Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Que cache le déstockage massif de DVD ?

Publié le par David Martin

Samedi dernier, je me suis rendu dans ma  Fnac local. Pour la troisième fois depuis le début de l'année, les bacs de promos DVD étaient bourrés à craquer. Pas de quoi se plaindre, je me suis offert L'armée de morts de Zack Znyder et Bullit pour 9,99€ chacun.

Mais une question se pose : comment se fait-il qu'il y avait au moins une soixantaine d'exemplaires de Ace Ventura , de Rock Academy ou de Sur la route de Madison ? Les éditeurs mettent-ils trop de disques sur le marché ? La crise a-t-elle fait baisser les ventes ? Le téléchargement illégal est-il responsable des baisses d'achats de DVD ? Le consommateur se dit-il qu'il vaut mieux être patient et attendre que la nouveauté devienne un fond de catalogue à prix réduit ? Ou bien, l'arrivée du Blue Ray incite-il les Majors à brader leur stock ?

Sans doute un mix de tout cela !!

On peut se demander quand même pourquoi le DVD, produit culturel par excellence est systématiquement bradé au bout de quelques mois, alors qu'un livre coûtera toujours le même prix (bon, Ok, il y a la loi Lang) ? Acheter une nouveauté revient-il à se faire arnaquer en beauté ? On peut se le demander !! Voir Ensemble c'est tout à 9,99€ alors que je l'ai payé dix euros de plus lors de sa sortie laisse un goût amer. Certes, on aime bien voir rapidement ses films préférés chez soi. Malheureusement (?) , cette envie se paie au prix fort . Et c'est encore pire pour les Collectors ou les éditions spéciales. J'ai (bêtement) payé 39€ pour les éditions quadruples du Seigneur des Anneaux (sans les statuettes) et  une grande enseigne de franchise les proposait à 29 € (avec statuette) !! 

Il est clair cependant que les éditeurs surestiment le marché du DVD. Sortir trop de nouveautés, dans des quantités trop importantes est à la fois un non sens écologique et économique. Le cinéphile ne peut pas tout acheter en neuf. Alors il attend. Au temps béni du Laserdisc, il y avait une vingtaine de titres par mois au grand maximum et seuls les meilleurs films avaient l'honneur de la galette de 30 cm. Avec le DVD, tout arrive sur le marché, dans des quantités énormes (preuve de la baisse des prix de revient d'un disque) et forcément, il y a du stock. 

Et puis il y a l'arrivée du Blue Ray. Les éditeurs avant de revendre pour la 4e fois leurs films (K7, Laserdisc, DVD , ça fait déjà trois) doivent déjà liquider ce qui leur restent sur les bras. Je l'ai vu avec le LD, on le verra avec le Blue Ray : le destockage massif, ce n'est jamais si bon à long terme. 
Commenter cet article
D
Ce qui est fou, c'est que maintenant le destockage concerne aussi les Blu-rays. Je viens de m'offrir les 3 premières saisons de Prison Break pour 50 euros : 3 coffret acheté à 25, l'un offert ! Je<br /> continue à penser que les éditeurs voient trop grands, vendent trop chers dès le départ et se retrouvent avec des stocks trop important. Résultat, personnellement, à part quelques exceptions,<br /> j'achète bien moins de nouveautés qu'avant !!
Répondre
D
J'ai bien lu votre article de déstockage massifde DVD et je trouve que vous avez bien choisi et expliquer le sujet ,c'est un ajout à tout le monde, gardez ce niveau et courage !!
Répondre
D
C'est tout à fait scandaleux que de vouloir pousser le cinéphile vers un énième format. J'ai déjà vécu cela avec le Laserdisc et je n'ai pas envie de racheter encore un appareil !!<br /> <br /> Concernant les Collectors, si seuls les gros films en bénéficient, ou ceux qui en vaillent la peine, cela ne me dérange pas tant que cela.
Répondre
S
il faut aussi signaler l'apparente disparition progressive du dvd collector bourré de bonus. La majorité des derniers gros films US ne sortent en dvd qu'avec le film seul tandis qu'avec le blu-ray, les bonus sont bien là. C'est ça qui m'a plus ou moins incité à prendre définitivement un blu-ray et je le regrette pas.
Répondre