Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Inferno n'est que 2e avec 15 millions aux USA !

Publié le par Dave

Inferno n'est que 2e avec 15 millions aux USA !

Pas d'articles depuis 9 jours pour une raison simple : j'étais en Italie, à Venise durant tout ce temps. Et très honnêtement, j'avais tellement plus à faire, comme par exemple arpenter les rues de cette ville magnifique, que mettre le blog à jour. Qui plus est, l'application Ipad d'Overblog est tellement mal foutue que j'ai vite rapidement laissé tomber.

 

Du coup, je fais un article pour vous parler de la semaine cinéma France (avec le triomphe de Brice de Nice 3) et ce week end US (avec l'échec - attendu hélas par Sony - d'Inferno).

 

Du coup, pas de tableaux cette fois, mais les tableaux 2016 seront mis à jour demain.

 

Commençons par les USA.

Inferno n'a donc pas réussi à inverser une tendance négative qui était née il y a quelques semaines. Sony a avoué que les recettes espérées du premier week end ne dépasseraient sans doute pas 25 millions. Et ce démarrage moyen était attendu de longue date vu que le studio n'a investi "que" 75 millions de dollars dans cette troisième aventure de Robert Langdon. Pour mémoire, Da Vinci Code avait coûté 125 millions (pour plus de 750 millions de recettes mondiales) et Anges et démons 150 (pour 485 millions de recettes mondiales). Et comme ce nouvel opus a déjà rapporté 132 millions hors USA, Sony ne perdra pas d'argent. Le fait de le sortir dans d'autres marchés que les USA montrent aussi que le studio avait conscience que Inferno marcherait moins bien domestiquement.

Pourquoi ?

Parce Inferno est le 3e volet d'une série qui aura toujours été descendu par la critique. Les romans de Dan Brown ont beau se vendre comme des petits pains, on a l'impression qu'il paie ce succès avec le lynchage de ces adaptations cinémas. Bien entendu, ces critiques sont très exagérées, voire totalement ridicules. 

 

Ensuite, Anges et Démons avait déjà connu une baisse très importante de son démarrage par rapport à Da Vinci Code. Il est vrai que la polémique était bien moins importante pour le 2e film (qui était le premier livre avec Langdon au passage et qui ne sera édité en France, ainsi que les 2 premiers romans de Brown après Da Vinci Code), comme elle est quasiment inexistante pour Inferno. Quand au Symbole perdu, qui se déroule à Washington, il a été carrément zappé au rayon cinéma.

 

Donc, des films qui sentent moins le souffre, un désintérêt des spectateurs pour des script qui se basent plus sur l'art et l'histoire de l'Europe et enfin, Tom Hanks qui vient de triompher avec Sully et que les spectateurs n'ont pas eu envie de revoir aussi vite. Dommage donc, mais après tout, si le film est moitié aussi bien que le roman, ce sera un excellent film.

 

Rapidement, Boo ! A Madea Halloween reste premier avec 52 millions. Mais le film de Tyler Perry ne sera jamais visible en France, comme tous ses autres.

 

Jack Reacher déçoit aussi en 2e semaine avec 60% de chute et 39,6 millions de recette en 14 jours. Dommage pour Tom Cruise et Edward Zwick qui avaient fait bien mieux avec Le dernier Samouraï.

 

The Accoutant est 4e avec 61 millions, un bon score pour Ben Affleck qui confirme sa renaissance, après quelques années difficiles.

 

Ouija, l'origine du mal clôt le top 5 avec 24,6 millions tandis que La fille du train en est déjà à 65,9.

 

En France, c'est Brice de Nice 3 qui a le mieux profité des vacances avec 1 100 295 entrées et ce malgré des critiques épouvantables. Mais qui pouvait vraiment penser que cette séquelle ne marcherait pas vu que le premier film avait été un véritable triomphe (qui m'avait laissé de glace, n'ayant pas du tout adhéré à l'humour du film) ? 

 

L'autre bon démarrage, c'est celui des Trolls : 976 227 spectateurs pour ce dessin animé qui a eu la bonne idée de sortir le jour des vacances. C'est quasiment le double des 503 217 de Cigognes et Cie en 14 jours.

 

Jack Reacher démarre à 489 442 fans de Tom Cruise, Miss Peregrine atteint 1 872 642 entrées, Bridget Jones's Baby 1 482 685 et Radin 2 428 773 ! trois succès donc.

 

Pour L'odyssée, même si la baisse n'est que de 23%, les 790 223 spectateurs sont quand même une déception. Cela me met un peu en colère car, comme je l'ai dit dans ma chronique, rares sont les films français aussi ambitieux, réussis et superbement interprétés. 

 

Voilà ! Demain, les articles reprendront leur rythme de croisière. En attendant, j'ai près de 350 photos et 1 heure de vidéo à traiter.

 

 

 

 

 

Voir les commentaires

L'Odyssée (*****)

Publié le par Dave

L'Odyssée (*****)

Le pitch : 1979. Philippe Cousteau se tue aux commandes de son hydravion. 30 ans plus tôt, avec son frère et ses parents, il découvre sa nouvelle maison au bord de la Méditerranée. Personne ne le sait encore, mais ce sera le début d'une aventure extraordinaire.

