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Les nouveaux mutants signe le retour des grosses sorties US mais pas des gros scores.

Publié le par Dave

Les nouveaux mutants signe le retour des grosses sorties US mais pas des gros scores.

Cela faisait donc depuis mars qu'aucun film n'avait bénéficié d'une sortie importante dans les salles US et c'est donc Les nouveaux mutants qui a essuyé les plâtres en étant visibles dans 2400 salles et quelques.

 

Mais avec 7 millions engrangés ce week end, le dernier opus de la saga X-Men, dont la conception a été une véritable saga, n'a pas vraiment convaincu, peu aidé qui plus est par les normes en vigueurs dans les salles américaines à savoir une distanciation qui empêche de les remplir et les craintes toujours actives du virus. Et il faut savoir que dans les grandes villes comme New York ou en Californie , les cinémas sont toujours fermés.

 

Bref, Les nouveaux mutants n'a pas réussi à être une vraie locomotive et il faudra sans doute attendre Tenet pour que le box office US retrouve quelques couleurs.

 

A noter que le film a rapporté 2,9 millions de plus à l'international.

 

Enragé, avec Russel Crowe, prend la 2e place avec un cumul de 8,8 millions en 10 jours. Ajoutons-y les 8 millions hors USA pour voir que les chiffres n'ont rien de stratosphériques non plus mais reflète bien la situation mondiale.

 

Le nouveau Bob l'éponge est 3e avec 2 millions (mais ce score ne concerne que les salles canadiennes), suivi par les 520 000 $ de The Personnal Story of David Copperfield, une version moderne du classique de Dickens.

 

Enfin, Words on bathroom walls ferme la marche avec 1 million de dollars de recette.

 

Autrement, la sortie mondiale de Tenet semble vraiment redonner du baume au coeur des exploitants puisque le nouveau film de Christopher Nolan a engrangé 53 millions de dollars depuis mercredi dernier. Il sortira aux USA jeudi prochain.

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En attendant Tenet...

Publié le par Dave

En attendant Tenet...

Dernière semaine avant l'arrivée - enfin - d'un vrai blockbusters à savoir le très attendu Tenet de Christopher Nolan et donc dernière opportunité pour les comédies françaises de rafler les rares spectateurs qui se rendent dans les salles.

Ainsi , Les blagues de Toto atteint 664 085 entrées et reste donc en tête pour la 3e semaine. A noter que le film a été quelque peu vilipendé par des sites estimant que ce genre de films, adaptés de BD, ne faisaient que desservir la cause du cinéma par leur manque d'ambition. Bon, c'est un point de vue que je ne partage pas car, même si l'on peut être d'accord avec le fait que les comédies françaises sont souvent très fades d'un point de vue réalisation , si elles attirent du monde, c'est bien qu'elles ont réussi leur objectif : faire rire.

 

Russel Crowe pointe à la 2e place avec Enragé (Unhinged en VO) et 144 754 spectateurs. Le héros de Gladiator y incarne un conducteur qui, vexé qu'une femme l'ait klaxonné alors que sa voiture ne démarrait pas assez vite, va lui faire un véritable cauchemar. 

 

Le score de Enragé n'est pas extraordinaire et suit quelque peu sa sortie US (intervenue la semaine dernière) où il a rapporté 6,2 millions de dollars. Crowe est habitué à des chiffres bien plus important, mais le Covid a tout changé.

 

Deuxième nouveauté de la semaine, Belle Fille avec Alexandra Lamy et Miou-Miou, a attiré 141 458 personnes. Cette comédie, qui joue sur un quiproquo (Miou-Miou croit que Lamy est la petite amie de son fils) confirme que cet été français aura été celui du rire, même si ce score n'est pas génial.

 

Perdant 2 places, GreenLand, le film catastrophe avec Gerard Buttler en est à 450 937 amateurs de course contre  la montre et les éléments. A noter que le film n'est pas encore sorti aux USA.

 

Les dessins animés Bigfoot Family et Yakari suivent avec respectivement 237 243 et 151 218 bambins dans les salles. Si l'on prend tous les films pour enfants sortis récemment, aucun n'aura donc atteint le niveau de Scooby. Les origines du chien le plus drôle de l'histoire est toujours dans ce top, 9e, avec 715 230 spectateurs, en faisant le vrai grand gagnant de cet été.

