Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Solo en tête, mais avec le plus faible démarrage d'un Star Wars

Publié le par Dave

Solo en tête, mais avec le plus faible démarrage d'un Star Wars

Décidément , sortir Solo 5 mois après Les derniers Jedi était une mauvaise idée également en France. Avec 531 414 entrées, le film signe le plus faible démarrage de la saga en France (si l'on met de côté Clone Wars). Son premier mercredi avait été décevant (90 000 personnes) et même s'il prend la première place, il est évident que la déception est là. Cela pourrait hypothéquer les séquelles de Solo. En tout cas, Disney a déjà déclaré ne pouvoir faire de sortie aussi rapprochées. Vu que l'épisode IX ne sort que dans un an et demi, la promesse sera tenue. Mais quel dommage de ne pas avoir attendu Noël, même si cette année, la période sera bien embouteillée.

 

Par contre, je suis surpris de lire que le public n'attendait pas vraiment un "bio pic" sur le personnage le plus apprécié de la première trilogie. Bien sûr que si que tout le monde voulait savoir comment il rencontrait Chewbacca, comment il "piquait" le faucon Millenium à Lando, est-ce qu'il fut vraiment à l'académie impérial, qu'était le raid sur Kessel.... Mais bon, le timing est le seul vrai responsable de cette contre-performance.

 

Semaine du 23 au 30 mai 2018

Solo531 414 entrées
Deadpool 21 684 500 entrées
Avengers Infinity War4 796 840 entrées
Everybody Knows677 909 entrées
La fête des mères76 125 entrées
En guerre167 994 entrées
Monsieur Je sais tout337 128 entrées
Gueule d'ange54 073 entrées
Action ou vérité533 123 entrées
Taxi 53 575 824 entrées

Les autres nouveautés font encore moins bien que Solo. Ainsi , à la 5e place, la comédie chorale La fête des mères a attiré à peine 76 125 personnes. Vraiment pas terrible 

Gueule d'ange, sélectionné à Cannes dans la section Un certain regard échoue également : 8e, malgré la présence de Marion Cotillard  , et 54 073 spectateurs !! L'histoire n'est pas des plus joyeuses puisqu'une mère célibataire décide de laisser sa fille de 8 ans seule suite à une rencontre dans une boîte de nuit. J'avoue ne pas avoir envie d'aller voir cela.

 

Le pire c'est que la sortie moyenne de Solo a entraîné tout le box office dans sa chute. Deadpool 2 dégringole de 58% pour un cumul de 1,7 million. Les 3,7 millions du premier film sont d'ores et déjà totalement inaccessibles !

 

Même baisse importante pour Avengers 3, mais lui avait déjà fait le plein. Pour le moment, ce sont 4,8 millions d'adorateurs de Thanos qui se sont rendu dans les salles.

 

Du coup, le score de Everybody Knows continue de surprendre avec 677 909 spectateurs. Le million est possible car le duo Cruz/Javier ne baisse que de 35%.

 

Dans la deuxième partie du top 5, des scores pas franchement géniaux. En guerre ne baisse que de 34% mais son cumul de 167 994 entrées n'est pas génial. Monsieur je sait tout monte à 337 000, Action ou vérité à 533 000.

 

Enfin, Taxi 5 finit sa carrière avec 3,5 millions. Le plus faible score de la série. A mon avis, si 6e épisode il y a, un certain Daniel sera de retour.

 

Voir les commentaires

Solo ouvre à 103 millions pour le Memorial Day

Publié le par Dave

Solo ouvre à 103 millions pour le Memorial Day

Le week end du Memorial Day (week end où l'Amérique rend hommage aux soldats tombés lors des différentes guerres) a rendu son verdict : Solo ne battra pas le record de Pirates des Caraïbes 3 qui avait ouvert à 139 millions il y 11 ans.

 

L'aventurier le plus cool de la galaxie se "contentera" donc de 103 millions. Un score qui ferait rêver pas mal de réalisateur (et pour Ron Howard, c'est un sacré rebond après les échecs de Rush, Au coeur de l'océan et Inferno), mais c'est en dessous de ce que l'on attend pour un Star Wars. Mais comme je l'ai expliqué ce matin, un facteur de combinaison a précipité ce résultat.