 

Ouvrir le film avec le drame le plus épouvantable qui toucha Cousteau était sans doute la meilleure façon de rendre hommage à cette famille qui a marqué de son empreinte le XXe siècle. Car Jérome Salle a refusé de faire une hagiographie ou un saccage en règle de Captain Planet, mais au contraire a pris le risque (énorme) de le montrer dans toutes ses facettes et ne pas oublier qu'autour de lui gravitaient deux fils et une épouse.

 

Le cinéma français manque singulièrement d'ambition depuis des années. Or, 2016 offre au public deux puissants biopics. Si Chocolat a su trouver une audience assez importante pour un personnage méconnu, il est franchement dommage que L'odyssée ait été une déception lors de son démarrage alors que son sujet est sans aucun doute l'un des Français les plus connus dans le monde. Comme si on avait voulu punir le commandant des ses errances et que, réflexe bien tricolore, tout le bien qu'il ait pu faire soit noyé dans ses erreurs.

 

D'un point de vue cinématographique, Jerome Salle a réussi une alchimie parfaite entre acteurs habités par leur rôle (Lambert Wilson, prodigieux ! Audrey Tautou parfaite ! Pierre Niney, magistral) , photographie somptueuse, dialogues ciselés et scénario totalement à la hauteur de la stature de son sujet. 

Techniquement, le film est plus qu'abouti et jamais il ne sombre dans l'approximation. Les scènes en Antarctique comptent sans nul doute parmi les plus belles, mais tout ce qui fait le sel d'une vie "bigger than life" est là, que cela soit dans la reconstitution de la Calypso, des hangars de Marseille ou de la tentation américaine, Jerome Salle ne rate aucun de ses rendez vous avec Cousteau et met sur le même pied d'égalité les petits moments intimes (les disputes avec Simone et Philippe, mais aussi et surtout, les moments de complicité entre toute la famille) avec les grandes envolées lyriques du commandant devant les médias.

 

On a critiqué la performance d'Audrey. Mais comment interpréter une femme qui a tout donné pour son mari et qui a été trompée, délaissée, qui aura passé sa vie sur un bateau et qui a vu son fils mourir ? Les rares confidences que nous avons sur Simone (relire Capitaine de la Calypso d'Albert Falco ou Mon père le commandant de JM Cousteau) montrent que la "Bergère" détestait les caméras (elle doit apparaitre dans 2 ou 3 scènes sur la centaine de film qu'ont tournés les Cousteau) et avait son franc parler. Seule femme parmi une bande d'homme, elle était l'âme de la Calypso. Et pour cela, elle avait forcément un caractère fort. Et comme le réalisateur a décidé de mettre sur le même pied d'égalité tous les membres de la famille durant cette période (un film se déroulant entre 80 et 97 aurait été fort différent), il est logique de montrer une Simone déterminée, râleuse et qui, malgré toutes les trahisons de son mari, lui restera fidèle jusqu'au bout.

 

L'aspect le plus intéressant est bien évidement l'affrontement entre Cousteau et son fils préféré. Cet aspect de l'histoire, peu connu, est au coeur du film. Ce thème universel, où se même jalousie, admiration et désir de montrer à l'autre qu'on  existe, permet les scènes les plus fortes du film, que les disputes soient brutales (la scène avec les otaries) ou feutrées (la discussion dans le bar). Et quand, enfin, père et fils se retrouvent en Antarctique et que JYC comprend l'idéal de son fils ("Je voulais conquérir l'océan alors qu'il fallait le protéger"), L'odyssée atteint un sommet que peu de film atteignent !

 

Ce qui est extraordinaire dans le travail de Jérome Salle est qu'il ne cherche pas à cacher les défauts de chacun (Philippe aussi en prend pour son grade, notamment dans la scène où, au mépris de toute prudence, il veut absolument filmer les requins) , mais qu'il ne cherche pas non plus à les amplifier. Il aime cette famille et leur pardonne leurs errances. Il réussit incroyablement bien à les cerner, avec une tendresse et une volonté de montrer qu'ils étaient des gens comme vous et moi, juste avec ce petit soupçon de rêve supplémentaire.

 

5 étoiles pour ce qui est sans aucun doute le meilleur film français de cette année et l'un des meilleurs films tout court, c'est amplement mérité. Car en refusant les compromis (l'article de Première montre bien à quel point la gestion du projet fut complexe car il était hors de question de faire un travail au rabais), Jérome Salle s'est donné les moyens d'aller au delà du biopic. Le choix de la période 49-79 et plus particulièrement celle où les fils tentent de s'affranchir de la tutelle de leur père, pour finalement revenir l'épauler, comme si les liens du sang étaient plus forts que tout, est brillant. Bien sûr, l'admirateur de JYC que je suis aurait aimé un film plus long, un regard sur les années 80, sur les expéditions géantes en Amazonie, sur la ratification du traité de l'Antarctique, mais puisque l'Odyssée raconte en fait les rapports entre un homme et son fils, et qu'il s'agit autant du biopic de Philippe que celui du commandant, la logique l'emporte.

 

En attendant, on ne peut que remercier Jérome Salle d'avoir offert au public un film aussi magistral. Que celui ci le boude quelque peu est bien dommage, mais au final, on sait dès les premières images que L'Odyssée restera dans les mémoires bien plus longtemps que d'autres films ayant eu plus de succès que lui !

