19 janvier 2008
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La chape de plomb de l’Empire a recouvert la galaxie. Les Jedi ne sont plus qu’un souvenir. Pourtant, 20 après l’avènement de Palpatine comme Empereur, un
nouvel espoir se lève sur la lointaine planète Tintouine.
Par un paradoxe étrange, cet épisode IV est le premier sorti en salles. Il est donc, logiquement, le moins abouti technologiquement et celui dont le rythme est le moins trépidant, si on le compare à la nouvelle trilogie.
Mais au-delà de ces réflexions superficielles, Un nouvel Espoir reste pour l’éternité le film fondateur de la trilogie fondatrice. Et 30 ans après sa sortie est toujours le film que nous avons découvert en 1977 avec des yeux d’enfants, le film que nous chérirons toujours.
Il est intéressant de voir le film avec les yeux de quelqu’un qui a vu les épisodes I, II et III. On cherche dans les dialogues d’Obi Wan des attaches avec l’Episode III. On peut voir que ce dernier hésite quand il parle de la « mort » d’Anakin. On comprend désormais pourquoi Vador ressent aussi fortement la présence de son ancien maître. On ressent du dégoût quand celui-ci torture sa propre fille et l’on éprouve de la pitié en voyant Anakin sombrer totalement dans les abîmes du côté obscur. La phrase de Padmé « Il y a encore du bon en lui » semble obsolète et il faudra attendre Le retour du Jedi pour qu’elle se réaliser.
Dramatiquement, l’épisode IV semble celui où il y a le moins d’enjeu. Prévu à l’origine comme un film unique (même si Lucas avait déjà en tête les autres parties), il se pose surtout comme un western intergalactique avec des personnages clairement posés : les bons (les rebelles, Luke, Obi Wan, Yan) et les méchants (L’Empire). Notons que l’Empereur n’y apparaît que dans les dialogues.
L’histoire ? Elle est linéaire et suit, pour la première fois, les droïdes. On part du vaisseau de Leïa pour partir sur Tatouine puis l’étoile Noire et enfin Yavin 4. Pour son premier film de la saga, Lucas a évité de trop emmêler les intrigues. En fait, le seul parallèle, assez tenu, est la traque des droïdes par l’Empire et la fuite des dits droïdes. Mais dès que Luke prend la décision d’aller avec Obi Wan, si l’on excepte quelques scènes sur l’étoile Noire, le film se focalise sur sa quête. On est loin de la complexité des épisodes I, III et VI avec ses batailles multiples et ses affrontements en parallèles.
Clairement, le trio vedette (Luke-Leïa-Yan) n’a rien à voir avec les personnages tourmentés des préquelles. Cela viendra plus tard, dans les épisodes V et VI. Mais c’est paradoxalement cette naïveté qui a permis à La guerre des Etoiles de connaître le succès. Un nouvel espoir est le film le plus accessible de la série, y compris pour les non-initiés !! À part un vocabulaire technique, l’action y est claire, on ne se perd pas en méandres politiques et le happy end permet à chacun de sortir de la salle le cœur léger.
Cependant, en creusant un peu, on trouve pas mal de pistes pour les séquelles et préquelles. La disparition d’Obi Wan permet de « terminer » l’affrontement avec Vador. La rencontre Luke et Leïa va relancer l’histoire de la galaxie. Enfin, la prescience de Vador à propos de Luke est le premier pas qui le ramènera du bon côté. Épisode central, plus profond qu’il en a l’air, Un nouvel Espoir est surtout la première pierre d’une cathédrale : modeste mais sans elle, tout s’écroule, il n’y a rien !!
Par un paradoxe étrange, cet épisode IV est le premier sorti en salles. Il est donc, logiquement, le moins abouti technologiquement et celui dont le rythme est le moins trépidant, si on le compare à la nouvelle trilogie.
Mais au-delà de ces réflexions superficielles, Un nouvel Espoir reste pour l’éternité le film fondateur de la trilogie fondatrice. Et 30 ans après sa sortie est toujours le film que nous avons découvert en 1977 avec des yeux d’enfants, le film que nous chérirons toujours.
Il est intéressant de voir le film avec les yeux de quelqu’un qui a vu les épisodes I, II et III. On cherche dans les dialogues d’Obi Wan des attaches avec l’Episode III. On peut voir que ce dernier hésite quand il parle de la « mort » d’Anakin. On comprend désormais pourquoi Vador ressent aussi fortement la présence de son ancien maître. On ressent du dégoût quand celui-ci torture sa propre fille et l’on éprouve de la pitié en voyant Anakin sombrer totalement dans les abîmes du côté obscur. La phrase de Padmé « Il y a encore du bon en lui » semble obsolète et il faudra attendre Le retour du Jedi pour qu’elle se réaliser.
Dramatiquement, l’épisode IV semble celui où il y a le moins d’enjeu. Prévu à l’origine comme un film unique (même si Lucas avait déjà en tête les autres parties), il se pose surtout comme un western intergalactique avec des personnages clairement posés : les bons (les rebelles, Luke, Obi Wan, Yan) et les méchants (L’Empire). Notons que l’Empereur n’y apparaît que dans les dialogues.
L’histoire ? Elle est linéaire et suit, pour la première fois, les droïdes. On part du vaisseau de Leïa pour partir sur Tatouine puis l’étoile Noire et enfin Yavin 4. Pour son premier film de la saga, Lucas a évité de trop emmêler les intrigues. En fait, le seul parallèle, assez tenu, est la traque des droïdes par l’Empire et la fuite des dits droïdes. Mais dès que Luke prend la décision d’aller avec Obi Wan, si l’on excepte quelques scènes sur l’étoile Noire, le film se focalise sur sa quête. On est loin de la complexité des épisodes I, III et VI avec ses batailles multiples et ses affrontements en parallèles.
Clairement, le trio vedette (Luke-Leïa-Yan) n’a rien à voir avec les personnages tourmentés des préquelles. Cela viendra plus tard, dans les épisodes V et VI. Mais c’est paradoxalement cette naïveté qui a permis à La guerre des Etoiles de connaître le succès. Un nouvel espoir est le film le plus accessible de la série, y compris pour les non-initiés !! À part un vocabulaire technique, l’action y est claire, on ne se perd pas en méandres politiques et le happy end permet à chacun de sortir de la salle le cœur léger.
Cependant, en creusant un peu, on trouve pas mal de pistes pour les séquelles et préquelles. La disparition d’Obi Wan permet de « terminer » l’affrontement avec Vador. La rencontre Luke et Leïa va relancer l’histoire de la galaxie. Enfin, la prescience de Vador à propos de Luke est le premier pas qui le ramènera du bon côté. Épisode central, plus profond qu’il en a l’air, Un nouvel Espoir est surtout la première pierre d’une cathédrale : modeste mais sans elle, tout s’écroule, il n’y a rien !!