puis dans les quelques scènes où il apparaît, il crève l’écran et on a évidemment hâte de le revoir plus longuement , sans doute dans le Batman que prépare Ben Affleck.

 

Au delà de personnages peu connus du grand public (hormis le Joker, on est vraiment dans la culture comics du spécialiste), le film aligne surtout un nombre impressionnant de scènes d’exposition qui, petit à petit, amène au coeur du film : une menace mystique dont on découvrira la vraie nature dans le 2e tiers de l’histoire. A la différence de classique film de super héros, à savoir les origines du héros, du vilain , les premières épreuves puis l’affrontement final, ici tout est quelque peu emmêlé. Après tout, les personnages sont censés exister depuis longtemps dans le monde du film et on sent la volonté du réalisateur d’aller très vite vers l’affrontement entre l’équipe de méchant et la méchante encore plus méchante. Dit comme cela, ça a l’air ridicule, mais c’est tout à fait cela !

 

D’autant que le film évite tout manichéisme, ce qui constitue un paradoxe tant DC a longtemps eu cette étiquette. Ce n’est plus vrai depuis longtemps, avec des personnages bien plus complexes qu’aux origines de l’éditeur, mais là aussi, DC partait avec un sacré retard sur Marvel qui, dès 1961 et le premier numéro de Fantastic Four a privilégié l’aspect humain de ses héros. Chez DC, on faisait plutôt dans le demi-dieu tombé sur Terre.

 

Ainsi, chaque « méchant » possède sa part de lumière. Deathshoot cherche à être un bon père pour sa fille, El Diablo ne se pardonne pas d’avoir détruit sa famille, Harley Quin est clairement manipulée par le Joker dans une étrange relation haine/amour, Killer Croc a été victime de préjugés toute sa vie du fait de son apparence… On est effectivement avec une belle bande de psychopathes, mais à l’exemple de Prison Break et de cet épisode qui racontait la vie des  évadés avait la prison, on peut dire qu’il dispose de certaines circonstance atténuantes.

 

La mise en scène de David Ayers est un régal. Ceux qui ont vu Fury ne seront pas surpris, tant son film de guerre ne faisait pas dans la sobriété, mais sans tomber dans l’esbroufe non plus. Je suis un peu étonné de voir que certains critiques ont écrit qu’il avait abdiqué son style et qu’il s’était mis au service du studio. Je ne suis pas d’accord car on retrouve cette façon de filmer très sèche, ces scènes efficaces et surtout cette volonté de ne pas juger le personnage, mais de le présenter dans sa dualité. Dans Fury, Brad Pitt n’était pas le sympathique meneur d’homme que l’on voit habituellement dans les films de guerre sur la seconde guerre mondiale. Ici, chaque personnage, y compris la directrice du programme Suicide Squad, n’est pas éminemment sympathique. Enfin, la puissance des effets visuels - DC fait vraiment un sans faute depuis Man of Steel - donne encore plus de pêche à un film bien destroy.

 

Bien évidemment, on pourra ergoter sur ces destructions bigger than life qui sont désormais la marque des films de super héros. Pauvre humanité, obligée de subir des affrontements titanesques et devant s’en remettre à des héros pas toujours respectueux de leur environnement pour les défendre. Suicide Squad ne fait pas exception à la règle et on peut se demander combien de temps les citoyens lambdas vont supporter le fait de s’en prendre plein la tronche pour pas un rond. Le futur Ligue de justice apportera peut être un semblant de réponse.

 

Enfin, on peut parler de l’univers très chatoyant initié par Ayers. Si Man of Steel ou Batman Vs Superman était plutôt monochrome, ici la couleur éclate et déborde de tous les côtés du cadre. Comme dans le comics d’ailleurs.

