Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Justice League toujours leader France, Le Brio 2e.

Publié le par Dave

Justice League toujours leader France, Le Brio 2e.

Des super-héros qui résistent, le nouveau film d'Yvan Attal qui se fait mieux que se défendre, quelques millionnaires qui picorent le reste du BO... Résumé de la semaine écoulée !

 

Semaine du 22 au 28 novembre 2017

Justice League1 253 462 entrées
Le brio414 414 entrées
Au revoir Là haut1 739 216 entrées
Epouse moi mon pote2 316 908 entrées
L'expérience interdite143 410 entrées
Happy Birth Dead370 918 entrées
Jalouse640 431 entrées
L'étoile de Noël189 136 entrées
Thor Ragnarok2 389 954 entrées
Le sens de la fête2 886 845 entrées

 

C'est la surprise de la semaine. Le Brio, un film d'Yvan Attal avec Daniel Auteuil dans le rôle d'un brillant professeur (alors qu'il a loupé 4 fois son bac comme le montrait le documentaire Les sous-doués passent le bac) et Camélia Jordana, qui joue la brillante jeune femme issue des quartiers difficiles prend donc la 2e place avec 412 414 entrées, soit 6 000 de moins que Justice League ! La surprise aurait pu être encore plus grande.

 

Par contre pas de miracle pour L'expérience interdite, le remake (inutile à mes yeux) du petit classique de Joël Schumacher (1990). 143 410 curieux sont venus comparer les deux films. Espérons juste que cette sortie permettra de voir arriver dans les bacs une bonne édition Blu-ray !!

 

En continuité, Justice League reste premier, mais perd 50% d'entrées. Avec 1 253 462 fans de DC, il est ridicule de parler d'échec, même si la Warner espérait sans doute plus de spectateurs en Europe. Après, si on parle gros sous, le studio rentrera tout juste dans ses frais, mais vu qu'il a touché le jackpot avec Ca... Les comptes pour un studio, c'est comme pour n'importe quelle entreprise, c'est sur le global que cela fait. Dommage tout de même que JL ne soit pas un plus gros succès. Espérons surtout que cela ne cassera pas la dynamique du DC Universe, qui ne faisait que progresser avec, en point d'orgue, le carton (surprise) de Wonder Woman !

 

Au revoir là haut passe 3e avec 1,7 million, suivis par les 2,3 millions de Epouse moi mon pote.

 

A la 6e place, Happy Birth Dead (le titre anglais était moins ridicule) aligne 37à 918 fans d'horreur, tandis que Jalouse cumule 640 000 entrées.

 

Statu quo pour L'étoile de Noël (-0%) mais un score peu réjouissant de 189 316 spectateurs.

 

Enfin, Thor et Le sens de la fête se partagent les derniers spectateurs du top.

Voir les commentaires

Avengers, Infinity War, la première BA

Publié le par Dave

Avengers, Infinity War, la première BA

Bon, on l'attendait et on n'est pas déçu ! C'est du lourd, du très lourd ! Alors, même si on se demande comment vont être gérés tous les personnages de la bande annonce, une chose est clair : ça va cogner en 2018 quand tous les héros de la Terre entreront en guerre contre Thanos !!

 

Voir les commentaires

Wonder Woman (**** 1/2*)

Publié le par Dave

Wonder Woman (**** 1/2*)

Le pitch : élevée par sa mère et sa tante sur une île préservée du monde extérieur grâce à une barrière magique érigée par Zeus, l'amazone Diana va se trouver brutalement retrouver confronté à la réalité de la première guerre mondiale...

 

Il n'est pas peu dire que l'annonce de la présence de Wonder Woman dans BVS en a intrigué plus d'un. Le souvenir de la série télévisée très kitsch des années 70-80, le manque de visibilité de l'amazone dans les comics publiées en France et, avouons le, le ratage retentissant de films consacrés à des super héroïnes (Catwoman, Elektra, Tank Girl...) n'incitaient pas à l'optimisme. Et puis, miracle, l'apparition du personnage aux côtés de Batman et de Superman montrait un personnage charismatique, moderne, jolie sans tomber dans la caricature et , finalement, on a commencé à se dire qu'un film centré sur ses origines serait une bonne idée.