 

Week end du 25 au 28 mai 2018

Solo103 millions
Deadpool 2219,7 millions
Avengers : Infinity War626,4 millions
Book Club34,8 millions
Life of the Party40,9 millions
Breaking in37,3 millions
Show dog12,1 millions
Overboards42,7 millions
A quiet Place180,7 millions
RBG6 millions

Deadpool 2 perd plus de 60% de ses entrées pour un cumul de 219,7 millions. Un score final dans les 300 est possible. Au niveau mondial, Cable et Deadpool approchent les 500 millions.

Avengers 3 suit avec 626,4 millions (et plus de 1,9 milliard dans le monde). Mais, concurrence accrue oblige, il ne devrait pas rattraper Black Panther aux USA. 

 

Le reste du top ten n'est guère passionnant, si ce n'est que A quiet Place est toujours aussi étonnant avec 180,7 millions , quasiment 10 fois son budget. Vivement sa sortie France !!

 

 

Voir les commentaires

Disney en passe de rater le pari Solo

Publié le par Dave

Disney en passe de rater le pari Solo

Ce ne sera pas l'échec cuisant annoncé, mais cela ne sera pas le 4e triomphe de suite pour un Star Wars estampillé Disney. Alors que ses avant-premières avaient battu celle de Pirates des Caraïbes 3 pour un week end du Mémorial Day, Solo n'a rapporté "que" 83,3 millions pour son premier week end, même si celui ci n'est pas fini, vu que ce lundi est férié. (C'est d'ailleurs pourquoi le tableau du top 10 ne sera publié que ce soir, avec l'analyse du week end)

 

Qui plus est, l'international interpelle puisque Han et son équipe n'ont pris que 65 millions , avec une ouverture très faible en Chine (10 millions) voire médiocre en Europe (3,9 en France, 4,3 en Italie...). L'Angleterre sauve quelque peu l'honneur avec 10,3 millions. Mais on est très loin des chiffres de Rogue One qui avait pris 155 millions sur son premier week end et 134 à l'étranger.

 

Solo est donc bien parti pour être le premier Star Wars à ne pas dépasser la barre des 250 millions aux USA, d'autant plus que l'arrivée de Jurassic World 2 va lui couper encore de l'herbe sous le pied.. Plusieurs raisons à cela :

- Trop de Star Wars tue Star Wars. Solo est le 4e film en moins de 2 ans et demi. Il sort 5 mois avec Les derniers Jedi, qui n'avait pas fait l'unanimité. Le public ne parvient pas à suivre, d'autant plus qu'au niveau produits dérivés, c'est encore pire. Bonne chance à celui qui essaye ne serait-ce de savoir ce qui est sorti en roman, comics, jouets lego et figurines...  

 

- La réalisation rocambolesque du film a sans doute refroidi une partie des spectateurs. Le licenciement des réalisateurs pour les remplacer par Ron Howard a joué et une partie du public a eu peur de se retrouver avec un film bancal. Ce type de changement avait d'ailleurs joué contre Justice League. Pourtant la critique US est plutôt positive, même si moins enthousiaste que pour Rogue One ou les épisodes VII et VIII. L'enthousiasme a été moindre également et Solo n'était clairement pas LE film attendu comme l'a pu l'être Infinity War.

 

- La concurrence a joué. Les trois derniers Star Wars sont sortis à Noël, dans un contexte de vacances qui permet à beaucoup de gens d'aller au cinéma. Là, Deadpool 2 (même s'il subit une forte baisse) et Avengers 3 sont encore dans les salles et visent le même public. Clairement, cela a joué contre Solo.

 

Ces trois raisons font que Solo ne sera pas un triomphe, mais un succès honnête. Le problème est que son budget serait (je mets au conditionnel) bien au delà des 200 millions, ce qui va être très compliqué à rattraper, même si on sait qu'avec la vidéo, le film rentrera dans ses frais. Il n'empêche : c'est un premier faux-pas pour Disney et un avertissement. Oui, le public aime Star Wars, mais il n'a pas envie d'aller voir un film de la saga tous les six mois. Il lui faut le temps de d'apprécier chaque épisode. En voulant sortir le film en mai au lieu de décembre, Disney a commis une erreur.

 

Reste à voir comment vont le studio va encaisser le coup. La fin du film promet, apparemment, une séquelle. Existera-t-elle ? Et quid des autres films A star wars story. A l'heure où on annonce que James Mangold (Logan) réaliserait Bobba Fett, que le projet sur Obi-Wan revient (et que Mc Gregor clame qu'il adorerait reprendre son rôle), on peut se poser des questions sur ce que fera Disney. Certes, le studio a les reins suffisamment solide pour encaisser le coup, mais il ne faudrait pas que tout soit remis en question.