Voir les commentaires

L'Odyssée ne prend que la 2e place

Publié le par Dave

L'Odyssée ne prend que la 2e place

Petite déception pour l'admirateur de JY Cousteau car L'odyssée n'a pris que la 2e place cette semaine tandis que Tim Burton restait devant !

Semaine du 12 au 18 octobre 2016

Miss Peregrine1 252 421 entrées
L'odyssée

445 443 entrées

Bridget Jones's Baby1 061 705 entrées
Radin2 017 884 entrées
Cigognes et Cie197 528 entrées
Deepwater horizon174 284 entrées
Captain Fantastic111 259 entrées
Les 7 mercenaires556 704 entrées
Juste la fin du monde903 941 entrées
Don't breathe209 118 entrées

Ainsi, le film retraçant une tranche de vie du commandant Cousteau n'est pas parvenu à s'imposer en tête du BO France. Certes, le long métrage est quelque peu difficile d'accès par moment (il ne cherche jamais à caresser le public dans le sens du poil), mais on aurait pu penser qu'un tel personnage aurait eu bien plus de succès. Or, seulement 445 443 personnes se sont déplacées pour voir ce qu'il y avait derrière l'homme public. Une déception donc pour Lambert Wilson qui, mine de rien, aura accumulé des rôles extraordinaires que cela sans dans Des hommes et des Dieux, Hiver 54, Chouans, Les caprices d'un fleuve ou encore Matrix. Et vu qu'il est doué pour tout, il a fait gondoler la France dans Jet Set, Palais Royal ou Barbecue. Pas mal pour quelqu'un qui a commencé dans La boum 2 !!

 

Les autres nouveautés sont nettement moins bien loties. Ainsi, Cigognes et cie ne démarre qu'à la 5e place avec 197 528 spectateurs et Deepwater Horizon suit, 6e, avec 174 284 ! Les chiffres US sont nettement meilleurs pour le dessin animé et moins décevants pour le film catastrophe de Peter Berg.

 

Enfin, Captain Fantastic est 7e avec 111 259 entrées.

 

En continuité, Tim Burton voit son Miss Peregrine rester numéro 1 et passer la barre du million, à savoir 1 252 421 admirateurs de maître de Burbanks qui n'a plus été autant à la fête chez nous depuis longtemps.

 

Bridget Jones's baby est également millionnaire. Notre belle anglaise a déjà entraîné 1 061 705 amoureux dans sa danse.

 

On continue avec les millionnaires : Radin continue de faire les poches des spectateurs avec déjà 2 017 884 dévalisés ! Je sais que tout n'aime pas Dany Boon, mais en attendant, le public l'adore. 

 

A la 8eme place, Les 7 mercenaires atteint 556 704 entrées, tandis que Juste la fin du monde marque un peu le pas, mais atteint tout de même 903 941 spectateurs.

 

Enfin, Don't Breathe ferme la marche avec 209 118 entrées.

Voir les commentaires

49,7 millions pour Inferno en dehors des USA

Publié le par Dave

49,7 millions pour Inferno en dehors des USA

Le film ne sort que le 28 octobre aux USA et le 9 novembre chez nous, mais les quelques marchés qui l'ont accueilli ont déjà rapporté 49 751 4230 millions de dollars.

Tom Hanks peut donc se rassurer ! Ce troisième opus des aventures de Robert Langdon sera un succès. Pour Ron Howard, c'est également une façon de se relancer après les échecs de Rush et Au coeur de l'océan, malgré des qualités indéniables. Les 2 films ont à peine rapporté 50 millions à eux 2 aux USA et un peu plus de 60 chacun dans le monde entier.

 

Et si Rush n'avait coûté que 38 millions, Au coeur de l'Océan avait un budget de 100 !!

 

Comparé aux deux autres films tirés des livres de Dan Brown, Da Vinci Code avait rapporté 758 millions mondiaux, malgré de très mauvaises critiques (certaines d'une hypocrisie rare). Anges et Démons avait fait moins bien avec 485,9 millions.

 

A noter que le scénariste des 2 premiers opus , Akiva Goldman a été remplacé par David Koep, l'homme derrière le dernier Indy, Jurassic Park et Le monde perdu, La guerre des mondes, le premier Spider-Man de Sam Raimi ou encore Mission Impossible. Son nom n'est pas forcément synonyme de triomphe : Snake Eyes, Stir of Echoes ou Zathura pour n'en citer que quelques uns n'ont pas vraiment rempli les salles.

Voir les commentaires

The Accountant premier aux USA

Publié le par Dave

The Accountant premier aux USA

Les week end se suivent et se ressemblent aux USA avec un nouveau film démarrant dans les 24-25 millions. Cette semaine, c'est donc The Accountant qui a pris le relais.

Week end du 14-16 octobre 2016

The Accountant24,7 millions
Kevin Hart : What Now11,9 millions
The Girl on the train46,5 millions
Miss Peregrine65,8 millions
Deepwater Horizon49,3 millions
Cigognes et Cie59,1 millions
Les 7 mercenaires84,8 millions
Middle School13,7 millions
Sully118,3 millions
The Birth of a nation12,7 millions

 

Ben Affleck revenait donc avec The Accountant, un thriller budgeté à 44 millions. Sans atteindre le démarrage énorme de Batman Vs Superman, le film prend quand même 24,7 millions. Ben Affleck joue le rôle d'un comptable qui est également un tueur à gage ! Il sortira en France sous le titre de M.Wolf. 

