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Vador n'était pas immortel...

Publié le par Dave

Vador n'était pas immortel...

Le plus grand "méchant" de toute l'histoire du cinéma, Dark Vador, est une icône mondiale, une incarnation de la vilénie et une présence hallucinante à l'écran, et ce dès sa première apparition dans l'épisode IV.

 

Mais Vador c'était aussi un personnage complexe, mélange de toute puissance et de doute, tiraillé entre ses ambitions, sa dévotion à son maître et son envie de régenter lui même la galaxie. Et sa rédemption finale dans Le retour du Jedi avait encore complexifié le personnage.

 

Les épisodes I,II et III avaient mis en lumière la parcours et les erreurs qui l'avaient amené à incarner le mal au côté de l'Empereur Palpatine. Si certains n'ont pas aimé que Lucas lève le voile sur les origines de Vador, pour ma part, l'histoire et la chute d'Anakin Skywalker, élu destiné à rétablir la force (ce qu'il fera effectivement en se sacrifiant sur la 2e étoile de la mort) m'a passionné.

 

Reste que derrière le masque, il y a eu des multitudes d'acteurs. David Prowse était l'un d'eux. Prowse était celui qui incarnait Vador dans quasiment toutes les scènes des épisodes IV,V,VI sauf pour certaines cascades et surtout pour celle où Luke lui enlève son masque, afin qu'il puisse le contempler avec ses propres yeux. Sebastian Shaw (décédé en 1994 eut cet honneur). Prowse pris d'ailleurs très mal ce manque de confiance de la part de Lucas.

 

A titre d'anecdote, si sa grande taille lui offrit le rôle, Lucas lui avait donné le choix entre celui de Vador et celui de Chewbacca. Mais comme il dit à l'époque "Tout le monde se souvient du méchant". Rien n'est plus proche de la vérité.

 

Si Prowse a joué dans une multitude de films, dont Orange Mécanique, c'est bien Star Wars qui lui a offert une gloire mondiale.

 

David Prowse a donc rejoint d'autres protagonistes de la saga : Alec Guiness , avec qui il croisa le fer sur la première étoile de la mort, Peter Cushing  alias le grand Moff Tarkin, l'un des rares impériaux à pouvoir donner un ordre à Vador ou donc Sebastian Shaw. 

 

A 85 ans, il entre donc pleinement dans la légende. 

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Disney + dégage son patrimoine de la plateforme...

Publié le par Dave

Disney + dégage son patrimoine de la plateforme...

Confinement oblige, j'ai eu envie de voir ce soir , sur Disney +, 4 bassets pour un danois, un film de 1966 que j'avais regardé il y a des années (loué en VHS, ce qui vous donne une idée de l'infini...).

 

Je l'avais "listé" il y a une paire de mois en me disant, "dès que j'ai deux minutes, je le revois".

 

Sauf que , surprise , plus de bassets et de danois dans ma liste. Et plus rien sur la liste des films présents sur la plateforme.

 

Je me suis alors rappelé un article de Chroniques Disney, un site dédié au géant de Burbanks qui alertait sur la disparition de films de patrimoine sur la plate forme dont voici le lien : https://www.chroniquedisney.fr/actu/fil-info-202011.htm#202011131000

 

Et effectivement, 4 bassets pour un danois a été retiré du catalogue, mais aussi Le désert vivant, Le fantôme de Barbe Noire, James et la pèche géante et j'en passe.

 

Des dessins animés ont également été retirés : 6 avec Donald, La cigale et la fourmi, Le lièvre et la tortue, le vieux moulin...

 

Et l'hécatombe a continué quelques semaines plus tard : Un cosmonaute chez le roi Arthur, Mon Martien bien aimé (avec Christopher Lloyd), La grande prairie...

 

Une décision incompréhensible (on a l'impression que les films sont tirés au hasard) et surtout scandaleuse ! Si on s'abonne à Disney + , c'est pour avoir accès à tout le catalogue, pas uniquement aux nouveautés.

 

A voir si les autres plateformes font de même, mais si cela se confirme, alors ceux qui voient dans le streaming l'avenir du divertissement audiovisuel feraient bien de s'inquiéter.

 

Raison de plus pour garder mes Laserdics (même si mon lecteur déconne de plus en plus), DVD et Blu-ray. Au moins, personne ne viendra me le retirer à la maison.