 

Je continue à penser cependant que Disney risque de tuer la poule aux oeufs d'or en multipliant les films, trilogies, spln-off et que ce qui marche pour les super-héros ne fonctionne pas forcément pour Star Wars. Pendant des années, ce qui a fait la force de la saga était la rareté. Or ce qui est rare est cher et apprécié.

 

Le score final de Solo sera crucial, mais s'il est en deçà des espoirs de Disney, il est évident que le studio va mettre la pédale douce. Ce qui, honnêtement, ne serait pas si mal.

Voir les commentaires

Boyle pour James Bond 25

Publié le par Dave

Boyle pour James Bond 25

Enfin ! 3  ans après l'excellent SPECTRE de Sam Mendès, on se demandait quand 007 allait revenir, comme nous le promettait (depuis plus de 50 ans) le générique de fin.

 

On a déjà du subir le chantage (le mot est un peu fort, mais je n'en vois pas d'autre) de Daniel Craig qui ne voulait pas reprendre le rôle, craignant de s'enfermer dedans. Mais je suppose qu'un gros chèque de la part du studio a eu raison de ces réticences.

 

Quant au réalisateur, Mendès ne souhaitait pas rempiler. Dommage car je trouvais que ses deux films (Skyfall et SPECTRE donc) étaient vraiment de très très haute volée.

 

Ce sera donc Danny Boyle qui réalisera ce 25e opus. Un choix qui peut interpeller car le réalisateur de Transpotting, 28 jours plus tard, 125 heures ou Slumdog Millionnaire (pour ne citer que les plus connus) n'est pas habitué aux énormes machines. Mais après tout, Mendès non plus, même si des films comme Les sentiers de la perdition ou Jarhead n'étaient pas des films intimistes.

 

James Bond 25 sortira en novembre 2019.

Voir les commentaires

Avengers : infinity war (*****)

Publié le par Dave

Avengers : infinity war (*****)

Le pitch : Décidé à tuer la moitié des habitants de l'univers,  Thanos se lance dans la recherche des 6 pierres d'infinité. Sa route va croiser celle de Thor, des gardiens de la Galaxie, des Avengers et de Docteur Strange. La bataille ultime aura lieu au Wakanda et dans l'espace. Mais le prix à payer sera énorme.

 

Le voici enfin, le crossover ultime du MCU, annoncé depuis 2008 et le premier Iron Man (même si à l'époque, on ne le savait pas) avec un vilain qui aura donc mis lui 6 ans avant de prendre véritablement son envergure et défier les plus puissants héros de la Terre. Et le moins que l'on puisse dire c'est que cela valait vraiment le coup d'attendre.

 

Car en 10 ans, Marvel/Disney a pris le temps de mettre en place son univers, ses personnages, ses lieux (le fait que le Wakanda joue un rôle énorme dans cette guerre d'Infinité n'a rien de hasardeux) et surtout sa mythologie basée sur les fameuses pierres censées modifier l'essence même de l'univers. De ce fait, tous les fils narratifs entrelacés depuis le premier Avengers trouvent ici leur conclusion et le final, à couper de souffle, va forcément choquer ceux qui ne connaissent de Marvel que les films.

 

La plus grande idée du scénario est d'avoir dispatché le conflit et les héros sur plusieurs champs de bataille. Ainsi Spiderman, Iron Man et Docteur Strange vont partir dans l'espace où ils vont retrouver les Gardiens de la galaxie. Thor va également faire équipe avec le reste des Gardiens (Rocket et Groot). Sur Terre, c'est le retour de Hulk qui va permettre aux Avengers de se réconcilier et d'affronter Thanos et ses troupes dans un final apocalyptique, frôlant la victoire.

 

La force du MCU est d'avoir su se mettre en place petit à petit. Avengers 3 met donc en scène quasiment tous les personnages , à l'exception de Ant-Man (sans doute à cause de la sortie prochaine de Ant-Man et la guêpe) et se permet même d'en faire revenir quelques uns que l'on n'avait pas aperçu depuis des lustres, voire que l'on pensait totalement disparu. Mais comme ce trop plein de super héros est géré de main de maître par le scénario et les deux réalisateurs, jamais on n'a l'impression de "trop", de remplissage. En fait, en racontant plusieurs histoires parallèles, comme dans n'importe quel crossover papier du reste (le récent Secret Empire en est un parfait exemple), Avengers 3 garde le public en constant éveil. Pour faire une comparaison, le film est construit comme une série télévisée style Game of thrones, passant d'une situation à une autre au gré de l'évolution de l'histoire.

