Les affiches françaises de Die Hard 5
Deux affiches , deux slogans, un même visuel !! Die Hard 5 se dévoile sur SOI !!
Deux affiches , deux slogans, un même visuel !! Die Hard 5 se dévoile sur SOI !!
C'est la première vraie grosse sortie de l'année ! Certes, je n'ai rien contre Warm Bodies ou Identity Thief, mais
franchement, un nouveau McClane, ça a quand même une autre gueule non !! Et puis, le sortir le week end qui suit la St Valentin, fallait oser !!
7 ans après Die Hard 4, Bruce Willis est donc de retour dans son plus grand rôle, celui qui l'a révélé au monde en 1988 avec Piège de Cristal ! Deux ans se sont écoulés pour 58 minutes pour vivre puis 5 pour Une journée en enfer, 12 pour Retour en enfer (une éternité !!).
Finalement c'est 6 ans pour A good day to die, c'est presque cadeau !
Cette fois ci, l'action se déplace en Russie et McClane va devoir filer un coup de main à son fiston (hé oui, on le voit dans le tout premier film, John a eu deux enfants !). Bien entendu, quand on a mis à feu et à sang un building, un aéroport, New York et toute la côte Est, on se doute bien que ce n'est pas pour faire du tourisme que McClane vient en Russie ! Comme le dit un des protagonistes de 58 minutes "Les compagnies d'assurance vont déposer le bilan !".
3553 cinémas américains accueilleront le film ! Une belle ouverture est donc à prévoir, d'autant que le fan d'action se fait rare ou exigeant depuis quelques temps. Stalonne, Schwarzie et Staham se sont plantés dans les grandes largeurs avec leur dernier film. Mais aucun n'a une franchise aussi puissante que Die Hard ! Arnold a laissé tombé Terminator, Sly ne peut pas se permettre un nouveau Rocky ou un nouveau Rambo... Mais Willis, qui a trouvé le rôle de sa vie avec McClane, sait le faire fructifier. Il est même tellement certain du succès qu'il annonce déjà un Die Hard 6 !!
Alors malgré des critiques épouvantables, la Fox s'attend à une ouverture d'au moins 40 millions sur les 5 premiers jours ! C'est tout ce qu'on souhaite à Willis !! Parce que du McClane, j'en veux bien un tous les deux ans ! Comme les Bond de la grande époque !!
Après Zero Dark Thirty et Lincoln, c'est au tour de Gangster Squad et Hitchcok de se casser les dents sur l'esclave devenu chasseur de primes ! Django Unchained reste donc devant pour la 4e semaine consécutive avec un cumul de 3 159 385 entrées. Le film de Quentin Tarantino est toujours au dessus de 450 000 entrées, ce qui est sacrément remarquable !!
Gangster Squad doit donc se contenter de la 2e place avec 305 704 spectateurs. Pas trop mal quand même, surtout que sa sortie n'a pas fait un battage médiatique énorme. Par contre, la grosse déception vient de Hitchcok qui ne démarre qu'en 8e position avec juste 128 371 personnes qui se sont déplacées pour voir comment le maître du suspens avait conçu Psychose. Un échec certain !
Enfin, notez l'anecdotique 10e place de Wadja et ses 79 741 entrées. Dommage pour ce film saoudien sélectionné à Venise et qui décrit de l'intérieur les difficultés des filles et des femmes dans l'Arabie actuelle.
En continuité, Lincoln baisse de 35% pour un total en 14 jours de 723 609 spectateurs. Bon, c'est déjà mieux que Cheval de guerre, mais on est quand même très loin des chiffres habituels de Spielberg en France.
Amitiés sincères passe la barre de 500 000 avec 589 180 entrées, ce que ne parvient pas à faire Happiness Therapy qui , à la 5e place, affiche 487 620 admiratrices de Bradley Cooper.