 

Projet casse gueule donc, Suicide Squad est à l’arrivée une réussite commerciale avec plus de 720 millions de dollars de recette. On me rétorquera que Marvel fait souvent mieux. Je répondrai que Marvel n’a pas encore osé sortir un film consacré à ses méchants uniquement. Et que, de toutes façons, l’amateur de Comics ne peut que se réjouir de cet affrontement à distance entre les deux géants de l’édition. Chaque film plaçant la barre un peu plus haute, on est certain d’avoir un spectacle d’une qualité visuelle inédite. Maintenant, il est clair que si vous n’êtes pas fan de super héros, vous détesterez Suicide Squad tant le film ne lésine pas sur certains clichés du genre. Un peu comme à l’apogée du western : il est évident que les réfractaires aux chevauchées dans l’Ouest, aux affrontements entre cowboys et indiens devaient sacrément trouver le temps long en attendant que la mode se passe. Elle a quand même duré plus de 40 ans !!

 

Bref, j’ai aimé Suicide Squad pour ce qu’il est : un film jouissif, décomplexé, parfois brutal, ne reculant devant aucun excès. Et puis soyons honnête, un film où l’un des personnages féminins porte des mini-shorts et des couettes ne peut pas être un mauvais film.

 

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Les 7 mercenaires devance Cigognes et Cie.

Publié le par Dave

Les 7 mercenaires devance Cigognes et Cie.

2 nouveautés en tête ce week end aux USA ! Un remake et un dessin animé pour des démarrages plutôt pas mal. 

 

Week end du 23 au 29 septembre 2016

Les 7 mercenaires 35 millions
Cigognes et Compagnie 21,8 millions
Sully 92,3 millions
Bridget Jones's baby 16,4 millons
Snowden 15,1 millions
Blair Witch 16,1 millions
Don't breathe 81,1 millions
Suicide Squad 318,1 millions
When the Bough breaks 26,6 millions
Kubo et l'armure magique 45,9 millions

 

Le remake des 7 mercenaires ne connaîtra pas le funeste destin de Ben Hur ! Avec 35 millions pour son premier week end (pour un budget de 90), il prouve, une fois de plus, la propension de Denzel Washington à attirer les foules. Sans atteindre des sommets monstrueux (sa plus grosse recette, ce sont les 130,1 millions de American Gangster), il n'a que rarement déçu au box office, ses films ouvrant le plus souvent en tête. Sa présence dans ce néo-western a donc sans doute joué dans l'obtention de la première place et des 35 millions de recettes ! Antoine Fuqua devrait repasser la barre de 100, 3 ans après l'avoir fait avec Equalizer (dont une suite est prévue pour l'an prochain). Ce n'est que justice pour un réalisateur sous estimé, mais qui nous a tout de même offert Le roi Arthur, La chute de la Maison Blanche, Training Days et, surtout (pour moi), le très bon Tears of the sun !!!

 

En attendant, le remake a donc parfaitement réussi son lancement alors qu'il disposait de 300 cinémas de moins que son challenger Cigognes et cie.

 

Le dessin animé de la Warner ne s'en sort pas si mal avec 21,8 millions, mais la Warner espérait sans doute plus vu qu'elle l'a sorti dans 3922 cinémas. Le film a coûté 70 millions et en a également rapporté 18 millions hors USA. Comme pour Kubo, l'international devrait limiter la casse. On peut à nouveau se poser la question de la multiplicité des dessins animés. Le budget de familles n'est pas extensibles à l'infini et en avoir désormais une dizaine par an ne peut que faire des morts au Box office.

 

Le reste du Top 10 est constitué de film en continuité.

 

Sully passe 3e et cumule 92,8 millions. Il devrait finir dans les 130 millions. A noter que le duo Hanks/Eastwood a bénéficié de 430 salles supplémentaires ce week end.