 

Bien entendu, la force du film vient également des scènes d'action ! Et franchement, on a rarement vu aussi intense dans un film de super héros. Car un plus d'un Thanos devenant de plus en plus puissant, ses sbires ne sont pas en reste et chacun d'entre eux représente un défi considérable pour la galaxie Marvel. S'ils sont moins fouillés que leur maître, ils n'en sont pas moins charismatique et leur puissance de destruction n'a d'égal que leur dévouement à Thanos. Démultiplier les adversaires permet donc de reculer l'affrontement des deux personnages les plus puissants du MCU. Et comme les décors sont à l'avenant (grandioses), on se retrouve donc avec un métrage qui en met plein la vue et ne s'en cache pas. L'affrontement de Civil War dans l'aéroport de Berlin va passer pour une bagarre de cour de récré comparé à la baston final contre Thanos.

 

Thanos, parlons en, est véritablement le méchant le plus élaboré du MCU. Le film lève un voile sur son histoire, sa rencontre avec Gamora, ses intentions et surtout ses justifications . Si le générique remercie en tout premier Jim Starlin, c'est bien parce que le génial scénariste spécialiste des sagas cosmiques des années 80 et 90, est l'inspirateur de cette histoire. Et dans les multiples crossovers de Starlin, Thanos n'était en rien un personnage monolithique , mais un être complexe dont les motivations n'étaient pas que le pouvoir. Amoureux de la mort, il entendait lui prouver qu'il était digne d'elle. Mais évidemment tout ne se passait pas comme prévu.

 

Si l'on compare Avengers 3 avec Justice League, le gouffre est énorme. Marvel a suivi sa ligne directrice sans en rien changer, ou alors à la marge, tandis que Warner/DC a subitement modifié le ton de ses films, rejetant en partie le côté sérieux de Snyder et provoquant une rupture de ton préjudiciable.

 

Ici, rien de cela. Les frères Russo , qui en sont à leur 3e film sur le MCU, ont travaillé avec les réalisateurs de Thor 3, des Gardiens de la Galaxie 2, de Spiderman et de Ant-Man 2. Et cela se voit puisque les pistes lancées dans ses films (pour ne parler d'eux) trouvent leur réponse dans cet aboutissement.

 

Il faudra cependant attendre un an pour connaitre la conclusion de cette histoire , qui va lancer la phase 4 du MCU. Ceux qui ont lu les comics savent que tout est possible et les questions vont être nombreuses : qui reviendra parmi les nombreux morts du film ? quels acteur vont abandonner cet univers ? et surtout, comment nos héros vont réussir à triompher de Thanos ?

 

L'attente est d'ores et déjà insupportable ! Marvel a totalement réussi son coup et on peut d'ores et déjà prévoir des séances marathon pour voir les 18 films avant ce final en 2019.

 

A moins bien sûr que Captain Marvel (autre personnage cosmique), censé se dérouler dans les années 90, revienne tout remettre en question.

 

 

Voir les commentaires

1,1 million d'entrées pour Deadpool 2

Publié le par Dave

1,1 million d'entrées pour Deadpool 2

Bis repetitas après les USA pour Deadpool 2, les autres nouveautés dans la panade, Avengers 3 et le reste du top qui chutent lourdement...

Semaine du 16 au 22 mai 2018

Deadpool 21 186 493 entrées
Avengers : Infinity War4 667 297 entrées
Nobody Knows564 724 entrées
En guerre100 977 entrées
Taxi 53 150 593 entrées
Rampage680 003 entrées
Monsieur qui sait tout274 063 entrées
Action ou vérité484 834 entrées
Tad et le secret du roi Midas67 462  entrées
Death Wish197 141 entrées

Il y a qu'un heureux en France cette semaine : Deadpool ! Sa deuxième aventure est le seul film qui a su tirer son épingle du jeu dans un marché qui a dégringolé de plus de 700 000 entrées.

 

Comme aux USA donc, Deadpool 2 prend la tête du box office en attirant 1 186 493 amateurs du mercenaire le plus déjanté de chez Marvel. Et même si Solo risque de lui faire mal, son démarrage est vraiment excellent !

