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Très honnêtement, cela sent la grosse opération commerciale que ce Hobbs and Shaw, mais bon, soyons honnête, les amateurs de baston, de gros bolides au cinéma et d'action à gogo (j'en suis) ne s'arrêteront pas à ça !
L'affiche a de la gueule ! Le trailer sera visible demain !!
Glass n'aura donc tenu qu'une semaine en tête en France , remplacé par le nouveau film de Clint Eastwood qui s'offre un excellent démarrage, avec 659 999 entrées ! Cela faisait longtemps que le grand Clint n'avait pas été à telle fête chez nous, depuis American Sniper en fait. Sa carrière international vient juste de débuter (14 petits millions de dollars), mais aux USA, il vient de passer la barre de 100. Comme quoi, le public aime toujours le voir devant une caméra également. Et avec un tel casting (Bradley Cooper, Lawrence Fishburne...) , comment pouvait-il échouer ?
Green Book, tout auréolé de ses nombreuses nominations, démarre à la 3e place avec 288 777 spectateurs. Pas mal, mais on aurait pu penser en voir plus dans les salles, compte tenu des excellentes critiques reçues.
Yao, le nouveau film de Omar Sy est 6e avec 185 564 entrées. Un score moyen, mais supérieur à Knock ou Le flic de Belleville. Il est clair que l'acteur a du mal à retrouver un second souffle depuis quelques temps , même Chocolat, pourtant excellent, n'ayant pas été le succès escompté (même si proche des 2 millions). L'aspect "africain" de l'histoire n'a pas séduit le public.
Enfin, The Hate you give est bon dernier de ce top avec 97 285 entrées. Le brûlot anti-raciste n'a pas fait recette chez nous.
| La mule | 659 999 entrées |
| Glass | 847 380 entrées |
| Green Book | 288 777 entrées |
| Les invisibles | 930 164 entrées |
| Creed II | 1 503 387 entrées |
| Yao | 185 564 entrées |
| L'incroyable histoire du facteur cheval | 435 542 entrées |
| Edmond | 527 400 entrées |
| Aquaman | 3 180 191 entrées |
| The hate you give | 97 285 entrées |
J'avoue avoir été un peu dépité de voir que Glass n'était toujours pas millionnaire ! Avec moins de 850 000 spectateurs aux compteurs , le chef d'oeuvre de M.Night Shyalaman est bien loin de son potentiel. Vraiment surprenant. Et sa baisse de 43% est inquiétante, même si moins forte que prévu.
A l'inverse, Les invisibles est à 70 000 du million d'entrées. Un vrai succès populaire, tout comme les 1,5 million de Creed II. Mais celui ci était plus attendu.
Deux biographie aux 7e et 8e place, mais pas de triomphes pour Le facteur Cheval et Edmond Rostand : 435 et 527 000 amateurs d'histoire.
Enfin, Aquaman est toujours dans le top avec 3,1 millions d'Atlantes !
1,091 milliards contre 1,084 !
Aquaman a donc dépassé la conclusion de la trilogie de Nolan, à savoir The Dark Knight Rises ce week end au niveau mondial, grâce à des recettes hors USA plus importantes que celle du caped crusader !!
En effet, Aquamant a rapporté 775 millions de dollars contre 636 à son concurrent . Aux USA, Batman reste indétronable avec respectivement 533 et 448 millions pour les deux derniers épisodes de Nolan.
Franchement, qui l'aurait dit il y a 6 semaines avant la sortie du film ? Surtout après la contre performance remarquée (et injustifiée selon moi) de Justice League !
Ce succès est aussi celui de James Wan qui prouve donc que, après le triomphe absolu de Fast and Furious 7 qu'il est bel et bien autre chose qu'un "simple" réalisateur de films d'épouvante !
Reste évidemment au DCU à confirmer cette belle embellie ! Cette année , Shazam et le film sur le Joker vont tenter de prolonger ce triomphe.
Et même si je suis quelque peu sceptique sur Shazam (la façon dont est traité le personnage me fait un peu peur) , on ne peut plus vraiment faire de prédictions en matière de comics.
Cependant, le film DC que j'attends vraiment est bel et bien Wonder Woman 1984. Mais la Warner l'a reculé à 2020 afin d'éviter l'embouteillage et surtout lui laisser un plus long temps de post-production.
