14 février 2008
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06:25
Zone B,
c’est un nouveau rendez vous qui traite de ces bonnes séries B, celles qui ne gagneront jamais un Oscar, ne seront jamais étudiées dans les écoles de cinéma, mais qui nous font passer un sacré
bon moment !!
Le Pitch : un flic plus ou moins en marge (Nick Nolte) doit faire équipe pendant 48 heures avec un truand (Eddie Murphy) afin de coincer un voyou.
Ah qu’elles sont loin les années 80. À l’époque, on pouvait se traiter de « nègre » dans un film, considérer les femmes comme de la vulgaire poulette, accumuler les morts totalement inutiles et écrire un scénario sur un napperon. Pas besoin non plus d’explosions toutes les 20 secondes, par contre des dialogues bien châtiés, remplis de sous-entendus graveleux étaient absolument nécessaires. Sans oublier une frime de tous les instants et des fringues d'une laideur incomparable !!
Loin de moi de cautionner tout ce qui est écrit au-dessus, (surtout les dialogues racistes) je constate juste que le cinéma s’est quelque peu policé, sauf quand un Michael Bay explose tout avec un Bad Boys 2 totalement incorrect et repoussant très loin les limites de la vulgarité jouissive.
Dans les années 80, Joël Silver et Walter Hill étaient les Bay.
48 heures, c’est LE buddy Movie type : une association contre-nature, des « alliés » qui se tirent dans les pattes, s’insultent (et les insultes volent bas) et se battent à l’occasion, histoire de mettre les « poings » sur les i !! Ne cherchez pas la subtilité, une réflexion sur l’avenir de la planète, un zeste de critique sociale... Il n’y en a pas. Le but c’est d’obtenir un maelström de jeu de mots, de bagarres à la Bud Spencer, de grosse frime (ah, les costards de Murphy !! ah, l’attitude macho de Nolte) et une vague intrigue policière (dont on se bat totalement).
Alors pourquoi ce qui semble être décrit comme un nanard de seconde zone se transforme en un de ces séries B que l’on regarde joyeusement ?
Déjà parce qu’on attend les scènes cultes : celle où Eddie Murphy fait la loi dans un bar rempli de blancs bien racistes, par exemple. Ou alors l’explication explosive entre les deux héros.
Et puis, il y a les dialogues que l’on aime se répéter histoire de faire le malin du style « ma quéquette elle frémit au moindre coup de vent » ou « alors, le nègre à plaque va vous mettre bien profond ». Franchement, c’est peut-être débile mais la rigolade est assurée.
Et puis, Walter Hill, ce n’est pas un manchot. Son film le plus connu, The Warriors est un pur chef d’œuvre, une réflexion poussée sur la violence urbaine des années 70 aux USA. Ici, il fait dans l’efficace : les fusillades sont bien filmées, violentes et les dialogues sont mis en scène comme de vrais combats de boxe !!
Au final, on obtient donc une vraie série B, qui lança Eddie Murphy en son temps, affirma Joël Silver comme un producteur avisé et qui se regarde toujours avec un plaisir coupable !!
48 heures est disponible dans un DVD Zone 2 très nu mais c’est toujours mieux que rien.
Le Pitch : un flic plus ou moins en marge (Nick Nolte) doit faire équipe pendant 48 heures avec un truand (Eddie Murphy) afin de coincer un voyou.
Ah qu’elles sont loin les années 80. À l’époque, on pouvait se traiter de « nègre » dans un film, considérer les femmes comme de la vulgaire poulette, accumuler les morts totalement inutiles et écrire un scénario sur un napperon. Pas besoin non plus d’explosions toutes les 20 secondes, par contre des dialogues bien châtiés, remplis de sous-entendus graveleux étaient absolument nécessaires. Sans oublier une frime de tous les instants et des fringues d'une laideur incomparable !!
Loin de moi de cautionner tout ce qui est écrit au-dessus, (surtout les dialogues racistes) je constate juste que le cinéma s’est quelque peu policé, sauf quand un Michael Bay explose tout avec un Bad Boys 2 totalement incorrect et repoussant très loin les limites de la vulgarité jouissive.
Dans les années 80, Joël Silver et Walter Hill étaient les Bay.
48 heures, c’est LE buddy Movie type : une association contre-nature, des « alliés » qui se tirent dans les pattes, s’insultent (et les insultes volent bas) et se battent à l’occasion, histoire de mettre les « poings » sur les i !! Ne cherchez pas la subtilité, une réflexion sur l’avenir de la planète, un zeste de critique sociale... Il n’y en a pas. Le but c’est d’obtenir un maelström de jeu de mots, de bagarres à la Bud Spencer, de grosse frime (ah, les costards de Murphy !! ah, l’attitude macho de Nolte) et une vague intrigue policière (dont on se bat totalement).
Alors pourquoi ce qui semble être décrit comme un nanard de seconde zone se transforme en un de ces séries B que l’on regarde joyeusement ?
Déjà parce qu’on attend les scènes cultes : celle où Eddie Murphy fait la loi dans un bar rempli de blancs bien racistes, par exemple. Ou alors l’explication explosive entre les deux héros.
Et puis, il y a les dialogues que l’on aime se répéter histoire de faire le malin du style « ma quéquette elle frémit au moindre coup de vent » ou « alors, le nègre à plaque va vous mettre bien profond ». Franchement, c’est peut-être débile mais la rigolade est assurée.
Et puis, Walter Hill, ce n’est pas un manchot. Son film le plus connu, The Warriors est un pur chef d’œuvre, une réflexion poussée sur la violence urbaine des années 70 aux USA. Ici, il fait dans l’efficace : les fusillades sont bien filmées, violentes et les dialogues sont mis en scène comme de vrais combats de boxe !!
Au final, on obtient donc une vraie série B, qui lança Eddie Murphy en son temps, affirma Joël Silver comme un producteur avisé et qui se regarde toujours avec un plaisir coupable !!
48 heures est disponible dans un DVD Zone 2 très nu mais c’est toujours mieux que rien.