 

7eme, le film d'horreur The Rental a pris 45 458 locataires dans ses filets. Locataires ? Oui, car le pitch se décline sur le classique groupe qui va passer la nuit dans une maison sans savoir ce qui les attend niveau épouvante.

 

T'as pécho passe 8e avec 287 580 entrées. Quand on pense qu'il fut premier du top pour arriver à un tel score, on se rend compte que la crise est vraiment profonde.

 

Enfin, Mignonne est la dernière nouveauté et dernier film de ce top avec un score de 36 415 spectateurs.

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Black Panther s'en est allé.

Publié le par Dave

Black Panther s'en est allé.

Triste nouvelle ! Chadwick Boseman, alias le roi Tchalla, alias Black Panther est décédé d'un cancer à l'âge de 43 ans !

 

Ainsi, même les super-héros peuvent partir de cet atroce maladie. Dans la vie réelle comme dans la vie des Comics. Ainsi, en 1983, le graphic Novel montrait le combat perdu de Captain Marvel contre le cancer. Un récit qui avait boulversé les fans. Ce n'était pas la Captain Marvel du MCU mais son homologue masculin (dont l'histoire avait inspiré le film d'ailleurs, vu que Mar-Vell se rebellait également contre les autres Krees).

 

Chadwick Boseman était atteint de ce cancer depuis 4 ans et n'en avait jamais parlé publiquement, préférant garder ses forces pour lutter contre. 

 

Si toute la planète Marvel est en deuil, la tâche pour lui succéder à l'écran va être très dure tant il incarnait parfaitement la droiture et le courage du roi du Wakanda. 

 

En attendant, grâce au MCU, à Black Panther, Civil War, Infinity War et Endgame, il vivra éternellement pour tous les enfants du monde et pour tous les adultes qui ont su garder leur âme de fan !

 

RIP, Mr Boseman.

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Les blagues de Toto, premier dans un marché en légère hausse

Publié le par Dave

Les blagues de Toto, premier dans un marché en légère hausse

En repassant au dessus du million de spectateurs en une semaine, le BO français reprend donc quelques couleurs. Grâce à plusieurs nouveautés , on sent donc un léger frémissement, mais il est clair qu'il faudra attendre la sortie de Tenet pour espérer en voir plus.

 

Les blagues de Toto prend donc la tête cette semaine avec 205 528 amateurs de comédie. En fait, on a un peu l'impression qu'il n'y a que des comédies qui sortent en ce moment. En tout cas, chapeau aux auteurs pour avoir écrit un scénario à partir d'un sujet aussi mince.

 

Canicule aidant, le film catastrophe américaine Greenland prend la 2e place avec 193 402 spectateurs. C'est pas trop mal, mais là aussi, en période "normale", Gerard Butler aurait attiré au moins deux fois plus de monde.

 

Suit Bigfoot Family , un dessin animé 3D belge qui , 3e, a été vu par 84 767 personnes. Là aussi, on sent clairement le score digne d'un pis aller.

 

Enfin, la dernière nouveauté de ce top 10, L'infirmière arrive bon dernier avec seulement 27 767 spectateurs.

 

En continuité, T'as pécho et Divorce club baissent de 40% pour  des cumuls de 175 679 et 507 877 entrées. Si le film de Michael Youn, a , à peu près, réussi sa sorti, on ne peut pas en dire autant de l'ex numéro 1.

 

Scooby sort du top ten avec  625 581 fans du gros chien peureux.

 

Simplement noir est désormais 7eme avec 643 694 spectateurs. Mine de rien, c'est la plus grosse audience cumulée de ce top 10.

 

A l'inverse, Terrible jungle perd 40% de ses maigres entrées pour en cumuler 127 287 , tandis que Eté 85 arrive à 304 043 . Décidément, vivement Tenet !

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T'as pécho, premier avec 109 000 entrées France !

Publié le par Dave

T'as pécho, premier avec 109 000 entrées France !

Décidément, cela ne s'arrange pas. Alors que Disney a donc décidé de faire l'impasse sur la sortie cinéma de Mulan, entraînant de légitimes colères de la part de certains propriétaires de salles, la fréquentation en France est toujours aussi morose.

 

Ainsi  , les nouveautés de cette semaine obtiennent des scores qui, dans un contexte normal, ne leur donneraient même pas un ticket pour le top 10 ! 

