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Un million d'entrées pour Gravity en France

Publié le par Dave

Dimanche soir, Gravity avait déjà attiré un million de personnes en France. Pas de doute, dès que le cinéma américain reprend le dessus en France, le public suit. Et nul besoin de distribuer des entrées gratuites comme pour le vie de Gisèle (ou d'Ombrelle, je ne me rappelle plus).

 

Bien sûr, Gravity ne sera pas nominé aux Césars, n'aurait eu aucune chance à Cannes ! Pas assez branchouille, pas assez franchouille !!

 

Pas de bol donc pour les comiques qui président au cinéma français, de temps en temps, le public accepte de se faire emmener par une production américaine...

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Bad Grandpa déloge Gravity aux USA.

Publié le par Dave

Après une semaine à Barcelone et à Tarragone (deux villes superbes, soit dit en passant), me voilà de retour pour commenter l'actualité du box office. Je reviendrai sur la France demain (et la victoire de Turbo). Ce soir, ce qui nous intéresse, ce sont les USA.

 

Il fallait que cela arrive : Gravity n'est plus premier du box office US et c'est Bad Grandpas, une "comédie" siglée Jackass (un octogénaire parcourt les USA en se faisant filmer en caméra cachée dans les situations les plus grotesques...) qui l'a détroné. Et pas avec un petit score, mais avec 32 millions de dollars. Soit 2 fois son budget de 15 ! Bref, la débilité made in Knoxville a encore frappé. Ce n'est pas ma tasse de thé, mais il en faut pour tous les goûts. Cela dit, cette farce grandeur nature était distribuée dans 3336 cinémas, ce qui n'est pas rien.

 

Par contre, Ridley Scott, qui revenait au thriller avec The Counselor et pour un budget 8 fois moins important que Prometheus (25 millions) doit se contenter de la 4e place avec 8 millions de recette. Le casting était pourtant alléchant (Scott retrouvait Michael Fassenber, auquel se joignent Penelope Cruz, Cameron Diaz, Brad Pitt et Jardem Badem) et le sujet plutôt original (un avocat sur le point de se marier doit transporter de la la cocaïne pour rembourser une dette), mais le public n'a pas vraiment suivi. Scott est un habitué de ces aller-retour entre très gros et moyens budgets. Mais il faut aussi reconnaître que ces "petits" films ont souvent du mal à marcher. Ainsi, Mensonges d'état, Une grande année ou Les associés ont respectivement engrangé 39, 7 et 36 millions.

 

Gravity passe donc en 2e position, mais avec 199,8 millions en 23 jours , le duo Clooney/Bullocks ne perd pas au change. Et rajoute 164 millions dans les pays où il est déjà sorti. Bref, ce qu'on appelle un triomphe ! 

 

Captain Philips est 3e avec 70 millions. Tom Hanks voit donc son bugdet remboursé et peut envisager les 90 millions au final. Pour les 100, cela me parait un peu juste, mais cela serait une belle revanche pour l'acteur, enterré un peu trop vite à mon goût.

 

Tempête de boulettes géantes 2 complète le top 5 et passe cette barre fatidique avec 100,6 millions. La séquelle reste dans les pas de l'original. 

 

En 2e semaine, Carrie perd 63% d'entrées, mais son cumul de 26 millions le rapproche de l'équilibre, son budget n'étant que de 30. Baisse importante aussi (-56%) pour Escape Plan : le duo Stallone/Schwarzenneger n'a engrangé que 17,4 millions en  10 jours.

 

Coïncidence , Brad Pitt et Michael Fassenber sont aussi à l'affiche de 12 Years a slave. Sorti dans 123 cinémas seulement, le film a déjà rapporté 3,4 millions de dollars en 10 jours.

 

A la 9e place, Enough said affichel un cumul de 13 millions, tandis que Prisoners clôt le top 10 avec 59,1 millions. Mais rajoute 41 millions dans le reste du monde.

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Viva Espana

Publié le par Dave

Petites vacances pour le blog. Dans deux heures , je serai en partance pour Barcelone.

 

A dans une dizaine de jour, donc.