 

 

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Tenet (*****)

Publié le par Dave

Tenet (*****)

Le pitch : après une mission qui le laisse quasiment pour mort en Ukraine, un agent secret découvre que des objets venus du futur menacent la paix du monde.

 

Avant propos : cette chronique est prête depuis un bail, mais j'espérais revoir le film avant de la poster. Vu que c'est impossible et que la 2e vision se fera en vidéo, je la poste donc tel quel.

Après avoir révolutionné le film de super héros, le film de guerre et la SF, Christopher Nolan s'attaque au film d'espionnage. Et comme à l'accoutumée, le résultat est à la fois époustouflant, complexe, mystérieux et doté d'une écriture rare. C'est simple : il n'existe pas de métrage comparable à Tenet !!

 

Nolan a parfaitement compris que pour attirer du monde en salle, il faut leur offrir du jamais vu et que pour le faire revenir, il faut lui offrir une histoire à la hauteur, quitte à perdre du monde en route. Car oui, Tenet est un film exigeant qui n'autorise pas le spectateur à se laisser aller, bien au contraire. Dès le départ (une prise d'otage dans une salle d'opéra), l'histoire est complexe et à aucun moment, le script ne nous prend par la main pour nous dire de quoi il retourne. C'est à la fois impressionnant et agaçant. Impressionnant car on n'a jamais l'impression de naviguer en terrain connu, agaçant parce que, à certains moments, on serait presque prêt à décrocher. Mais à chaque baisse d'attention, le film se relance et oblige donc à nouveau à la vigilance.

 

La force de Christopher Nolan est d'ancrer le fantastique dans le quotidien. Dans le sous-estimé Le prestige, le cinéaste racontait la rivalité de deux magiciens (et offrait à David Bowie son plus rôle avec Furyo) de manière presque terre à terre, tout le "fantastique" reposant sur l'illusion et ce jusque dans la pirouette scénaristique finale. Dans Dunkerque, film ultra-réaliste s'il en est, le jeu avec le temps qui passait différemment selon l'histoire donnait également un côté surréaliste au métrage.

 

Pour Tenet, Nolan aurait très bien pu se passer de l'aspect fantastique. Il en aurait résulté un très bon thriller d'espionnage, aux scènes d'action fracassantes, comme le crash du Boeing sur un hangar (réalisé en dur !!) ou les différentes fusillades. Bref, on aurait pu avoir un Bond sans James Bond.

 

Mais en y ajoutant le retournement du temps, les objets venus du futur, il complique son histoire, la tord, obligeant le spectateur à ne pas rester passif devant le spectacle. Il est évident que tout le monde n'aimera pas Tenet. Certains vont estimer que son réalisateur s'est offert un caprice couteux et mégalomane. Il y a du vrai dans cette affirmation. Mais comme Cameron ou Bay, Nolan veut faire du cinéma pour le cinéma. Même s'il dit que cela ne dérange pas si quelqu'un regarde Tenet sur son téléphone, il est évident que c'est juste une phrase diplomatique et que son film a été conçu pour l'écran le plus possible.

 

Que cela soit le travail sur l'image, la composition des cadres, le son (comme souvent chez lui, une partie de l'histoire est racontée par la musique, les bruitages et les sons hors champs), Tenet a été conçu pour être vu au cinéma. C'est sans doute ce qui explique que, malgré la pandémie et la fermeture des cinémas, il a réalisé un tel score. Les gens voulaient du grand spectacle.

 

Alors oui, parfois on se perd, on se demande où l'on va, mais, patiemment, on arrive à voir un métrage retomber sur ses pattes et on espère qu'il aura une suite car il y a encore tant de zones d'ombres dans Tenet.

 

Pour réussir un film, il faut une bonne histoire, un héros et un bon méchant. Tenet a évidemment les trois. John David Washington a hérité de tous les talents de son père et tient le film sur ses épaules. Epaulé par un Robert Pattison qui retrouve aussi un rôle à la hauteur de son talent (Vous ne me croyez pas ? oubliez Twilight et revoyez De l'eau pour les éléphants ou The lost city of Z). Le duo est parfait, ambigu (Pattison est-il vraiment du "bon" côté ?) et n'hésite jamais à payer de sa personne.

