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Le BO US a perdu 1,5 milliard depuis début 2020 !

Publié le par Dave

Le BO US a perdu 1,5 milliard depuis début 2020 !

Comparé aux 4 premiers mois de 2019, le BO US a engrangé 1,5 milliard de dollars de recettes en moins, la faute évidemment au Covid 19 qui a fermé les salles, excepté les drive in !

 

Les chiffres parlent d'eux même : cette année, des tickets ont été vendus pour 1,816 milliard contre 3,36 l'an dernier, marqué par les sorties triomphales de Captain Marvel ou Avengers Endgame, qui n'avait pris "que" 357 millions sur la période prise en compte.

 

Au passage, Disney a encaissé 900 millions de bénéfices net avec Endgame. Ce chiffre semble petit  par rapport au BO mondial (2,8 milliards) mais il faut savoir que Endgame a coûté 511 millions de dollars et que 55% des recettes vont au studio. Et puis il y a eu quelques bonus pour les acteurs : ainsi Robert Downey Jr aurait touché une "prime" de 55 millions de dollars en sus de son salaire de 20. Pas mal du tout !

(Sources : Première.fr)

 

Cette année, le plus gros succès US est Bad Boys for Life (204 millions), suivi de 1917 (150), Sonic (146). Notez aussi que Jumanji 3 et Star Wars IX ont engrangé respectivement 124,7 et 124,5 millions sur 2020.

 

Déjà sans la crise, le box office US avait du mal à retrouver des couleurs : Harley Quinn très attendu n'avait pris que 84 millions, Dr Dolittle 77, l'appel de la foret ou En avant 62...

 

La situation est encore pire en Chine où la différence de recette est de 2 milliards.

 

Avec le report de la quasi totalité des blockbusters, inutile de dire les mois à venir vont être très durs pour l'industrie du cinéma !!

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The Mandalorian , premières impressions

Publié le par Dave

The Mandalorian , premières impressions

Ayant pu voir les deux premiers épisodes de The Mandalorian, la série live Star Wars produit par Disney, petit article pour vous donner  mes premières impressions.

Et elles sont bonnes.

D'un point de vue visuel, si on compare à The Witcher (dont j'ai regardé les 7 premiers épisodes), le rendu de Mandalorian fait très cinéma. Déjà la série est filmée dans un format proche du Cinemascope - on peut le voir par les bandes noires en haut et en bas de l'écran - ce qui donne une image rectangulaire et non carrée. Ensuite, le grain et la lumière font très cinéma, ainsi qu'une grande profondeur de champ. Les deux premiers épisodes se déroulant sur une planète désertique (Alvara 7) , il est clair que le format rectangulaire s'impose afin d'avoir un cadrage optimal de ce qui se passe.

 

A la différence, l'image de The Witcher fait plus "vidéo", notamment dans ses environnements numériques. Son format carré donne une impression moins luxueuse et la luminosité est également plus proche du format vidéo que du format cinéma.

 

En résumé, The Mandelorian a beau être une série télévisée, elle a été filmée comme un film destiné au cinéma. Il est vrai que son budget de 100 millions de dollars pour 10 épisodes , dont la majeure partie est passée dans le visuel, le permet. 

 

D'un point de vue de l'histoire, Jon Favreau a opté pour un script linéaire. Point de multiplication des points de vue, tout du moins dans les premiers épisodes, comme dans Game of Thrones ou The Witcher. Qui plus est, dans cette dernière, deux trames temporelles sont entremêlées, distantes d'une quinzaine d'années, sans différentiation visuelle entre les deux. Ici, on suit les traces de Mando, chasseur de prime qui, 5 ans après la chute de l'Empire, est chargé de retrouver un enfant, le fameux bébé Yoda puis sa fuite avec ce dernier. 

 

En refusant de tomber dans le classicisme  qui consiste à avoir plusieurs trames à suivre en parallèle (Urgences le faisait déjà il y a plus de 20 ans et le plus bel exemple est celui de Lost qui rajoutait en sus flashbacks et sauts dans le temps) , Favreau et son équipe reviennent à un style plus simple, mais qui permet de découvrir l'univers en même temps que son personnage principal.

