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Oblivion en tête aux USA

Publié le par Dave

42 suit avec un cumul de 54,1 millions tandis que The croods est 3ème avec 154,9 et 429,4 dans le monde entier.

Par contre , l'échec se confirme pour Scary Movie 5: seulement 22,9 millions en 10 jours. La séquelle de trop !!

Enfin , GI Joe 2 ferme ce top 5 avec 111,2 millions mais en rajoute 211,7 dans le reste du monde !

Cet article a été tapé sur mon IPad. Les tableaux seront présents demain.

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Oblivion ouvre à 13 millions vendredi aux USA.

Publié le par Dave

Après avoir glané 61 millions un peu partout dans le monde (dont 4,5 en France), Oblivion sort dans sa patrie d'origine, à savoir les USA !

Et cette sortie se passe plutôt bien puisque pour son premier jour, le voyage de Tom Cruise dans ce monde apocalyptique engrange 13,1 millions de dollars. Un week end au delà de 30 est largement possible.

 

Ce beau résultat est d'autant plus méritoire que Oblivion ne bénéficie pas de 3D et que son sujet n'est pas si vendeur que cela.

De plus, si l'on met de côté les deux derniers Mission Impossible, cela fait près de 8 ans que l'acteur n'a pas passé la barre des 100 millions. Et encore, c'était dans La guerre des mondes de Spielberg ! Il faut même remonter à Collateral pour trouver un film qui se soit vendu uniquement sur son nom et qui ait franchi cette barre !

Oblivion sera-t-il le film qui le relancera totalement aux USA ? Franchement, on l'espère même si ses convictions religieuses le l'auront pas vraiment aidées...

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Oblivion s'impose sans problème en France !

Publié le par Dave

Ainsi, Tom Cruise serait fini ? Pas en France en tout cas. Après avoir dépassé largement le million avec Jack Reacher, c'est au tour d'Oblivion de démarre en trombe avec 598 132 spectateurs ! Ce n'est que justice pour ce fabuleux film de SF que j'ai chroniqué aujourd'hui et que je vous encourage vivement à aller voir ! Claque assurée !!

 

C'est d'autant plus admirable que 4 autres films sont également sortis cette semaine. Dont Les Croods, qui avait pris la tête du BO en début de semaine avant de se faire dépasser ce week end par Oblivion. Mais la famille préhistorique de la Fox a tout de même attiré 500 528 personnes. Le succès US se renouvelle un peu partout dans le monde ! Et les vacances qui approchent vont lui permettre d'être millionnaire et bien au delà !

 

Mais les autres films ont nettement moins bien performé : A la 3e place, Mariage à l'anglaise descend déjà à 178 208 entrées, tandis que , 5e, Les gens qui s'embrassent n'ont intéressé que 108 173 personnes. Danielle Thomson a connu bien mieux tant qu'en temps de réalisatrice que scénariste.

 

Enfin, Le temps de l'aventure est 9e avec 86 373 entrées. Ce drame avec Emmanuelle Devos a raté sa première semaine.

 

Effets secondaires perd 45% en deuxième semaine et cumule 308 085 spectateurs, tandis que GI Joe 2 chute de 51% et perd sa place de leader . Le blockbusters américain est une semi-déception vu que son score n'est que 754 088 entrées.

 

Amour et Turbulences est 7e avec 298 638 spectateurs. Il est suivi par Jappeloup, le seul millionnaire du top qui perd aussi 45% de son public mais conforte son score à 1 703 073 entrées.

 

Enfin, 11.6 passe 10e avec seulement 273 182 fans de braquage immoral !!

 

Top 10 2013

Django Unchained 4 107 615 entrées

Boule et Bill 1 843 709 entrées

Die Hard 5 1 732 986 entrées

Jappeloup 1 703 073 entrées

Hotel Transylvanie 1 461 479 entrées

Oz 1 356 244 entrées

20 ans d'écart 1 237 541 entrées

Lincoln 1 194 885 entrées

Möbius 1 038 636 entrées

Aleceste à Bicyclette 1 000 962 entrées

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Oblivion (*****)

Publié le par Dave

obli.jpgLe pitch : Des années après que la Terre ait été détruite par une race extra-terrestre, un couple est astreint à la maintenance de gigantesques machines qui récupèrent l’hydrogène de la mer. Si la femme attend avec impatience leur départ vers Titan, l’homme se pose beaucoup de questions sur leur mission.

