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Les 7 mercenaires

Publié le par Dave

7mercenaires.jpgLe pitch : un village mexicain engage des mercenaires pour les aider à contrer les attaques d’une bande de hors-la-loi qui les pille depuis des années.

 

Western mythique, Les 7 mercenaires représentent aussi une époque révolue, celle où les films se construisaient autour d’une équipe d’acteurs et qui nous donna Les 12 salopards, La grande évasion ou Les canons de Navaronne.

 

Le but de ce genre de film était de réunir l’équipe la plus prestigieuse possible et de la lancer dans une mission à priori impossible. Qu’importe le thème du film, même si les films de guerre ou les westerns s’y prêtaient le mieux, il fallait imposer LE générique qui tue !

 

Les 7 mercenaires ne dérogent pas à la règle en mettant sur la même affiche Yul Brynner, Steve McQueen, Robert Wagner, Charles Bronson et James Coburn, John Sturges visait évidemment l’efficacité maximale, même si certains de ses mercenaires comme McQueen n’étaient qu’à l’aube de leur carrière en 1960.

 

Au delà de son casting, c’est surtout l’histoire qui faisait la part belle dans ces productions racés. Ici, l’adaptation des 7 samouraïs, un classique japonais, ne pouvait que se fondre dans la mythologie du western : la ville assiégée, les combats à un contre 100 perdu d’avance, les pillards sans foi ni loi, les armes à feu, les chevaux… John Sturges connaissait cet univers par cœur, lui qui avait déjà réalisé Règlement de compte à O.K. Corral, Fort Bravo, Coup de fouet en retour ou Les aventuriers du désert. Sans atteindre le génie absolu d’un John Ford, Sturges est un solide artisan qui sait filmer l’Ouest américain et diriger des seconds couteaux du cinéma américain. Ici, pour son 8e film, il offre au public l’un de ses points d’orgue, même si La Grande évasion (où il retrouvera Bronson et McQueen) sera plus abouti encore.

 

Construit de manière linéaire (la découverte de la situation initiale, la rencontre des mercenaires, le premier succès, le piège des Mexicains et le combat final), Les 7 mercenaires n’avait pas pour ambition de révolutionner le cinéma ou le western. S’il sortait à notre époque, on parlerait de pop corn movie, d’un film destiné à distraire un public qui a envie de passer un bon moment. Le western n’était pas encore entré dans sa période crépusculaire et n’avait rien à prouver. L’enchaînement des scènes où chaque acteur tente d’attirer le regard et où Sturges prend bien soin de ne pas avantager untel ou untel (même si Brynner est hors-concours) démontre qu’on est dans un film choral. Qu’importe si 4 des mercenaires décèdent lors de l’attaque finale ou si Brynner joue de manière très monolithique (sa marque de fabrique après tout), la volonté du film est clairement de rendre hommage aux acteurs. Chacun aura droit à sa scène intimiste, les plus touchantes étant celle de Bronson dont le personnage métis d’Irlandais et de Mexicain, est adopté par les enfants du village.

 

On peut bien sur se gausser de certaines aberrations du scénario comme le fait que tous les mercenaires quittent le village pour aller disperser les chevaux des hors-la-loi, laissant les paysans sans défense et permettant aux truands de s’emparer de la petite communauté. Mais au final, ces quelques trous dans l’histoire sont surtout là pour relancer l’action et n’entament en rien la solidité du film.

 

Au final, Les 7 mercenaires, 50 ans après sa sortie reste un classique du western, magnifié par la musique d’Elmer Bernstein, musique devenue légendaire et dont la mélodie s’inscrit immédiatement dans la tête. Il est le témoignage d’une époque où le cinéma restait emprunt d’une certaine candeur et entendait distraire un public qui ne demandait qu’à vibrer et à se dépayser. Pas mal pour ce qu’on qualifiait de « série B » à sa sortie !!

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Blanche Neige et le Chasseur surprend le BO US !

