Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
6 juillet 2011 3 06 /07 /juillet /2011 08:20

fast1.jpgLe pitch : chargé d’infiltrer un gang qui se sert de puissantes voitures pour dérober de la marchandise, un policier va se lier d’amitié avec Dom, personnage ambigu et fanatique de mécanique.

 

Fast and Furious fut comme l’un des grands succès-surprise de 2003, un film qui permit à Vin Diesel (un nom prédestiné, même si les voitures du film roulent sans doute au sans plomb) d’ajouter un personnage de plus à sa galerie, même s’il ne retrouva qu’en 2009 à l’occasion de la sortie du 4e opus.

 

Réalisé par un Rob Cohen en très grande forme, le film renoue avec une tradition toute américaine du film de bagnole, mais en  y ajoutant un style très clinquant, proche du clip et dynamité par une bande son 100% rap et rock surpuissant. L’histoire est assez simple (le classique du policier infiltré qui ne sait plus à quel camp il appartient) et n’est en fait qu’un prétexte à une série de cascades et de courses, toutes réalisées en direct et sans se servir de sempiternelles images 3D.

 

En fait, Fast and Furious est un vrai film de garçon, malgré la présence de quelques personnages féminins (je parle des actrices qui ont des dialogues, pas les belles jeunes femmes dont la carrosserie est aussi agréable à regarder que celles des voitures). Ici, on parle vitesse, turbo, moteur et on reste très superficiel. Les états d’âmes du héros sont assez vite survolés et seule compte l’attirance entre lui et Vin Diesel. Car chacun possède ce que l’autre cherche : la sensation de liberté que recherche le (gentil) truand, la respectabilité que possède le policier.  Et de cette attirance va naître une amitié improbable comme dans n’importe quel buddy movie.

 

Si le scénario est léger, il est cependant assez malin pour retenir l’attention du spectateur. Ainsi, il faut une bonne vingtaine de minutes avant de savoir que Paul Walker est un flic infiltré, sauf si on a lu le scénario ou le résumé. Les quelques fausses pistes engagées permettent de faire durer (un peu) le suspens et d’autoriser cascades et courses-poursuites supplémentaires. Et même si le rebondissement final (et la mort d’un personnage) fait vraiment rajout, l’histoire est plaisante.

 

Comme souvent, dans ce style de bonne série B, c’est du côté des détails qu’il faut farfouiller, vers des personnages secondaires hauts en couleurs (tatouages, torses bodybuildés, etc…) et surtout des voitures que l’on ne se lasse pas d’admirer. Ici, les moteurs semblent tous être en inox, il n’y a pas une tâche sur les véhicules et les conducteurs sont tous des as du volant ! Sans compter cet aspect bien frime mis en avant sans complexe par la mise en scène ! On est dans le m’as-tu-vu, le cliquant, le brillant. Mais le spectateur le sait par avance, ou bien il ne va pas voir ce type de film !

 

Fast and Furious fut donc le premier opus d’une série couronné de succès et après avoir vu ce métrage, j’ai bien hâte de découvrir le reste. Car, je le confesse, je n’aurai vu aucun Fast au cinéma et c’est donc en Blu-Ray que je fais mon apprentissage des vroum vroum made in Diesel !!

Partager cet article
Repost0

commentaires

Présentation

  • : Salla Obscursium Invocat
  • : BO US, BO France, BO Mondial, chroniques ciné, Chroniques DVD..... Toujours sans concessions et politiquement incorrect !!
  • Contact

  • Dave
  • Enseignant, fan de cinéma et de métal, chanteur dans différents groupe de métal, collectionneur de tout ce qui touche à Star Wars... what else ?
  • Enseignant, fan de cinéma et de métal, chanteur dans différents groupe de métal, collectionneur de tout ce qui touche à Star Wars... what else ?

La côte

***** Chef d'oeuvre !!

**** Très bon, allez y vite !!

*** 1/2 * Entre le bon et très bon, quoi...

*** Un bon film

** Moyen, attendez la vidéo

* Comment ai-je pu aller voir ça ??

L'affiche du moment