 

C'est effectivement une bonne idée car au final, Wonder Woman se hisse sans aucun doute à la hauteur du Superman de Richard Donner, aux Batman de Nolan ou à Spiderman 2 de Sam Raimi. Le film tient la dragée haute à une grosse partie du MCU et s'impose comme un sommet du monde DC transposé au cinéma ! Ce qui n'est pas un mince exploit quand on sait que les trois premiers films (Man of Steel, BVS, Suicide Squad) sont quand même de sacrés bons métrages.

 

En fait la réussite de Wonder Woman tient en deux mots : liberté créative. Que le réalisateur soit une réalisatrice a permis évidemment de mieux comprendre la psychologie du personnage, mais le fait qu'elle ait pu le faire qu'elle avait en tête a grandement facilité cette réussite. Et il est intéressant de voir, sur le making of, que la forte proportion féminine dans l'équipe a permis d'amener une vision différente et d'éviter de tomber dans les clichés des films dédiés aux super héroïnes. Et si WW doit forcément s'intégrer dans un univers plus vaste qui a été défini par Zack Snyder (mais aussi son épouse), Patty Jenkins a clairement créé son film comme un métrage quasi-indépendant, dont le seul lien est la photo qui avait permis à Bruce Wayne de comprendre que la voleuse qui avait piraté les données de Lex Luthor était bien plus qu'une jolie femme, et a également disposé de toute la liberté qu'un tel sujet pouvait offrir. Si on y ajoute un budget pas aussi démesuré que les autres films de super héros, et surtout une excellente histoire retraçant les origines de Diana telles que vues dans le comics classique, Wonder Woman pouvait-il rater sa cible ?

 

La première partie va donc se consacrer à Themyscas, la légendaire cité amazone où, petite fille, Diana assiste à l'entraînement des autres femmes de son peuple. Bulle intemporelle et idyllique, sublimée par les décors extraordinaires de la côte italienne (même si bien aidés par des renforts numériques), Themyscas est le cadre idéale pour qu'une enfant puisse grandir et s'aguerrir, même si cela déplait quelque peu à sa mère. Diana affirme tôt un caractère quelque peu rebelle et même la tragédie qu'ont subi les dieux de l'Olympe ne parvient pas à la détourner de son idée fixe : devenir une guerrière au service de la paix. Le casting entièrement féminin fait preuve d'une très grande solidité et les figurantes, toutes choisies pour leurs qualités athlétiques, se sont investies à fond dans leur préparation, même si, au final, leur temps de présence à l'image est somme toute réduit.

 

Puis l'arrivée de Steve Trevor (excellent Chris Pine) va brutalement confronter Diana à la réalité : la guerre existe et , pour elle, elle ne peut être que l'oeuvre d'Arès. Et même si elle a commencé à découvrir l'étendue de ses pouvoirs, elle est loin de se douter de la puissance qui émane d'elle et ce sera le choc éprouvé lors de son entrée dans le monde des hommes qui va, petit à petit, lui donner conscience qu'elle est plus qu'une simple amazone. La bataille sur la plage, superbement chorégraphie prouve que la violence n'est pas que le fait des hommes et que, poussées au pied du mur, elles sont de redoutables adversaires. Diana décide donc d'aller vers le monde extérieur afin de le purger de sa violence.

 

Le film s'oriente alors vers une véritable et excellente comédie de moeurs. Habituée à un monde matriarcale, coloré et égalitaire, Diana va découvrir un monde où la femme est un citoyen de deuxième ordre, un objet joli mais dénué de pouvoirs. La scène où elle doit choisir des habits et celle où elle est chassée du conseil de guerre montrent bien ces deux facettes : en 1918, c'est "sois belle et tais-toi". Et même si Steve se montre protecteur, ne faisant qu'obéir aux préceptes de son temps, il va vite se rendre compte que Diana est bien plus qu'une jolie jeune femme. Une scène coupée (visible sur le Blu-ray) les montrait d'ailleurs sur le bateau qui les emmène dans le monde réel discuter de choses bien  coquines, à la grande surprise de Steve qui prend conscience qu'il a affaire à quelqu'un bien plus secrète qu'elle n'en a l'air.

