21 juillet 2007
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13:02
Ainsi , il existe encore à Hollywood des cinéastes qui n'ont pas encore mis genoux à terre devant le Politiquement Correct et qui refusent
le diktat des bonnes consciences. Sack Snyder en fait partie, au même titre que Clint Eastwod, Mel Gibson ou Bruce Willis. L'homme a déjà à son actif le remake du Dawn of the
dead de Romero. Il en avait d'ailleurs évacué toutes critiques sociales pour se concentrer sur l'essentiel : la survie d'une poignée de survivant dans un monde envahi par les
zombies.
Il récidive mais en poussant son raisonnement dans ses derniers retranchements : dans 300, il n'est pas question que de survie, mais d'honneur, de liberté, de sacrifice, de choc des civilisations entre un empire Perse certes raffiné mais bâti sur l'esclavage et l'oppression et Sparthe, cité militaire et brutale, non démocratique mais jalouse de sa liberté. Au point d'en sacrifier ses meilleurs éléments pour la survie de la Grèce.
Faire aimer Sparte était déjà un immense défi pour Snyder. Sparte est considérée comme le mouton noir de l'Antiquité, du fait de ses méthodes quasi eugéniques, de son système éducatif très particulier, de son idéologie guerrière. Mais on oublie (ou on feint d'oublier) que c'est Sparte qui gagna les batailles de Marathon et de Platée. C'est Sparte qui s'imposa dans la guerre du Péloponèse quand la démocratique Athènes (qui elle aussi se bâtît sur l'esclavage) commença à faire preuve d'un impérialisme redoutable (le même que , soit dit en passant, fustigent les bonnes âmes à propos de l'Amérique) . On oublie que Sparte inspira un certain Philippe de Macédoine, sans doute l'homme le plus sous-estimé de l'Antiquité et que son fils, Alexandre , saura s'en souvenir quand il portera la guerre dans le territoire Perse.
Snyder n'omet pas l'idéologie de Sparte mais , en quelques scènes (le loup !!) nous fait d'emblée prendre partie pour cette cité guerrière, porteuse comme Athènes ou Mycène , de l'idéal grec : la liberté (qu'importe le régime), le pan-hellénisme , la langue , l'hommage aux dieux et surtout la volonté de ne pas les brader. Ainsi, la Grèce devient donc rapidement Sparte . Le point de vue cinématographique permet alors de s'identifier aux 300 et à leurs visages, tandis que les Perses, Xerxès excepté, ne resteront que des ombres, des clones que peu de détails distinguent. Difficile de faire plus simple. Snyder a bien retenu les leçons de John Carpenter qui dans, Assault on Precinct 13 , usait du même procédé : d'un côté les visages identifiables des assiégés, de l'autre celui , indistinct , des hordes assiégeantes. Et Carpenter s'était d'ailleurs inspiré de Zulu, autre film montrant une poignée d'assiégés résistant à des milliers d'attaquants.
300 est donc un film de siège. On sait comment l'histoire se terminera mais on veut savoir comment. Le plus troublant que qu'il s'inspire du Graphic Novel culte de Frank Miller (Daredevil, Wolverine, Sin City, Batman : year 0 !!) dessiné en 1998, soit 3 ans avant le 11 septembre.
Snyder a repris au cadrage près la BD sans la dénaturer. C'est d'ailleurs ce qui lui vaut un déchaînement de haine incroyable. Les journaux ont bien raison de le détester puisqu'ils ne peuvent comprendre son film. A l'incroyable soumission des occidentaux, Snyder répond par un film d'une puissance inouïe !! Chaque plan est un tableau . Chaque personnage est une sculpture . Xerxès est un dieu arrogant, raffiné et décadent, qui dirige une cohorte d'esclaves. Leonidas est un roc brutal mais dont les valeurs morales ne peuvent que décevoir les amateurs d'eau tiède et ceux qui sont habitué aux palabres interminables.