Je regrette néanmoins que l'univers mis en route par Zack Snyder, un univers sombre et conforme à la nouvelle orientation des Comics soit désormais bel et bien mis en veilleuse.
Le pitch : suite à une invasion de créatures (extra-terrestres ?) sensibles aux moindre bruits, l'humanité vit dans la terreur et le silence totale. Une famille, qui a perdu l'un de ses enfants victime des créatures, tente de survivre...
Il est donc possible de faire des films traitant de la fin du monde sans avoir recours à de grosses scènes de destruction ! Il est donc possible de faire un film en se passant d'un des éléments les plus essentiels du cinéma, à savoir le son.
De manière ironique, le film est nommé pour l'Oscar du meilleur son. Cela dit, un film sur le silence n'est pas un film sans son et le travail remarquable sur ce médium le prouve !
En réalisant Sans un bruit (A quiet place en VO, titre plus ironique et à double sens), John Krasinsky , que l'on avait vu en mercenaire dans l'excellent 13 hours de Michael Bay, s'inspire évidemment de Signs (une invasion que l'on sait mondiale, une famille brisée et repliée sur elle même dans un coin reculé des USA) mais il s'affranchit de son modèle et propose une vision apocalyptique d'un monde où le son conduit fatalement à la mort.
Servi par d'excellents effets numériques - là où Shyamalan suggérait énormément, Krasinsky n'hésite pas à mettre ses créatures dans la lumière dans la dernière partie de son film - Sans un bruit est un quasi sans faute, doté d'un scénario diabolique et magistralement interprété, Emily Blunt (Mme Krasinsky à la ville) en tête. En étudiant le microcosme familial, en prenant son temps de nous dépeindre leur quotidien, les astuces déployées pour survivre dans ce monde cauchemardesque , Krasinsky met en place tous les enjeux d'une deuxième partie plus rythmée où la notion de sacrifice sera au centre.
Certaines critiques ont pu s'étonne que l'épouse du héros puisse être enceinte dans un tel monde, estimant que faire naitre un enfant était de la folie pure. Or la première scène et la première apparition furtive des créatures donnent en fait l'explication : elle est en deuil et ce nouvel enfant va lui permettre de "remplacer" ce qu'elle a perdu.
La culpabilité est d'ailleurs présente dans toute la première partie du film. Chaque membre de la famille se reproche le drame survenu même si la responsabilité de chacun est diluée, la plus grande part en revenant hélas à la victime. Mais cette tragédie ronge l'équilibre familiale, notamment chez l'aînée, persuadée que ses parents la déteste.
Cette étude d'une famille serait tout à fait ordinaire sans le concept de la SF. Chaque famille ayant connu une épreuve a du mal à s'en relever. Chacun s'interroge sur ce qu'il aurait du faire pour éviter un drame. Et chacun se sent coupable. En ajoutant une invasion , Krasinsky dope son propos et l'élève au delà de la simple étude de moeurs. Et sa mise en scène est diablement efficace, chaque détail entraînant une cascade de problèmes : un simple clou dépassant d'une marche enclenchera la phase finale du film.
En refusant de tirer à la ligne (Sans un bruit dure 1h30, générique compris), Krasinsky offre un film efficace et direct, un vrai coup de poing dans le visage du spectateur , un spectacle où on ne sait jamais qui va s'en tirer! Son coût de production de 17 millions de dollars n'handicape jamais l'histoire et l'on peut se dire qu'une fois de plus Michael Bay, qui a produit et fait confiance à son acteur, a parfaitement joué son rôle : il a trouvé les fonds puis l'a laissé travailler tranquille. L'utilisation du cinémascope est également magistral, preuve que le film a été pensé pour le cinéma.
Le résultat, s'il n'est pas parfait (la fin est quelque peu abrupte et quelques incohérences grèvent la dernière partie), est conforme à la superbe bande annonce : oui, on va trembler pour cette famille. Oui, on sursaute et on se prend à espérer une issue heureuse, même si l'on se doute qu'elle ne sera pas forcément au rendez vous, du moins pour tous les protagonistes.
Le succès mondial (340 millions de dollars) est amplement mérité ! On nous annonce une séquelle, ce qui ne serait pas illogique vue la toute dernière scène et les questions laissées en suspens. Mais dans ce cas, il faudra un sacré travail sur le scénario pour égaler ce premier essai dramatique de John Krasinsky dont les deux premiers films (Brief interviews with hideous men, The Hollars) tiraient vers la comédie.