 

Ce qui n'est pas le cas de En guerre, avec Vincent Lindon, qui ne prend que 100 977 spectateurs, malgré une bonne critique, une présence à Cannes en sélection officielle et un sujet dans l'air du temps, sur fond de fermeture d'usines dont la maison mère fait des bénéfices.

 

Pire encore, le dessin animé Tad ou le secret de midas, 9e, fait un score franchement décevant avec 67 462 entées.

 

En continuité, Avengers 3 (une claque magistrale, mais je vous en dirais plus rapidement) atteint 4,6 millions de spectateurs. Il faudra un peu de temps pour aller sur la barre des 5 millions, même si la grosse chute de 63% peut l'empêcher d'y aller.

 

L'étonnant Nobody Knows atteint quasiment 700 000 entrées, sans doute le seul film de Cannes qui aura tiré son épingle du jeu cette année, tandis que Taxi 5 , toujours dans le top 5 avec 3 150 593 amateurs de la franchise.

 

Rampage ne parvient pas à performer en France, puisque le film de Dwayne Johnson n'en est qu'à 680 000 spectateurs en 3 semaines.

 

Enfin, Monsieur qui sais tout , Action ou vérité et Death Wish complètent ce top avec respectivement 274 ,  484 et 197 000 entrées. Le film de Bruce Willis est celui qui aura donc connu le pire destin.

 

Cette semaine, arrivée de Solo. Les pré-ventes promettraient une première journée à plus de 600 000 entrées ! 

Voir les commentaires

125 millions aux USA, 300 dans le monde pour Deadpool 2

Publié le par Dave

125 millions aux USA, 300 dans le monde pour Deadpool 2

Un super héros qui prend la suite d'un autre, un nouveau carton mondial en prévision, des nouveautés qui se contentent de miettes...

 

Deadpool 2125 millions
Avengers : Infinity War595 millions
Book Club12,5 millions
Life of the party31 millions
Breaking in28,7 millions
Show Dogs6 millions
Overboard36,9 millions
A quiet Place176,1 millions
Rampage92,4 millions
RBG3,8 millions

Deadpool 2 a donc pris la succession d'Avengers 3 sans bavure avec une ouverture à 125 millions et plus de 300 de recettes mondiales ! Le mercenaire à l'humour trash fait un peu moins bien que le premier opus (132) et le film a coûté quasiment le double, mais le succès est indéniable, preuve que le public en redemande. Au passage, il a battu le record de Ca pour un premier jour d'un film classé R !

 

Reste à voir comment va évoluer le film, avec la concurrence de Solo. Si l'effet Star Wars fonctionne à plein le week end prochain, alors Deadpool 2 risque de chuter fortement. Mais si Solo ne remplit pas son contrat, alors il peut aller très loin. On aura un élément de réponse dans une semaine.

 

Ce qui est moins certain également, c'est l'avenir de la franchise suite au rachat par Disney. La firme de Burbanks n'est pas fanatique des classements R, des saillis bien grasses et des moqueries en tout genre. Ryan Reynolds lui même a dit qu'il ne pensait pas qu'il y aurait un 3e épisode. A suivre donc. En tout cas, le nouveau réalisateur, David Leitch, a su capter, lui aussi, l'essence du Comics, fait également de vannes idiotes, de regards vers le lecteur et de dialogues politiquement incorrects.

 

La 2e nouveauté, Book  Club démarre en 3e position avec 12,5 millions. La présence de Jane Fonda, Alicia Silverstone et Diane Keaton n'a pas trop permis la contre programmation espérée.

 

Et c'est encore pour pour Show Dogs, qui disposait de plus de 3200 cinémas pour un résultat médiocre de 6 millions. 

 

Avengers 3 perd donc sa couronne, mais avec 595 millions, on ne va pas lui en vouloir. Pour son 4eme week end, Thanos et ses potes ont pris 28 millions dans les poches du public US. Au niveau mondial, il a donc dépassé Jurassic World pour atteindre 1,813 milliard. Prochain objectif, les 2 milliards.

 

Tout le reste du BO est constitué de petits scores, à l'exception de Rampage qui atteint 92 millions (406 millions mondiaux) et surtout A Quiet Place qui cumule 176,1 millions soit 10 fois son prix.

 

A noter les 200 000 $ récoltés par la sortie dans 4 salles de 2001 et les 480 000 $ sur le documentaire consacré au Pape François.