 

La 2e nouveauté , Kevin Hart : What now, un spectacle filmé de l'humoriste US, prend la 2e place avec 11,9 millions. Pas énorme, mais il n'a coûté que 9,9 millions.

 

Tout le reste du BO est constitué de films en continuité. 

 

Un thriller en chassant un autre, The Girl on the train passe à la 3e place avec 46,5 millions et ne suivra donc pas les traces de Gone Girl qui braconnait sur les mêmes terres, sa baisse étant de 51%. Il est suivi par le dernier Tim Burton, Miss Peregrine et les enfants particuliers qui cumule 65,8 millions. Mais il rajoute 130 millions de plus dans le monde.

 

Deepwater horizon est 5e avec 49,3 millions tandis que Cigognes et cie entre dans le tableau annuel avec 59,1.

 

A la 7e place, on trouve Les 7 mercenaires et ses 84,8 millions de recettes. Dans le reste du monde, le western a quand même du mal à s'imposer puisqu'il n'a pris que 63 millions de plus. A comparer avec les 71 supplémentaires de Cigognes et cie par exemple.

 

La comédie Middle School suit à la 8e place 13,7 millions (pour un coût de 8,5). Sully est toujours dans le top 10 avec 118,3 millions, quasiment le double de son budget donc. Enfin , The Birth of a nation ferme la marche avec 12,2 millions. Là aussi, petit budget de 8,5 et film d'ores et déjà amorti.

 

 

Voir les commentaires

Focus sur le BO de Steven Spielberg (1ere partie)

Publié le par Dave

Focus sur le BO de Steven Spielberg (1ere partie)

Alors que Le bon gros géant n'a pas passionné les foules aux USA (55 millions de recettes) et n'a pas fait trop d'étincelles non plus dans le reste du monde (120 millions supplémentaires), il est intéressant de regarder la carrière de Steven Spielberg et de ses 30 films en plus de 40 ans.

 

Mais un tel monument ne pouvait se satisfaire que d'un seul article. D'où une division en plusieurs. Ce premier va s'intéresser à son BO US de ses début à La liste de Schindler.

 

Il est courant de dire que Spielberg a inventé le blockbusters d'été. Il est vrai que Les dents de la mer fut le premier film sorti durant cette période a connaitre un succès aussi phénoménal et a convaincre les studios qu'un long métrage pouvait attirer les foules durant une saison jugée creuse. Depuis la sortie de Jaws, les métrages qui ont le plus de succès aux USA sont quasiment tout le temps ceux qui sortent entre la mi-mai et la mi juillet.

 

De 1975 à 1994, Steven Spielberg a tourné 14 films. 8 ont dépassé la barre des 100 millions en première exclusivité, 2 s'en sont approchés, étant entendu que la plus large combinaison (Jurassic Park) fut de 2404 cinémas. Si l'on regarde la première décennies du cinéaste , de Sugarland Express à Indiana Jones et le temple maudit, il voit 5 de ses 8 films passer la barre de 100. Et encore parmi ses 8, on compte La quatrième dimension où il n'a réalisé qu'un segment sur 4.

 

Si il a commencé timidement avec les 7,5 millions de Sugarland Express, il a ensuite enchaîné Jaws et Rencontre du 3e type ! 260 et 132 millions de recettes pour des projets sacrément casse gueule ! Tout a été dit sur la difficulté du tournage de Jaws, mais Rencontre ne fut pas simple non plus. Seul scénario écrit par le cinéaste, il tranchait avec la SF de l'époque (Star Wars n'était pas encore sur les écrans) par sa volonté de raconter sérieusement une histoire de rencontres extra-terrestres. Ce qui n'était pas trop dans l'air du temps. Qui plus est, Spielberg impose Truffaut pour qui il a une admiration sans borne, mais qui n'est pas vraiment un gage de box office absolu. Richard Dreyfussn heureusement, apporte le côté bankable de l'affaire. Au final, Rencontres sera un énorme succès, pas aussi important que Jaws, mais n'oublions pas que le film sort en automne, le 16 novembre. C'est sans aucun doute l'un des films préférés du cinéaste puisqu'il est revenu plusieurs fois sur son montage. Les 3 versions du film ont d'ailleurs fait l'objet d'une très beau coffret DVD il y a une dizaine d'année.

 

Après avoir connu le succès, il se prend quelque peu les pieds dans le tapis avec 1941, une comédie loufoque, brillante, mise en scène avec une virtuosité certaine et même un côté tape à l'oeil qui détonne dans sa filmographie. Mais, comme pour le punir d'avoir pêché par orgueil, le public rejette le film qui ne rapport que 31 millions de dollars aux USA. Paradoxalement, il double ses recettes dans le reste du monde, comme si l'Europe était plus réceptive à cette humour très visuel et à ce cassage en règle des films de guerre.

