21 février 2008
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16:39
Je ne reviens pas sur le film, l'ayant chroniqué à sa sortie en salle.
Cependant, une nouvelle vision me l'a fait apprécié de manière plus positive, même si les réserves exprimées l'an dernier persiste.
Le DVD bonus est constitué de deux parties. La première contient tous les documentaires, la 2e est baptisée interactivité et contient… tout le reste.
À savoir : un excellent bêtisier, franchement drôle, prouvant que l’on peut tourner des films à 300 millions de dollars en rigolant. Les pitreries de Tobey Maguire et de Kristen Dunst devant les écrans bleus sont hilarantes.
Plusieurs galeries photos et de dessins. Comme souvent, la qualité des images est gâchée par une taille trop petite. Pourtant les peintures sont magnifiques. À regarder sur un écran de 2m de base, donc !!
Le clip de la chanson titre : le pitch en est sympa puisqu’un spectacle d’enfants rejoue les deux premiers films, avec toute la naïveté de ce type de représentation. La mise en scène est bien fichue, très tendre. Et la chanson, pour une fois, vaut quelque chose.
Enfin, la promo avec des bandes-annonces dans différentes langues (russe, espagnole, allemande…) et qui montre que d’un pays à l’autre on va mettre l’accent sur tel ou tel aspect du film. À cela s’ajoute le teaser et les 3 bandes-annonces US.
Les premiers documentaires sont axés sur les différents personnages du film.
Ainsi, L’homme sable dispose de 13 minutes. C’est un peu court, mais cela permet de voir comment le personnage a été créé en 3D, comment on a travaillé le sable, comment l’acteur a été filmé en Motion Capture. Pas trop de bla bla mais des images plutôt réservées aux amateurs d’effets visuels.
Même topo pour le nouveau Bouffon Vert, incarné avec classe par James Franco. Mélange d’interview des acteurs, des scénaristes et des concepteurs d’engins du film. Cela reste intéressant mais quelque peu superficiel. On aurait préféré une analyse plus profonde du retournement de l’amitié entre Peter et Harry, du carnage que fait le Parker « noir » contre lui… Il est clair que les concepteurs des making of n’ont pas voulu approfondir la psychologie du film.
La barre est un peu plus haute pour le module consacré à Venom, même si l’affirmation qui en fait le personnage le plus populaire de Marvel est très exagérée (Wolverine le bat très nettement à ce niveau). On entre un peu plus dans la création du symbiote, de la différence de ses origines par rapport à la BD (relire la superbe réédition des Guerres Secrètes parue l’an dernier chez Marvel France) et la façon dont il a été animé sur ordinateur. Mais comme pour l’homme sable ou le bouffon vert, on reste cependant quelque peu sur notre faim.
En fait, ces 3 modules sont à l’image du film : ils lancent énormément d’idées, mais ne vont pas au bout des choses. C’est dommage car on sait qu’il y avait matière à faire nettement plus.
En fait, le côté technique, il faut aller le chercher dans le module sur Gwen Stacy. Ne cherchez pas ici une explication sur le personnage tel qu’introduit dans le film (et très éloigné de la BD) mais une excellente mise en scène de la construction du passage où elle manque d’être tuée par la chute d’une grue sur l’immeuble dans lequel elle pose. Alors qu’elle ne possède aucun pouvoir et que son passage dans le film est très anecdotique, c’est finalement par elle que l’on pénètre le plus dans les coulisses du film et que l’on comprend pourquoi le film a coûté si cher.
Logiquement, le module de 19 minutes sur les cascades est, du coup, bien plus fouillé. On peut y voir les équipes techniques préparer les combats mémorables du film et les acteurs harnachés comme des bêtes, démolir le décor à grand coup de poing !! On peut penser ce que l’on veut de Spider-Man 3 mais l’esthétique du comics est plus que respectée. Le reportage n’oublie pas la petite histoire en montrant comment l’un des producteurs s’est retrouvé piégé par l’homme sable dans une des scènes.