 

La force de Wonder Woman est de présenter ses pouvoirs comme quelque chose de naturel. Elle parle toutes les langues, possède une force surhumaine, peut dévier les balles et son agilité n'a rien à envier à celle de Superman. Le spectateur sait qu'elle est une guerrière née puisqu'il l'a vue terrasser Doomsday dans BVS. Mais la façon naturelle dont Gal Gadot s'est emparée du rôle force le respect. C'est elle qui fait croire au spectateur qu'elle possède tous ses dons. De ce fait, le film n'a pas besoin d'explications superflues. Et si cette partie est pauvre en action, elle va poser tous les enjeux de l'histoire.

 

Enfin, le dernier et long acte voit l'héroïne en action. D'abord sur les champs de bataille, puis contre les armes secrètes allemandes et enfin contre Arès. Quand on sait que l'histoire originale vient de Zack Snyder, on comprend mieux que ce troisième acte soit si riche en action, même s'il ne tombe pas dans la surenchère gratuite. Car ce qu'accomplit Diana est dicté par son coeur, pas par sa colère ou par un sentiment d'injustice. Personnage au coeur aussi pur que celui de Superman, Diana veut réellement mettre fin à la guerre et offrir aux hommes la paix qu'elle connaissait sur son île. On comprend que la brutalité des scènes auxquelles elle va assister va ébranler sa foi et la conduire vers le personnage quelque peu cynique et désabusé de BVS.

 

L'une des bonnes trouvailles du film est d'avoir mis Diana à la tête d'une petite escouade de soldats tous très différents les uns des autres (d'où la fameuse photo). Cette idée permet d'alléger le ton de la dernière partie et de démultiplier les points de vue lors des scènes finales, même si le combat entre Wonder Woman et Arès va focaliser l'action du spectateur. Un duel très spectaculaire et qui, après avoir offert deux actes finalement très terre à terre, remet le film dans sa dimension  mythologique.

 

Wonder Woman est donc une réussite quasi-totale (tout juste peut-on noter une baisse de rythme au deuxième tiers du film et quelques dialogues un peu mièvres), portée par une réalisatrice et une actrice totalement habitées par leur sujet. Le succès mondial du film, le fait qu'il sera le film de super-héros le plus vu aux USA cette année est amplement mérité. Et dans le contexte nauséabond de l'affaire Weinstein et autres pervers hollywoodien, il arrive pile au bon moment pour balancer un sacré pavé dans la mare : oui une femme peut tenir à bout de bras un blockbusters, en faire une réussite visuelle et obtenir un triomphe mondial. Puisse l'industrie du cinéma en tenir compte !

 

Quelques mots sur le Blu-Ray. L'image et le son sont superbes, avec de très bonnes pistes arrières lors des scènes de combat. Franchement , Warner ne se moque pas de nous. Quand au long making of, divisé en une dizaine de modules, il est à l'image du film : brillant, bien écrit, très didactique et surtout il rend bien hommage à toutes les femmes qui ont travaillé sur le projet, avec une mention spéciale quand une classe de jeunes filles désirant travailler dans le cinéma viennent visiter le projet ! Les vrais Wonder Women, ce sont elles finalement : des femmes et des filles qui désirent prendre d'assaut un monde patriarcal, non pas pour le singer, mais pour l'améliorer.

Voir les commentaires

Coco offre un nouveau numéro 1 à Pixar !

Publié le par Dave

Coco offre un nouveau numéro 1 à Pixar !

Une grosse ouverture pour Pixar, Justice League en baisse raisonnable de 56%, Thor tout proche des 800 millions mondiaux ...le week end de Thanxgiving en résumé ici.

 

Week end du 24 au 26 novembre 2017

Coco71,1 millions
Justice League171,5 millions
Wonder69,4 millions
Thor Ragnarok277,4 millions
Daddy's home 272,6 millions
Le crime de l'Orient Express74,2 millions
The Star22 millions
A bad moms christmas59,7 millions
Roman J.Israël6,2 millions
Three billboards outside Ebbing7,6  millions

Le week end de Thanxgiving day est traditionnellement un bon week end, même si pas mal d'Américains restent en famille pour manger la dinde, la tarte à la citrouille et cie. Pixar a donc décidé de lancer son nouveau film Coco et bien en a pris à la firme puisqu'en 5 jours, la "comédie musicale" a engrangé 71,1 millions dont 49 sur ce week end. Les rabat-joies diront que c'est une ouverture "modeste" pour un dessin animé  Pixar (à titre d'exemple, Cars 3 avait fait un plus gros démarrage sur 3 jours), mais la concurrence était quand même forte durant ces fêtes.