 

Voir les commentaires

Deadpool 2 va prendre le relais des Avengers

Publié le par Dave

Deadpool 2 va prendre le relais des Avengers

Avec 18,2 millions pour son premier jour d'exploitation (en fait, depuis le jeudi 17 mai à 19H00), Deadpool 2 annonce clairement la couleur et va donc faire chuter Thanos de son trône. Mais bon, Marvel ne perd pas au change vu que le mercenaire fait partie de son écurie, même s'il est exploitée par la Fox (que vient de racheter Disney...).

 

C'est 6 de plus que le premier film qui avait ouvert à 132 millions. Inutile de dire que le premier week end de Deadpool 2 risque d'être monstrueux.

 

Le plus rigolo, c'est que Josh Brolin va se succéder à lui même puisqu'il incarne Cable dans ce nouvel épisode, un Cable qui, dans le Comics n'est autre que le fils de Cyclope alias Scott Summers. Hé oui, Cable s'appelle Nathan Summers et ses parents (Cyclope et Jean Grey) l'ont envoyé dans le futur afin qu'il puisse guérir d'un technovirus qui menaçait d'envahir tout son corps. A l'époque, c'était une façon de se débarrasser  de l'enfant (dont la vraie mère était Madelyne Prior, clone de Jean Grey, que Scott avait épousée et qui fut tuée dans la saga Inferno). Mais comme à Marvel, rien ne se perd, quand il fut décidé des origines de Cable, on en fit donc le fils de Scott..

 

Bref, foin de ses explications qui ne sont sans doute pas dans le film et concentrons nous sur le BO. Que l'on aime ou pas Deadpool (il m'ennuie profondément en Comics et j'ai trouvé le premier film pas mal, mais sans plus), on a rarement vu un tel démarrage pour un film classé R.

 

Quand à ceux qui estiment que le public en a ras le bol des films de super héros, il leur faudra encore patienter pour voir le genre mordre la poussière. Le prochain sera Ant Man and the Wasp en juillet prochain. On verra si Scott Lang et Hank Pym seront les premiers à trébucher dans le tapis.

Voir les commentaires

Avengers 3 continue sur sa lancée et bat Everybody Knows

Publié le par Dave

Avengers 3 continue sur sa lancée et bat Everybody Knows

Avengers 3 quatre fois millionnaires, des nouveautés en pagaille et un duo espagnol filmé par un Iranien qui prend la 2e place...

 

Semaine du 9 au 15 mai 2018

Avengers : infinity War4 384 210 entrées
Everybody Knows391 207 entrées
Rampage600 178 entrées
Taxi 53 436 923 entrées
Monsieur je sais tout186 907 entrées
Action ou vérité405 407 entrées
Death Wish145 073 entrées
Abdel et la comtesse109 355 entrées
Larguées707 924 entrées
Pierre Lapin1 657 915 entrées

4 nouveautés donc ! Mais pas une pour renverser Thanos ! Pour cela, il faudra sans doute attendre Deadpool 2.

 

En attendant, Avengers reste solidement accroché à son trône avec 4 384 210 fans Marvel qui se sont rués dans les salles !! Les 5 millions sont évidemment toujours possibles .

 

Première nouveauté du top, Everybody knows avec Javier Bardem et Penelope Cruz de l'Iranien Asgard Farhadi prend la 2e place avec 391 207 entrées. Un excellent score pour le film qui ouvrit le festival de Cannes. A noter que le dernier numéro de Première propose un excellent  dossier sur ce film avec interview de Cruz notamment. Après, Farhadi n'est pas un cinéaste censuré ou menacé par le régime des Mollahs, ce qui lui permet de tourner plus facilement que ses collègues qui doivent se cacher pour faire leur film.

 

On saute à la 5e place avec Monsieur Je sais tout qui a attiré 186 907 personnes pour cette histoire où l'entraîneur d'une équipe de jeune footballeur va devoir s'occuper de son neveu, atteint du syndrome d'Asperger.

 

Death Wish ne tient pas les promesses d'un film avec Bruce Willis. Le justicier dans la ville n'a vu que 145 073 amateurs de justice individuelle venir dans ses salles.

 

Enfin, Abdel et la comtesse est la dernière nouveauté, 8e, avec 109 355 spectateurs.

 

En continuité, Rampage dépasse légèrement les 600 000 entrées, tandis que Taxi 5 atteint 3,4 millions. Les 4 millions sont en ligne de mire.

 

Pour sa deuxième semaine, Action ou vérité dépasse les 400 000 joueurs, tandis que Larguées en est à 700 000.

 

Enfin, Pierre Lapin ferme la marche avec presque 1,7 million de spectateurs. Franchement, je n'y croyais pas une seconde.