 

Et soudain, le choc ! Réalisé par Joseph Kosinski dont le précédent fait d’arme était d’avoir remis brillamment sur le devant de la scène la franchise Tron, Oblivion est sans aucun doute la première grosse surprise de cette année ! Un film que l’on attendait pas, avec une vedette , Tom Cruise, qu’on nous annonce comme fini depuis des lustres (et ce malgré le triomphe de MI4) et surtout le retour de la SF intelligente, quasi contemplatif par moments et souvent invendable au cinéma.

 

Disons le tout de suite, Oblivion mérite ses 5 étoiles. D’une part, l’histoire est brillantissime et ménage son lot de surprise et de retournement de situations comme dans toute bonne SF. Sans rien spoiler, on peut dire que si le film démarre comme un divertissement pop-corn typiquement actuel et une ode à la gloire de Cruise, il va très vite bifurquer vers une direction totalement inattendue, se permettant même de laisser quelques zones d’ombres et montrant que le scénariste n’oublie pas qu’un spectateur intelligent peut lui-même relier les choses.

 

Du coup, à mi-parcours, on a la délicieuse impression de se replonger dans ces grands films de science-fiction des seventies, quand le spectateur est mis devant le fait accompli et devait accepter que ce qu’il voyait à l’écran n’était pas forcément l’issue qu’il attendait. L’intelligence du scénario et la façon dont les changement sont amenés sont d’une telle subtilité que l’on se demande même comment l’histoire a pu être portée à l’écran.

 

Certes, il y a un roman graphique à l’origine (terme un peu pompeux pour désigner une BD d’exception) et l’on pourra donc me rétorquer que le matériel est loin d’être inédit. Mais là n’est pas la question. Car si les adaptations de ce type de comics peuvent être de sacrées réussites, 300 ou Watchmen par exemple, le risque de plantage reste grand.

 

Rien de tout cela ici : l’adaptation est réussie car elle a été pensée en terme cinématographique. Rendons grâce à des effets visuels extraordinaires signés Digital Domain et qui permettent de crédibiliser totalement cette Terre dévastée par la destruction de la Lune et une guerre nucléaire. Mieux encore, la volonté d’offrir des images lumineuses (une énorme partie de l’histoire se passe au grand jour) et des paysages que seuls les documentaires du National Geographic peuvent offrir explosent sur un grand écran ! Qu’on se le dise, Oblivion n’a pas besoin de 3D pour en mettre plein la gueule !! C’est bel et bien la nature de ses images qui éblouit, la gestion des ciels nuageux, le réalisme des vols et des machines…

 

Pourtant, dès le début, le spectateur se doute que Jack, le personnage interprété par Tom Cruise (brillant, une fois de plus) est sur une fausse piste. Des petits indices disséminés de-ci de là font qu’un sentiment de mal-être s’installe très vite. Les rapports entre Jack et sa compagne sont faussés par leurs désirs antagonistes : elle veut partir, il veut rester. Et quand Jack apprend la vérité, ce que l’on pressentait, sans vraiment le définir explose à la face du spectateur.

 

Pour autant, Oblivion ne glisse pas dans le rollercoaster stupide, bien au contraire. On a presque l’impression qu’il refuse alors le gigantisme. Et même si les décors de l’action restent grandioses, c’est bel et bien l’élément humain qui prédomine, symbolisé par un Morgan Freeman une nouvelle fois impérial, même si son rôle aurait gagné à être plus étoffé encore.

 

Il ne faut pas se laisser abuser par le classique Happy End. Oblivion est un film sur la manipulation, le mensonge, le manque de confiance. En calquant des sentiments purement humains sur une trame purement fantastique, Oblivion se hisse à la hauteur de ses glorieux aînés et deviendra, à n’en pas douter, un classique !

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Hunger Games , l'embrasement : la BA

Publié le par Dave

Ceux qui ont lu les livres le savent. Si le 2e Hunger Games semble être un remake du premier, il birfurque rapidement vers quelque chose de bien plus subversif et sombre, avant de prendre un virage totalement inattendu en fin de volume. La bande annonce du 2e opus montre que ces aspects ont bel et bien été pris en compte !