 

A noter que, comme souvent, les critiques renient ce qu'elles écrivaient il y a plusieurs mois. Ainsi, j'ai pu lire que Coco redressait la barre après plusieurs années de Pixar "moyens". Mais j'avais lu la même chose, et souvent sous les mêmes plumes, après Vice-Versa ou Le monde de Dory. De la même façon que ceux qui lapidaient Zack Snyder réclament désormais SA version de Justice League, j'ai quand même la vilaine impression que pas mal de gens oublient ce qu'ils ont écrit il y a 3 semaines. Dommage.

 

En attendant Coco rajoute 82 millions à l'international et devrait donc faire une belle carrière, même si le sujet , autour de la fête des morts mexicaines, peut être considéré comme trop spécifique par certains publics. On verra en bout de course.

 

La deuxième vraie nouveauté (les autres  sont des extensions de salles) The Man who Invented Christmas prend la 12e place et 1,7 millions dans 626 cinémas, ce qui ne donne pas une moyenne superbe. A titre de comparaison, Call me by your name, sorti dans 4 salles, un drame italien, a obtenu 404 784 $ dans 4 salles.

 

Justice League perd donc 56% de ses entrées. Une baisse dans la moyenne basse des films de super héros. Avec 171,5 millions en 10 jours, je me refuse à parler de bide et encore moins d'échec, mais il est vrai que l'énorme budget de 300 millions sera tout juste remboursé (55% des recettes vont au studio). Est-ce que cela va inciter Warner  à mettre la pédale douce pour les prochains films (Aquaman , Wonder Woman 2) ? A l'heure où Marvel ne connaît pas d'échec et enchaîne triomphe sur triomphe (Thor 3 va bientôt dépasser les 800 millions mondiaux), on peut se demander si DC a correctement analysé son univers cinématographique et ne navigue pas un peu trop à vue. C'est quelque peu dommage car les 3 premiers films (Man of Steel, BVS, Suicide Squad) avaient un ton bien plus noir que Marvel. Et même le récent Wonder Woman était une superbe entrée en matière pour l'héroïne. L'ajout de scènes "comiques" (enfin, ce n'est pas Louis de Funès non plus) est sans doute une erreur pour plaire à je ne sais qui. Mais quand on investit tant d'argent sur un film, on espère évidemment avoir le plus de monde possible dans les salles.

 

Wonder continue à créer la surprise avec 69,4 millions en 10 jours. Comme dit la semaine dernière, Julia Roberts devrait donc obtenir son premier passage au dessus de 100 depuis Erin Brockovich ! Le film ne perd que 19% pour son deuxième week end.

 

Comme dit plus haut, Thor 3 marche toujours du feu de Dieu : déjà 277 millions en caisse. Le fils d'Odin est suivi par les 72,6 millions de Daddy's home 2.

 

Le crime de l'Orient Express est 6e avec 74,2 millions. La Fox aurait demandé à Kenneth Branagh de travailler sur un remake de Mort sur le Nil (la dernière version date des années 80).

 

Le dessin animé L'étoile de Noël subit quelque peu la concurrence de Coco et cumule 22 millions. Pas fabuleux, mais il n'en a coûté que 20.

 

Bad Moms Christmas 2 suit avec 59 millions tandis que le thriller juridique avec Denzel Washington, Roman J.Israël entre dans le top 10 avec 6,2 millions. Le film obtient 1665 cinémas de plus que la semaine dernière. Les critiques sont mitigées, même si Washington est loué pour sa performance. Mais il en a l'habitude.

 

Enfin, Three Billboard outside Ebbing ferme la marche.

 

 

 

 

Voir les commentaires

Que lire chez DC ? (3)

Publié le par Dave

Que lire chez DC ? (3)

A tout seigneur, tout honneur, parlons de la série Justice League parue en 1992 en 10 tomes chez Urban Comics !

 

C'est simple : c'est la meilleure série Justice parue depuis des lustres ! Que cela soit le dessin (Jim Lee) ou le scénario (Geoff Johns), tout est parfait !