 

Quand au vilain , qui de mieux que Kenneth Branagh pour l'incarner. D'autant plus que, là aussi, le rôle est bien plus complexe qu'à l'accoutumée et bien malin qui devinera les réelles intentions de cet homme de pouvoir.

 

Si l'on peut regretter une chose, c'est que le casting féminin soit quelque peu en retrait, même si Elizabeth Debicki est également parfaite. J'attendais un rôle plus important pour notre compatriote Clementine Poesy qui, hasard des tournages, retrouve donc Pattison à l'affiche 15 ans après La coupe de feu.

 

Vous l'aurez compris, Tenet m'a totalement conquis et il me tarde de le revoir en salle pour bien comprendre les tenants et aboutissants, pour voir si les théories que je me suis échafaudé sont les bonnes. A l'instar d'Interstellar ou Inception, autres sommets de la filmographie de Nolan, Tenet est un film qu'il faut voir plusieurs fois. Pas parce que la première fois, on ne le comprend pas, mais pour comprendre comment le cinéaste dissémine ses indices.

 

Car, et on ne le dira jamais assez, Nolan aime autant le spectateur que le cinéma. Sauf qu'il ne le prend pas par la main. Il lui donne les clés et à lui de trouver les bonnes combinaisons. C'est peut être cela, le cinéma total !

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Le bout du tunnel pour Wonder Woman 84

Publié le par Dave

Le bout du tunnel pour Wonder Woman 84

Et si on assistait enfin au retour des blockbusters dans les salles US ?

 

Warner a donc calé la sortie en salle de Wonder Woman au jour de Noël , mais le film sera aussi disponible sur HBO Max, histoire de mettre toutes les chances de son côté.

 

On notera que la Warner est, à nouveau, moins frileuse que les autres studios. Après tout, ils avaient déjà donné le feu vert pour la sortie mondiale de Tenet qui, avec plus de 350 millions de dollars de recette, avait montré que ce pari pouvait être tenté, même si les espérances sur le film de Christopher Nolan était bien plus grandes encore.

 

Espérons que ce premier exemple sera suivi par d'autres et ne sera pas une initiative isolée.

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Freaky 1er aux USA

Publié le par Dave

Freaky 1er aux USA

Les week end se suivent et se ressemblent aux USA : une sortie chasse de la première place le film sorti la semaine précédente, mais toujours avec des résultats ridiculement bas.

 

Ainsi, Freaky, une comédie horrifique où une jeune femme se rend compte qu'elle a échangé son corps avec celui d'un serial killer et qu'elle a 24 heures pour trouver une solution avant que cela ne devienne permanent (!!) , est donc 1er avec 3,7 millions pour son premier week end. Vince Vaugn joue le tueur et est habitué à des scores bien imposants. Le film bénéficiait de 2400 cinémas, mais le public est toujours aussi frileux. Aucun autre film du top 10 ne dépasse les 1,8 million de dollars de recette. 

 

Et dire que ce week-end aurait dû être celui de la sortie de Mourir peut attendre et qu'on aurait du voir des chiffres monstrueux. Tout ceci est renvoyé aux calendes grecques , entre sortie reportée, sortie en streaming (Soul par exemple, le dernier Pixar qui ne sera que sur Disney +) et annulation, pas grand chose pour se réjouir.

 

Qui plus est, ce calendrier de report commence à se ressentir sur la vidéo. Aucun blockbusters n'est prévu avant la fin de l'année en Blu-ray à part Tenet . Au passage, le film de Christopher Nolan est 6e avec 56 millions et dépasse les 350 de recettes mondiales. Je sais que l'on parle de recettes mitigées, mais si on regarde avec le reste des différents tops mondiaux, on est à une échelle de rapport absolument dantesque !! La Warner a eu le cran de maintenir la sortie du film, certes poussée par son réalisateur star, mais soyons honnêtes : si aucun cinéaste vedette ne prend de risque, alors la situation va perdurer. Personnellement, j'enrage que les réalisateurs de Mulan, Soul, Wonder Man ou Bond ne frappent pas du poing sur la table et disent : « bordel !! Tentons le coup ! ». De toutes façons, si le film est bon, il se rattrapera en vidéo. Mais privé le spectateur de l'expérience salle est une erreur à long terme.