 

Les deux premiers épisodes permettent de poser les enjeux, présenter les protagonistes tout en s'aventurant dans des territoires que l'on ne voit pas toujours dans un Star Wars, même si Solo donnait déjà un aperçu des "bas-fonds" de la galaxie. Mais on sait tout de suite qu'on est dans cet univers, ne serait-ce que par les créatures entrevues, les vaisseaux et l'ambiance générale. L'équipe créative a totalement su retrouver l'esprit de Georges Lucas qui reste, n'en déplaise à ses détracteurs, l'âme de cet univers. 

 

Le rythme de ces deux épisodes est plutôt lent, sans tomber dans la contemplation. La fusillade du premier épisode avant que Mando ne trouve bébé Yoda est un bel exemple qui montre que, quand il le faut, le rythme va s'accélérer. Enfin, le montage est toujours lisible : on sait ce qu'il se passe, qui fait quoi...

 

Mais surtout, l'histoire est passionnante et on attend évidemment d'en savoir plus, de connaitre la suite. Le côté mystérieux du héros (ou plutôt de l'anti-héros, les chasseurs de prime n'étant pas franchement sympathiques dans un Star Wars) est intrigant et on espère en savoir plus sur lui, même si les Mandaloriens ont été pas mal développés dans l'univers étendu. En attendant, le pari de faire une série live Star Wars sans Jedi (pour le moment) ni Sith, sans aucun personnage connu, même si Mando renvoie forcément à Bobba Fett, est réussi, ce qui n'était pas forcément gagné vu la déception au box office de Solo et la volée de bois vert qui a accompagné la sortie de l'épisode IX. Jon Favreau a su retrouver ce qui fait l'essence d'un Star Wars, sans pour autant faire dans le fan service.

 

D'un point de vue technique, c'est un sans faute ! ILM a développé une nouvelle façon d'organiser les environnements virtuels (je vous renvoie au dernier numéro de SFX) , inspirée du jeu vidéo (pour résumer, dans un jeu en 3D, dès que vous bougez la caméra qui est sur votre personnage, l'environnement que vous voyez est immédiatement calculé pour être affiché selon votre angle de vue) qui permet aux réalisateurs de tourner quasiment en temps réel, comme s'il était sur telle ou telle planète. Certes, ces deux premiers épisodes ne montrent pas des monde comme Coruscant ou Naboo, bien plus complexes qu'une planète de glace ou de sable, mais le tour de force est indéniable et on est vite happé par ces mondes nouveaux.

 

Vous l'aurez compris, je suis totalement sous le charme de ces deux premiers épisodes et j'espère que la série va tenir toutes ses promesses. En espérant bien entendu une sortie physique en Blu-ray car, la télévision via Netflix ou Disney +, c'est formidable tant que votre connexion internet est bonne, ce qui n'est pas le cas chez moi.

 

 

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Le Mans 66 (*****)

Publié le par Dave

Le Mans 66 (*****)

Le pitch : soucieux de changer l'image de sa marque, Ford décide de défier Ferrari sur la plus prestigieuse course automobile du monde , celle du Mans !

 

Attention chef d'oeuvre ! Même si vous n'aimez pas les voitures de courses ou les films de voiture, James Mangold transcende le genre et brosse surtout le portrait de deux pilotes marginaux, totalement différents dans leur caractère et leur vie, mais unis par la même détermination et la même volonté de ne rien céder de leurs idéaux.

 

Car au travers de deux acteurs d'exception, Matt Damon et Christian Bale, le film , même s'il offre de spectaculaires scènes de course et une reconstitution fidèle des circuits du Mans ou de Daytona, s'attarde sur le lien qu'entretiennent les différents personnages avec les voitures. James Mangold avait déclaré n'avoir aucun fétichisme envers l'automobile et c'est sans doute pour cela qu'il a fait un film sur des pilotes et non sur des courses.

 

Toute l'histoire tourne autour de cette même idée : réussir sans renier ses idéaux. Tous les personnages qui suivent cette voie attirent immédiatement la sympathie, malgré leur caractère parfois difficile. Tous ceux qui tentent de louvoyer, comme l'un des cadres de Ford sont montrés sous leur jour le plus noir, comme si Mangold nous disait : ceux qui sont prêt à des compromissions ne méritent pas notre compassion, au contraire de ceux qui ne transigent pas, même s'ils font des erreurs.