 

Le premier volume donne le ton : Alors que les méta-humains viennent juste d'apparaitre sur Terre, une créature terrifiante, Darkseid, va semer la terreur. L'union faisant la force, Superman , Batman, Wonder Woman, Flash, Cyborg et cie vont réussir à chasser le tyran venu d'une autre dimension. La mise en place est sublime, les dessins explosent des pages et rarement la sensation de puissance des héros DC n'a été à ce point prégnante !

 

Les 9 autres volumes vont suivre cette voie. Et quelle suite !! Entre les tourments d'Aquaman partagé entre la sauvegarde de son royaume et son amitié pour les hommes, les amours contrariés de Wonder Woman, la paranoïa de Bruce Wayne qui, mine de rien, a des dossiers sur tous ses "amis", des dossiers permettant de les tuer au cas où, et l'arrivé d'un Superman bien moins intentionné que le nôtre , l'histoire va de rebondissement en rebondissement, culminant dans les volumes 6 et 7, appelés Le règne du mal où le seul espoir de la Ligue viendra de...Lex Luthor ! Et si on souffle un peu avec le volume 8, les deux derniers , la guerre de Darkseid emportent tout sur leur passage et se fendent d'une conclusion qui vous laissera bouche bée !!

 

La bonne centaine d'épisodes , venant de plusieurs séries US, brasse des dizaines de personnages, parfois secondaires, mais jamais mineurs ! Chaque péripétie trouve son aboutissement parfois 3 volumes plus tard et chaque personnage aura son moment de gloire...ou de déchéance. Petite anecdote au passage : la scène du film Wonder Woman où Diana découvre les glaces est directement issue du premier volume Aux origines. On comprend bien en lisant la série où Zack Snyder a trouvé son inspiration dans la mise en place de son univers au cinéma.

 

Conçu comme une série blockbusters, Justice League ne lésine pas sur les destructions massives et conçoit donc les héros DC comme de véritables dieux parmi une humanité totalement dépassée. Les détracteurs de DC diront que la psychologie des personnages ait bien plus sommaire que chez Marvel. Mais là n'est pas la question. Ici, les super héros sont véritablement des êtres supérieurs et ne descendent que rarement parmi les hommes. D'ailleurs, le siège de la Ligue ne se trouve-t-il pas dans l'espace, bien au dessus de l'humanité qui semble n'être faite que pour souffrir ? L'homme "normal" n'a pas sa place et si vous retrouverez des personnes "humains", ils compensent tout le temps leur faiblesse vis à vis des super-héros par une volonté hors du commun.

 

Que vous soyez novice ou expert, vous prendrez sacrément votre pied à dévorer cette série ! Certes, les volumes, surtout les derniers, ne sont pas donnés, mais honnêtement, cela vaut sacrément les euros que vous lâcherez à votre libraire préféré !

 

 

 

Voir les commentaires

Justice League s'impose en France, n'en déplaise à certains.

Publié le par Dave

Justice League s'impose en France, n'en déplaise à certains.

Une équipe de super-héros en tête, un film d'épouvante 3e,  Au revoir là haut toujours aussi solide... Une belle semaine France ma foi !

Semaine du 15 au 21 novembre 2017

Justice League834 493 entrées
Au revoir là haut1 568 296 entrées
Happy Death Day230 654 entrées
Epouse moi mon pote2 166 843 entrées
Jalouse515 251 entrées
Thor Ragnarok2 303 049 entrées
Le sens de la fête2 804 955 entrées
Carbone607 010 entrées
L'école buissonnière 1 698 952 entrées
L'étoile de Noël94 568 entrées entrées

 

Je ne vais pas revenir sur les critiques (injustifiées à mon avis) sur Justice League. Mais pour sa première semaine, Batman et ses compagnons ont quand même attiré 834 493 personnes. Alors, oui, c'est moins que Thor ou Les gardiens de la Galaxie, mais je le répète, les personnages sont moins connus et le lynchage a quand même laissé quelques traces. On verra sur le long terme ce que donnera le résultat final, mais on peut penser qu'il ira titiller les 2 millions.

 

Les deux autres sorties font forcément moins bien. Happy Death Day est 3eme avec 230 654 spectateurs. Pas un score génial pour ce film d'horreur, qui a plutôt bien marché aux USA d'ailleurs.