 

D'autant plus que dans le même temps, on annonce que Disney a supprimé certains contenus en France. Et on touche là aussi un vrai problème. Les studios ne voudraient plus de sortie physique car cela coûte cher , mais à l'heure actuelle, il est impossible de stocker tout leur catalogue sur des serveurs à distance. On risque donc d'avoir un contenu accessible car rentable et des films plus modestes ou ayant moins de succès disparaître...

 

Savez-vous qu'une énorme partie des films muets des premières années de cinéma ont disparu parce qu'ils n'ont pas été stockés correctement ? Que Méliès a brûlé une partie de ses métrages car ruiné ? Le numérique, formidable outil de conservation – que l'on pense aux éditions Blu-ray ou même DVD de films très pointus – peut aussi devenir un fossoyeur du cinéma.

 

Disney ressortait Les gardiens de la galaxie dans 1560 cinémas. Peine perdu pour Groot et ses comparses puisque seulement 406 000 $ ont été collectés soit 260 $ par salle ! 260 $ , c'est le prix de vente d'une douzaine de DVD ! Qui va vraiment payer pour aller revoir un film qu'il a à la maison ? Toy Story en 2 semaines a rapporté 773 000$ ! Qui n'a pas Toy Story chez soi.

 

Dans le même ordre d'idée, le retour de Elf en salles n'a rapporté que 170 000 !

 

Bref, avec cette politique , on va directement dans le mur.

 

1

Freaky

3,7 millions

2

Let Him go

6,8 millions

3

The War with Grandpa

15,2 millions

4

Come play

7,3 millions

5

Honest Thief

12,3 millions

6

Tenet

56,3 millions

7

Les gardiens de la galaxie

406000

8

True to the game 2

610710

9

Toy Story

773000

10

Elf

170000

 

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Rambo, Last Blood (****)

Publié le par Dave

Rambo, Last Blood (****)

Le pitch : Alors qu'il tente de finir  sa vie tranquillement dans le ranch qui l'a vu naître, John Rambo doit partir à la rescousse de celle qu'il considère comme sa fille, enlevée au Mexique.

 

Plus de 10 ans après le dernier épisode, qui se déroulait en Asie du sud est, Stallone retrouve donc l'autre personnage qui l'a rendu célèbre et le moins que l'on puisse dire, c'est que ces retrouvailles sont réussies !

 

Prenant en compte, l'âge de l'acteur (et donc du personnage), Adrian Grunberg, le réalisateur, aidé en cela par un script écrit par Sly, a donc conçu un film qui se découpe clairement en 3 parties : une  introduction où l'on découvre la nouvelle vie de Rambo, en paix pour la première fois avec lui même et ayant enfin sa famille, même si c'est une famille d'adoption, une deuxième plus sombre se déroulant au Mexique où il va devoir affronter l'horreur des réseaux d'exploitation sexuelles et enfin, une dernière partie où il lâche ses démons et décime tous ceux qui ont brisé sa fin de vie.

 

Trois parties fort différentes, que cela soit dans leur montage , de plus en plus cut au fur et à mesure, leur brutalité - le massacre final se teinte d'un gore parfois outrancier - et le ton, Rambo étant de plus en plus désabusé, et de moins en moins humain, de moins en moins héroïque. La réussite du film vient qu'il ne cherche pas à reproduire les exploits du 2e et 3e épisode, véritables films de super héros où, Stallone, tout muscle saillant, n'avait plus grand chose à voir avec le vétéran brisé du premier opus. Il ne cherche pas non plus à se rapprocher du 4e film, si ce n'est pas son approche de la violence. Comme je l'ai dit, Rambo a vieilli et désormais, il doit rivaliser d'astuce et de furtivité pour se défaire de ses ennemis. La scène centrale du film le voit d'ailleurs se faire passer à tabac par une horde de voyous mexicains, alors que dans les années 80, il n'en n'aurait fait qu'une bouchée ! A partir de là, Rambo comprend qu'il va devoir avoir une autre approche et sa vengeance n'en sera que plus brutale !