 

Jugez un peu : T'as pécho est premier avec 109 661 spectateurs, Terrible jungle 4e avec 83 427 et cela malgré la présence de Catherine Deneuve, Dreams, un dessin animé allemand pointe 6e avec 54 087 amateurs.

 

Dessin animé toujours , mais coréen avec Blanche neige, les souliers rouges et les 7 nains qui suit avec un score mirobolant de 41 044 entrées.

 

Enfin, Vigil ferme la marche avec 36 359 spectateurs.

 

Et si T'as Pécho est leader avec 109 000 entrées, les films en continuité ne font pas bien mieux.

 

Le rigolo Scooby reste 2e avec 573 712 nostalgiques , Divorce Club est 3e avec 455 010, Simplement noir, le vrai-faux documentaire passe 5e avec 595 288, Eté 85, le dernier Ozon sort du top 5 avec 325 212 et L'aventure des Marguerite (avec la délicieuse Alice Pol) est 9e et cumule 183 695 amateurs de comédies. 

 

Au passage, de toutes les comédies françaises citées ci-dessus, c'est la seule dont la bande annonce m'a fait rire.

 

Parce que le problème est là : en l'absence de vraies locomotives (entendez des blockbusters que tout la critique déteste, mais qui remplissent les salles), les gens ne vont que très peu au cinéma.

 

Franchement, payer 10 euros pour voir les pitreries de Michael Youn ou le nouveau téléfilm de Ozon, cela vous tente vraiment.

 

Je sais que j'en agace certains en disant cela, mais pour moi le cinéma, c'est le grand écran. Si je veux voir un téléfilm ou une comédie franchouillarde, j'ai la télé, merci.

 

Vivement que la normalité revienne dans les salles obscures.

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Rocketman (****)

Publié le par Dave

Rocketman (****)

Le pitch : la vie d'un jeune pianiste prodige, des années 60 à 1983 et qui deviendra une vedette mondiale sous le nom d'Elton John.

 

Un an après le triomphe mondial (et totalement inattendu) de Bohemian Rapsody , c'est donc au tour d'Elton John de se raconter sur grand écran. Mais si le fond est le même - on suit le parcours de la star, de ses débuts à ses triomphes, sans occulter tous ses démons (alcool, drogue, médicaments) ni son homosexualité, la forme est très différente.

 

En effet, Dexter Fletcher (qui avait entamé puis terminé le biopic de Queen) a conçu Rocketman comme une vraie comédie musicale, à savoir que les chansons d'Elton John servent à faire avancer la narration. Il est vrai qu'elles sont souvent autobiographiques et s'y prêtent sans aucun problème. De plus, la mise en scène n'hésite pas à se faire fantasmagorique , en usant d'effets visuels et en quittant totalement le champ de la réalité. Ainsi, la scène où Elton tombe dans sa piscine se transforme en une succession de tableaux dignes d'un clip vidéo voire d'un numéro de Broadway. Et cela dès le départ du film. Là où BR s'ancrait dans la réalité et ne s'autorisait aucune fantaisie (même si des écarts avec la vraie vie de Queen étaient là, mais adoubés par Bryan May, producteur), Rocketman cherche autant à raconter la vie mouvementée de la star qu'à éblouir le public.

 

Comme dans (quasiment) tout biopic , le film est raconté en flashbacks. Au départ, Elton John, en pleine désintoxication , se rappelle sa vie, son enfance, ses rapports avec des parents qui ne l'aimaient pas, son génie musical et sa rencontre avec Bernie, qui deviendra son parolier (un fait que j'ignorais totalement) et qui lui permettra de se concentrer sur l'écriture de sa musique. Puis vient le temps des débuts et l'explosion, le triomphe planétaire. Cette partie est d'ailleurs quelque peu abrupte. Elton John passe d'une tournée où il n'est que pianiste d'un groupe de soul au statut de super star. Dans BR, on avait le temps d'admirer la montée en puissance de Queen. Là, le scénario semble se désintéresser de l'aspect "On a tous commencé petit" pour se concentrer sur la vie totalement dingue du chanteur une fois le succès installé. Elton se laisse aller à tous les excès, dans une spirale d'auto-destruction qui laisse pantois. Le côté négatif du chanteur est parfois tellement mis en avant qu'on pourrait presque penser que le film est un portrait à charge.