Suivent deux comédies françaises qui ont réussi à s'imposer en ce début d'année. Paulette ne perd que 11% et Bernadette Laffont a déjà attiré 725 970 personnes tandis qu'Alceste à Bicyclette devrait atteindre le million. Pour le moment , le duo Luchini/Wilson en est à 910 085.
Enfin, Max pointe à la 9e place avec 434 410 spectateurs.
Top 10 2013
Django Unchained 3 159 385 entrées
Top 10 2012
Skyfall 6 700 791 entrées
L'âge de glace 4 6 558 883 entrées
Sur la piste du Marsupilami 5 302 691 entrées
La vérité si je mens 3 4 613 691 entrées
Avengers 4 499 009 entrées
Le Hobbit : un voyage inattendu 4 445 805 entrées
The Dark Knight Rises 4 385 032 entrées
Twilight 4 Part II 4 363 180 entrées
Astérix et obélix au service de sa majesté 3 742 547 entrées
Madagascar 3 3 343 463 entrées
C'est dit ! Les distributeurs ont de nouveau décidé de tuer la poule aux oeufs d'or. Alors que les premières semaines de l'année avaient été à peu près calme, avec une grosse sortie par semaine, accompagnée par quelques films moins "important". En fait, à part Django, les autres films n'ont pas vraiment réussi à sortir du lot. Les succès de ce début 2013 sont des continuités de 2012 : Le Hobbit, De l'autre côté du périph...
Cette semaine, les distributeurs ont décidé de mettre les bouchées doubles. Il est vrai que les vacances scolaires approchent. Alors on aura le choix entre Hotel Transylvanie (680 copies), Turf, le dernier Oteniente (603 copies), Flight, le nouveau film de Robert Zemeckis, la version musicale des Misérables avec Hugh Jackman, Russel Crowe et Anne Hathaway, Passion de Brian de Palma et même une reprise de Grease !
En clair, 5 films majeurs certes différents (un dessin animé, une comédie française, un drame américain, un musical, un thriller) mais 5 films qui sortent en même temps. Pour ma part, je suis très tenté par Turf et Flight. Mais j'ai encore des films en retard...
Et quand on sait que Lincoln ou Hitchcok sont toujours à l'affiche, il est clair qu'il va y avoir des morts dans cette avalanche de nouveautés.
Et on ne pourra même pas souffler la semaine prochaine puisque Vive la France de Michael Youn mais surtout Die Hard 5 pointeront le bout de leur nez dans nos salles.
Honnêtement , qui peut aller voir autant de films en si peu de temps ?
Le pitch : un chasseur
de prime allemand et un ancien esclave s’allient pour délivrer la femme de ce dernier.
Décidément, Tarantino aime explorer les genres les plus différents – et pas forcément les plus nobles – du cinéma. Après le film de sabre, le film de guerre, la série Z horrifique ou le film de gangster, il s’attaque à un pan énorme du cinéma populaire, le western-spaghetti !
Car il n’est pas question ici de redonner du lustre à ce genre autrefois roi que fut le western à la John Ford.Cela, Kevin Costner et Clint Eastwood l’ont remarquablement fait depuis 1991 avec Danse avec les loups, le sublime Wyatt Earp ou Impitoyable. Non, l’influence de Tarantino est à trouver du côté de Rome et de Sergio Léone. Mais même là, plutôt que de se contenter de reprendre les codes de l’auteur d’Il était une fois dans l’Ouest, il va plutôt fouiller du côté du B voire du bis du western italien. D’où la résurrection de Django !! Réalisé en 1966 par Sergio Corbucci, avec Franco Nero dans le rôle-titre, Django a la réputation d’être l’un des western les plus violents jamais réalisés. On est très loin de la majesté de John Ford ou de l’héroïsme de John Wayne.
Ce qui est amusant, c’est que ce personnage de Django ne sera utilisé qu’une seule fois pour de « vrai » dans la seule séquelle officielle, réalisée en 1987, toujours avec Nero. Mais le nom Django sera utilisé dans des dizaines de films, même quand aucun personnage ne s’appelle comme cela. Par exemple, Trinita, prépare ton cercueil est connu sous le nom de Viva Django !