 

Les 3 nouveautés de la semaine dernière suivent dans un mouchoir de poche. Bridget Jones's Baby engrange 16,4 millions (mais 67,1 de plus à l'international), suivi par les 15,1 de Swoden et les 16,1 de Blair Witch. Sur les 3 films, seul Blair Witch s'est remboursé aux USA. Les baisse vont de 43% pour Bridget à 58 pour la sorcière !!

 

Don't Breathe passe 7eme avec un total de 81,1 millions (9 fois son budget) tandis que Suicide Squad grappille encore quelques dollars pour afficher un cumul de 318,1 millions, à 12 millions de Batman Vs Superman ! A l'international, Harley Quinn et ses potes en sont à 731 millions. Pas mal pour un film que beaucoup jugent raté ! Ils ne savent pas ce qu'ils perdent !

 

Enfin, When the Bough breaks et Kudo ferment la marche avec 26,6 et 45,9 millions. 

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Combien pour Les 7 mercenaires ?

Publié le par Dave

Combien pour Les 7 mercenaires ?

Amusant de voir que tout le monde a tiré à boulet rouge sur le remake de Ben Hur, mais que celui des 7 mercenaires (remake des 7 samouraïs comme tout le monde le sait) n'a pas fait couler autant d'encre.

 

Il est vrai que, si on est en face également d'un classique (du western), l'aura n'est pas aussi importante que le monstre multi-oscarisé de William Wyler. Mais quand même !!

 

Sans doute la présence de Denzel Washington (ainsi que Chris Pratt et Ethan Hawk) a fait passer la pilule. Et Antoine Fuqua n'est pas non plus un peintre. Sans être un faiseur magique de blockbusters, il a tout de même quelques jolis succès à son actif.

 

Présent dans 3666 cinéma, Les 7 mercenaires devrait être en tête dimanche soir. Les analystes américains tablent sur 38 millions. Il est vrai que la concurrence est faible, que Sully entre dans son 3e week end. Après tout, 12 des films sortis sur ces 12 dernières années avec Denzel ont ouvert à plus de 20 millions. Là, le public aura droit également à une version Imax , forcément plus chère.

 

Autre nouveauté ce week end, Storks, un dessin animé de la Warner, tentera de se faire une place au soleil. L'animation a connu des très hauts cette année (Dory, Zootopie, Comme des bêtes...) mais aussi des très bas (Kuko, Robinson Crusoé, L'âge de classe). On verra dans quelles eaux se situent Storks.

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Léger mieux pour le BO France !

Publié le par Dave

Léger mieux pour le BO France !

400 000 entrées de plus par rapport à la semaine dernière (2,2 millions contre 1,8) : il y a donc un mieux dans la fréquentation des salles françaises. Mais bon, pas de quoi sauter au plafond non plus : on attend toujours LE gros film qui relancera l'année déjà bien morose.

 

Semaine du 14/09 au 20/09

Victoria 260 326 entrées
War Dogs 231 790 entrées
Frantz 314 282 entrées
Ben Hur 313 943 entrées
Comme des bêtes 3 286 987 entrées
Mechanic Resurection 415 685 entrées
La taularde 96 119 entrées
Nervé 634 317 entrées
Dans le noir 605 790 entrées
Un petit boulot 328 781 entrées

 

3 nouveautés cette semaine donc dans le top 10. Victoria s'impose en tête avec 260 326 spectateurs pour cette comédie française réalisée par Justine Triet. De plus en plus de femmes se lancent dans la réalisation en France et c'est une très bonne chose. Dommage qu'elles se limitent souvent à des comédies ou des drames. On attend toujours notre Katryn Bigelow nationale ! Le combat sera gagné quand un studio n'hésitera pas à confier un gros budget à une femme ! En tout cas, cet honnête démarrage peut réjouir tant il est vrai que la bande annonce est franchement rigolote ! Vincent Lacoste y continue son très bon chemin.

 

War Dogs marque le retour de Todd Philipps 3 ans après Very Bad Trip 3. Mais comme aux USA, son nouveau délire ne cartonne pas autant que les aventures des 3 poivrots bien connus. 231 790 entrées, c'est quand même pas génial...