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Planes survole le BO France

Publié le par Dave

La sortie d'un film Pixar est toujours un évènement, même quand il s'agit d'un spin off mineur. Planes a facilement obtenu la première place du top et cumule 502 890 entrées (pas mal d'avant premières ont eu lieu le mardi précédant la sortie) et confirme l'attachement des Français au studio qui a révolutionné l'industrie de l'animation ! Les vacances qui arrivent devraient l'aider à passer le million, même si l'arrivée de Turbo risque de lui faire du mal.

 

J'écris facile, mais en fait Planes était confronté à des concurrents redoutables. Par exemple Prisoners, qui a obtenu d'excellentes critiques, mais qui ne finit que 3e avec 354 954 entrées. Hugh Jackman reste sans doute prisonnier de son image de Wolverine et a du mal à faire démarrer des films sur son nom.

 

Mais le film qui a été le plus "vendu" par les médias au point de friser l'overdose est la Palme d'or Cannes 2013, La vie d'Adèle. Malgré ce matraquage et des millers de places gratuites distribuées dans certains lycées (ce qui est, à mon sens, un scandale, mais passons), le film n'est que 4e avec 323 457 spectateurs. Il sera intéressant de le suivre sur la longueur.

 

Le volcan de Dany Boon se porte plutôt bien avec 29% de pertes, une 2e place et amène son score à 934 247 entrées. Le Majordome complète le top 5 avec 1 433 834 spectateurs.

 

Woody Allen passe le million avec Blue Jasmine avec exactement 1 063 182 amateurs du cinéaste new yorkais déjà conquis tandis qu'Insidious 2 le suit à la 7e place avec 289 234 personnes épouvantées.

 

Sur le chemin de l'école résiste bien et trouve une petite vitesse de croisière (-5% seulement). Son cumul est de 334 345 entrées en 14 jours pour le documentaire Disney.

 

Par contre Diana et Players baissent de 50 et 42% pour des totaux respectifs peu élogieux de 229 378 et 335 468 spectateurs.

Planes survole le BO France

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Ma page Facebook sur le Laserdisc

Publié le par Dave

Les lecteurs assidus de Salla Obscursium Invocat, ceux qui me suivent depuis les premières années (2000 !!) savent que je porte un intérêt tout particulier au Laserdisc, ce merveilleux support Home cinéma des années 90.

 

J'y suis venu en 1993 suite à un article de SFX et j'en ai acheté pendant 7 ans. Et depuis, j'écume Ebay ou les vide-greniers pour me procurer des pièces , rares ou pas, peu m'importe.

 

A titre d'exemple, j'ai acquis via Ebay Congo et Speed 2 pour 13 euros. Pas des chef d'oeuvres, certes, mais de superbes disques.

 

Désireux de partager ma passion, je viens d'ouvrir une page Facebook (oui, j'aime ce médium, malgré ses dérives. C'est comme tout, il faut savoir l'utiliser) consacré au Laserdisc...

 

Laissez vous tenter :

 https://www.facebook.com/Laserdiscthebeautifull 

https://www.facebook.com/Laserdiscthebeautifull

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Captain Phillips, la BA

Publié le par Dave

Un film qui a peu fait parler de lui avant sa sortie, mais qui au final pourrait bien être le plus gros succès de Tom Hanks depuis Anges et démons. 

 

 

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Star Trek : Generations (****)

Publié le par Dave

Le pitch : l’équipage du commandant Picard se retrouve aux prises avec un phénomène spatial mystérieux qui avait emporté jadis le commandant Kirk.

 

Si JJ Abrams a su relancer la franchise en 2009 en se servant habilement du voyage dans le temps pour restructurer l’univers Star Trek, on a un peu oublié que la Paramount avait déjà tenté et réussi un grand coup en 1994, à savoir faire un habile passage de témoin cinématographique entre James T.Kirk et Picard. Le résultat  fut cet excellent épisode, le septième de la franchise, mais qui valut quelques déconvenues à Malcom McDowell, accusé d’avoir « tué » Kirk.

 

Contrairement à ce qu’on a souvent lu, la volonté de changer d’époque Star Trek pour le cinéma n’est pas venu du box-office. Le 6e épisode avait rapporté 74 millions de dollars, soit un score dans les eaux du II (78), du III (76) ou du I (82). Il avait mieux marché que le 5e (53) et il faut aussi rappeler que seul Star Trek IV – Retour sur Terre avait dépassé la barre des 100 millions.