Voir les commentaires

Justice League (*** 1/2*)

Publié le par Dave

Justice League (*** 1/2*)

Le pitch  : Convaincu qu'une invasion alien est en cours, Batman cherche à réunir une équipe de super-héros autour de lui et de faire revenir Superman à la vie.

 

On ne saura jamais ce qu'aurait été Justice League si Zack Snyder n'avait pas du quitter le film suite au décès de sa fille. Car si le réalisateur de 300 et Watchmen était la cheville ouvrière du DC Universe depuis Man of Steel, il est évident que son absence a plombé cette franchise. De même, on ne saura sans doute pas avant longtemps ce qu'il avait en tête, comment il comptait faire évoluer les personnages (rappelons que le film devait être en deux parties) et surtout est-ce qu'il avalisait toutes les tentatives d'humour dans les dialogues (certaines sont drôles, d'autres tombent à plat) dans un univers qu'il avait voulu sérieux, dur et "réaliste" dès le départ.

 

Car, et on touche là une incompréhension de la part de la critique, l'univers DC n'est pas l'univers Marvel. Tout ce que la Distinguée Concurrence a publié depuis des années met en scène des demis-dieux flottant au dessus d'une humanité devenue spectatrice de leurs affrontements. Pas de second degré (ou alors bien assumé comme dans Suicide Squad) , pas d'humour facile, pas de concession au politiquement correct. Même les relaunch de l'univers DC restent cosmétiques et ne modifient pas fondamentalement le ton sombre des comics.

 

Le problème est que DC n'est pas distribué en France comme Marvel, la plupart du travail est effectué par Urban Comics en librairie. Pas mal de journalistes en sont restés à la vision du Batman des années 60 ou du Superman optimiste de Donner. Snyder a choisi l'option post Crisis on infinite earths et a donc développé un univers où les personnages plus grand que nature évoluent dans un cadre dangereux, option déjà mise en place par Nolan pour sa trilogie Batman.

 

Man of steel donnait le ton avec son affrontement final entre Zod et Superman, un combat dantesque où les habitants de Métropolis devenaient de la chair à canon quand s'effondraient les immeubles, les deux titans ne se préoccupant pas du tout des dommages collatéraux.

 

Batman Vs Superman poursuivaient dans cette voie, avec un Batman , certes manipulé par Luthor, mais enclin à la violence et prêt à tout pour écarter la "menace" venue de Krypton. Suicide Squad introduisait un brin d'humour, mais au final, les vilains de chez DC n'en restaient pas moins des gens dangereux, peu enclins à la rigolade et dont la "rédemption" ne trompait personne. 

 

Finalement, seul Wonder Woman présentait une vision plus optimiste de DC, mais Snyder, supervisant toujours, plaçait délibérément Diana en pleine première guerre mondiale, afin d'expliquer la misanthropie affichée dans BvS.

 

Cette longue introduction passée, qu'est ce qui pèche dans Justice League ?

 

Deux grands défauts , en fait. Le premier est d'avoir voulu introduire 3 nouveaux personnages (Aquaman, Cyborg, Flash) que l'on a juste vu par fragments dans BvS et Suicide Squad. Là, où Marvel avait présenté tous les Avengers dans leur propre film (sauf  la Veuve Noire, apparue dans Iron Man 2), Warner/DC s'est précipité pour créer son film crossover. Il manque un chainon, un long métrage qui aurait pu amener les origines d'au moins un des personnages. Il aurait également fallu introduire un autre dans Wonder Woman, Aquaman par exemple puisque Amazones et Atlantes se connaissent. Cette invasion de nouveaux personnages, plutôt réussis, se fait qui plus est dans un film bien trop court (1h50 sans le générique) et ils sont forcément réduits à des silhouettes , Aquaman étant le personnage le plus sacrifié. C'est d'ailleurs dommage que la relaunch de DC en 2012 (dont j'ai déjà parlé dans mes articles sur les meilleurs séries récentes) avaient totalement redéfini le personnage et en avait fait autre chose qu'un type "qui parle aux poissons".

 

L'autre est les coupes évidentes qu'a subi le métrage et qui entraînent bien des frustrations. Pourquoi Batman est-il convaincu d'une invasion imminente en affrontant juste un paradémon ? Quid de la résurrection de Superman (toute l'organisation du plan passe à l'as) ? que désire vraiment Steppenwolf ? Pourquoi évoque-t-il Darkseid (le méchant ultime du Relaunch de 2012) ? 