 

Enfin, La taularde prend la 6e place avec 96 119 amateurs de prisons (pour femmes). Sans doute que Sophie Marceau ne reprend pas un rôle type Elsa, la tigresse du goulag. Oui, je sais, mes références sont parfois navrantes. Cela dit, le pitch du film promet un métrage sérieux et la bande annonce et quelque peu déprimante.

 

En continuité, Frantz passe à la 3e place , ne perdant que 5% d'entrées et en totalisant 314 282 ! Il est suivi par les 313 943 de Ben Hur. Le péplum chute plus durement (-31%) mais ce n'est pas l'effondrement redouté.

 

A la surprise générale, Comme des bêtes bondit de +45% et cumule désormais 3 286 927 amateurs de dessins animés animaliers. 

 

Mechanic Resurection passe 6e avec 415 685 entrées tandis que l'étonnant Nervé cumule désormais 634 317 spectateurs.

 

Très bon score aussi pour Dans le noir et ses 605 790 personnes effrayées. 

 

Enfin, Un petit boulot clôt ce top avec 328 781 spectateurs.

 

 

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Focus sur le BO France 2016 !

Publié le par Dave

Pas de films précis ce début de semaine car, soyons honnête, il n'est pas évident de trouver LE blockbusters qui écrase tout sur son passage. Du coup, intéressons nous à une petite comparaison 2016/1015 et voyons qui sort gagnant de ce duel, même si l'année n'est pas terminée.

 

Car à la même époque, il y a un an, un film avait dépassé les 6 millions de spectateurs (Les Minions), un les 5 (Jurassic World) et 4 les 4 (Fast and Furious 7, Aladdin et Avengers 2, Vice-Versa).

 

Cette année, on a 2 films au dessus de 4 millions (Zootopie, les Tuches 2) mais rien au delà de 4,8 millions d'entrées. Les locomotives US n'ont pas fait le taff totalement (2,5 pour Batman, 2,9 pour Civil War, 2,1 pour X-Men Apocalypse et Suicide Squad), les dessins animés de l'été se sont montrés plus timides que d'habitude , même si L'âge de glace 5, Le monde de Dory et Comme des bêtes ont dépassé les 3,3 millions de spectateurs.

 

Du coup, les surprises sont venus de Deadpool et The Revenant (3,7 millions chacun) et du Livre de la jungle (3,2).

 

Du côté tricolore, les french blockbusters n'ont pas eu non plus de gros impacts ! 2,1 millions pour Les Visiteurs 3 quand le 1 et le 2 avaient fait 13 et 8 millions. Score le plus faible de la série aussi pour Camping 3 avec 3,1 contre 5,4 et 3,9 pour les 2 premiers opus.

 

Là aussi, les surprises sont venues de films que l'on n'attendait pas : Retour chez ma mère a atteint 2,1 millions tandis que Pattaya 1,9.

 

Bref, on le voit, pour le moment, 2016 déçoit. Il faudra donc que la fin d'année soit un peu plus "fréquentable". L'arrivée d'Inferno, de Rogue One, du Disney de Noel Moano ou de Docteur Strange pourrait changer la donne. Côté français, on espère beaucoup de L'odyssée (le biopic de Cousteau), mais on peut d'ores et déjà que l'on ne risque pas d'avoir un 10 millionnaire comme à la fin de l'an dernier !

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La ligue de Justice, le premier trailer !!

Publié le par Dave

Les super-héros n'en finissent plus d'envahir les cinémas et ce pour le plus grand plaisir de leurs fans les plus acharnés (dont votre serviteur, dont une fraction non négligeable de son argent de poche puis de son salaire passe dans ces petits mickeys...) !!!

 

Warner et DC ayant décidé de rattraper leur retard sur Disney et Marvel, Zack Znyder s'est atelé à La ligue de justice sitôt Batman Vs Superman terminé ! 