En cherchant à capter une époque , le film se double évidemment d'une formidable reconstitution historique, pas si ancienne que cela et pourtant où tout semble différent : les habits, les voitures, les objets, les mentalités même. Le travail sur les décors, sur les accessoires est exemplaires et on jurerait que le film a été tourné dans les années 60. Bien sûr, les effets visuels sont à l'origine de cette réussite également , preuve que le médium est arrivé à maturité car à aucun moment, ils ne cherchent à en mettre plein la vue, mais sont totalement invisible. Ceux qui ont vu Le Mans avec Steve McQueen pourront faire la comparaison, mais Le Mans 66 aurait pu être tourné au moment même des faits.

 

Si on compare le film avec le dernier fleuron du genre, à savoir Rush de Ron Howard, Mangold a donc choisi une approche quelque peu différente (pas d'opposition frontale entre les deux acteurs principaux) mais il s'inspire du respect des personnages pour leurs bolides, tout en ne mettant pas en avant les voitures qui sont, ici, un "véhicule" pour le destin des héros. Et même quand celui ci est tragique, Mangold filme de loin, ne cherche jamais à faire de l'esbroufe. On est loin d'une vision romantique voire tape à l'oeil de Michael Bay, adorateur de voitures puissantes devant l'éternel, qui cadre ses bolides comme s'ils étaient des personnages à part entière.

 

Mieux encore, Mangold refuse même au spectateur certaines scènes attendues. Ainsi, la première course du Mans que fait l'écurie Ford n'est présente que par la retransmission radio. Beaucoup d'ellipses permettent d'aller à l'essentiel également, tandis que d'autres passages que d'aucuns jugeraient comme "inutile", par exemple, quand Ken Miller, le pilote surdoué mais rebelle, explique à son fils les arcanes du circuit du Mans, sont là pour  que, quand les scènes de cette course arrivent, on sache tout de suite où on est. Mangold n'est jamais vraiment là où on l'attend et c'est cela qui fait le sel du film, même si on en connait l'issue - on sait que Ford a réussi à battre Ferrari plusieurs fois de suite !

 

Le Mans 66 est un vrai film d'acteurs, filmé à l'ancienne avec l'aide des nouvelles technologie. Un énorme travail est fait sur le son également : on est dans l'habitable avec les pilotes, on ressent la tension, la dangerosité rien qu'en entendant les crissements de pneus, les freins qui chauffent...

 

Enfin, l'histoire n'élude pas les frustrations énormes de ces protagonistes, dont le plus gros traumatisme est la victoire ex-eaquo d'une des courses. En présentant des personnages humains, servis, je le répète, par des acteurs d'exception, ce qui n'est pas une surprise, Mangold réalise un vrai chef d'oeuvre, récompensé au box office mondial (225 millions, à comparer aux 97 de Rush) et encensé par la critique, à juste titre.

 

N'ayant pas pu le voir en salle, c'est donc en Blu-ray que j'ai pu enfin le découvrir. La qualité du disque est exceptionnelle et lui rend parfaitement justice.

 

Si, comme moi, vous n'avez pas pu voir le voir sur un grand écran, vous savez ce qu'il vous reste à faire.

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Misanthrope : les quatre premiers albums

Publié le par Dave

Misanthrope : les quatre premiers albums

Allez, vu que c'est le confinement, on en profite pour se replonger dans notre vénérable passé !!

 

Et là on parle de Misanthrope, l'un des plus anciens groupes de metal français !!! Et on s'intéresse à leurs quatre premiers albums, quatre authentiques chefs d'oeuvre !!!

 

Et si l'underground français vous intéresse, n'hésitez pas à vous abonner à ma chaine !!

 

 

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Vivement la mi juillet !

Publié le par Dave

Vivement la mi juillet !

Apparemment , c'est à la mi juillet que les salles de cinéma pourront rouvrir ! En tout, cette pénurie d'obscurité cinématographique aura duré plus de 4 mois !

 

4 mois où nous aurions pu découvrir, entre autres, le nouveau James Bond, Black Widow , Mulan , Sans un bruit 2 et j'en passe.