Réussite visuelle et scénaristique, vrai film de genre parfaitement maîtrisé, Sans un bruit aurait dû être nominé autrement que dans une catégorie technique. Mais comme il ne mentionne aucune minorité...
Si Glass perd la moitié de ses entrées, il n'en est pas moins resté en tête aux USA et avec 73,5 millions en 10 jours, il est relativement proche des 77 millions de Split. Au final, il fera sans doute un peu moins , mais quand je lis certains article parlant d'échec, je me gausse. Car un film qui a déjà rapporté plus de 160 millions mondiaux, soit 8 fois son budget, si c'est un échec, alors moi, je suis le pape !!
Après, il semble qu'une partie du public ait été déçu par la deuxième partie du film, dans l'hôpital psychiatrique, enfin par son "manque d'action". Il est vrai que 10 ans de films Marvel et DC ont totalement changé la donne pour la représentation des super héros au cinéma, notamment une action non stop. Or, pour que la 3e partie soit parfaite, il faut que les personnages aient le temps de s'installer et que M.Glass puisse alors surprendre son monde. De toutes façons, comme souvent, le film sera ré-évalué dans le futur.
Les nouveautés n'ont pas fait le plein par contre. Ainsi, The kid would be king ne prend que la 4e place avec 7,5 millions. Le film de Fantasy était visible dans 3500 cinémas. Un échec certain.
L'autre nouveauté , Serenity , un thriller avec Matthew McConaughey et Anne Hathaway est 8e avec 4,5 millions.
Bref, les nouveautés n'étaient vraiment pas à la fête ce week end.
| Glass | 73,5 millions |
| The upside | 63,1 millions |
| Aquaman | 316,5 millions |
| The kid would be king | 7,5 millions |
| Into the Spider-Verse | 169 millions |
| Green Book | 49 millions |
| A dog's way home | 30,3 millions |
| Serenity | 4,5 millions |
| Escape room | 47,5 millions |
| Dragonball | 28,9 millions |
Le remake d'Intouchable reste 2e avec 63 millions tandis qu'Aquaman se rapproche de SSquad avec 316 . Il pourrait également battre les 330 de BvSuperman ! Au niveau mondial, le roi d'Atlantis en est à 1,082 milliard.
Into the Spider-verse (nommé aux Oscars dans la catégorie Animation) clôt le top 5 avec presque 170 millions de dollars de recette. J'ai beau avoir détesté le film, force est de reconnaitre qu'il a énormément séduit.
Green book a profité de sa nomination aux Oscars pour frôler les 50 millions tandis que le reste du top est constitué de A Dog's way home (30 millions), Escape Room (47, soit 9 fois son budget) et Dragonball qui n'aura fait illusion que quelques jours, perdant 63% de ses entrées et affichant un cumul de 29 millions.
Le pitch : Alors que la bête continue de sévir à Philadelphie, David Dunn part à sa recherche. Il ne sait pas encore que la confrontation avec l'homme qui casse est également très proche.
Glass est un miracle ! Un miracle juridique déjà car faisant la synthèse de deux films appartenant à deux studios différents, à savoir Disney et Universal. Si les deux mastodontes ont laissé faire, c'est d'une part parce que le film ne coutait pas très cher (20 millions) et que d'autre part, M.Night Shyamalan est en pleine renaissance.
Mais c'est aussi un miracle d'écriture qui parvient donc à conclure deux oeuvres cultes, le fabuleux Incassable, sans doute l'un des meilleurs films de super héros jamais écrits et Split, oeuvre dont la complexité et l'interprétation extraordinaire de James McAvoy en font l'un des films les plus brillants de 2017.
Glass transcende son idée de départ (les surhumains sont parmi nous) en nous soumettant un postulat simple : comment visualiser une vérité enfouie ?
On le sait depuis Signs, M.Night Shyamalan aime disserter sur le pouvoir de l'image. Avec Signs, il ne montrait quasiment jamais les créatures extra-terrestres, reprenant en cela la méthode de Spielberg pour Les dents de la mer ou Scott pour Aliens, mais effrayait bien plus que n'importe quel film où tout est "visible". Son film suivant, le très sous-estimé Le village, se focalisait sur la façon dont on créait la peur, les artifices utilisés et comment la rendre la plus efficace possible.