D'un point de vue historique, 300 reprend la trame de l'Histoire, la vraie . C'est bel et bien Léonidas qui se sacrifia avec ses guerriers repoussant ainsi l'invasion le temps que le reste de la Grèce se prépare pour Platée. C'est bel et bien Ephilialtès qui trahit les grecs (mais on ne sait pas s'il était bossu). La tempête de l'Artémission a bien eu lieu, détruisant environ 400 navires et empêchant tout effet de surprise. Miller n'a fait que reprendre certains éléments, en condenser d'autres (la fuite des alliés, en fait , sûrement des otages) . Le défilé des Thermopyles (ou portes chaudes, appelées ainsi à cause de ses sources thermales) existe bien. Ce qui estiment que 300 est un tissu de mensonges auraient mieux fait d'écouter à l'école. Ceux qui parlent d'absence de scénario devraient relire Herodote. C'est la source de Miller !
Et les Perses, que les Grecs appelaient barbares , que sont-ils si ce n'est que les nazislamistes ?! 300 ose le tabou suprême de notre époque : appeler un chat un chat. Pas étonnant que l'Iran ait protesté contre le film. Sauf que les Mollahs oublient que l'Empire Perse n'a pas vraiment à voir avec le goulag islamiste qu'ils dirigent. Qu'avant Xerxès, il y eut Cyrrus qui rendit leur liberté aux juifs. Et que même bâti sur l'esclavagisme, le culte de la personnalité, l'Empire du rois des rois valait mieux que l'horreur que nous propose les nazis verts.
De toutes façons, le film ne s'embarrasse pas de précautions. Ainsi cette promesse faite par un émissaire perse aux prêtes de Sparte : des vierges à profusions !! Qui n'a pas compris cette allusion ?
300 , film manichéen ? Bien évidemment !! Snyder ne fait que suivre la tradition des années 40 quand Hollywood était aux côtés des boys qui se battaient en Europe et dans le Pacifique. Dans un hollywood soumis par les dhimmis et les pacifistes de bas étages, pas étonnant que 300 détonne, choque, énerve , provoque le dégoût !! Snyder a tout simplement fait un film politique et politiquement incorrect !! Son succès US montre que , contrairement à ce que l'on veut nous faire croire, le patriotisme n'est pas mort là bas.
D'un point de vue bêtement technique, 300 continue sur la lancée de Captain Sky ou Sin City , montrant que le monde est prêt pour le tournage virtuel. L'excellent jeu des comédiens , Gerard Buttler en tête, renforce encore l'admiration. Le travail sur l'image est également phénoménal : les tons bruns et torturés se prêtent à merveille à l'histoire.
Au final, 300 reste un choc barbare mais salutaire. On n'est pas obligé de partager son idéologie mais force est de reconnaître que son efficacité est sans pareil !!
(300 a récolté 455 millions de dollars sur la planète entière . Et le DVD arrive pour novembre !!)
Il récidive mais en poussant son raisonnement dans ses derniers retranchements : dans 300, il n'est pas question que de survie, mais d'honneur, de liberté, de sacrifice, de choc des civilisations entre un empire Perse certes raffiné mais bâti sur l'esclavage et l'oppression et Sparthe, cité militaire et brutale, non démocratique mais jalouse de sa liberté. Au point d'en sacrifier ses meilleurs éléments pour la survie de la Grèce.
Faire aimer Sparte était déjà un immense défi pour Snyder. Sparte est considérée comme le mouton noir de l'Antiquité, du fait de ses méthodes quasi eugéniques, de son système éducatif très particulier, de son idéologie guerrière. Mais on oublie (ou on feint d'oublier) que c'est Sparte qui gagna les batailles de Marathon et de Platée. C'est Sparte qui s'imposa dans la guerre du Péloponèse quand la démocratique Athènes (qui elle aussi se bâtît sur l'esclavage) commença à faire preuve d'un impérialisme redoutable (le même que , soit dit en passant, fustigent les bonnes âmes à propos de l'Amérique) . On oublie que Sparte inspira un certain Philippe de Macédoine, sans doute l'homme le plus sous-estimé de l'Antiquité et que son fils, Alexandre , saura s'en souvenir quand il portera la guerre dans le territoire Perse.
Snyder n'omet pas l'idéologie de Sparte mais , en quelques scènes (le loup !!) nous fait d'emblée prendre partie pour cette cité guerrière, porteuse comme Athènes ou Mycène , de l'idéal grec : la liberté (qu'importe le régime), le pan-hellénisme , la langue , l'hommage aux dieux et surtout la volonté de ne pas les brader. Ainsi, la Grèce devient donc rapidement Sparte . Le point de vue cinématographique permet alors de s'identifier aux 300 et à leurs visages, tandis que les Perses, Xerxès excepté, ne resteront que des ombres, des clones que peu de détails distinguent. Difficile de faire plus simple. Snyder a bien retenu les leçons de John Carpenter qui dans, Assault on Precinct 13 , usait du même procédé : d'un côté les visages identifiables des assiégés, de l'autre celui , indistinct , des hordes assiégeantes. Et Carpenter s'était d'ailleurs inspiré de Zulu, autre film montrant une poignée d'assiégés résistant à des milliers d'attaquants.