 

Enfin, le dessin animé L'étoile de Noël se plante à la 10e place : seulement 94 568 bambins se sont déplacés pour voir cette histoire sur les animaux de la nuit magique de Noël. Franchement, je ne vois pas trop l'intérêt de le sortir si tôt, même si l'arrivée de Coco, le nouveau Pixar obligeait quelque peu à prendre les devants.

 

Rapidement, Au revoir là haut atteint 1,5 million d'entrées, Epouse moi mon pote dépasse 2,1 et Jalouse 500 000 ! 3 films qui ont trouvé leur public, même si la comédie de Karine Viard espérait sans doute un peu plus.

 

Thor Ragnarok sort du top 5 avec 2,3 millions de spectateurs, suivi par les 2,8 du Sens de la fête.

 

Carbone est 8eme avec 607 010 entrées tandis que L'école buissonnière ferme la marche avec 1 698 952 !

Voir les commentaires

Que lire chez DC (2) ?

Publié le par Dave

Que lire chez DC (2) ?

Continuons notre exploration du monde DC. Bien entendu, je n'ai pas la prétention de connaître cette univers sur le bout des doigts, mais depuis que Warner/DC a décidé de concurrencer Marvel/Disney, il est , me semble-t-il, important de connaître les séries phares, notamment les plus récentes, car ce sont elles qui déterminent la vision portée par Zack Snyder depuis Man of Steel. Cette vision a apparemment été bien entamé par Whedon dans Justice League vu qu'aux USA une pétition circule pour que soit "relâché" la version du réalisateur culte d'avant les reshoots effectués par le transfuge de Marvel. Affaire à suivre.

 

Aujourd'hui, je vous propose un ton plus léger que La mort de Superman avec la mini-série Harley Quinn. Les spectateurs qui l'ont découvert dans Suicide Squad y retrouveront le côté frappadingue de la demoiselle, mais aussi son côté sexy (mais aussi ses origines dans le dernier épisode du premier volume). Quelques allusions amènent même à penser qu'Harley est un peu plus que copine avec Poison Ivy. Mais cela ne nous regarde pas.

 

Le dessin est à l'avenant, très coloré et plutôt cartoon, mais superbement détaillé. C'est d'ailleurs une constante chez DC depuis bien longtemps : la qualité des dessin n'est pas négociable et l'éditeur fait des pieds et des mains pour avoir les meilleurs dessinateurs du circuit , quitte à les piquer à Marvel comme John Byrne ou Jim Lee. Dans cette série, on quitte donc le côté très sérieux de Justice League , Aquaman ou Batman (pour n'en citer que quelques uns) pour un dessin qui n'hésite pas à caricaturer certaines expressions. La mise en page très dynamique participe également à ce côté fun et qui ne se prend pas trop au sérieux. Pour donner une analogie avec Marvel, on peut dire que le ton de Harley Quinn se rapproche un peu de celui de Deadpool.

 

Au niveau scénario, chaque épisode est indépendant, mais le fil rouge est bien entendu la vie tourmentée de l'anti-héroïne, vraie super-vilaine, mais souvent opposée à pire qu'elle. L'humour vient surtout du décalage entre ses actes, souvent très violents, et la façon dont elle envisage les choses. Ajoutez-y quelques comparses bien choisis et vous obtiendrez une excellente série, éditée en 6 tomes en France chez Urban Comics !!

 

Donc, si vous avez aimé la Harley Quinn déjantée de Suicide Squad, vous apprécierez tout autant son alter ego dessiné !! 

Voir les commentaires

Que lire chez DC Comics ?

Publié le par Dave

Que lire chez DC Comics ?

Même si je ne suis pas aussi "spécialiste" DC que je le suis chez Marvel (dont je lis les comics depuis 1978 !!), cela ne m'empêchera pas de vous donner quelques conseils de lecture tout au long de cette semaine , histoire que vous soyez, à la différence de pas mal de critiques, un peu plus au fait d'un univers très riche, mais qui n'a été distribué correctement en France que depuis bien moins de temps que Marvel.

 

Le premier arc que je vous propose est La mort de Superman ! Ce méga-crossover s'est étalé pendant plus d'un an de octobre 92 à novembre 93 dans toutes les séries Superman de l'époque !