Du coup, pas mal de cinéastes quelque peu roublards se sont servis du nom de Django pour donner plus de visibilité à leur film. Quelques titres : Django tire le premier, Quelques dollars pour Django, Poker d’as pour Django, A genoux Django !!, avec Django, ça va saigner… On l’a compris, on est ici dans le quasi-recyclage d’un concept que l’on peut mettre à toutes les sauces, du moment que l’histoire se passe dans l’Ouest et qu’il y ait des cadavres à la pelle !
Inutile de dire qu’un tel personnage ne pouvait que croiser les chemins de Quentin Tarantino, grand amateur de B et de Bis devant l’éternel. Et que la violence des films italiens ne pouvait que l’exciter. D’où la renaissance sur grand écran et avec un énorme budget (100 millions de dollars) de Django, made in USA !!
D’entrée Tarantino brouille les pistes. Son Django est un esclave noir qui va progressivement apprendre le métier de chasseur de prime auprès d’un mentor allemand !! Rien que pour cela, le pitch vaut le détour. Après, le cinéaste décline cette idée en divisant son film en 3 parties d’inégales longueurs : une première où il met en place les personnages et explique pourquoi le chasseur de prime allemand a besoin de l’esclave noir. Une deuxième un peu plus courte qui voit les deux hommes faire cause commune, permettant à Django d’acquérir une liberté de ton de plus en plus grande, et enfin une dernière où Django va récupérer sa femme, dans un final apocalyptique et sanglant ! Le tout entrecoupé des fameux dialogues tarantinesques et d’explosion de violence aussi soudaine qu’inattendu. D’ailleurs l’amateur de plans sanglants n’attendra que quelques minutes pour assister aux premiers coups de feu dont, sacrilège, la mort d’un cheval recevant une balle en pleine tête. Le ton est rapidement dit : la violence sera graphique, rouge et quasiment cartoonesque !!
Le cinéaste fonctionne par référence, et ce depuis Reservoir Dogs, très fortement inspiré de City on Fire. Lui préfère parler d’hommage, mais ne s’en cache pas, à la différence de certains de ses confrères pour qui le pillage a été érigé en système. Donc, non seulement le Django américain puise son inspiration chez son homologue italien, mais certains tics du western-spaghetti comme les zooms brutaux, une musique décalée (comme toujours chez Tarantino, la bande originale est géniale) ou les très gros plans sont largement présents. Même le générique de début fait très « italien ». Par contre, le côté contemplatif d’un Sergio Leone est ici totalement absent, même si certains paysages sont magnifiquement filmés. Mais les personnages de Tarantino sont trop bavards et adorent s’écouter. Pas de place donc pour de la contemplation ou de très longs plans statiques. Même influencé par le cinéma italien des 60’s, Tarantino reste un cinéaste qui sait vivre avec son temps. Pour preuve, il ose même intégrer un morceau de rap au beau milieu de son film. Et le pire est que cela ne fait pas du tout cheveux sur la soupe.
Django Unchained est long. Peut-être trop. Une bonne vingtaine de minutes de moins n’auraient pas été un scandale. Mais la progression de l’histoire étant tellement passionnante que l’on excuse ce péché d’orgueil. Et puis, les explosions de violence régulières se chargent de réveiller l’hérétique qui aurait osé s’endormir !! Violence parfois hors champs d’ailleurs. Mais violence outrancière : l’avant dernier carnage du film fait penser à du Tex Avery sous acide et les beaux murs blancs de la maison sudiste se colorent en rouge sang au fur et à mesure que s’amoncellent les cadavres. Et c’est dans ces moments que l’on voit que Tarantino sait sacrément bien filmer et monter. Tout y est clair et limpide. Les détracteurs du cinéaste n’y verront qu’images dégénérées ou apologie bêtifiante. Mais les fans de Tarantino le savent : cette violence fait partie de son univers cinématographique comme la danse faisait partie de celui de Fred Astaire. La comparaison est osée, mais après tout pourquoi pas ? Et d’ailleurs je constate que ceux qui critiquent Tarantino ne critiquent pas forcément Woo, période HK, tout aussi agressif dans sa manière d’empiler les corps !!