 

Il lui faut rebondir. Mais il va prendre son temps : 2 ans s'écoulent avant la sortie des Aventuriers du temple maudit. Revenu à un peu plus de retenue, le premier volet des aventures d'Indy est un succès énorme, 248,1 millions de dollars. Curieusement, et contrairement à la légende, il n'en rapporte que 141 dans le reste du monde. Mais qu'importe, Spielberg a relancé sa carrière. D'autant plus qu'il double la mise un an plus tard avec ET. Produit pour 10 millions de dollars, ovationné à Cannes, la première exclusivité du film rapporte plus de 400 millions de dollars. Et 350 sur le reste de la planète. Rarement un film aura eu un tel impact sur le cinéma et sur la carrière d'un homme. Plus de 34 ans après sa sortie, ET reste un sommet dans la vie de Spielberg et une date dans l'histoire du cinéma tout court. Peut être parce que, malgré des demandes incessantes, le cinéaste n'a jamais cédé aux sirènes d'une suite, même s'il a été très tenté, parait-t-il, de reprendre l'histoire 20 ans plus tard avec un Henry Thomas devenu adulte qui aurait retrouvé son ami alien. Mais franchement, aurait-on retrouvé la magie.

 

L'épisode de la 4e dimension passé (29 millions de recettes seulement), il retrouve le fouet d'Indy pour la première séquelle de sa carrière. Le temple maudit fera moins bien (179 millions) aux USA et un peu plus (153) dans le reste du monde. Le classement R, la scène du coeur arraché ont clairement quelque peu éloigné le public familial. Ironiquement, Le monde perdu suivra exactement le même chemin 13 ans plus tard.

 

De 1985 à 1994, Spielberg tourne 7 films et il va quelque peu abandonné les thèmes de l'enfance et du fantastique. 

 

Sa fresque La couleur pourpre, sans doute l'un de ses films les plus sous-estimés, rapporte 98 millions de dollars. La critique a été dure envers le film et la communauté noire a reproché au cinéaste d'enjoliver une situation guère reluisante. Ces critiques ont touché le cinéaste qui, au contraire, a voulu rendre hommage au peuple noir en le présentant comme une communauté libre et pouvant vivre sa propre vie. Les thèmes abordés comme l'homosexualité féminine restent des ovnis dans sa filmographie. D'ailleurs, il aborde très rarement le sexe dans ses films. Il n'empêche. Ceux qui ont reproché le côté "mignon" (sans jeu de mot) et sa volonté d'humaniser même le pire salaud du film, Monsieur, joué par un Danny Glover au sommet, n'ont pas compris que Spielberg voulait surtout raconter un pan de l'histoire américaine. Cette obsession pour l'histoire, pour la reconstitution d'époque l'accompagne depuis 1941 d'ailleurs. Elle l'a suivie dans les Indy puis sera le fil rouge de quasiment tous ces films jusqu'à nos jours.

 

Si La couleur pourpre remporte un succès important, cela ne sera pas le cas d'Empire du Soleil. Cette vision inédite de la seconde guerre mondiale , car vue de l'Asie, ne rapporte que 22 ,2 millions soit la 29e recette de sa carrière. Le film révèlera cependant Christian Bale. Avec le temps, Empire du Soleil a retrouvé la place qu'il aurait du avoir, mais, comme pour 1941, il indique au cinéaste qu'il doit revenir à ce qu'il sait faire de mieux.

 

En 1989, il sort donc le 3e épisode d'Indiana Jones. Avec 197,1 millions (et 254 dans le reste du monde), il revient donc au sommet du BO, même si cette année, il sera distancé aux USA par le Batman de Burton. Qualifié de script paresseux par des journalistes en mal d'inspiration, ce 3e opus renoue au contraire avec le mysticisme du premier et l'ajout de Sean Connery dans la saga donne au film une dimension inédite. Spielberg a réalisé peu de séquelle, mais il n'en a raté aucune. Cependant, le public ignore qu'il vaudra attendre 19 ans pour avoir droit à une suite, même si les rumeurs d'une 4eme film avaient fleuri dans les années 90, un film dans lequel Kevin Costner aurait incarné le frère d'Indy.

 

6 mois plus sort Always, petite récréation où il retrouve Richard Dreyfuss. Mais ce remake d'un petit classique de l'âge d'or d'Hollywood est plutôt dans le creux de son BO personnel puisqu'il ne rapporte 43,5 millions. 

 

Le cinéaste se fait alors plus rare, même si ses productions (Retour vers le futur et ses suites, Roger Rabbit...) cartonnent un peu partout.

 

Il se décide à revenir à la fantasy pure avec Hook. Dans ce film, Spielberg veut un casting 3 étoiles (Robin Williams, Julia Roberts, Bob Hopkins, Dustin Hoffman) et ne lésine pas sur les moyens : 70 millions de dollars pour raconter la vie adulte d'un Peter qui a laissé derrière lui ses rêves d'enfant et le pays imaginaire ! Avec 119 millions en caisse et 191 dans le monde, Hook est un succès, contrairement, là aussi, à une légende tenace qui parle d'un échec. 

 

Cependant, on reproche au cinéaste de vivre sur ses acquis, ce qui est ridicule et de ne pas retrouver la magie de ses débuts. Piqué au vif, il se lance dans deux projets aux antipodes l'un de l'autres. Le premier va lui demande près de 3 ans de préparation et va révolutionner les effets visuels, le deuxième va enfin lui offrir une vraie reconnaissance critique.

 

Jurassic Park sort en mai 1993. C'est un raz de marée qui lamine tout sur son passage. Les dinosaures photo-réalistes attirent les foules dans les salles et la critique a beau s'égosiller sur le script un peu faiblard selon elle (il est vrai que le roman de Michael Crichton offrait un peu plus de matière), rien n'y fait. Le T-Rex massacre le box office mondial, rapporte plus de 350 millions en première exclusivité et 900 dans le monde. Lucas, qui a vu le film en avant première estime que la technologie est prête pour sa nouvelle trilogie.