Publié le par Dave

Mirror, Mirror, il y a plusieurs semaines avait engrangé 62,5 millions avec Julia Roberts au générique. On pouvait donc craindre qu'une nouvelle histoire de Blanche Neige ne ferait pas d'étincelles au Box Office. Mais voilà, Universal a intelligemment géré la sortie de son film concurrent, mis en avant la présence de Kristen Stewart (Twilight) et souligné les similitudes avec un triomphe comme Hunger Games. Résultat ? Blanche Neige et le chasseur ouvre à 56,5 millions, un score fort impressionnant pour un film qui a réussi à se glisser entre plusieurs blockbusters et qui a donc toutes les chances de rembourser rapidement son budget de 170 millions, d'autant plus que l'international ajoute encore 39,3 millions !

 

Pour Kristen Stewart, c'est la preuve qu'elle peut exister en dehors de Twilight (dont le numéro 5 devrait encore sa force d'attraction), même si elle reste dans un registre de fantastique pour ados et jeunes adultes. Mais ceux qui l'ont vu dans Panic Room savent que son talent est bien réel et que, si elle s'en donne la peine, elle peut faire une longue carrière.

 

L'autre nouveauté, For Greater Glory ne bénéficiait que de 757 cinémas et la présence d'Andy Garcia. Ce western historique se déroulant au Mexique n'a engrangé que 1,8 millions. Il faudra une plus grosse combinaison de salles pour espérer rester dans le top 10 la semaine prochaine.

 

MIB 3 passe à la 2e place avec une baisse de honnête de 43% et un cumul de 112,3 millions. Une baisse moins importante que MIB2 mais un cumul moindre aussi puisqu'en 2002, il y avai déjà 132,7 millions lors du 2e week end (qui bénéficiait cependant de deux jours de plus au deuxième dimanche). Quand on sait que le film a coûté 230 millions, il est clair que l'international sera la planche de salut. Mission réussie, puisque Will Smith a engrangé 274,6 millions soit un total de 386,9 ! Pour mémoire, seul la moitié des recettes des deux premiers opus furent réalisées en dehors des USA.

 

Avengers passe la barre des 550 millions de dollars en 31 jours (contre 38 pour Avatar) et affiche un total de 552,7 millions. A l'international, il en est désormais à 1,355 millions, prenant donc la 3e place à Harry Potter 8. Mais le chapitre final des aventures du jeune sorcier reste tout de même accroché à sa 3e place hors USA avec 974 millions contre 802 pour Avengers.

 

Battleship suit avec 55,7 millions tandis que the Dictator ferme le top 5 avec 50,8 millions. Ce dernier ajoute 60,6 millions à l'international.

Les 5 autres films du top 10 ont réalisé moins de 5 millions de recette ce week end. The best exotic Marigold Hotel pointe à la 6e place avec 25,5 millions suivi par What to expect when you're expecting et ses 30,7 millions.

Dark Shadows est 8e avec 70,8 millions mais c'est Chernobil Diaries qui obtient la pire baisse du top (-68%) et un cumul sur 10 jours de 14,4 millions.

 

TOP 10 2012

Avengers 552,7 millions

Hunger Games 398,2 millions

The Lorax 211,4 millions

21 Jump Street 136,6 millions

Sécurité rapprochée 126,1 millions

The Vow 124,6 millions

MIB 3 112,3 millions

Voyage au centre de la Terre 2 103,1 millions

Think like a man 89,7 millions

La colère des Titans 83 millions

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Blanche neige fait un gros démarrage US

Publié le par Dave

blanche.jpgFranchement, je n'y croyais pas du tout ! Voir une nouvelle Blanche Neige débarquer quelques semaines après Mirror, mirror, la version de Tarsem, me semblait être le film de trop.

Mais les voies du BO sont impénétrables et Snow White and the Huntsman a engrangé 20,3 millions (dans 3773 cinémas) soit plus que le week end entier de Mirror, Mirror. Un score de 50-55 millions sur les 3 jours est à prévoir. Réalisé par Rupert Sanders, dont c'est le premier film, la version de Blanche Neige n'a pas grand chose à voir avec le dessin animé de Disney puisqu'ici la belle princesse s'allie au chasseur pour détruire la reine !! Kristen Stewart, qui n'arrète pas de tourner, est Blanche Neige, Chris Hemsworth (Thor) est le chasseur, Charlize Theron est la reine ! Et le film promet des batailles à la Robin des bois, bref on est plus proche du film d'action médiéval que du conte !