 

La catastrophe sanitaire et  humaine se double donc d'une catastrophe économique pour l'industrie du divertissement , que cela soit le cinéma, le théâtre , la musique (avec l'annulation de tous les festivals d'été comme le Hellfest ), le sport (report des JO, de l'Euro de football et on ne sais pas si les compétitions sportives vont reprendre)...

 

Alors, oui Netflix ou Disney + engrangent des heureux - je suis en pleine vision de The Witcher  (pas mal du tout) ou The Mandalorian (fabuleux), je me retape toute ma vidéothèque (à ce jour, j'hésite à revoir tout le MCU de Iron Man à Endgame, ou pour la millième fois les 10 Star Wars, spin off compris), je lis, je joue à des jeux vidéos (Red Dead Rédemption 2 et Assassin's Creed The Ezio trilogy sur PS4, The Witcher 3 sur Switch), une fois que mon travail d'école est fini (j'attaque vers 6H00 le matin pour le finir vers 12H00) mais rien ne vaut l'excitation d'aller dans une salle, de s'asseoir au milieu du rang du milieu (le son est meilleur) et d'attendre que le film commence.

 

Je sais que c'est très futile, mais vivement mi juillet que l'on retrouve la voie de salles obscures...

 

(Ps : sur l'image, je suis dans le Wisconsin... Un petit aperçu des grands espaces...)

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Une première photo de Dune ?

Publié le par Dave

Une première photo de Dune ?

Film très attendu par tous les amateurs de SF et de littérature, Dune de Denis Villeneuve affiche une première image.

 

On peut y voir Timothee Chalamet , qui incarne Paul Atréides - rien de moins que le héros de l'histoire pour ceux qui ne connaissent pas ce chef d'oeuvre - sans doute sur sa planète d'origine, à savoir Caladan, une planète qui est l'exacte opposé d'Arakis. Autant Arakis est désertique et sèche, autant Caladan subit des précipitations incessantes, des tempêtes et les vastes océans qui la recouvrent contrastent donc avec les dunes de sables.

 

On n'a, pour l'instant, pas grand chose de plus à se mettre  sous la dent et le ralentissement de la planète ne va pas aider. Reste que Dune sera sans doute l'un des chocs de 2021. Ou 2022... 

 

Il me tarde de voir comment le cinéaste génial de Premier Contact ou Blade Runner 2049 va s'emparer du roman, sachant que David Lynch, malgré les remontages et coupes sauvages qu'avait subi sa vision, avait mis la barre très très haute !

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Asimov au cinéma

Publié le par Dave

Asimov au cinéma

Confinement oblige,  je me suis mis à relire mes vieux bouquins de SF (car j'ai lu tout ce que j'avais en cours, que les librairies et médiathèques sont fermées et que la Poste ne passant qu'une ou deux fois dans la semaine, commander sur le net ne m'emballe pas plus que cela).

 

Bref, je me suis relu quelques romans d'Isaac Asimov, notamment Face aux feux du soleil, qui décrit une société où 20 000 êtres humains vivent éparpillés sur une planète, ne se rencontrent jamais, sauf en visio-conférence, sont servis par une armée de machines et se méfient comme de la peste des microbes que pourraient leur apporter les étrangers à leur planète. Dans ce monde qui ressemble à la situation que l'on vit actuellement (en poussant à fond les curseurs bien sûr) , un meurtre a été commis, chose impensable vu qu'aucune personne ne supporte la présence d'une autre. 

 

J'ai également lu les différentes nouvelles sur les robots, à savoir Robots et Un défilé de robots. Dans ces livres, Asimov met en place ses fameuses lois sur la robotique dont la première dit "Un robot ne peut pas faire de mal à un être humain". Ecrites dans les années 40 et 50, les nouvelles sur les robots donnent également à réfléchir sur notre condition actuelle, sur notre facilité à confier aveuglement nos vies à la technologie.

 

Du coup, je me suis demandé si Asimov avait souvent été adapté au cinéma car son oeuvre est immense (des dizaines de romans, des cycles comme Fondation s'étendant sur des milliers de pages...) et la réponse est non. Quelques films sont sortis de son oeuvre , mais seuls d'eux d'entre eux ont connu une carrière internationale. Il s'agit de   I Robot de Alex Proyas et L'homme bicentenaire de Chris Colombus.