 

Alors s'il n'est pas évident de voir quelles scènes ont été ajoutés ou retournées par Josh Whedon , il est cependant clair que JL manque de liant et accumule les raccourcis scénaristiques énormes. Au départ, Snyder envisageait 2 films qui devaient sortir à un an d'intervalle, ce qui aurait donné une fresque de plus de 4 heures et qui aurait permis justement de présenter les personnages, les enjeux, d'établir un climax et un cliffhanger dignes de ce nom.

 

Or, pour des raisons stupides, suite au départ du réalisateur, la Warner a décidé de refaire toutes les erreurs qu'elle avait commis sur la franchise Batman à partir du 3e : multiplier les personnages, privilégier l'action sur la réflexion, faire des coupes sombres dans l'histoire et agir dans la précipitation. L'édifice mis en place depuis 2013 s'écroule donc et bien malin est celui qui sait comment va évoluer le DC univers. Et même si la scène post-générique donne une indication de ce que serait un Justice League 2, on reste dubitatif sur la façon dont le studio a quasiment mis par terre sa franchise.

 

Enfin, on regrettera la façon dont l'arsenal de Batman est mal mis en avant. Le "transport de troupes" , qui avait été superbement analysé dans SFX et les design de Patrick Tatopoolos sont très mal exploités. Dommage vraiment quand on sait le travail énorme qu'a effectué le Français sur la franchise.

 

Cependant, Justice League, malgré ses défauts, est loin d'être un film raté. La première partie qui voit Batman rechercher des alliés et sa culpabilité dans la mort de Batman sont franchement à la hauteur des Comics. Le film prend son temps, expose les enjeux et créé même du lien avec la trilogie de Nolan, notamment à travers les dialogues. Le spectateur est certes invité à combler quelques trous (ainsi, on apprend que cela fait 20 ans que Batman fait la loi à Gotham, comme on avait compris dans BvS et Suicide Squad le rôle du Joker dans la mort de Robin), mais celui qui connaît un peu le comics n'est pas perdu.

 

Les confrontations avec Steppenwolf sont également à la hauteur, même si ce méchant manque de charisme. Le flashback de son premier affrontement sur Terre est absolument hallucinant (la présence du corps des Green Lantern donne vraiment le frisson) et donne vraiment à regretter le fait que Snyder ait du quitter le navire. Car si tout le film avait été à la hauteur de ce premier acte, on se serait pris une sacrée claque.

 

Retenons également les scènes où le pouvoir de Flash se manifeste, avec de somptueux ralentis. Bien sur, l'inspiration vient du Vif Argent de Days of future past, mais il n'empêche : la façon dont il va redonner son épée à Diana est un grand moment du film.

 

Les nouveaux personnages, même esquissés, sont réussis. Cyborg reprend le design du comics, ce qui n'était pas chose aisée. Flash apporte une touche de légèreté bienvenue (son admiration envers Batman/Bruce Wyane) et son évolution est intéressante, passant du fan transi au héros qui n'hésitera pas à risquer sa vie pour aider les autres. Enfin, le passage où Bruce Wayne estime que Clark Kent est plus humain que lui car il a fait le choix de vivre comme un homme malgré son immense pouvoir est , à mon sens , le sommet du métrage. 

 

Justice League est donc un "film malade". Malade de ses compromis , malade d'avoir cédé aux  sirènes de la critique (mis plus bas que terre, BvS et Suicide Squad ont tout de même trouvé leur public) en voulant adoucir l'image de la franchise pour, au final, échouer au box office (les résultats finaux sont 100 millions en deçà de BvS, SS , 200 de WW et 70 de Man of Steel - Quand au monde, avec 657 millions, JL fait moins encore que Man of Steel, pour un coût bien supérieur).

 

Mais en l'état, il reste un film distrayant , techniquement bien fichu (on tiquera quand même sur l'aspect final de Steppenwolf, dont le rendu fait un peu trop jeu vidéo) et qui permet de poser quelques jalons pour le futur, un futur qui commencera en décembre prochain avec le film sur Aquaman et en mai 2019 avec Shazam.

 

Le fan DC ne pourra cependant que regretter, une fois de plus, le concours de circonstances qui a amené Warner à saboter le travail mis en place depuis 5 ans, tout en espérant que le studio va (enfin) apprendre de ses erreurs.

 

 

 

Voir les commentaires

1 2 > >>