 

Ce vendredi, Avengers a passé deux caps importants. Les plus puissants héros de la Terre sont désormais devant Dark Knight aux USA (le 2e Batman de Christopher Nolan avait engrangé 533,5 millions) avec 538,5 millions vendredi soir. Et il dépasse aussi Harry Potter 8 au BO mondial (1,331 milliard contre 1,328). Et comme l'exploitation est loin d'être finie, les chiffres vont encore s'améliorer, même s'il est quasi impossible que Avengers atteignent les scores d'Avatar et de Titanic !

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Alien

Publié le par Dave

alien.jpgLe pitch : Alors qu'il fait route vers la Terre, un cargo-marchand est dérouté vers une petite planète où un mystérieux signal vient d'être intercepté !

 

La sortie de Prométhéus  est l'occasion idéale de parler du film qui révolutionna la SF en 1979, imposa Ridley Scott et traumatisa une génération entière de spectateurs. Alien fut tout simplement le long métrage qu'attendait à la fois ceux qui furent émerveillés par Star Wars et terrifiés par les Dents de la mer ! Car qu'on ne s'y trompe pas, c'est bien le crossover entre ces deux méga-triomphes que visait la Fox, une simple opération commerciale au départ qui se transforma en un triomphe esthétique !

 

Car au-delà du script plutôt bateau de Dan O'Bannon, c'est bel et bien la mise en scène incroyable de Ridely Scott qui amena Alien vers des sommets que peu de métrages atteignent.

 

Dès la première scène, une longue description du Nostromo où la caméra se balade dans les différentes coursives, Scott impose sa marque. Ceux qui avaient pu voir Duellistes ne furent pas étonnés, mais pour ceux qui découvrirent le réalisateur avec ce film (j'en fus, ne voyant Duellistes en vidéo que dans les années 80), le choc fut total ! Scott filme son univers comme s'il filmait notre quotidien, ne s'embarasse d'aucune explication, mais sculpte ses images et ses lumières. Et il introduit donc l'horreur dans la banalité d'une équipe d'ouvriers spéclalisés par petite touche, même si, dès le début, on sent la menace qui plane. Le magazine SFX consacra son 5e numéro à la saga (lors de la sortie de Alien3) et l'on apprit qu'il ne laissa absolument rien au hasard. Par exemple, pour le plan où les 3 astronautes sont devant l'immense vaisseau fer à cheval, Scott filma des enfants afin d'accentuer l'effet de gigantisme.

 

Véritable choc visuel alignant les scènes mémorables comme rarement (la découverte des oeufs, la naissance de l'Alien à travers la poitrine de John Hurt, le script tease final de Ripley), Alien n'en oublie pas ses acteurs, ni une critique certaine d'une société prête à sacrifier l'humain pour récupérer l'organisme. Ce qui me choqua le plus quand je vis le film ce fut la révélation que Ash était un androïde. Scott montre alors que l'Alien n'obéit qu'à son instinct alors que la compagnie obéit à la loi de l'argent. Et mine de rien, cette scène ancrait le film dans un contexte politique que l'on ne s'attendait pas à trouver dans sun spectacle de SF !

 

Alien fut également un révélateur pour Sigourney Weaver, sans doute le rôle le plus marquant de sa carrière et même si Gorille dans la brume, Sos Fantôme, Working Girl ou 1492 construirent aussi sa carrière (sans oublier Avatar), c'est bel et bien le rôle de Ripley qui en fit une star, rôle qu'elle reprit 3 fois de suite dans 3 séquelles mémorables.

Ce que l'on ignorait encore en 1979, c'est que Ridley Scott irait encore plus loin dans son film suivant, Blade Runner ! Alien n'était finalement que la première étape d'une carrière d'exception. Et même si 33 ans après, le film a perdu de son effet de surprise, il parvient encore à envouter et à captiver. L'ajout de quelques scènes (dont la découverte des corps de Dallas et Brent en train de se faire ingérer lentement par un étrange mur alien, idée que reprit Cameron dans Aliens) en 2003 ne changea que très peu le film. Alien reste et restera un maître étalon de la Science Fiction, de l'horreur et de la mise en scène. Et rien que pour cela, il mérite largement le titre de Grand Classique.