Dans Glass, il doit désormais faire entrer ses "héros", David Dunn l'être incassable et Kevin, l'homme aux multiples personnalités dans la lumière. Car Incassable et Split étaient construit de la même façon : la lente mise à jour de deux êtres extraordinaires, chacun étant manipulé par une troisième personne. Pour David, c'est bien entendu Elijah Preece, directement responsable de sa "naissance" en tant que super héros. Pour Kevin, ce sont toutes ses personnalités qui vont lui faire naitre la bête. Et si le monde restait dans l'ignorance des pouvoirs de David à la fin d'Incassable, il découvrait l'existence de la bête, même si celle-ci n'était pas encore connue de tous.
Reprenant les événements d'Incassable 18 ans après et ceux de Split quelques semaines plus tard, Glass fait donc la synthèse brillante de deux univers. Kevin continue à enlever des jeunes filles pour les offrir en sacrifice à la bête tandis que David Dunn, aidé par son fils Joseph (toujours interprété par Spencer Treat Clark, une idée de génie de la part du réalisateur) qui, dans un rôle à la Professeur X, guide son père derrière les ordinateurs dans sa croisade contre le mal.
Mais si la bête est connue, David commence à devenir autre chose qu'une légende urbaine. La police le traque car elle n'apprécie pas ses méthodes. Et dans l'ombre, une autre force le guette.
Quand à Elijah, il croupit dans un hôpital psychiatrique depuis que David l'a dénoncé. Son rôle dans l'histoire semble mineur. Et pourtant...
La force des films de Shyamalan réside dans ses twists finaux. Ici, le premier intervient à une heure de métrage et laisse le spectateur pantois, car il résout une bonne partie des questions que l'on se posait. D'autant plus que le scénario commence par l'affrontement entre David et la Dunn, très violent graphiquement et magistralement filmé, avant de faire une longue pause dans l'hôpital psychiatrique où les trois protagonistes se retrouvent enfermés, à la merci d'une médecin qui connait leurs faiblesses et entend les guérir de leur "mythomanie".
Pour cela, elle n'hésite pas à utiliser les personnes les plus proches de ces patients : le fils de David, la mère d'Elijah, la jeune fille survivante du carnage de Split. Or, ces trois personnages "secondaires" sont les seuls témoins des capacités surhumaines des prisonniers. En contrôlant tout ce petit monde, la psychiatre pense exercer son pouvoir en toute quiétude. Evidemment, tout ne va pas se passer comme elle l'entend et l'émergence de M.Glass va faire capoter son plan très bien huilé !
La partie dans l'hôpital évoque évidemment Vol au dessus d'un nid de coucou. Elle prend son temps, donne la part belle à James Mc Avoy (crédité en premier au générique d'ailleurs) qui prolonge son interprétation de Split avec brio, mais cette "lenteur" est nécessaire à la mise en place de la dernière partie et de ses (nombreux) coups de théâtre.
Et quand l'action reprend alors le dessus (la bête affronte à nouveau David qui peut laisser éclater ses pouvoirs sans crainte), on est à nouveau dans le Comics cher à Incassable. Le film reprend les codes des super héros de papier et les transcende, mais sans tomber dans un déluge de CGI. Après tout, le cinéaste n'est jamais aussi bon que lorsqu'il dispose de peu d'argent.
Mais il ne se moque pas de son spectateur et lui offre donc ce qu'il est venu voir : l'affrontement entre les trois protagonistes autrement que sur un plan mental. A nouveau, les coups font mal et le destin des personnages n'en sera que plus douloureux.
En concluant deux de ses oeuvres phares, M.Night Shyamalan montre à nouveau toute l'étendue de son talent , son incroyable capacité à écrire des films forts, allant très loin dans la tête des personnages et ne prenant jamais le spectateur pour un gogo. En lui donnant à réfléchir, en faisant de ces différents protagonistes des êtres de chair et de sang, et non de simples silhouettes, il parvient à créer une mythologie digne des meilleurs Comics. On excusera alors quelques dialogues un peu trop théâtrales, surtout dans la bouche d'Elijah, mais ce défaut mineur s'inscrit en fait dans la logique de l'histoire.
Glass est donc un nouveau chef d'oeuvre de l'auteur de 6e sens et Incassable. Espérons que son succès sera vraiment massif afin de prouver au studio qu'un sujet peut également être autre chose qu'un remake, un reboot, une séquelle, une préquelle, même si, et c'est bien là le paradoxe, Glass est à la fois un peu tout ceci.