 

I, Robot est un excellent film d'action avec Will Smith , parfait en détective robotphobe (même s'il a un bras électronique) , mais son rapport avec Asimov est assez lointain. On y cite les 3 lois, l'héroïne s'appelle Susan Calvin (mais elle est bien plus jeune que celle des nouvelles qui raconte ses souvenirs du haut de ses 75 ans) et un robot y est accusé de meurtre, comme dans Face aux feux du soleil. Pour le reste, c'est une trame classique , visiblement remontée quelque peu par le studio tant les idées subversives de Proyas (il a tout de même offert au 7eme art The Crow et Dark City) sont peu présentes. Si la technique est là (les scènes d'action sont d'une lisibilité sans faille), I Robot est plus un show à la gloire de Will Smith qu'une réflexion poussée sur la condition des êtres mécaniques comme le sont les romans d'Asimov.

 

Cela étant dit, le néophyte ne remarquera pas du tout ces aspects et appréciera le film comme un très bon film d'action situé dans le futur, magnifié par les décors de notre compatriote Patrick Tatopoulos. Le design des robots est très réussis et l'animation 3D suffisamment bien fichue pour faire croire à cette société où le mécanique vit à côté de l'home. A noter la participation d'un Shia Labeouf tout jeunot  qui n'avait pas encore pris la mauvaise habitude de cracher sur les films auxquels il participe (après en avoir assuré la promo).

 

Bref, niveau fidélité, il vaut mieux chercher du côté de L'homme bicentenaire, un film rare (il existe une version DVD, épuisée depuis des années) et décrié mais qui, pourtant est une vraie lecture du matériel littéraire d'origine.

 

Dans L'homme bicentenaire, Robin Williams, parfait, incarne un robot qui petit à petit va acquérir des caractéristiques humaines et mourir au bout de 200 ans, en ayant réussi à obtenir le qualitatif d'homme, de s'être marié et de vieillir.

 

A la différence d'I, Robot, le film de Chris Colombus ne se sert pas de son concept pour délivrer un film d'action mais se pose comme une véritable réflexion sur de qu'est un homme. Au départ, esclave , il va se distinguer des congénères par son empathie , notamment à l'égard de la famille de son maître Martin (interprété par Sam Neil) et petit à petit obtenir sa liberté. A noter que dans la nouvelle originelle donnera lieu à une nouvelle interprétation co-écrite avec  Robert Silverberg en 1993.

 

Évidemment, les fans d'action pure et dure passeront ici leur chemin. Le film est d'un rythme lent, assez contemplatif mais, je le répète, fidèle à l'écrit d'Asimov dont le style passait surtout par les dialogues et non les descriptions. Visuellement, le film est cependant plus riche que le livre et les maquillages de Robin Williams qui vont évoluer tout au long du film permirent à Greg Cannon d'être nommé à l'Oscar.

 

On le voit, l'un des maitres de la SF littéraire a été peu adaptée. On a longtemps parlé d'une adaptation de Fondation, son autre série fleuve (7 romans qui font d'ailleurs lien avec le cycle des Robots) mais il évident que seule la télévision pourrait rendre justice à cet énorme morceau d'histoire. Un moment pressenti par Roland Emmerich , les droits sont actuellement dans le giron d'Apple. La société informatique a confié il y a 2 ans l'écriture d'une série télévisée à David Goyer, mais pour le moment, on parle toujours de projet.

 

L'explication à cette absence de cinéma d'Asimov est simple et je l'ai déjà dit. Ses histoires sont basées sur les dialogues et les joutes verbales, pas sur l'action. Il faut donc un énorme travail d'adaptation pour rendre "accessible" commercialement une histoire d'Asimov. C'est ce qu'a fait Proyas. Mais quand Colombus a tenté la fidélité avec L'homme bicentenaire, le public n'a pas suivi.

 

Il est donc à craindre que le lecteur d'Asimov continue à se faire ses propres films en lisant les romans. Ce qui est bien dommage vu la richesse de son univers.

Asimov au cinéma

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