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Plus de 800 000 entrées France pour Men in Black 3

Publié le par Dave

802 879 personnes sont allées voir Men in Black 3 ! La séquelle de Will Smith était attendue et elle n'a pas déçu au niveau fréquentation puisque le film s'est facilement emparé de la première place dans un contexte de baisse plutôt importante (-1,4 millions d'entrées par rapport à la semaine dernière). Le lundi de Pentecôte n'a pas du tout dopé les entrées comme on pouvait l'espérer.

 

Un bon démarrage certes, mais qui ne permettra pas du tout au film d'atteindre les chiffres du premier opus. Men in Black avait été le succès surprise en 1997 en France aussi avec 5 754 951 entrées, 2e au BO après Le 5e élément et devant La vérité si je Mens ou Le monde perdu. Il n'ira pas non plus titiller le deuxième opus qui, en 2002, avait réalisé un score de 4 707 082 entrées. La franchise s'essoufle et la date de sortie est peut être mal calculée. Les deux premiers films étaient sortis en été.

 

Deux autres nouveautés dans le top. Sur la route prend la 6e place avec 150 754 spectateurs. Walter Salles, le réalisateur de Carnets de voyage (film nauséabond qui tend à glorifier le criminel fasciste Che Guevara) retrouve donc ici le road moavie et donne la vedette à Kristen Stewart. L'actrice de Twilight tente, comme Robert Pattison, de diversifier sa carrière et ne pas s'enfermer dans  un seul rôle. Le film a été présenté à Cannes.

 

Cosmopolis suit avec 134 570 entrées. Présent aussi à Cannes, le film de Cronenberg met en scène Robert Pattisson. Le couple de Twilight est donc présent sur les écrans mais dans deux films différents. Amusant, non ?

 

En continuité, celui qui fut le meilleur film de Cannes mais qui repartit vide à savoir De rouille et d'os perd 50% d'entrées et cumule 978 428 entrées. Pour l'anecdote, le jury n'aurait rien donné à Jacques Audiard parce que son film fonctionne bien en salle et n'a pas besoin d'aide. Ce qui prouverait que Cannes est bel et bien un festival élitiste qui se fout totalement du cinéma populaire ! Voilà pourquoi je n'ai pas perdu de temps à écrire sur ce festival à la noix.

 

Dark Shadows perd 66% de ses spectateurs pour un total de 1 543 091 amateurs de comédie gothique tandis que Le prénom cumule désormais 2 773 694 entrées. Gros succès donc pour Patrick Bruel qui n'en avait pas connu de tel depuis longtemps.

 

Avengers clôt ce top 5 du haut de ses 4 164 651 fans de comics ! Le film monstre de la Marvel a atteint 1,3 milliard de dollars de recettes dans le monde entier.

 

A la 8e place, Moonrise Kingdom cumule 302 727 entrées en 14 jours tandis que American Pie 4 fait de la résistance avec 1 435 245 spectateurs.

 

Enfin, Je te promets ferme le ban avec 210 383 entrées. Rien à voir avec les 125 millions de sa sortie américaine.

 

 

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Harry Potter : la comparaison livres/films (1)

Publié le par Dave

Depuis quelques jours, je relis tous les Harry Potter (en ePub sur mon Ipad) et je revois les films. C'est ainsi que cette idée d'articles m'est venue : faire une comparaison poussée entre les livres et les films et voir, comparaison d'autant plus facile que les deux médias sont désormais achevés, depuis 2007 pour les livres et 2011 pour les films.

Il aura fallu 11 ans pour avoir les 7 bouquins et 10 ans pour avoir les 8 films. C'est finalement peu pour une oeuvre de cette importance. Mais si écrire un livre ne se limite que par l'imagination, un film n'a pas un budget extensible et il ne pas excéder une certaine durée. On peut lire un livre pendant plusieurs mois ou le dévorer en une journée. Mais on ne voit pas un film par petit bout au cinéma.