 

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42 se joue de Scary Movie 5

Publié le par Dave

42.jpgFilm sportif contre énième séquelle d'une série rigolo-horifique ! Le public avait donc le choix. Il a préféré 42, sorti dans un peu plus de 3000 cinémas et qui engrange 27,5 millions  pour son premier week end ! Pas mal donc en attendant les très gros morceaux comme  Oblivion ou Iron Man 3 qui risquent de dévorer le peu d'espace en phagocytant un maximum d'écran !

 

Tiré d'une histoire vraie, 42 raconte l'histoire du premier joueur noir présent dans le championnat de Base Ball en 1946. Le genre d'histoire dont les Américains sont friands ! Harrison Ford y trouve ici un rôle à sa mesure , même si c'est Chadwick Boseman , un acteur issu de la télé qui est la tête d'affiche ! Avec 40 millions de budget, 42 va vite rentrer dans ses frais.

 

Du coup, Scary Movie 5 , annoncé comme le succès du week end, se contente de la 2e place et surtout d'un score bien moindre, malgré 400 cinémas de plus : à peine 15,1 millions alors que les plus pessimistes en annonçaient au moins 18. Après , SM5 n'a coûté que 20 millions.

 

En continuité, The Croods fonce vers les 150 millions avec 142,5 en caisse !! Un pari totalement réussi donc !! Et avec 200 de plus dans le monde entier, la famille préhistorique de la Fox fonce vers des sommets

 

GI Joe 2 passe la barre  des 100 millions aux USA (102,4) et 247 dans le monde entier. De bonne augure pour un 3e épisode.

 

Evil Dead passe à la 5e place, chutant de 63%, mais avec 41,5 millions, le remake sanglant du film de Sam Raimi a lui aussi bien réussi son entrée au BO.

 

Jurassic Park est 6e avec 31,9 millions soit un total de 388,9 millions depuis sa sortie en 1993. Le rollercoaster de Spielberg devrait atteindre les 400 millions d'ici une quinzaine de jours.

 

La chute de la maison Blanche atteint 81,9 millions. Gerard Butler peut rêver de la barre de 100, même s'il devra plutôt se contenter de 90 millions, ce qui n'est déjà pas mal.

 

Oz est 8e avec 219,4 millions tandis que Temptation, le film de Tyler Perry suit avec 45,4 millions.

 

Enfin, The place beyond the pines, visible désormais dans 514 cinémas, ferme ce top avec 5,4 millions.

 

Top 10 2012

Oz 219,4 millions

The Croods 142,5 millions

Identity Thief 132 millions

GI Joe 2 102,4 millions

Zero Dark Thirty 95,2 millions

La chute de la maison blanche 81,8 millions

Mama 71,6 millions

Safe Heaven 69,7 millions

Die Hard 5 66,7 millions

Warm Bodies 65,5 millions

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GI Joe 2 (*** 1/2*)

Publié le par Dave

GIJO2Le pitch : L'unité des Joe est décimée alors qu'un imposteur a pris la place du président américain et s'apprête à lancer l'armageddon sur la Terre !!

Le premier opus avait été une sacrée bonne surprise : film pop corn parfait, bourré d'effets visuels bluffants et doté d'une histoire simple, mais assez accrocheuse pour ne pas s'ennuyer ! Et pour couronner le tout, la fin ouverte prévoyait une séquelle bien troussée.

 

Disons le tout de suite, cette suite ne tient pas toutes ses promesses. La faute à un scénario qui part un peu dans les sens et qui n'exploite pas complètement l'idée de départ, à savoir l'imposture de Zlatan. Si on y ajoute quelques incohérences (Cobra Commandeur qui laisse la valise permettant de contrôler les missiles Zeus avant de s'enfuir) , on peut être un peu déçu.

 

Le film commence pourtant de manière fort convaincante : si Channing Tatum disparaît assez vite de l'histoire, il s'offre quand même quelques scènes sympathiques et bien musclées. Et son passage de témoin avec Dwayne Johnson est particulièrement réussi ! Deux énormes scènes d'action, dont une introduction brutale dans un silo pakistanais d'armes nucléaires, font bondir le spectateurs sur son fauteuil. La destruction de l'unité des Joe marque la fin de la première partie du film. Dans le même temps, Zlatan tisse sa toile et lance donc ses plans pour faire délivrer Cobra Commander (la prison high tech est une idée de génie) et prendre le contrôle de toutes les armes de la planète.