539 113 entrées pour Glass ! Le film de M.Night Shyamalan obtient donc la première place, mais bon sang, il aurait du attirer au minimum le double de personne !! Comme un cinéaste offre un tel chef d'oeuvre au public, la moindre des choses est de lui rendre ce cadeau au centuple.
Dommage donc pour tous ceux qui passeront à côté de la miraculeuse conclusion de Split et Incassable ! La chronique arrive, vous comprendrez mieux mon engouement.
La deuxième nouveauté, L'incroyable histoire du facteur Cheval, prend la 4e place avec 256 173 spectateurs. Jacques Gamblin incarne cet homme qui durant des années construisit un monument d'art naïf (que j'eu la chance de visiter étant gamin). Nils Tavernier est derrière la caméra et la trop rare Laetita Casta complète la distribution.
Enfin, le mélo Ben is back, avec Julia Roberts est 10e avec seulement 88 685 entrées. Julia a connu mieux et, comme trop d'actrice dépassant la cinquantaine, elle a de plus en plus de mal à trouver des rôles de premier plan. Hollywood aime un peu trop la jeunesse.
| Glass | 539 113 entrées |
| Creed II | 1 266 680 entrées |
| Les invisibles | 687 892 entrées |
| .....du facteur Cheval | 256 173 entrées |
| Aquaman | 3 076 680 entrées |
| Edmond | 409 317 entrées |
| Mia et le lion blanc | 1 227 093 entrées |
| Astérix et le secret de la potion magique | 3 712 391 entrées |
| Bohemian Rhapsody | 4 158 178 entrées |
| Ben is Back | 88 685 entrées |
Creed II perd donc sa place de leader mais devient le premier millionnaire France de 2019 ! Avec 1,2 million de fans de Sly au compteur, il peut aller titiller les 1,6 du premier opus.
Les invisibles perd aussi une place tout en approchant les 700 000 , tandis qu'Aquaman complète le top 5 en franchissant la barre des 3 millions !
Edmond perd 35% de spectateurs (comme Aquaman d'ailleurs) ce qui est raisonnable, mais 400 000 entrées en 14 jours, c'est peu.
3 millionnaires sont dans la deuxième partie du tableau : Mia et le lion blanc, qui atteint 1,2 millions , Astérix et ses 3,7, et enfin, Bohemian Rhapsody et ses 4,1 !! Qui eut cru qu'un biopic musical serait 5e de l'année 2018 ?
Après un passage à vide, caractérisé par des films de studios qui ne trouvèrent pas toujours leur public (le dernier maitre de l'air, After earth) et des projets plus personnels (Phénomènes, La jeune fille de l'eau) injustement boudés, M.Night Shyamalan a retrouvé son sens diabolique du suspens et surtout (pour les studios) des entrées !!
Ainsi, Glass , qui clôt à la fois Incassable et Split, ouvre ce week end à 40,5 millions (et 49 de plus dans le monde) , entérinant, on l'espère, un retour durable et sérieux ! Même si la critique a fait la fine bouche, le film réalise un vrai bon démarrage, peut être tempéré par le fait que Split avait ouvert de manière similaire, mais avec 800 cinémas de moins.
Il est évident que le film était très attendu. La scène finale qui voyait Bruce Willis évoquait le bonhomme qui casse a donc mis fin à une attente de 18 ans ! Rappelons que Shyamalan avait évoqué une trilogie et que pour sa sortie cinéma, Incassable se terminait par "A suivre". Ce n'est que pour la sortie vidéo que Disney a fait rajouter le carton comme quoi Elijah Price a été envoyé dans un asile psychiatrique. La firme ayant été déçu par les résultats du film (des recettes mondiales moitié moins importante que 6e sens) qu'elle avait donc coupé court à l'ambition du cinéaste.
Notons que, malgré le succès de Split et la quasi certitude d'un carton, le film n'a coûté que 20 millions de dollars. Les 49 mondiaux se rajoutant au score US, Glass est déjà remboursé plusieurs fois.