 

L'unité de ton est importante également : tous les livres ont été écrits par JK Rowling, mais les films ont connu 5 réalisateurs. Chris Colombus a réalisé les 2 premiers, David Yates les 4 derniers et entre les deux Alfonso Curaon s'est attelé à l'épisode 3 tandis que Mike Newell a mis en image l'épisode 4. Forcément, il y a des différences importantes.

 

Ainsi, les deux épisodes de Chris Colombus qui mettent en place l'univers sont dans un ton assez merveilleux, voire enfantin, même si La chambre des Secrets n'exclut pas une certaine noirceur dans sa dernière partie. Les deux films devaient d'une part plaire aux amateurs des livres et attirer les néophytes. On verra dans un prochain article que l'adaptation est donc très proche des romans. Et cette volonté de plaire passait obligatoirement par une certaine retenue vis à vis des thèmes les plus sensibles du livre. Mais là aussi, et j'anticipe un peu, le ton des premiers livres, plus drôles, se retrouvent logiquement dans les films. Ceux qui se sont plaints du traitement "enfantin" de Columbus n'ont sans doute pas lu les bouquins.

 

Je précise qu'en 2001, année de la sortie de L'école des Sorciers, j'avais déjà lu les 4 premiers romans. Je me suis donc retrouvé dans l'univers de Colombus.

 

Une première rupture intervient avec le prisonnier d'Azkaban. Cuaron a opté pour un ton parfois parodique qui ne se retrouve pas dans le roman. Il est à noter que cet épisode a été rejeté par pas mal de fans et a obtenu le plus faible box office mondial de la série. L'image finale qui montre un Harry Potter souriant bêtement sur son balai et coupé en pleine action est à l'image du film. La montée en noirceur y est absente et Cuaron a préféré s'axer sur des scènes comiques (l'épouvantard, le magicobus). 

 

Le film de Mike Newell revient aux bases de Colombus : un mélange d'aventures et de merveilleux qui glisse subtilement vers un traitement plus adulte. Car, comme dans les romans, les héros grandissent et passent du statut d'enfant à celui d'adolescent. Cet aspect n'étant pas assez présent dans le 3e épisode (alors qu'il l'est dans le livre) , un recadrage a été effectué et il fut salutaire.

 

L'idée génial des producteurs est d'avoir confié les 4 derniers films au même réalisateur, à savoir David Yates. Car, et les puristes le savent, il y a deux parties dans les romans : les épisodes 1 à 4 qui montrent comment Voldemort revient et les épisodes 5 à 7 qui traitent du combat proprement dit entre Harry et Voldemort, le 6e roman s'achevant même sur un cliffhanger. Ces 3 romans forment un tout et ne répètent pas la trame des 4 premiers, plus axés sur le thème de l'année scolaire qui s'écoule avec son épreuve initatique à la toute fin (la trahison de Quirell, la chambre des secrets, le sauvetage de Sirius, la renaissance de Voldemort). Il était donc indispensable que cela soit la même personne qui réalise les derniers épisodes, permettant d'évoluer doucement vers la noirceur terrifiante du dernier opus !

 

David Yates s'est totalement approprié les livres et sa progression dramatique rend donc hommage à l'oeuvre de JK Rowling. L'unité de ton complète les celle des livres et malgré les nombreuses coupes, permet un tout plus homogène que les 4 premiers films.

 

 

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MIB 3 règne sur le week end du Memorial Day

Publié le par Dave

MIB3Lundi 28 mai ayant été un jour férié, le Memorial Day (le jour où l'Amérique se souvient des soldats tombés lors des guerres à laquelle elle a participé), il a donc fallu attendre un jour de plus pour connaître le score du week end complet. 

 

Un week end de 4 jours qui a vu Men in Black 3 obtenir de solides résultats malgré un départ mitigé jeudi à minuit. Avec 70 millions pour son démarrage, et 133,2 millions de mieux dans le reste du monde, le film de Barry Sonnerfeld, qui n'avait rien tourné depuis RV en 2006, a donc rempli sa mission : déloger Avengers de la première place et se positionner parmi les succès de l'été.

 

Mais il est clair que sans la 3D, le score aurait été moins bon et si on ajuste l'inflation, les chiffres du tout premier Men In Black restent largement devant. Rappelons que MIB 1 a engrangé 250 millions de dollars aux USA (il battit Le monde perdu) tandis que 5 ans plus tard, la séquelle dû se contenter "de" 190 millions. Gageons que ce troisième épisode devrait aller titiller la barre de 150. Les recettes mondiales permettront d'amortir le budget de 230 millions dollars. 