 

Le premier trailer, présenté au Comic Con, met sacrément l'eau à la bouche !! Et si on excepte que, contrairement à la géniale série de 2011, Justice League, Green Lantern n'est pas présent, tous les autres sont sur l'affiche : Batman, Wonder Woman, Aquaman, Flash, Cyborg et Superman.

 

Ce dernier n'est pas dans le trailer pour les raisons que l'on sait. Quand au vilain, mon petit doigt me dit que cela sera DarkSeid.

 

Trêve de discours, les images !!

 

 

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Sully lamine la concurrence aux USA !

Publié le par Dave

Sully lamine la concurrence aux USA !

Diificile de dire si Sully aura une belle carrière hors USA, mais ce qui est sûr, c'est qu'il vient de permettre à Tom Hanks d'obtenir une place de numéro 1 deux semaines consécutives pour la première fois depuis Seul au monde (Toy Story 3 excepté). Les nouveautés ? elles se sont fait laminer par le duo Eastwood/Hanks !

Week end du 16-18 septembre 2016

Sully 70 millions
Blair Witch 9,6 millions
Bridget Jones's baby 8,2 millions
Snowden 8 millions
Don't Breathe 75,3 millions
When the bough breaks 22,6 millions
Suicide Squad 313,7 millions
The wild Life (2016) 6,6 millions
Kubo et l'armure magique 44,2 millions
Peter et Eliott le dragon 72,8 millions

 

Sully est donc resté en tête, encaissant quasiment autant que ses 3 poursuivants (22 millions contre 25) et en baisse de 37% seulement. Avec 70 millions déjà en caisse, le nouveau Eastwood est assuré de passer la barre de 100 ! Idem pour Tom Hanks qui retrouve enfin des rôles à sa mesure depuis quelques temps (A la rencontre de Mary, Le pont des espions) et surtout le succès. Quoique, le comédien deux fois oscarisé n'a plus rien à prouver à personne !

 

Faire revivre le phénomène Blair Witch était risqué. Bon, Lionsgate n'a investi que 5 millions (50 fois que le budget du tout premier film quand même) et on peut même dire que les 9,6 millions de recettes remboursent déjà le film. Mais quand on se rappelle que le métrage de 1999 avait rapporté 140 millions, on se dit que faire un nouveau Blair Witch n'était peut être pas nécessaire.

 

Mais, à la limite, cela restera une bonne affaire, à l'inverse du 3e épisode de Bridget Jones qui ne démarre qu'à la 3e place avec 8,2 millions pour un coût de 35 millions ! Soyons clair, l'essentiel du budget a du passer dans le cachet des 3 acteurs principaux ( même si Patrick Dempsey a remplacé Hugh Grant dans le coeur de la belle Bridget) qui n'ont sans doute pas repris leur rôle pour des clopinettes. Et puis, si les 2 premiers films ont bien marché à l'étranger, ils n'ont pas été des succès aux USA : 71 pour le numéro 1, 40 pour L'âge de raison. A l'inverse, leurs recettes internationales sont de 210 et 222 millions de plus. Pour le moment, cet opus 3 a rapporté 29 millions, mais il n'est sorti que dans très peu de pays.

 

Enfin, le dernier film d'Oliver Stone, Snowden avec Joseph Gordon Witt ne fait pas d'étincelles non plus. 8 millions de recettes pour un coût 5 fois supérieur ! Stone n'a dépassé la barre de 100 qu'une seule fois avec Platoon. Pour le reste, ses meilleures recettes tournent autour de 70 millions (World Trade Center, JFK, Any Given Away). Cette fois ci, il met en scène ce jeune homme qui révéla au monde l'existence d'un programme d'écoute de la NSA et qui dû alors quitter les USA. Pour certains, c'est un traitre, pour d'autres c'est un héros. Gageons que pour Stone, qui adore taper sur ce qui fait mal (selon lui) en Amérique, il est du côté de la théorie du héros. Personnellement, j'avoue ne pas savoir quoi penser de ce personnage.