Faisons juste un petit détour sur la polémique à propos du mot « nègre » qui est sans doute le mot le plus utilisé du film. Spike Lee s’en est scandalisé, mais il est clair qu’en 1859, ce n’était qu’un mot servant à désigner un esclave africain. Le plus « amusant » est de voir Samuel L.Jackson s’en servir également dans chacune de ses phrases. Dont acte ! Django n’est pas un film raciste, bien au contraire. Après tout, le fait de transformer un héros italien blanc en héros noir est plutôt une sacrée prise de risque !!
Django Unchained est assurément l’un des films de ce début d’année. Tarantino assume totalement son côté bis et sublime son sujet sans se restreindre une seule fois. Pas de tabou donc ni verbal ni graphique ! Des dialogues ciselés, une histoire passionnante, des acteurs au diapason – Di Caprio excellent en salaud, Jamie Foxx idéal en Django revanchard – et un final explosif ! Bref, pas de quoi regretter la dizaine d’euro investies dans la place et déjà une grande impatience quant à la sortie vidéo d’un film que l’on reverra avec plaisir.
Passons sur le mélange français-anglais du titre (à moins qu'une réforme de l'orthographe ne soit passée par là) et admirons la bande annonce du prochain Pixar, une préquelle des aventures de Sully et Bob !!
Voilà une des premières bonnes surprises de l'année, après plusieurs week end en demi-teinte. Identity Thief ouvre largement
en tête avec 36,6 millions, soit un peu plus que les 36,3 de 21 jump Street en février dernier. Sortie dans 3141 cinémas, la comédie de Jason Bateman et Melissa McCarthy a donc largement réussi
sa sortie, d'autant plus que le film n'a pas perdu de spectateurs au fil du week end après ses 11 millions de vendredi. Et quand on sait que le budget était de 35 millions, on a d'ores et
déjà le sourire chez Universal ! Pas la peine de dépenser énormément pour faire rentrer les billets verts dans les caisses. Le film sortira chez nous fin mars sous le titre "Arnaque à la carte"
!!
Side Effects, l'autre grosse nouveauté du week end, affiche une performance bien moindre : 10 millions pour le dernier Soderbergh. Son thriller n'atteindra donc pas les niveaux de Contagion ou de Magic Mike. Le réalisateur d'Ocean's Eleven, qui tourne énormément, ne peut pas gagner à tous les coups.
En dehors du top 10, notez les 1,9 millions de la ressortie 3D de Top Gun dans 300 salles. Bon, j'ai beau bien aimer le film de Tony Scott, était-ce vraiment nécessaire de le gonfler en 3D ? Cependant, ce score qui semble un peu light cache la deuxième meilleure moyenne par salle du top 20, à savoir 6 333$. Si une bonne extension de salles se greffe dessus, Tony aura peut être sa vengeance posthume.
En continuité, Warm Bodies passe à la 2e place avec un total de 36,6 millions en 10 jours. Pas mal pour cette comédie romantique atypique.
4e , Silver Linings playbook fonce vers la barre des 100 millions. Pour le moment Bradley Cooper et Jenifer Lawrence en sont à 89 !
Hansel et Gretel marque le pas du haut de leur 5e place avec 43,8 millions. Le budget de 50 n'est pas encore atteint. Il le sera sans doute. Par contre, avec 84 millions de dollars supplémentaires dans le reste du monde, c'est d'ores et déjà un succès.