 

En fait, c’est bien la vieillesse qui a eu raison du premier équipage. D’ailleurs dans ce film, seul Kirk a un rôle étoffé et tous ses compagnons sont comme lui, à la retraite. Léonard Nimov n’apparaît même pas dans le film. Pour continuer la franchise au cinéma sans abuser de déambulateur, il fallait bien se tourner vers l’avenir et des acteurs plus jeunes, donc celui de Next Generation. Cette astuce permettait donc de prolonger la vie de Star Trek au cinéma. D’ailleurs la série télé s’arrêta lors de la sortie du film et ce fut Voyager qui prit le relais (même si la première saison date de 1993)

 

Le défaut premier de ce film est donc de se comporter comme un épisode de plus de la série télé. Il n’y a donc aucune présentation du nouvel équipage et les néophytes pourraient rapidement être perdus si le film n’avait pas démarré aussi vite. Car dès que le vortex refait surface, on assiste à un space opéra de très haute tenue et dont les enjeux vont au-delà du simple film de SF. À la différence de Star Wars, la saga Star Trek s’est toujours appuyée sur des personnages très proches de nous, et non des archétypes du héros. Ici, Picard et Kirk vivent, sans vraiment la maîtriser, la vie qu’ils ont secrètement rêvée. Et c’est de ce choc de générations que va venir le thème le plus intéressant du film, à savoir l’entraide entre les deux personnages. Et même si ce voyage sera le dernier de Kirk, il mourra en héros, comme il l’avait sans doute espéré. Certains spectateurs se sont émus du traitement réservé à celui qui incarnait Star Trek depuis près de 30 ans, mais sa fin est somme toute logique.

 

Mais avant d’en arriver là, Générations a tenu le spectateur en haleine avec un scénario habile et plein de surprises, quelques guest stars comme Whoopy Wholberg et des effets visuels, signés ILM, absolument splendides. Et même si certains ont vu dans le crash de l’Enterprise une tentative de faire du spectaculaire pour du spectaculaire, le travail technique est à la hauteur, d’autant que Star Trek entrait alors dans l’ère du numérique. Ce qui est un peu inexact vu que le changement de la planète à la fin de La colère de Khan s’était déjà fait par ordinateur.  L’humour est également très présent, notamment avec le personnage de Data et sa conquête des sentiments humains. Sans jamais être ridicule, Brent Spiner (qui connaîtra une consécration encore plus grande deux ans plus tard avec ID4) incarne à merveille l’androïde DATA qui, suivant l’exemple des robots d’Asimov, cherche à devenir plus humain.

 

Si la série télé avait relancé la saga dans les années 80, ce film permettait de la remettre sur rail sur le grand écran. C’est sans aucun doute sa grande force et c’est ce qui permettra à Premier contact, le film qui suivra, de s’imposer comme une totale réussite. Mais nous en reparlerons un peu plus tard.

Star Trek : Generations (****)

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Captain Phillips prend une belle 2e place.

Publié le par Dave

Le combat était presque inégal. D'un côté un film adoubé par la critique et qui a cartonné lors de sa première semaine, de l'autre un sujet âpre (la capture de l'équipage d'un navire américain en Somalie) et un acteur qui a bien du mal à faire vivre ses films depuis Anges et démons. Mais au final, Captain Phillips prend une superbe 2e place avec 26 millions.Tom Hanks reste bankable et c'est une bonne chose pour ce merveilleux acteur. C'est mieux qu'Argo qui traitait aussi d'une prise d'otage. Et c'est aussi une belle revanche pour Paul Greengrass qui avait échoué avec Green Zone et Flight 93, commercialement parlant.  Le budget de 55 millions devrait se rembourser aux USA sans difficultés. Reste à conquérir le reste du monde, ce qui n'est pas chose gagnée. Le dernier film à traiter du conflit somalien, La chute du faucon noir, n'avait engrangé que 64 millions en dehors des USA.

 

L'autre nouveauté, Machette Kills, s'en tire nettement moins bien : à peine 3,7 millions dans 2500 cinémas. Sans doute un record d'inefficacité ! Robert Rodriguez ne peut pas gagner à tous les coups .

 

Gravity garde la première place et ne baisse que de 20% pour un total de 123,4 millions ! La barre des 200 est désormais en ligne de mire et à ce rythme, c'est tout à fait possible. Les salles 3D fonctionnent toujours aussi bien.