 

Je me permets une petite parenthèse : je fais de la musique et je chante depuis 30 ans dans des groupes de death metal. Bien évidemment, je n'ai pas la prétention de me comparer à de telles idoles, mais je ne comprendrais jamais pourquoi, alors qu'ils atteignent enfin leur rêve, à savoir vivre de la musique, ils prennent alors un malin plaisir à tout saccager. Argent trop facile ? entourage de parasites ? monde artificiel ? Le fait de devoir travailler à côté de ma musique me permet sans doute de rester les pieds sur terre, mais quand même : j'aimerais comprendre. Fermons la parenthèse.

 

Si la mise en scène est audacieuse, elle est également servie par des acteurs au top, Taron Egerton dans le rôle titre et Jaimie Bell (Bernie) en tête. Le duo créatif donne toute sa mesure à une aventure musicale sans précédent. Mention spéciale, une fois de plus, à Dallas Bryce Howard, impeccable en mère indigne. Ce n'est d'ailleurs pas la première fois qu'elle joue un personnage très négatif , rappelez vous de l'ignoble WASP de La couleur des sentiments. 

 

Rocketman n'occulte pas les moments les plus "controversés" de la vie de l'artiste, notamment son homosexualité, via plusieurs scènes de "sexe" rarement vues dans un film grand public. Mais c'est tout à l'honneur de l'équipe créative que de présenter Elton John dans toute sa complexité et toutes ses facettes.

 

Enfin, quelques mots sur la musique. Personnellement, je ne suis pas vraiment fan d'Elton John, j'apprécie surtout la reprise de Saturday Nigth's allright par Flotsam&Jetsam (le premier groupe de Jason Newsteed, ex-bassiste de Metallica) mais comme tout le monde, je connais la plupart de ses hits. Mais dans Rocketman, les chansons sont sublimées par la mise en scène et participe à l'histoire.

 

Au final, Rocketman est un très bon biopic partiel (après tout, les 37 dernières années du chanteur ne sont évoquées que dans le générique de fin), sacrément bien interprété, bien rythmé et avec une ambition visuelle qui renforce encore son intérêt. Doté d'un budget somme toute modeste de 40 millions de dollars, il en remportera 96 aux USA et quasiment autant à l'international. On est donc loin des 850 millions de Bohemian Rapsody, mais qu'importe : pour tout amateur de pop/rock ou tout fan de comédie musicale, Rocketman est un merveilleux témoignages sur une époque révolue, celle où les stars vendaient des disques par palettes entières, vivaient tous les excès possibles et surtout vendaient du rêve sans passer par les réseaux sociaux.

 

 

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Mulan directement en VOD et pour 30 $ ?

Publié le par Dave

Mulan directement en VOD et pour 30 $ ?

Coup de tonnerre sur la planète cinéma ! Disney, qui a investi plus de 200 millions de dollars dans sa version live de Mulan et dont les critiques étaient excellentes, ne va pas sortir le film au cinéma, mais va directement le proposer sur Disney + à partir du 4 septembre !! Mais en sus de votre abonnement mensuel, il vous faudra débourser 29,99 $ pour le regarder.

 

En faisant cela, Disney prend un risque énorme, celui de voir les autres studios lui emboîter le pas si l'opération est un succès et donc de massacrer les sorties salles des blockbusters de 2020. 

 

Certes, le studio a perdu près de 4 milliards de dollars - il n'y a pas que le cinéma, mais la fermeture des parcs durant près de 5 mois a été un gouffre - mais de là à faire l'impasse sur leur plus gros film de cet été , il y a une marge.

 

Le souci est que, tant que la virus du Covid 19 sera là, les studios ne prendront aucun risque. Universal avait déjà proposé Trolls 2 sur en VOD, mais à 20$ et en parallèle à une sortie salle. L'industrie du cinéma  est totalement sinistrée et certains voient donc dans la VOD et les plateformes styles Netflix ou Disney + une occasion de sauver les meubles.

 

Mais soyons honnête : comme le dit Christopher Nolan, les vraies émotions cinéma se vivent au cinéma, pas devant sa télé , quelqu'en soit la taille. En sacrifiant Mulan, Disney envoie, à mon avis, un très mauvais signe.