 

On a dit à juste titre que Cameron avait entré les effets spéciaux dans l'ère numérique avec Abyss puis Terminator 2, mais il est tout aussi juste de dire que Spielberg les a démocratisés. Presque 100 ans après la naissance du cinéma, le 7eme art s'offre une 3e révolution , les premières ayant été le parlant et la couleur.

 

Du coup, l'arrivée de La liste de Schindler va définitivement imposer le cinéaste comme l'un des plus grands. La moisson d'Oscars, le succès mondial (321 dont 96 aux USA), mais aussi quelques critiques incroyablement injustes comme celle de l'auteur de Shoah qui voyait le film que comme un Indiana Jones (et qui sera taillé en direct par un Roger Hanin qui, lui, avait compris le film), tout va faire de son 14e film un nouveau sommet.

 

Et pour la première fois, il va se passer 3 ans entre La liste de Schindler et son film suivant.

 

Mais ce sera pour le prochain article 

 

Voir les commentaires

Rogue One, la BA finale !!!

Publié le par Dave

Rogue One, la BA finale !!!

Encore deux mois à attendre et il sera temps de se rendre en masse dans une salle obscure pour aller admirer cet Star Wars 3,5 !

 

La nouvelle bande annonce dévoile un peu plus de chose et met encore plus l'eau à la bouche !!

 

Alors, bien sûr, il y a de petites incohérences. Ainsi, on peut penser, en voyant les images, que l'Empire a recruté un ingénieur pour mettre au point l'Etoile de la mort. Mais ne sont-ce pas les Géonosisiens qui ont inventé l'arme (revoir pour la 49e fois L'attaque des clones) ?

 

Quoi qu'il en soit, l'attente va être longue !! Quand à ceux qui critiquent déjà cet opus, disons leur simplement d'aller se faire voir ailleurs !!

Voir les commentaires

The Revenant (****)

Publié le par Dave

The Revenant (****)

Le pitch : blessé par un grizzly, un trappeur américain est laissé pour mort par ses compagnons. Ivre de vengeance après la mort de son fils, assassiné par l’un de ceux qui l’ont abandonné, il va tout faire pour repartir vers la « civilisation ».

 

Disons le tout de suite, en regardant The Revenant, je me suis rappelé d’un vieux western dont l’intrigue est quasiment la même. Attaque de grizzly, victime abandonnée par ses compagnons, retour difficile à la civilisation et désir de vengeance, on y retrouvait les mêmes éléments. Sans doute ce vieux western a puisé aux mêmes sources puisque le personnage central de l’histoire a réellement existé. 

 

De plus, j’ai trouvé le film quelque peu surestimé. Certains effets de mise en scène me semblent gratuits et le décalage entre le monde réel et le monde onirique est parfois très incongru. Si l’Oscar de Di Caprio ne souffre d’aucune polémique (même si je pense que sa performance dans Inception ou Shutter Island fut supérieure), celui du meilleur réalisateur est quelque peu exagéré. Car si Alejandro Inarritu maîtrise bien son sujet, il abuse parfois de tics (la caméra qui tourne on ne sait pourquoi autour d’un arbre ou qui commence à plonger dans une cascade gelée) de mise en scène. De même, je trouve qu’il n’utilise pas ses magnifiques plans larges de la meilleure façon qu’il soit. Enfin, on ne pourra pas lui reprocher de rechercher la facilité bien au contraire, car à aucun moment, il ne cherche à rendre son métrage accessible à tous. Cela peut être un atout (après tout, doit-on vraiment tout expliquer), mais ici le procédé est parfois agaçant, notamment dans l’usage de flashbacks pas toujours bien clairs.

 

Maintenant, il est évident que The Revenant est un grand film. Grandement aidé par la beauté froide des paysages et par une violence sans concession, The Revenant ne tombe jamais dans la facilité, bien au contraire. Sa longueur en devient son principal atout, car elle permet de vivre le calvaire de Di Caprio quasiment en temps réel, de le voir revenir petit à petit dans le monde des hommes, passant de l’animal qui se jette sur de la nourriture crue à l’humain qui va réussir à piéger celui qui l’a trahi. Mais pour quelle récompense ? les dernières images ne laissent pas de doute : la vengeance donne des fruits amers et ne permet pas aux êtres aimés de revenir. Et si on peut trouver que le combat final abuse un peu de ce côté « sauvage », c’est justement parce qu’il oblige le héros à redevenir un animal brutal qu’il va prendre conscience de la valeur de la vie.