Ce qui stupéfait toujours est les images de tournage et le résultat à l’écran ! On peut juger l’incroyable travail fait en amont pour obtenir du jamais vu.
Retour aux personnages avec un petit module sur le chassé-croisé amoureux du film. Même si le propos reste superficiel et n’apprend pas grand-chose, cela permet de clarifier les rapports entre les personnages et prouve que le scénario s’est complu dans la sophistication. Par contre, pas un mot sur le caractère de Gwen qui a inspiré les auteurs du film pour le personnage de … Mary Jane.
Le reste des modules refait dans la technique. Un module de 7 minutes très détaillées sur la scène où Spidey détruit l’homme-sable dans les égouts de Manhattan. Là aussi, tout est très très impressionnant, chaque image de tournage est bien là pour en mettre plein la vue aux spectateurs du DVD.
Le montage est expédié en 4 petites minutes, largement suffisant pour comprendre que monter un film pareil est un travail de longue haleine.
Le son, la musique, les bruitages, le montage sonore dispose de nettement plus de temps (14 minutes). Outre le bonheur de voir le compositeur au travail, avec orchestre, on ne lasse pas des images des ingénieurs des bruitages manipulant des bâtons pour figurer les lances-toiles de Spider-Man. On reste donc la technique de très haut niveau, où l’informatique a une place prépondérante mais, au final, dixit les intervenants, c’est Sam Raimi qui décide quant au résultat qui sera entendu par les spectateurs. Tout ce monde au service d’un seul homme, c’est cela, Hollywood !!
Les deux derniers modules, moins intéressants, parlent du tournage à New York (avec le making of du caméo de Stan Lee) et à Cleveland (la cascade avec le camion des transporteurs de fond). Là aussi, la technique est mise en avant (les spider-caméras, la logistique…) mais le tout est emballé de manière suffisamment pro pour ne pas relâcher l’attention du spectateur.
Au final, même si on aurait préféré une plongée moins technique et surtout moins pro (quoiqu’avec 300 millions de dollars, pas sûr que l’on improvise) , ce DVD bonus est d’excellentes factures et clôt (provisoirement) une saga qui aura su garder une qualité constante.
Le DVD bonus est constitué de deux parties. La première contient tous les documentaires, la 2e est baptisée interactivité et contient… tout le reste.
À savoir : un excellent bêtisier, franchement drôle, prouvant que l’on peut tourner des films à 300 millions de dollars en rigolant. Les pitreries de Tobey Maguire et de Kristen Dunst devant les écrans bleus sont hilarantes.
Plusieurs galeries photos et de dessins. Comme souvent, la qualité des images est gâchée par une taille trop petite. Pourtant les peintures sont magnifiques. À regarder sur un écran de 2m de base, donc !!
Le clip de la chanson titre : le pitch en est sympa puisqu’un spectacle d’enfants rejoue les deux premiers films, avec toute la naïveté de ce type de représentation. La mise en scène est bien fichue, très tendre. Et la chanson, pour une fois, vaut quelque chose.
Enfin, la promo avec des bandes-annonces dans différentes langues (russe, espagnole, allemande…) et qui montre que d’un pays à l’autre on va mettre l’accent sur tel ou tel aspect du film. À cela s’ajoute le teaser et les 3 bandes-annonces US.
Les premiers documentaires sont axés sur les différents personnages du film.
Ainsi, L’homme sable dispose de 13 minutes. C’est un peu court, mais cela permet de voir comment le personnage a été créé en 3D, comment on a travaillé le sable, comment l’acteur a été filmé en Motion Capture. Pas trop de bla bla mais des images plutôt réservées aux amateurs d’effets visuels.
Même topo pour le nouveau Bouffon Vert, incarné avec classe par James Franco. Mélange d’interview des acteurs, des scénaristes et des concepteurs d’engins du film. Cela reste intéressant mais quelque peu superficiel. On aurait préféré une analyse plus profonde du retournement de l’amitié entre Peter et Harry, du carnage que fait le Parker « noir » contre lui… Il est clair que les concepteurs des making of n’ont pas voulu approfondir la psychologie du film.