 

Et puis, le film part dans deux directions : The Rock va chercher de l'aide chez Bruce Willis, le tout premier Joe ! Cela, c'est très bien. Les scènes sont drôles, Willis est toujours aussi charismatique et prouve qu'il a encore une forme olympique et l'idée est franchement géniale. Du sang neuf est introduit dans la série et on se doute que Willis ne va pas se contenter de filer quelques flingues.

 

Et l'autre direction, c'est la réconciliation entre Snake Eyes et Storm Shadows. Il est clair que les scénaristes se sont dit qu'un personnage aussi charismatique que Storm méritait mieux que jouer les sous-fifres du méchant  ! Alors , on lui fait faire échapper Cobra, puis on le lance dans un combat avec Snake Eyes, suivi d'une scène fabuleuse à flanc de falaise. Et enfin, on nous dit que la mort de son maître était due à Zlatan. Cela commence à devenir un peu gros. Et surtout, cela fait perdre le fil de l'histoire.

 

Ceci est d'autant plus dommage que cet ajout artificiel n'était pas nécessaire. La puissance de feu des survivants des Joe n'avait pas besoin d'un combattant supplémentaires.

 

Heureusement, le troisième acte du film remet les pendules à l'heure. La supercherie de Zlatan éclate au grand jour et nous vaut des scènes mémorables de bluff nucléaire, suivies d'une destruction totalement gratuite de Londres ! Le tout servi par des effets visuels impeccables signés ILM. Et John Chu arrose cela d'une bonne rasade de baston made in GI Joe ! Alors oui, les trous béants de l'histoire apparaissent, Cobra Commander n'est pas à la hauteur de sa réputation de méchant, mais on ne s'ennuie pas. Et le film se termine sur une belle séquence commémorative. Mais avec un petit goût d'inachevé.

 

En fait, GI Joe 2 aurait vraiment gagné à mieux construire son récit. Que Storm Shadows repasse dans le bon camp, pourquoi pas, mais la façon dont c'est amené est totalement artificiel. De plus, le meilleur thème du film, à savoir la supercherie de Zlatan, n'est pas assez exploité. Du coup, on passe à côté de quelque chose qui aurait pu être bien meilleur. Tant pis, cela sera peut être pour le 3e épisode!

Un petit mot sur la 3D. Franchement, elle n'est pas mal, mais elle ne transcende pas non plus le film ! Si l'on met de côté quelques effets sympas, comme les petits insectes bombes, on a quand même l'impression d'avoir affaire à un gadget chargé de nous délester quelques euros de plus. Il faudra bien un jour que cette technologie soit vraiment au service du film, et pas à celui des recettes...

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GI Joe 2 reste premier d'un BO France bien faible.

Publié le par Dave

Avec 5 nouveautés cette semaine, on pouvait croire à une certaine hausse du Box Office. Raté ! Aucune n'a dépassé les 200 000 entrées et GI Joe Conspiration a pu gardé sa couronne malgré une baisse 51% de ses entrées. La sympathique séquelle du film de Stephen Sommers ne cumule que 650 338 spectateurs en 14 jours et devra encore bien cravacher pour aller chercher le million !

 

Amour et turbulences, la comédie romantique de Ludivigne Sagnier et Nicolas Bedos, prend la 2e place avec seulement 198 795 entrées et ce malgré une promotion importante. Cela dit, la bande annonce ne donne qu'un aperçu d'un pompage en règle des comédies romantiques classiques américaines. Le public préfère sans doute l'original.

 

Malgré un beau casting (Jude Law, Rooney Mara, Catherine Zeta Jones et Channing Tattum) et la présence de Steven Soderbergh derrière la caméra, Effets secondaires ne fait pas mieux : 198 310 amateurs de thriller médicale (si j'ose m'exprimer ainsi).

 

Je m'étais insurgé contre 11.6. Je ne devais pas être le seul puisque François Cluzet n'a braqué que 189 016 spectateurs ! C'est tout de même de trop !!