Une seule nouveauté était opposé à l'homme qui casse et à la bête, Dragonball qui, alors qu'il n'est à l'affiche que dans 467 cinémas, a obtenu 21 millions depuis mercredi. Sa moyenne par salle est le double de Glass !! La production japonaise a rapporté 65 millions également hors USA. Il est vrai que la franchise est toujours aussi populaire dans le monde.
| Glass | 40,5 millions |
| The Upside | 43,8 millions |
| Dragonball super : Broly | 21 millions |
| Aquaman | 304,3 millions |
| Into the Spider-Verse | 158,5 millions |
| A dog's way home | 21,2 millions |
| Escape Room | 40,7 millions |
| Le retour de Mary Poppins | 148,7 millions |
| Bumblebee | 115,9 millions |
| On the basis of sex | 16,8 millions |
En continuité, The Upside passe 2e et cumule 43 millions, dépassant donc son budget de 37,5. Pas mal pour un remake qui s'est fait attendre pendant pas mal de temps.
Aquaman passe la barre de 300 et monte à 1,064 milliard dans le monde entier ! Encore quelques 21 millions et il dépassera The Dark Knight Rises, pour devenir la 2e plus grosse recette de la Warner derrière Harry Potter 8 !
Super héros toujours avec les 158 millions de Into the Spiderverse ! Le dessin animé cumule plus de 320 millions dans le monde.
Suivent la comédie familiale A dog's way home (21 millions) et le film d'épouvante Escape Room (40).
Mary Poppins frôle les 150 millions, tandis que Bumblebee en est à 115. Au niveau mondial, l'autobot écrase Mary avec 412 millions contre 406.
Enfin, On the Basis of Sex ferme la marche avec 16,8 million.
Changement en tête du BO France ! Creed a largement écrasé sa concurrence et s'est rappelé au bon souvenir de 832 553 amateurs du noble art ! Le choc Rocky/Drago, désormais tous deux entraîneurs a forcément boosté l'audience. Il est vrai que pour pas mal de fans (dont votre serviteur), Rocky IV est l'un des sommets de la saga !
Le million est donc assuré d'ici la fin de la semaine ! Ce n'est que justice pour Sly qui a toujours mis sa vie au service du 7e art !
Du coup, et forcément, le reste des nouveaux films ne peut pas boxer dans la même catégorie poids lourds. Pour Les invisibles (qui n'est pas la suite du Hollow Man de Veroheven...) , la 2e place est quand même assurée avec 384 239 entrées. La comédie sociale avec Alexandra Lamy devrait aller titiller les 700-800 000 spectateurs.
C'est plus dur pour Edmond et ses 247 500 admirateurs de l'auteur de Cyrano de Bergerac. Le biopic se classe 4e, mais la promo (et la critique) en promettait sans doute plus.
| Creed II | 832 553 entrées |
| Les invisibles | 384 239 entrées |
| Aquaman | 2 906 326 entrées |
| Edmond | 247 500 entrées |
| Mia et le lion blanc | 1 114 846 entrées |
| Astérix et le secret de la potion magique | 3 612 760 entrées |
| Bohemian Rhapsody | 4 059 510 entrées |
| Le retour de Mary Poppins | 1 432 581 entrées |
| Bumblebee | 1 021 962 entrées |
| Une affaire de famille | 663 648 entrées |
Chose très rare, quasiment tout le reste du top 10 est constitué de films millionnaires, à l'exception de Une affaire de famille (10e avec un peu plus de 660 000 entrées). Mais tous ces blockbusters subissent de fortes baisses avec la fin des vacances !
Ainsi, Aquaman perd 60% de son public mais frôle les 3 millions.
-62% pour Mia et le lion blanc, ce qui n'empêche pas le spectacle familial de passer la barre du millions.
Astérix dégringole aussi de 73% pour un cumul de 3,5 millions.
La seule exception vient de Bohemian Rhapsody (-26% seulement) et la barre de 4 millions franchie ! Honnêtement, qui eut cru qu'un film qui a connu de tels déboires serait un succès mondial aussi massif ?
Mary Poppins et Bumblebee complètent le tableau avec 1,4 et 1 million respectivement.
Ce mercredi, Glass prend logiquement la tête des nouveautés ! Bien entendu, la presse est mitigée, comme à chaque fois que M.Night Shyamalan ne va pas dans leur sens.
Est-ce que cela se passe avant Avengers 3 ou après Avengers 4 ?
Franchement, on s'en cogne !!
Le trailer VF (qui contient quelques plans de moins que celui américain, où l'on voit Hogan draguer la tante de Peter !!) annonce un film tout aussi jouissif que le premier et où l'un des vilains est Mystério...
Pourquoi Far from Home ? parce que l'intrigue se déroule en Europe !
Sortie française en juillet !
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