 

Evacuant toute idée de glamour ou d’héroïsme glorieux, le script semble plutôt vouloir dévoiler ce qu’il y a de pire chez l’homme. Grande et petite lâchetés rivalisent avec une violence souvent gratuite. Pour les protagonistes du film, la vie humaine n’a que peu de valeur. On tue pour se débarrasser d’un problème, on viole pour assouvir ses plus bas instinct, on massacre pour des peaux. Dans une nature sauvage et hostile, les éléments naturels semblent finalement plus « humains » que les hommes. Car eux ne trichent pas. L’ours ne cherche qu’à défendre ses petits, le froid intense ne se déclenche pas tuer…Et si dans le making of, les protagonistes disent, à mi-voix, avoir voulu rendre justice aux indiens , qui n’auraient jamais été bien présentés au cinéma hollywoodien (j’en déduis donc que Little Big Man ou Danse avec les Loups ne sont pas des films hollywoodiens) , l’attaque initiale du camp de trappeurs donneraient plutôt une image brutale de ces peuples. Il faut d’ailleurs lire entre les lignes pour comprendre les raisons de ce massacre qui apparait comme purement gratuit au premier abord. Trappeurs et indiens sont égaux effectivement, mais dans la sauvagerie.

 

Il faut bien entendu louer la reconstitution d’une période que l’on voit rarement au cinéma. Car si les codes du western sont bien là, on est très loin de Monument Valley, des cactus ou des villes champignons de l’ouest. Ici le continent américain est tout aussi sauvage, mais bien plus froid. On se demande même comment les hommes peuvent y survivre. Il n’y a pas de place pour eux. Et si les décors créés par l’homme ne sont pas énormes (un fort, un village indien, un campement), leur réalisme montre bien que nous somme dans une époque qui ne supporte plus le carton pâte.

 

The revenant est donc un western moderne, mais si on pousse notre raisonnement à son extrême, il emprunte également les codes du film de fantômes. Après tout son titre est à double sens, et la mort, symbolique, de Di Caprio puis son retour à la vie, suivie d’un périple quasi-miraculeux (peut-on vraiment survivre dans un tel environnement avec de telles blessures) laissent à penser que c’est bien un spectre qui revient se venger, comme tout bonne histoire d’horreur qui se respecte.

 

Si on suit cette logique, les scènes oniriques où le héros revoit sa famille morte n’en sont plus. Mais cette explication ne plaira sans doute pas aux plus carthésiens d’entre vous. Et puis, il ne faut pas oublier que Hugh Glass a véritablement existé, qu’il a vraiment été laissé pour mort  et est parvenu à revenir à la civilisation.

 

On a beaucoup écrit sur la performance de Léonardo di Caprio, acteur surdoué, mais qui, comme Tom Cruise, a eu le malheur de voir trop de fées se pencher sur berceau. Trop beau, connaissant un méga-succès trop tôt (Titanic), enchaînant les triomphes au cinéma dans les genres les plus divers (le thriller, le fantastique, la comédie, l’aventure), tournant avec les plus grands (Cameron, Spielberg, Scorcesse, Nolan), Di Caprio a entraîné un sentiment de jalousie incroyable. Il avait beau transformer n’importe quel script en or, éclabousser de son talent n’importe quelle histoire, la récompense suprême, l’Oscar, lui avait toujours échappé.

 

Il aura donc fallu qu’il s’enlaidisse, qu’il souffre, qu’il casse encore et encore son image pour que ses pairs lui donnent enfin la fameuse statuette. On mesure ici la futilité d’un métier où, quelque soit ce que vous ayez fait, vous devez toujours tout prouver.

 

Qu’importe ! La performance est là et bien là. The Revenant est un écran parfait pour un acteur aussi exigeant, au point qu’il en éclipse ses partenaires, notamment Tom Hardy, pourtant excellent dans un rôle très difficile. Tom Hardy se plonge dans l’immoralité de son personnage, laissant planer un malaise certain au spectateur qui se demande si lui aussi n’aurait pas agi ainsi.

 

Quelque peu surestimé ai-je écrit. Certes, mais ce ne sont pas les quelques défauts du film qui doivent être retenus, mais tout le reste. The Revenant n’est peut être pas LE film , comme ont pu l’être Titanic, Star Wars,Lawrence d’Arabie ou Blanche Neige. Mais il n’en reste pas moins un très grand film, avec un très grand acteur qui libéré de ce poids « oscarisable » va sans doute pouvoir connaître une carrière encore plus riche, car sans pression.

 

Voir les commentaires

Tim Burton bat Bridget Jones

Publié le par Dave

Tim Burton bat Bridget Jones

Le choc attendu entre Miss Peregrine et Bridget Jones's baby a donc tourné à l'avantage du réalisateur visionnaire de Ed Wood ! Et le box office France continue sa lente remontée...

 

Semaine du 5 au 11 octobre 2016

Miss Peregrine 754 984 entrées
Bridget Jones's Baby 632 202 entrées
Radin 1 600 568 entrées
Les 7 mercenaires 456 501 entrées
Juste la fin du monde 803 838 entrées
Don't Breathe 134 734 entrées
Chouf 120 739 entrées
Le ciel attendra 88 756 entrées
Cézanne et moi 457 895 entrées
Frantz     550 450 entrées

 

Tim Burton a donc retrouvé une place de numéro 1 chez nous avec 754 984 spectateurs. Cela faisait un bail (2012 , Dark Shadows) et il est assuré de passer la barre du million d'entrées, ce que n'avait pas réussi Frankenweenie et Big Eyes. La critique est assez divisée sur Miss Peregrine et les enfants particuliers, certains estimant que la patte du cinéaste est trop discrète. Ce sont parfois les même qui trouvaient son style trop voyant. Pourtant, le public de Burton s'est bien déplacé, mais la concurrence sévère qui s'annonce va sans doute l'empêcher de grimper aussi haut qu'il l'espere.