 

En 3e position, Tempête de boulettes géantes 2 trouve son point d'équilibre avec 78 millions pour un budget de...78. Et ce en 3 semaines.  Quelques marchés étrangers rajoutent 21 millions dans le cochon.

 

Runner runner clôt le top 5 avec 14,1 millions. Le film du duo Timberlake/Affleck en a coûté 30.

 

Prisoners suit avec 53,6 millions. Insidious 2 grapille encore quelques dollars pour arriver à un total de 78,4 millions. 14 fois son budget !

 

Enfin, Rush, Don Jon et Baggage Claim ferment ce top 10 avec respectivement 22,2 , 20 et 18,2 millions. Des scores honorables pour des budgets moyens, même si Rush a coûté 38 millions. Mais le reste du monde a déjà ajouté 30 millions et permet au film de se rembourser.

Captain Phillips prend une belle 2e place.

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Parkland (****)

Publié le par Dave

Le pitch : Le 23 novembre 1963, le président Kennedy est assassiné à Dallas. Il est transporté à l’hôpital de Parkland. Ce film raconte comment ce drame fut vécu par les différents protagonistes.

 

Dans quelques semaines, l’Amérique « fêtera » les 50 ans de l’assassinat  de John Kennedy à Dallas. Ce drame a suscité des controverses, des films, des centaines de livres, pas toujours inspirés d’ailleurs. Parkland se situe dans une autre dimension : pas de complots ténébreux, pas de méchants de la CIA ou de Castristes en mission, mais des faits bruts, implacables et aucune recherche du sensationnalisme. Pour les scénaristes de Parkland, JFK a été tué, on a arrêté Lee Oswald et ce dernier a été assassiné lors de sa sortie du tribunal. Ce thème rejoint étrangement le dernier roman de Stephen King (fabuleux soit dit en passant) qui, lui aussi, ne croit pas à un quelconque complot.

 

Parkland, c’est en fait un microcosme observé à la loupe : l’entourage du président, les services secrets, les médecins qui ont tenté de le sauver, l’homme qui a filmé par hasard le meurtre, le frère et la mère de Lee… Chacun a vécu ses 3 jours de manière différente. Tous ont été marqués par cet assassinat.

 

Le film s’intéresse donc aux gens, pas à un complot ! Ce sont les faits bruts, les détails parfois sordides qui font le sel de l’histoire : Jackie ramenant les morceaux de la boîte crânienne de son mari, les gardes du corps sciant une des portes d’Air Force One pour y faire entrer le cercueil, la recherche d’un laboratoire permettant de développer le film célèbre montrant le meurtre… L’atmosphère de Dallas et l’hostilité de certains Républicains sont également très bien rendues, notamment dans cette scène surréaliste où le coroner de Parkland tente d’empêcher que le corps du président défunt ne parte pour Washington sans autopsie. On y voit toute l’opposition entre le gouvernement fédéral et les autorités locales jalouses de leurs prérogatives et hostiles à toutes interventions de l’état, opposition qui est toujours d’actualité dans ce grand pays fortement décentralisé.

 

Peter Landesman (dont ce premier film s’apparente à un coup de maître) s’attache également à décrire les réactions de tous les protagonistes : le chagrin du personnel hospitalier, l’effroi de l’homme qui a filmé, la colère des services secrets face à leurs erreurs (ils auraient pu coincer Lee vu que celui-ci était connu pour d’autres affaires). Et il n’hésite pas à aller faire du côté de la famille Oswald, montrant des détails que beaucoup ignoraient totalement (moi le premier) comme l’attitude de la mère, persuadé que son fils a agi sur ordre ou son frère, obligé de vivre avec la honte d’un tel nom. Chaque personnage, chaque scène sont traités comme les pièces d’un grand puzzle qui s’harmonise au fur et à mesure que se déroulent ces 4 jours. Et c’est bien là le trait de génie de Parkland : aucun personnage n’émerge, aucun acteur ne fait son numéro, aucune scène n’est mise en avant. On est quasiment dans le documentaire, accentué par la façon de filmer (arrière-plan flouté devenant net, caméra à l’épaule omniprésente, mouvement rapide et cadrage parfois approximatif). Et la reconstitution maniaque de 1963 en ajoute encore. Rien n’est oublié, pas même le fait que JKF était catholique, ce qui lui a attiré la haine de certains WASP

 

 La totale réussite du film vient de tous ces éléments qui, rappelons le, ne juge pas et n’assène pas de théorie. On est très loin du JFK d’Oliver Stone.