 

A la 8e place, Perfect Mothers, le dernier film de Anne Fontaine avec Robin Wright et Naomi Watts se plante avec seulement 111 058 entrées tandis que Quartet suit  avec 110 743  ! Dustin Hoffman était pourtant devant et derrière la caméra. Mais cela n'a pas suffit.

 

En continuité, Jappeloup est le seul millionnaire du top 10 avec 1 613 744 entrées. En toute franchise, je n'aurais pas misé un kopeck sur ce film. Comme quoi !

 

Jack, le tueur de géant poursuit son chemin de croix avec 459 758 spectateurs en 2 semaines ! Un échec certain pour la Fox et qui se répète un peu partout dans le monde ! Espérons que Brian Singer se refasse une santé avec le nouveau X-Men "Days of the future past" !!

 

Les amants passagers subit la plus grosse baisse du top (-55%) et cumule 407 611 voyageurs de la compagnie Aldomovar Airlines. Pas terrible !

 

Enfin, The Places beyond the Pines clô le top 10 avec 551 882 entées. Pour le coup, c'est une performance.

 

Quelques lignes pour mes lecteurs parisiens et fans , comme moi, du PSG : Ibra et cie ont failli créer l'exploit hier !! Deux nuls contre le Barça, cela fera fermer quelques clapets, non ? On revient l'an prochain en Champion's league !!

 

Top 10 2013

Django Unchained 4 107 615 entrées

Boule et Bill 1 843 709 entrées

Die Hard 5 1 732 986 entrées

Jappeloup 1 613 744 entrées

Hotel Transylvanie 1 461 479 entrées

Oz 1 356 244 entrées

20 ans d'écart 1 237 541 entrées

Lincoln 1 194 885 entrées

Möbius 1 038 636 entrées

Aleceste à Bicyclette 1 000 962 entrées

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Bon anniversaire, Bébel !!

Publié le par Dave

438136-jean-paul-belmondo-et-sa-compagne-637x0-3.jpgJean Paul Belmondo a 80 ans ! Dit comme cela, cela peut paraître banal. Mais Bébel n'est pas n'importe qui. Il a traversé le cinéma français comme un fou, démarrant dans des petits rôles en 57 avant d'exploser en 1960 avec A bout de souffle ! Puis il marquera de son empreinte de géant les années 60,70,80 avant de se faire plus discret, avancée dans l'âge oblige.

Belmondo, pour les gens de ma génération, ce sont les diffusions télés de L'homme de Rio, de Borsanilo ou de Peur sur la ville, ce sont les sorties cinés du Professionnel, des Morfalous, de L'as des as ou de Itinéraire d'un enfant gâté. Plus tard, ce sont les splendides éditions DVD de Studio Canal où l'on redécouvrait Le magnifique ou Week end à Zuydcoote.

 

Tout le monde a son Bébel préféré. Personnellement, c'est Un singe en Hiver où il partage la vedette avec Jean Gabin, Le magnifique où, écrivain minable, il s'imagine en 007 haut de gamme, L'héritier , un film un peu oublié, mais qui plongeait déjà dans les arcanes de la finance. J'ai aussi un faible pour Les misérables du XXe siècle. Certes, ce n'est pas le meilleur Lelouch, mais Belmondo y fait une composition touchante, pleine d'enthousiasme et porte le film sur ses épaules.

 

Belmondo, c'est 58 films millionnaires, dont plus de 45 où il est la star ! Qui peut en dire autant ?

 

Alors oui, ces dernières années, Belmondo a plus fait parler de lui pour ses soucis de santé ou la différence d'âge avec sa jeune femme que ses apparitions au cinéma. Bien sûr, à la différence d'Alain Delon, il fait son âge. Mais qu'importe , Jean Paul Belmondo reste un mythe, un géant, un pan de de notre histoire. On annonce son retour au cinéma à la fin de l'année sous la baguette de Claude Lelouch (leur troisième film ensemble). Mais pour ma part, avec la vidéo, la télé et les reprises en salle, il ne l'a jamais quitté.

 

Bon anniversaire, Bébel.

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Basic (****)

Publié le par Dave

basic.jpgPour ce retour dans le passé, honorons le grand McTierman qui vient hélas de commencer son année de prison en remettant en ligne la chronique de son dernier film en date , Basic. Un superbe thriller militaire dont les multiples conclusions sont une succession de chocs narratifs et visuels !!