 

De ce fait, Bridget Jones se contente de la médaille d'argent avec tout de même 632 202 fans de l'Anglaise un peu boulotte. On pouvait craindre une désafection, ce 3e opus arrivant tout de même plus de 12 ans après L'âge de raison (qui était plutôt décevant qui plus est), mais les (mes)aventures de Bridget séduisent toujours.

 

3 autres nouveautés dans ce top. Don't Breathe est 6e avec 134 734 entrées pour le film d'épouvante. Moins bien qu'aux  USA, mais il arrive un peu tard. Ou trop tôt. Après tout, Halloween c'est dans 3 semaines.

 

Chouf, un film franco-tunisien sur la plongée d'un brillant étudiant marseillais dans l'univers du deal de la drogue après le meurtre de son frère, meurtre lié à ce trafic. Le film a été sélectionné à Cannes en hors compétition, mais il a clairement été ignoré par le public puisque seulement 120 739 personnes se sont déplacées. Gageons que si l'action avait eu lieu dans les rues d'une grosse ville américaine, il y aurait eu plus de monde dans les salles.

 

Enfin, Le ciel attendra suit à la 8eme place avec 88 756 entrées.

 

En continuité, Radin perd 40% de ses spectateurs mais n'en cumule pas moins 1 600 568 spectateurs. Dany Boon séduit toujours autant.

 

Les 7 mercenaires en 2e semaine ne font guère d'étincelles. Certes, 456 501 entrées en 14 jours pourraient ravir certains producteurs, mais on parle du remake d'un film culte, avec Denzel Washington et des crtiques plutôt bonnes. Un échec surprenant.

 

Xavier Dolan et Juste la fin du monde continuent leur excellent parcours avec 803 838 spectateurs. Le million sera atteint en fin de course.

 

Enfin, Cézanne et moi précède Frantz avec respectivement 457 895 et 550 450 entrées.

 

Ce mercredi, sortie du très attendu L'odyssée, avec Lambert Wilson et Audrey Tautou. Le voile sur la vie du commandant Cousteau va enfin se lever, pour la plus grande joie de ses admirateurs.

Voir les commentaires

The girl on the train en tête aux USA !

Publié le par Dave

The girl on the train en tête aux USA !

Encore un week end un peu juste aux USA avec un démarrage honnête, mais loin des records de cette année ! Girl on the train a pris  le meilleur les 2 autres nouveautés.

 

Week end du 7-9 octobre 2016

   
The Girl on the train 24,6 millions
Miss Peregrine 51 millions
Deepwater Horizon 38,5 millions
Les 7 mercenaires 75,9 millions
Cigognes et Cie 50,1 millions
Birth of a nation 7,1 millions
Middle School 6,9 millions
Sully 113,4 millions
Mastermind 12,7 millions
Queen of Katwe 5,3 millions
   

Le thriller The Girl on the train a donc pris la tête avec 24,6 millions. Emily Blunt obtient la 2e place de numéro 1 de sa carrière après Into the Wood il y a 2 ans. C'est cependant un cran en dessous de Gone Girl, devenu le maitre étalon de ce type de film.

 

Il faut sauter à la 6e place pour la 2e nouveauté, The Birth of a nation qui ne prend que 7,1 millions dans 2105 cinémas. Ironiquement, ce titre reprend celui du célèbre film d'Abel Gance, qualifié de raciste pour ses passages sur le Ku Klux Klan. Or, le film de 2016 parle de la discrimination envers les noirs américains à travers l'histoire de ce pays. C'est surtout le public afro-américain qui s'est déplacé.

 

Enfin, Middle School : the worst years of my life suit avec 6,9 millions. Il n'en a coûté que 8,5 millions. Cette comédie qui s'adresse surtout aux enfants n'a pas réussi à séduire le public de Miss Peregrine.

 

Le film de Tim Burton passe donc à la 2e place avec 51 millions de cumul en 10 jours. Il faut y ajouter 94 millions en dehors des USA, preuve que le cinéaste a toujours une belle aura dans le monde entier.

 

Deepwater Horizon fait moins bien en matière de cumul , même s'il perd moins d'entrées (-41% contre 48). Il n'affiche cependant que 38,5 millions pour un budget de 110 !

 

Les 7 mercenaires atteint 75,9 millions, et 58 de plus dans le monde entier tandis que Cigognes et Cie passe aussi la barre de 50 ! 50,1 millions pour le moment pour le dessin animé. L'international rajoute aussi 56 millions, ce qui rembourse quasiment le budget de 70.

 

Sully passe à la 8e place avec 113,4 millions, le double de son prix tandis que Masterminds et Queen of Katwe terminent ce top avec respectivement 12,7 et 5,9 millions. Pas de quoi sauter au plafond.

 

A noter que Suicide Squad sort du top 10 avec 322,5 millions et ne devrait pas atteindre les 330 de Batman vs Superman, mais qui aurait cru qu'un film basé uniquement sur les vilains de DC ferait quasiment jeu égal avec le Caped crusader et l'homme d'acier ?

 

Enfin, Le monde de Dory n'a récolté que 346 000$ suplémentaires aux USA ce week end, mais le petit poisson de Pixar est désormais milliardaire dans le monde entier ! La passe de 3 pour Disney après Captain America et Zootopie !!

Voir les commentaires

1 2 > >>