 

Petit résumé : une créature enchaînée depuis des temps immémoriaux , Doomsday, parvient à arriver à la surface de la Terre et se met à tout détruire sur son passage. Superman va tenter de l'arrêter, mais dans le combat final à Metropolis, il mourra sous les yeux de Loïs Lane. 

 

Cela ne vous rappelle rien ? Hé oui, ces épisodes ont servi de base à Batman Vs Superman de Zack Snyder, avec énormément de modifications bien sûr, car dans la série de l'époque, Lex Luthor est loin d'être le créateur de Doomsday, mais au contraire, un "allié" de l'homme d'acier.

 

La suite du crossover s'éloigne considérablement du film puisque 4 "supermen" vont apparaître pour combler le vide : un Superman mécanique, le cyborg (qui s'avèrera bien plus dangereux qu'il en a l'air), Superboy, un clone adolescent de Superman, Steel, un ingénieur sauvé par Superman et qui décide de poursuivre son oeuvre en utilisant une armure surpuissance et enfin l'Eradicator, un kryptonien qui a des méthodes de justice aussi expéditives que celle du Punisher !!

 

La mort de Superman est paru en France dans un superbe album de plus de 900 pages (70€ mais bon, cela les vaut) puis ré-édité dans deux volumes de 400 et quelques pages.

 

Bref, prenez le temps de fouiner dans les librairies et les bouquinistes et voyez par vous même ce que Snyder a utilisé pour son superbe crossover !

Voir les commentaires

96 millions pour Justice League aux USA !

Publié le par Dave

96 millions pour Justice League aux USA !

Un DC qui démarre moins fort que prévu, mais qui n'est pas ridicule, le retour gagnant de Julia Roberts, Thor qui frôle les 750 millions mondiaux... Petit résumé du week end US .

Week end du 17 au 19 novembre 2017

Justice League96 millions
Wonder27 millions
Thor Ragnarok242,3 millions
Daddy's home 250,5 millions
Le crime de l'orient Express51,7 millions
The Star10 millions
A bad moms Christmas50,9 millions
Lady Bird4,7 millions
Three Billboards outside Ebbing, Missouri1,5 millions
Jigsaw36,4 millions

 

Soyons honnête : le démarrage de Justice League n'est pas tout à fait à la hauteur de  l'attente suscitée par l'annonce du projet. Mais qui peut vraiment dire que 96 millions pour son premier week end est un échec ?

 

Bien sûr ce score est le 5e du DCCU en terme de démarrage  et les projections estiment que JL engrangera 250-260 millions , soit 30 de moins que Man of Steel. Mais là aussi, qui peut parler d'échec ?

 

En fait, si on est honnête, JL a été victime de deux choses : une production chaotique (changement de réalisateur, le visionnaire Zack Snyder, remplacé par Josh Whedon, talentueux mais nettement moins audacieux, nombreuses scènes retournées, pans entiers du film qui disparaissent dans un montage le ramenant à 2 heures) et le fait que c'est le 6e film de super héros à sortir cette année, après les 3 Marvel, Wonder Woman et Logan !

 

A un moment, il est évident que le public dit stop et que les arbres ne montent pas au ciel. Sortir JL 3 semaines après Thor était un pari à très haut risque et Warner le paie. Après au niveau critique, celles US sont moins destructrices qu'en France. Et puis vous me connaissez, je ne me fie qu'à ma vision d'un film et ne tient pas compte des avis positifs ou négatifs. 

 

Dans le cadre de JL, le film était condamné depuis des mois par des gens qui ne l'ont pas vu et qui, pour la majorité, ne connaissent pas l'univers DC (dont la distribution correct en France, par Urban Comics, ,ne date que de quelques années). 

 

Espérons juste que Warner et DC ne vont pas tirer de mauvaises conclusions. Quand je lis que Ben Affleck pourrait être remplacé dans le rôle de Batman, que les prochains films pourraient être plus "rigolos", je me dis qu'hélas, les gens à la tête des studios ne voient pas plus loin que le bout de leur nez. Certes, ils mettent  un paquet de fric sur les films, mais la cohérence a un prix. On verra bien.

 

En attendant, Justice League prend 185 millions de plus dans le reste du monde en 5 jours. Là aussi, je pense que pas mal de réalisateurs aimeraient afficher de tels chiffres.