 

En continuité, Don't breathe cumule 75,3 millions ! Comme quoi, les nouveaux concept valent souvent mieux que les vieilles soupes horrifiques. 

 

When the bough breaks plonge de 61% pour un total de 22,6 millions. Le budget de 10 est remboursé.

 

Suicide Squad quitte le top 5, mais avec 313,7 millions en poche (et 718,8 avec l'international)  ! Ma chronique arrive, mais j'ai pris un brin de retard.

 

Robinson Crusoé, après son démarrage catastrophique, ne sera vraiment pas un hit animé US : 6,6 millions en 10 jours, on appelle cela un bide.

 

Du coup, les 44,2 millions de Kubo et l'armure magique font quasiment figure de triomphe. 

 

Et on trouve , pour clore ce top, Peter et Eliott le dragon. Le remake obtient 72,8 millions. Dommage que ses recettes internationales plafonnent à 40 millions.

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Ben Hur - 2015 (***1/2*)

Publié le par Dave

Ben Hur - 2015 (***1/2*)

Le pitch : Accusé d'un crime de lèse majesté envers l'occupant romain, Judas Ben Hur est envoyé aux galères par son ami d'enfance , Messala. Il parviendra à revenir à Jérusalem pour assouvir sa vengeance, même si sa rencontre avec un jeune charpentier va radicalement changer sa vie.

 

Disons le tout de suite, en admirateur du classique de William Wyler, j'attendais avec une très grande apréhension ce remake. Les très mauvais résultats US ne laissaient rien présager de bon non plus et on pouvait même craindre de se retrouver devant l'un des pires films de l'année.

 

Et pour être tout à fait honnête, étant coincé à Nancy durant une soirée, c'était le seul film qui rentrait dans mon créneau. Au pire, je n'aurai perdu que 2 heures et quelques.

 

Surprise ! Ce Ben Hur est loin d'être la catastrophe annoncée, bien au contraire. Bien entendu, il ne peut pas faire oublier la prestation de Charlton Heston ou le mysticisme de la version de 1959. Impossible non plus de faire la comparaison avec les incroyables scènes de foules et la course de char de l'original. Mais justement, Timur Bekamentov a choisi une direction différente et, même si la fameuse course (très bien filmée) apparait dès le départ du film avant que celui ci ne reparte dans un long flashback, il ne cherche pas à enterrer le classique (qui était lui même un remake d'un muet de 1925, visible sur l'édition collector Blu-ray sorti il y a quelques années) via une mise en scène "moderne" ou des effets visuels à gogo.

 

On peut même dire qu'il calme sa façon de filmer pour se mettre au service de l'histoire et non l'inverse. On a bien affaire à une nouvelle interprétation d'un roman (quelque peu indigeste) écrit il y a plus d'un siècle et pas seulement un remake de plus.

 

D'autant plus que Bekamentov adopte certains paris  audacieux comme  la bataille navale, quasiment entièrement filmée du point de vue de Ben Hur enchaîné à son banc de rameurs. A la place de majesteux plans larges numériques, on vit donc la confrontation comme le vivait l'esclave ou les sans grades de la marine romaine. Il fallait oser, mais ainsi, la bataille n'en devient que plus brutale.

 

Evidemment, comme tout peplum récent, Ben Hur se fonde sur un gros travail de reconstitution historique, bien éloigné des images d'Epinal de la grande époque hollywoodienne. Evidemment, les extensions numériques permettent de montrer Jerusalem comme on ne l'a jamais vu, d'éviter le côté "carton pâte" et de donner un côté bien plus réaliste à une vie qui ne devait pas être si facile. Les acteurs font également bien plus "couleur locale" que dans les années 60, où l'Empire romain ne semblait être peuplé que de WASP. Bref, Ben Hur s'ancre dans le cahier des charges mis au goût du jour par Ridley Scott avec Gladiator et devenu une obligation depuis.