Mama sort du top 5 avec 64 millions en caisse ! Excellent pour un film d'épouvante. Zero Dark Thirty suit à la 7e place, portant son cumul à 83,6 millions. Mais son score hors-USA reste incroyablement faible : à peine 16 millions de dollars.
Surprise : Argo revient dans le TOP 10 grâce à 470 salles de plus (les Oscars approchent) et bondit donc de 23%. Le film de Ben Affleck affiche désormais un score de 123,7 millions et si l'Académie le récompense, les 130 seront à sa portée.
Django Unchained (que j'ai enfin pu voir hier soir ! Excellent moment !) est 9e avec 154,5 millions. Danse avec les Loups et True Grit gardent l'espoir de rester 1er et 2eme au classement western. Pour information, le 4e de ce top est Rango et le 5e Wild Wild West. Mais nous n'avons pas les recettes des grands classiques de John Ford ou des films de John Wayne. Au niveau mondial, Django a déjà encaissé 341 millions de dollars de prime !
Enfin, Bullet in the Head confirme son échec cinglant : -56%, à peine 8,1 millions de dollars de recette. Sly replonge dans les tréfonds du BO !
TOP 10 2013
Zero Dark Thirty 83 millions
Mama 64 millions
TOP 10 2012
Avengers 623,3 millions
The Dark Knight rises 446,2 millions
Hunger Games 407,7 millions
Skyfall 302 millions
Le Hobbit : un voyage inattendu 298,3 millions
Twilight 4 (Part II) 291,4 millions
The Amazing Spider-man 257,6 millions
Rebelle 237 millions
Ted 218,6 millions
Madagascar 3 216,3 millions
Le pitch : 10 ans
après avoir tué le Kraken, Persée doit reprendre du service suite à la trahison d'Arès qui veut libérer le titan Kronos, père de tous les dieux.
Le remake du choc des Titans avait été une excellente surprise en 2010. Non seulement, le film respectait bien l'original, avec de savoureux clins d'oeil, et sa qualité technique était de très haute tenue, si l'on met de côté une vilaine 3D ajoutée à la va-vite pour profiter du succès d'Avatar. Du coup, l'annonce de la séquelle avait de quoi réjouir les amateurs de cinéma pop-corn, d'autant que tout le casting de départ rempilait.
Je l'avoue, après avoir regardé le film en Blu-ray, je suis un peu déçu. Non pas que le film soit mauvais, loin de là. C'est même un excellent spectacle, distrayant, sacrément bien fait (Kronos reprend quelque peu le concept du Balrog mais en le poussant à l'extrême) et bien interprété.
En fait, le soucis vient de l'histoire, bien trop linéaire et prévisible et de son manque d'ampleur. Si les Dieux semblaient puissants dans le premier film, ici, ils ont une envergure bien moindre. Alors certes, le script nous fait bien comprendre que les hommes étant moins "croyants", leur pouvoir ont fortement diminué. Mais là où Le choc des Titans proposait des décors majestueux, des scènes à couper le soufle, ici, on a la nette impression que l'ampleur est moindre. Pourtant le budget est tout aussi imposant (150 millions de dollars). En fait, cette impression vient d'un ralentissement perceptible de l'action à la moitié du film, quand Persée et ses compagnons doivent aller chercher Héphaïstos, dieu déchu, afin de forger une arme succeptible de tuer Kronos. On a certes droit à de superbes cyclopes et à de belles images d'une île boisée à souhait, on s'ennuit un peu.
C'est d'autant plus dommage que le film démarrait très fort, avec la trahison d'Arès, la lutte de Persée contre un chien à deux têtes et le conflit grandissant entre sa volonté protéger à la fois son fils et d'aider son père. Une introduction de très haute volée. Puis l'histoire se déplace du côté de la reine Andromède et l'arrivée d'un nouveau personnage, Agénor, dont le potentiel "comique" est plutôt horripilant ! Et le film ralentit sérieusement, on a même droit à l'évocation de péripéties qui auraient sans doute clouer le spectateur au fauteuil, mais dont nous n'aurons qu'un écho vocal (la lutte de l'armée d'Andromède contre des chimères) et ses conséquences : l'armée a subi des pertes, mais nous n'en verrons rien.