 

L'un des aspects du film réside dans la description d'un fléau de notre époque, à savoir le commerce sexuelle où les femmes ne sont que des objets de plaisir. Le making of (excellent au demeurant) insiste bien sur cet aspect, même si, et le réalisateur l'avoue, il n'était pas question de faire un documentaire et il a mis la pédale douce sur la description des horreurs que subissent les prostituées malgré elle. Cependant, cette partie est suffisamment écoeurante pour faire réfléchir le spectateur  ! Et le dénouement tragique de la destinée de plusieurs partenaires ne laisse que peu d'espoir pour ces filles enlevées, droguées et vendues comme des objets.

 

Sly a donc vieilli, mais sa rage reste intacte. Et même si l'histoire prend un peu de temps à démarrer , tout en s'accélérant dans la dernière partie, le film est tout aussi nerveux que les autres, insistant bien sur le temps qui a passé. Une autre scène pivot voit Rambo balancer ses médicaments qui l'aidaient à contrôler son stress post traumatique : une façon de dire que la bête va se libérer à nouveau.

 

Last Blood est donc l'ultime (?) voyage d'un homme que la vie aura meurtri, défait et dont les cadeaux qu'elle lui a donné lui seront impitoyablement retiré. Stallone est évidemment magnifique dans ce rôle qui, même si il lui a collé à la peau durant des années, est sans aucun doute celui où il est le plus lui même. Mine de rien, sa carrière, ses hauts, ses bas, se sont construites sur la vie de John Rambo. L'incompréhension de certains, les accusations de fascisme (surtout dans les années 80), mais la reconnaissance mondiale (Rambo est connu dans tous les pays du monde) sont à la mesure du personnage !

 

Avec ce dernier épisode, Sly offre donc un beau cadeau à ses fans, mais aussi à lui même. Il boucle une boucle entamée il y 38 ans, sur une petite route des USA, où un quasi vagabond tentait de retrouver un de ses camarades de combat.

 

Ceux qui suivent ce blog savent combien j'aime Stallone, dans ses réussites et dans ses échecs, dans ses excès, dans ses idées. Ce Last Blood, que j'aurais donc découvert en vidéo, est clairement un nouveau sommet de sa carrière !!

 

 

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Kevin Costner s'offre la "meilleure" ouverture depuis Tenet !

Publié le par Dave

Kevin Costner s'offre la "meilleure" ouverture depuis Tenet !

4,1 millions dans 2454 cinémas pour Let him go, le denier film de Kevin Costner ! Hé bien, avec ce chiffre franchement faible, Costner obtient la plus grosse ouverture pour un film aux USA depuis...Tenet !!! Dans ce film, Costner et Diane Lane tente de retrouver leur unique petit fils, après la mort de leur fils.

 

C'est vous dire la faiblesse du BO américain qui ne parvient pas à s'extirper du marasme et qui continue de voir les films les plus attendus sans cesse reculer leur date de sortie, voire de chercher une issue en streaming. Ainsi, les producteurs de Mourir peut attendre aurait proposé leur film pour 600 millions de dollars. Je mets ceci au conditionnel car personne n'a vraiment confirmé, mais cela montre bien que le marché est en panique et que tant que la pandémie ne sera pas stoppée, les salles vont souffrir.

 

Pour le reste, toujours peu de chose. Disney a ressorti le premier Toy Story qui a rapporté 505 000 $ ce week end. 

 

Hormis Tenet qui cumule 55 millions et quasiment 350 dans le monde entier,  et New Mutants (23 millions) aucun film ne dépasse les 15 millions de dollars de recette !

 

Come Play en est à 5,4, Honnest Thief 11, 6 et The War with Grand Pa 13,4. Des scores indignes d'un mois de novembre qui commence.

 

Après, il est vrai que l'Amérique est préoccupée par l'élection de son président. Fidèle à mon habitude, je ne vais pas me réjouir de la victoire de Joe Biden, vieillard  de 77 ans trainant des casseroles énormes (scandale financier, accusation d'agressions sexuelles) et j'attends de voir si les fraudes massives dénoncées par les Républicains sont réelles ou pas. Si c'est le cas, alors de deux choses l'une : le système judiciaire fait son travail et Trump restera président. Ou alors, il ne le fait pas, et on aura assisté à la mort de la démocratie en Amérique, voire pire.

 

Attendons donc le 12 décembre pour savoir où est la vérité.

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