La barre est un peu plus haute pour le module consacré à Venom, même si l’affirmation qui en fait le personnage le plus populaire de Marvel est très exagérée (Wolverine le bat très nettement à ce niveau). On entre un peu plus dans la création du symbiote, de la différence de ses origines par rapport à la BD (relire la superbe réédition des Guerres Secrètes parue l’an dernier chez Marvel France) et la façon dont il a été animé sur ordinateur. Mais comme pour l’homme sable ou le bouffon vert, on reste cependant quelque peu sur notre faim.
En fait, ces 3 modules sont à l’image du film : ils lancent énormément d’idées, mais ne vont pas au bout des choses. C’est dommage car on sait qu’il y avait matière à faire nettement plus.
En fait, le côté technique, il faut aller le chercher dans le module sur Gwen Stacy. Ne cherchez pas ici une explication sur le personnage tel qu’introduit dans le film (et très éloigné de la BD) mais une excellente mise en scène de la construction du passage où elle manque d’être tuée par la chute d’une grue sur l’immeuble dans lequel elle pose. Alors qu’elle ne possède aucun pouvoir et que son passage dans le film est très anecdotique, c’est finalement par elle que l’on pénètre le plus dans les coulisses du film et que l’on comprend pourquoi le film a coûté si cher.
Logiquement, le module de 19 minutes sur les cascades est, du coup, bien plus fouillé. On peut y voir les équipes techniques préparer les combats mémorables du film et les acteurs harnachés comme des bêtes, démolir le décor à grand coup de poing !! On peut penser ce que l’on veut de Spider-Man 3 mais l’esthétique du comics est plus que respectée. Le reportage n’oublie pas la petite histoire en montrant comment l’un des producteurs s’est retrouvé piégé par l’homme sable dans une des scènes.
Ce qui stupéfait toujours est les images de tournage et le résultat à l’écran ! On peut juger l’incroyable travail fait en amont pour obtenir du jamais vu.
Retour aux personnages avec un petit module sur le chassé-croisé amoureux du film. Même si le propos reste superficiel et n’apprend pas grand-chose, cela permet de clarifier les rapports entre les personnages et prouve que le scénario s’est complu dans la sophistication. Par contre, pas un mot sur le caractère de Gwen qui a inspiré les auteurs du film pour le personnage de … Mary Jane.
Le reste des modules refait dans la technique. Un module de 7 minutes très détaillées sur la scène où Spidey détruit l’homme-sable dans les égouts de Manhattan. Là aussi, tout est très très impressionnant, chaque image de tournage est bien là pour en mettre plein la vue aux spectateurs du DVD.
Le montage est expédié en 4 petites minutes, largement suffisant pour comprendre que monter un film pareil est un travail de longue haleine.
Le son, la musique, les bruitages, le montage sonore dispose de nettement plus de temps (14 minutes). Outre le bonheur de voir le compositeur au travail, avec orchestre, on ne lasse pas des images des ingénieurs des bruitages manipulant des bâtons pour figurer les lances-toiles de Spider-Man. On reste donc la technique de très haut niveau, où l’informatique a une place prépondérante mais, au final, dixit les intervenants, c’est Sam Raimi qui décide quant au résultat qui sera entendu par les spectateurs. Tout ce monde au service d’un seul homme, c’est cela, Hollywood !!
Les deux derniers modules, moins intéressants, parlent du tournage à New York (avec le making of du caméo de Stan Lee) et à Cleveland (la cascade avec le camion des transporteurs de fond). Là aussi, la technique est mise en avant (les spider-caméras, la logistique…) mais le tout est emballé de manière suffisamment pro pour ne pas relâcher l’attention du spectateur.
Au final, même si on aurait préféré une plongée moins technique et surtout moins pro (quoiqu’avec 300 millions de dollars, pas sûr que l’on improvise) , ce DVD bonus est d’excellentes factures et clôt (provisoirement) une saga qui aura su garder une qualité constante.