 

De ce fait, la surprise vient du très bon démarrage de Wonder, avec Julia Roberts !  La dernière fois que la pretty Woman a passé la barre de 100 en tête d'affiche, c'était pour Erin Brockovich , il y a 17 ans. Avec un très bon bouche à oreille, ce drame où un petit garçon atteint d'une malformation au visage entre à l'école pour la première fois, pourrait permettre à l'actrice de passer à nouveau cette barre. C'est tout le mal qu'on lui souhaite.

 

The star, un dessin animé tournant autour des animaux de la crèche (d'où le titre, d'ailleurs le film est sorti en France cette semaine sous le nom L'étoile de Noël) démarre timidement avec 10 millions pour son premier week end.  Bon, il n'a coûté que 10 millions. Après, j'ai toujours un peu à comprendre pourquoi sortir un film de Noël en novembre, même si, depuis que Disney a décidé de monopoliser la période avec Star Wars, mieux vaut être prudent.

 

Thor Ragnarok passe donc 3e, mais pas loin des 250 millions. Au niveau mondial, rajouter 490 de plus et vous obtenez un nouveau hit pour Marvel.

 

Daddy's Home 2, Le crime de l'orient express et A bad moms Christmas passent la barre de 50 millions. Si l'adaption d'Agatha Christie devra attendre un peu pour se rembourser aux USA (mais le reste  du monde l'a déjà fait en rajoutant 96 millions dans le cochon), les 2 autres sont déjà bénéficiaires.

 

Lady Bird gagne 201cinémas et 110% de fréquentation. Petit à petit, l'oiseau (ah ah ah !) fait son nid.

 

idem pour Three billboards outside ebbing, Missouri (sacré titre pour une comédie policière avec Woody Harrelson qui passe de 4 à 53 cinémas et bondit logiquement de 250%. Le film date de 2016 mais ne sort que maintenant aux USA et en 2018 chez nous. Cela dit le thème n'est pas très politiquement correct vu qu'une femme y part en guerre contre la police de sa ville qu'elle estime corrompue et raciste !!!

 

Enfin, Jigsaw ferme la marche 36,4 millions.  Lionsgate espérait sans doute plus même si 10 millions investis ne représentent pas un gros risque.

 

 

Voir les commentaires

38 millions pour le premier jour de Justice League

Publié le par Dave

38 millions pour le premier jour de Justice League

Alors que le film est enfin en salles , les critiques nous balancent du "je vous l'avez bien dit que ça serait une daube" tout en montrant leur méconnaissance totale du monde DC !

 

Pourtant, avec 38,5 millions pour son premier jour, et 70 dans le reste du monde, même s'il est évident que Justice League démarrera moins fort que Man of steel, Batman Vs Superman (que j'ai revu hier et que je trouve toujours aussi kiffant) , Suicide Squad et Wonder Woman, on est loin d'être l'échec que les vautours guettent la bave aux lèvres.

 

Si Justice League affiche demain un score de 100 millions, pourra-t-on vraiment parler d'échec ? Dans ce cas, que penser des blockbusters qui démarre à 50 millions ?

 

Le lynchage de DC au cinéma est absolument ahurissant et ce depuis la sortie de Man of Steel ! Il est clair que la Warner s'est tiré une balle dans le pied en demandant à Josh Whedon de finir le film (et surtout de retourner certaines scènes) , donnant au film une réputation de métrage malade. Rappelons tout de même aux ignorants que si Zack Snyder a quitté JL, c'est suite au suicide de sa fille et non sur une divergence avec le studio.

 

Si on ajoute à cela que certains "spécialistes" osent écrire sur la différence d'humour entre Marvel et DC, alors que cela fait des lustres qu'il n'y a plus guère de passages rigolos chez la Distinguée Concurrence. Il suffit de lire, au hasard ,la mini-série Justice League en 10 volumes parue de 2012 à 2015. Si vous voulez des comics DC "drôles", foncez sur Harley Quinn, excellente série en 6 volumes servie par un dessin plutôt amusant.

 

Bref, même si, hélas, le DCCU peine à s'imposer au cinéma et dans le coeur des critiques, ce démarrage n'est pas si mal, le public a donné un B au film et les scores internationaux devraient finir le job.

 

Rendez vous demain pour voir les résultats finaux.

Voir les commentaires

1 2 > >>