1 avril 2008
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Reste à trouver un budget. Kasar va alors tenir sa promesse et débloquer, via le Studio Canal + , les 50 millions de dollars nécessaire. Emmerich va alors engager sur ce film un jeune français (d'origine grec) Patrick Tatopoulos pour créer les créatures et les concepts . Chaque dollars est alors pensé afin que les dépenses ne grèvent pas le budget. Résultat : tout le fric est à l'écran. Seule concession faite par le duo : la présence de Kurt Russel afin d'étoffer commercialement une entre entreprise que tout le monde voue à l'échec.
Personne ne veut voir dans ces images étonnantes et somptueuse (la vision de la cité de Râ se posant sur la Terre) une réussite annoncée et quasi inévitable. Sorti en 94 sur les écrans US, Stargate obtiendra 70 millions de dollars de recette . Succès honorable selon les canons d'Hollywood mais considérable si l'on pense que Stargate est un film d'un genre totalement dépassé à l'époque : la Science Fiction.
En 92 , Alien3 avait du se contenter de 50 millions
de dollars. Sur toute la planète , le film dépassera les 200 millions de dollars. En France près de 2,5 millions de personnes embarqueront dans la porte des étoiles . Le secret de cette réussite
: la volonté d'humaniser un récit rigoureux, des effets visuels extraordinaires somptueux, une direction artistique cohérente, des acteurs convaincants et surtout une volonté manifeste, presque
enfantine, de réaliser un vrai film de SF , pas une parodie ou une métaphore parasitée par des considérations sociales stériles.
Emmerich aime le genre et ose le montrer. Bien lui en prend car , mine de rien, Stargate permet au public de se rappeler combien la SF peut être puissante. Stargate est une véritable épopée , pillant certes son patrimoine , mais refusant de se lancer dans la surenchère. Emmerich refera d'ailleurs le montage car le studio avait eut une fâcheuse tendance à n'accumuler que les bagarres. Chose amusante, Stargate sera très bien reçu en 95 mais en 96 , après la sortie d'ID4 , le film sera traité de nullité sans nom. Retournement de veste, quand tu nous tiens.
Emmerich aime le genre et ose le montrer. Bien lui en prend car , mine de rien, Stargate permet au public de se rappeler combien la SF peut être puissante. Stargate est une véritable épopée , pillant certes son patrimoine , mais refusant de se lancer dans la surenchère. Emmerich refera d'ailleurs le montage car le studio avait eut une fâcheuse tendance à n'accumuler que les bagarres. Chose amusante, Stargate sera très bien reçu en 95 mais en 96 , après la sortie d'ID4 , le film sera traité de nullité sans nom. Retournement de veste, quand tu nous tiens.