300 est donc un film de siège. On sait comment l'histoire se terminera mais on veut savoir comment. Le plus troublant que qu'il s'inspire du Graphic Novel culte de Frank Miller (Daredevil, Wolverine, Sin City, Batman : year 0 !!) dessiné en 1998, soit 3 ans avant le 11 septembre.
Snyder a repris au cadrage près la BD sans la dénaturer. C'est d'ailleurs ce qui lui vaut un déchaînement de haine incroyable. Les journaux ont bien raison de le détester puisqu'ils ne peuvent comprendre son film. A l'incroyable soumission des occidentaux, Snyder répond par un film d'une puissance inouïe !! Chaque plan est un tableau . Chaque personnage est une sculpture . Xerxès est un dieu arrogant, raffiné et décadent, qui dirige une cohorte d'esclaves. Leonidas est un roc brutal mais dont les valeurs morales ne peuvent que décevoir les amateurs d'eau tiède et ceux qui sont habitué aux palabres interminables.
D'un point de vue historique, 300 reprend la trame de l'Histoire, la vraie . C'est bel et bien Léonidas qui se sacrifia avec ses guerriers repoussant ainsi l'invasion le temps que le reste de la Grèce se prépare pour Platée. C'est bel et bien Ephilialtès qui trahit les grecs (mais on ne sait pas s'il était bossu). La tempête de l'Artémission a bien eu lieu, détruisant environ 400 navires et empêchant tout effet de surprise. Miller n'a fait que reprendre certains éléments, en condenser d'autres (la fuite des alliés, en fait , sûrement des otages) . Le défilé des Thermopyles (ou portes chaudes, appelées ainsi à cause de ses sources thermales) existe bien. Ce qui estiment que 300 est un tissu de mensonges auraient mieux fait d'écouter à l'école. Ceux qui parlent d'absence de scénario devraient relire Herodote. C'est la source de Miller !
Et les Perses, que les Grecs appelaient barbares , que sont-ils si ce n'est que les nazislamistes ?! 300 ose le tabou suprême de notre époque : appeler un chat un chat. Pas étonnant que l'Iran ait protesté contre le film. Sauf que les Mollahs oublient que l'Empire Perse n'a pas vraiment à voir avec le goulag islamiste qu'ils dirigent. Qu'avant Xerxès, il y eut Cyrrus qui rendit leur liberté aux juifs. Et que même bâti sur l'esclavagisme, le culte de la personnalité, l'Empire du rois des rois valait mieux que l'horreur que nous propose les nazis verts.
De toutes façons, le film ne s'embarrasse pas de précautions. Ainsi cette promesse faite par un émissaire perse aux prêtes de Sparte : des vierges à profusions !! Qui n'a pas compris cette allusion ?
300 , film manichéen ? Bien évidemment !! Snyder ne fait que suivre la tradition des années 40 quand Hollywood était aux côtés des boys qui se battaient en Europe et dans le Pacifique. Dans un hollywood soumis par les dhimmis et les pacifistes de bas étages, pas étonnant que 300 détonne, choque, énerve , provoque le dégoût !! Snyder a tout simplement fait un film politique et politiquement incorrect !! Son succès US montre que , contrairement à ce que l'on veut nous faire croire, le patriotisme n'est pas mort là bas.
D'un point de vue bêtement technique, 300 continue sur la lancée de Captain Sky ou Sin City , montrant que le monde est prêt pour le tournage virtuel. L'excellent jeu des comédiens , Gerard Buttler en tête, renforce encore l'admiration. Le travail sur l'image est également phénoménal : les tons bruns et torturés se prêtent à merveille à l'histoire.
Au final, 300 reste un choc barbare mais salutaire. On n'est pas obligé de partager son idéologie mais force est de reconnaître que son efficacité est sans pareil !!
(300 a récolté 455 millions de dollars sur la planète entière . Et le DVD arrive pour novembre !!)