En fait, quand on sait que Jonathan Libesman est derrière la caméra, on comprend mieux ce parti-pris. Si l'évocation, le côté furtif, les images ultra-rapides et le côté "reportage" fonctionnaient à merveille dans World Invasion : Battle Los Angelès, ici, on aurait voulu vraiment voir de l'action du début à la fin, une sorte de roller coaster sans fin où chaque scène surpasse l'autre.
Heureusement, le dernier tiers du film justifie la vision. La descente aux enfers, le labyrinthe changeant sans cesse de forme, la lutte entre Arès et Persée, l'attaque de Kronos, la réconciilation d'Hadès et de Zeus et enfin la victoire finale offrent enfin cette sensation de "toujours plus" que nous adorons dans ce type de film ! On retrouve la folie du premier film, des effets visuels de très haute volée et une sensation de danger absente de la première heure.
Soyons honnête, sans être un chef d'oeuvre, La colère des Titans permet de passer un bon moment. Mais il ne restera pas dans la mémoire collective. C'est d'autant plus dommage que la fin laisse entrevoir une deuxième séquelle. Les 301 millions de dollars récoltés au cinéma ne seront peut-être pas forcément suffisants pour que Persée continue à défier les Dieux.
Comme pour chaque film
de Peter Jackson depuis 2001 (si l'on met de côté Heavenly Creatures), il va falloir réfléchir avant de lâcher quelques dizaines d'euros !
Officiellement , Le Hobbit - Un voyage inattendu sortira le 17 avril. Pour le moment, trois versions sont prévues : le film en double DVD, un combo comprenant la version 3D et la version 2D en blu-ray, en enfin un combo comprenant le blu-ray, le DVD et la copie digitale. Cette dernière édition sera disponible avec 3 visuels différents (Gollum, Gandalf ou Bilbo).
Côté bonus, Warner annonce 130 minutes de bonus et ce quelque soit l'édition.
Maintenant, les questions qui fâchent commencent. Il se murmure qu'une version longue sortirait en fin d'année. Mais est-ce que les bonus seront les mêmes ? Car ceux qui ont la mémoire longue (et j'en fais partie) se rappellent que les éditions DVD du seigneur des anneaux comprenant la version cinéma n'avaient pas les mêmes bonus que la version longue. On était plutôt dans le domaine de la featurette sur les DVD simples.
Bien entendu, un éditeur honnête proposerait un disque avec les deux versions dessus et des bonus communs. Mais que voulez-vous, le commerce ne s'embarrasse pas de sentiments !!
Pour ma part, mon choix est fait : je patienterai. Je patienterai peut être même jusqu'en 2014 pour voir si, par hasard, un coffret regroupant les 3 versions longues ne verrait pas le jour.
Affaire à suivre donc.
Depuis que Disney a repris la franchise Star Wars, la machine médiatique s'emballe. Après la confirmation que JJ Abrams réaliserait bien le 7e épisode, les rumeurs sur deux autres films sont apparus sur le web.
En effet, Disney aurait choisi de tourner également deux spins off, l'un centré sur la vie de Yoda (et se déroulant donc bien avant La menace fantôme, le maître Jedi étant tout de même agée de 900 ans quand il rencontre Luke) et un sur la jeunesse de Yan Solo. Pour ce dernier, le travail sera peut être un peu plus facile car plusieurs romans ont exploré cette partie de sa vie. On y apprenait, entre autres, qu'il avait fait partie de l'académie impériale et qu'il libéra Chewbacca de l'esclavage dans lequel l'Empire le maintenait, ce qui occasionna son renvoie de l'académie.
Quoiqu'il en soit, Disney a décidé de faire fructifier à fond la franchise. Ce n'est pas moi qui m'en plaindrait !!