 

Produit par Tom Hanks, dont on connaît la passion pour l’histoire, et Bill Paxton, Parkland n’aura sans doute pas la carrière qu’il mérite. Mais il prouve qu’en 2013, on peut encore faire des films « historiques » sans tomber dans la polémique, regarder son histoire récente sans en tirer des conclusions hâtives, bref faire de l’histoire de manière intelligente tout en ne sacrifiant pas la forme.

 

Parce que Parkland, au-delà de son histoire passionnante, est un vrai film de cinéma, pas un téléfilm !!

 

Tout amateur de l’histoire américaine ne peut qu’aller voir ce film. Parce qu’il a l’assurance de voir un bon film, parce qu’il a l’assurance de se replonger dans une période passionnante et de revivre un des évènements majeurs du XXeme siècle.

 

Parkland (****)

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Metallica , through the never (****)

Publié le par Dave

Le ptich : lors d'un concert de Metallica, un jeune roadi se trouve embarqué dans une aventure fantastique et horrifique...

 

Avertissement : si vous n'aimez pas la musique de Metallica, inutile d'aller voir ce film. A l'inverse, si, comme moi, vous avez reçu la claque de votre vie quand vous avez entendu pour la première fois Kill'em All, vous ne pourrez qu'aprécier ce monstrueux concert en 3D !

 

Curieux film tout de même ! D'un côté, une captation live d'environ 1h30 où le groupe aligne une bonne partie de ses plus gros titres (Creeping Death, Ride the Lightning, Enter Sandman, Master of Puppets, Hit the lights..... n'en jetez plus, il n'y a que du bon) avec une énergie toujours aussi phénoménale !! Les ayant vu une dizaine de fois en vrai, quel frisson de pouvoir se délecter de prises de vues totalement incroyable, la caméra passant entre les lights, survolant la foule, plongeant dans la scène... Un gig de Metallica est toujours quelque chose d'énorme, surtout quand le groupe place sa scène au milieu de la salle (une tradition depuis le black album de 1991). Le public se régale, les effets sont énormes (mention spéciale à l'explosion de Lady Justice, qu'on n'avait pas vue en live depuis la tournée And Justice for all en 1988) et la salle communie avec un groupe au sommet de son art.

 

De l'autre côté, on suit les tribulations un peu abstraite d'un tout jeune roadie qui doit interrompre son headbanging pour aller chercher un camion de la tournée qui contient "quelque chose de très important pour le groupe". Servi par d'excellents effets visuels et une mise en scène limpide, ces passages transforment le concert en une sorte de clip géant. Et comme souvent dans les clip, la forme est plus importante que le fond. Mais qu'importe, le spectateur est venu voir James arranguer la foule, Kirk se lancer dans les plus beaux soli de l'histoire du rock, Lars martyriser sa batterie et Robert prouver qu'il est bel et bien le bassiste idéal de Metallica.

 

La 3D, impeccable, magnifie les deux aspects du film et prouve que cette technologie est très loin d'être un gadget quand elle est sérieusement utilisée. Elle donne une profondeur inouïe au spectacle et comme le montage a le bon goût d'utiliser des plans longs, on est littéralement imergé au coeur du concert. Sur la partie de fiction, même remarque : jamais gadget, elle sert les images et implique directement le spectateur, notamment dans cet accident de voiture filmé au ralenti ! La définition de l'image étant au top, on se prend à rêver du futur Blu-ray.

 

Un mot sur le son : ici, il prend toute son ampleur ! Jamais assourdissant, le mixage frôle la perfection, comme à chaque fois avec les Four Horsemen. Ceux qui ont vu le groupe au moins une fois sur scène savent ce que je veux dire. 

 

En clair, Through the Never est le parfait exemple de ce que devrait être une captation de concert ! Metallica étant le plus grand groupe actuel (et ce depuis 30 ans), il est logique que le cinéma lui rende hommage. Enfin !!

 

PS : surtout ne partez pas avant la fin du générique. La captation d'Orion par les musiciens dans une salle vide est absolument fabuleuse !

Metallica , through the never (****)

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