 

La firme  a également précisé que le film ne sortirait au cinéma que dans les pays où Disney + n'est pas implanté. Ce n'est pas le cas de la France, mais la chronologie des médias fait que , techniquement, Mulan ne peut pas être disponible en VOD avant des mois, sauf dérogation. Mais là aussi, ce serait une brèche dans laquelle voudront s'engouffrer tous les studios.

 

Enfin, un mot sur le prix. 30 dollars, c'est plus cher qu'un Blu-ray ! On parle d'un film qui ne sera pas physiquement sur votre étagère. Là aussi, c'est une pente savonneuse que Disney emprunte. 

 

On le sait que le rêve de certains studios est de supprimer tous les intermédiaires , les salles et le support physique notamment. Produire un film et le proposer directement à la vente en streaming ? Un cauchemar selon moi.

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Scooby (****)

Publié le par Dave

Scooby (****)

Le pitch : Assistons à la première rencontre de Scooby-doo et Sammy, à  leur association avec Fred, Vera et Daphné et aux premières traques des imposteurs fantomatiques. Mais un jour, tout ceci va se dérégler.

 

Il sera donc dit que le premier film que je serai allé voir suite à la crise du Covid a donc été Scooby, un sympathique dessin animé 3D, bien rythmé, se permettant du crossover avec d'autres productions Warner (Captain Cavern, Les fous du volant) et racontant une histoire bien fichue. On a connu pire.

 

Scooby narre donc la rencontre du chien le plus peureux du monde et de son maître Sammy, puis le début de leur association avec les trois autres membres du club du mystère, quand tout ce petit monde n'était encore qu'enfant. Mais cette partie de l'histoire n'occupe que le tout début du film et rapidement, on retrouve notre quintette adulte et en pleine crise : Sammy et Scooby-Doo quittent le groupe, s'estimant blessés par l'attitude d'un animateur télé qui veut propulser Mystère et Cie dans une nouvelle dynamique et estimant qu'ils ne sont que des boulets. Le duo va rapidement se trouver mêlé à un complot fomenté par Satanas (oui, le Satanas des Fous du volant) qui cherche à retrouver Diabolo, quitte à déclencher l'apocalypse.

 

Graphiquement , Scooby est très beau, très coloré et les personnages rappellent bien le dessin animé de notre enfance, bien plus que les deux films live, montrant ainsi que la meilleure façon de rester fidèle à un cartoon, hé bien, c'est de faire un cartoon. L'animation est jolie , avec quelques belles scènes, notamment dans sa troisième partie, mais elle ne peut se mesurer à des cadors comme Pixar ou Dreamworks. Là n'est pas le but de toute façons. Scooby est surtout une belle occasion de remettre en selle un ensemble de personnages dont on avait un peu perdu la trace.  Le design des différents membres de l'équipe a été bien pensé, notamment dans leur version enfant ou chiot.

 

Et même si le film prend quelques libertés avec la "mythologie" de Scooby-Doo , en lui inventant une lignée prestigieuse, et relègue Daphnée, Véra et Fred au rang de seconds rôles de luxe, l'histoire est suffisamment riche en rebondissements pour ne pas laisser de temps morts. Les gags sont nombreux, notamment avec un personnage qui, comme notre duo, ne prendra pleinement conscience de sa vraie force qu'à la toute fin du film. Enfin, l'alchimie entre Scooby-Doo et Sammy reste intacte et magique. Bref, c'est une belle réussite. Enfin, les voix françaises sont très bien choisies ! Enfin, l'intégration d'autres franchises de Hanna-Barberra montre que la Warner a également enfin de construire son propre univers partagé au cinéma en piochant dans son vaste répertoire animé. 

 

Evidemment, Scooby ne peut prétendre à être autre chose qu'un sympathique divertissement d'été, mais en ces temps de crise sanitaire anxiogène, cela fait du bien de se détendre dans une salle obscure, une fois le masque retiré (j'ai vu le film avant le 1er aout dans un petit cinéma indépendant de La faute/mer , en Vendée). Parfait métrage pour les enfants, suffisamment intelligent pour que les adultes y trouvent leur compte et ne s'y ennuient pas, la nostalgie en plus, Scooby méritait bien une sortie cinéma. Aux USA, il est parti directement en VOD. C'est bien dommage mais c'est hélas le cas de la grande majorité des films de 2020 qui ne présentent pas un succès assuré en salle.

 

 

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