 

Revenons en 1993. McT vient de tourner l'un des meilleurs films d'action de tous les temps mais personne ne le sait. Personne ? Sauf la poignée de fanatiques du maître qui n'ont pas oublié que c'est le grand John qui a sorti le genre de l'ornière avec Die Hard . McT c'est l'homme qui peut donner une carrure divine à Schwarzie (seul Cameron y parviendra), l'homme qui parvient à tromper Joël Silver sur son terrain, l'homme qui insuffle le suspens dans un livre de Tom Clancy. En 93 , McT c'est tout cela : le directeur , le visionnaire, le génie de l'image, le cadreur. Mais c'est aussi, hélas, le pire politique qui soit : celui qui ne sait pas se vendre. Au moment où son ami Cameron (ils sont concurrents mais , comme tous les grands, ils s'estiment) sait dire "Fuck You" aux suits et autre parasites de studio, McT ne parvient plus à imposer ses idées géniales. Last Action Hero restera comme un échec (alors qu'il rembourse son budget de 80 millions de dollars) et sonne comme une victoire des studios sur les artistes. Deux ans plus tard, Disney oblige le cinéaste à changer la fin de Die Hard III. Encore 4 ans et Michael Crichton massacre Le treizième guerrier. Quelques semaines plus tard, la critique accueille avec politesse Thomas Crown, pourtant 1000 fois supérieur à l'original . Et cette année, c'est Ocean's Eleven qui raflera la mise en mélangeant le cool et le groove. Mais bon, Clooney a moins de classe que Brosnan, non ? Et le pire arrive en 2002 : Rollerball est un échec noir, malgré des qualités impressionnantes, celui qui peut plomber la vie d'un cinéaste pour des années, La porte du paradis de McT. Que le film soit sans doute le plus accompli de sa filmo ne change rien à l'affaire. Ce n'est pas nous qui décidons. McT est à terre, sa réputation est en ruine, ses fans mêmes se divisent , voire l'insultent. La fin est proche.

 

Et voilà qu'arrive Basic : un putain de bon film, avec des acteurs aux postures toutes mactiermaniennes. Voir Travolta, les muscles huileux et le cigare vissé dans la bouche redonne toute crédibilité à la Fièvre du samedi soir. Idem pour Samuel Jackson. Mac Tierman iconise instantanément ses acteurs, les propulse vers un ailleurs . Il l'a fait pour Schwarzie et Willis. Il l'a fait pour Banderas et Brosnan. Il l'a fait pour Connery et Russo. Il l'aurait même pu le faire pour Baldwin si ce dernier avait fait un effort. Mc T aime les acteurs, sait les filmer. Sait les cadrer. Sait les monter. Sa monstrueuse technique est intacte et ça c'est une bonne nouvelle, pals !!

 

Mais Basic , c'est aussi une histoire pleine de rebondissements et de redites effectuées sous un autre angle. Trop, sans doute. Le film s'épuise à nous égarer alors que nous ne désirions que voir un truc de ouf, peut être plus linéaire, mais où la maestria ne serait que là pour enfiler les scènes démentielles. Ici, bien sûr il y a ces interrogatoires menés comme des corridas, à la fois fins et bourrins mais on sent que John s'est bridé, qu'il est conscient de devoir remonter l'échelle, de refaire ses preuves. Par la faute d'incultes et d'incapables, il doit tout recommencer. Imaginez De Vinci devoir ré-apprendre à mélanger des couleurs , où plutôt à faire croire qu'il ré-apprend. Quelle ironie de voir nos derniers génies traînés dans la boue par une masse de tâcherons, public compris !!

 

Alors, oui , Basic est un film de convalescent. Un film de mercenaire, peut être.  MAIS c'est un film de Mac Tierman, un film de CINÉMA projeté en CINÉMASCOPE. Du solide, du grand, du beau cinéma. Qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse. Car un "petit" Bordeaux sera toujours meilleur qu'un pinard vendu en supermarché. Un "petit" McT sera toujours le haut du panier. Tant pis pour le public, tant pis pour les critiques, tant pis pour ceux qui ne voient dans le cinéma qu'un défilé de modes passagères (la tendance est aux super héros cette saison). Laissons les à leur réalité et honorons nos directors comme ils le doivent : en allant voir leurs films.

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