 

Au jeu des différences, on pourra noter que ce n'est pas un patricien romain qui donne sa chance au héros après qu'il l'ait sauvé lors de la bataille navale, mais un riche nomade africain (Morgan Freeman, seul visage vraiment connu du film), que ce ne sont pas la soeur et la mère de Ben Hur qui provoque l'incident lors du passage de Ponce Pilate, que la rivalité entre les deux personnages monte graduellement (elle est quasi immédiate dans le film de 1959) et que le happy end, surprenant, modifie quelque peu la fin de l'histoire, sans aller jusqu'à lui faire prendre une autre direction, non plus.

 

Mais la plus grosse différence, hormis la modification du destin d'un personnage, est la façon de filmer le Christ. En effet, en 1959, Wyler avait fait le choix de le filmer systématiquement de  dos, mais aussi de commencer son film par sa naissance. Le réalisateur russe n'hésite pas à le montrer de face, à le faire parler. Pour la petite histoire, le roman de Lew Wallace était sous titré "Une histoire du Christ". Avoir lu dans une chronique que "rajouter" le Christ était ridicule et ne pouvait que viser le public fondamentaliste m'a montré que certains chroniqueurs devraient se documenter un minimum.

 

Les destins de Ben Hur et de Jésus sont donc étroitement mêlés. Benkamentov va jusqu'à reprendre l'un des thèmes du film muet. En 1925, Ben Hur réunit une armée pour sauver le Christ lors de sa montée vers le Golgotha, mais ce dernier refuse toute aide, préférant aller vers la mort. Ici, point d'armée, mais une pierre dans la main de Ben Hur, prêt à la lancer sur les tortionnaires romains de Jésus. Celui-ci refusera l'aide et ira vers son destin.

 

Personnellement, j'ai beaucoup aimé les scènes où le Christ apparaît. Elles sont tournées avec beaucoup de tact et rendent vraiment hommage à l'homme. Les origines russes du réalisateur y sont sans doute pour quelque chose, d'autant plus que le film n'élude pas les miracles réalisés après la mort sur la croix, notamment la guérison de la mère et de la soeur de Ben Hur de la lèpre.

 

Bien évidemment, la scène la plus attendue est la course de char. Là aussi, surprise, alors qu'on s'attendait à un déferlement numérique, on a droit à une course bien plus "mécanique" qu'attendu. Les différents protagonistes s'expriment dans leur langue et les rebondissements de l'original sont bien là. Il est d'ailleurs assez amusant de voir que cette séquence s'apparente parfois à la course de module de La menace fantôme, ce qui est tout à fait logique vu que Lucas n'a jamais caché son inspiration envers la scène mythique. Bien filmée, bien rythmée, reprenant la dramaturgie classique et la symbolique - dont le sous-titre du film, défier un empire, souligne bien la portée, la course de char est à l'image du film : réussie et spectaculaire, sans jamais tomber dans l'esbrouffe.

 

On pourra trouver quelques défauts à cette nouvelle version. Le souffle épique est parfois absent et l'histoire peine à démarrer. Les combats de Messala sont trop calqués sur la façon de filmer de ceux de Gladiator, certains dialogues sonnent un peu trop "contemporains" et Messala manque parfois de charisme.

 

Mais globalement, on a affaire à un bon peplum qui aurait mérité meilleur sort. Il est dommage qu'il ait été surtout jugé à l'aune de son insurpassable aîné, ne pouvant supporter la comparaison. Pour ceux qui n'ont pas vu le classique et qui se seront laissés tenter, peut-être que cet opus deviendra leur version. Mais pour cela, il aurait fallu que le public se déplace un peu plus nombreux.

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