 

Dans ce nouvelle épisode, Smith doit remonter le temps pour sauver K. Il fait toujours équipe avec Tommy Lee Jones mais Josh Brolin se joint à la fête.

 

L'autre nouveauté, Chernobil Diaries, un film d'épouvante qui a fait une grosse campagne de pub sur les réseaux sociaux notamment Twitter rate sa sortie avec seulement 9,3 millions dans 2428 cinémas. Après la déception de Dark Shadows, la Warner espère désormais que Dark Knight Rise lui permettra de redresser une année bien mal engagée.

 

En continuité, Avengers ne perd que 15,8 d'entrées pour un total gargantuesque de 523,6 millions en 25 jours !! Et dans le reste du monde, il dépasse désormais 1,3 milliard de dollars et prendra donc la 3e place à Harry Potter 8 d'ici la fin de cette semaine !

 

En 2e semaine, Battleship perd un peu moins de la moitié de ses entrées pour un cumul de 47,2 millions. Décevant !

 

The Dictator est 4e avec 43,6 millions tandis Dark Shadows ferme le top 5 avec 64,8 millions. Pour ces deux films aussi, le résultat est moyen. 

 

Par comparaison, la comédie What you expect when you're expecting ainsi que The best exotic Marigold Hotel obtiennent de bons résultats avec respectivement 23,8 et 18,4 millions. Mais le film de John Madden avec Judi Dench bondit de 150% en obtenant 850 cinémas supplémentaires. Et surtout, il a déjà glané 70 millions de recettes dans le reste du monde.

 

Hunger Games passe sa 10e semaine dans le top 10 et se rapproche tout doucement des 400 millions de dollars. L'adaptation du roman de Suzanne Collins en est désormais à 395,8 millions.

 

Enfin, Think like a man ferme le top avec 88,7 millions.

 

A noter, la sortie de Intouchables dans 4 cinémas américains. Le méga-succès français a engrangé 137 000 dollars de recette. Le film a fait l'objet d'une polémique assez violente de la part de critique américain qui y ont vu un film raciste. Cela peut sembler étonnant, mais aux USA, un jeune noir qui sert d'homme à tout faire à un riche blanc éveille sans doute de mauvais souvenir et le politiquement correct fait le reste. Car l'on peut reprocher beaucoup de chose à Intouchables, en particulier sa mise en scène totalement fade, mais pas le soupçonner de racisme !!

 

 

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MIB 3 : la BA

Publié le par Dave

Petit aperçu des nouvelles aventures des Men in Black...

 

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MIB 3 déloge Avengers aux USA

Publié le par Dave

MIB3.jpgDark Shadows et Battleship ont échoué à battre Avengers en Amérique. Il fallait donc bien Will Smith pour parvenir à faire "le job" ! Celui qui s'est exclamé "Dieu bénisse l'Amérique" en apprenant que la France taxerait à 75% les revenus au delà du million d'euros n'avait rien tourné depuis Sept Vies en 2008. Le film n'avait d'ailleurs pas passé la barre de 100. Quoi de mieux donc qu'une bonne séquelle d'un des plus gros succès de l'acteur pour relancer une carrière qui s'était mise en veilleuse ?

 

Si les avant première jeudi soir n'ont pas été terribles (1,55 millions), le premier jour complet a permis de redresser la barre avec 18 millions. Le long week end de Memorial Day devrait lui permettre d'aller vers les 60-70 millions de dollars de recette. 

 

Cela sera suffisant pour battre Avengers sur la durée, mais au final, c'est bel et bien Thor et Iron Man qui emporteront le morceau puisque le film va dépasser la barre des 500 millions ce week end. En 25 jours seulement !!

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De rouille et d'os impose de nouveau Audiard !!

Publié le par Dave

roiulle.jpgDe rouille et d’os n’est sorti que jeudi dernier en France, festival de Cannes oblige. Mais avec le jeudi de l’ascension et le pont qui a suivi, (pour ceux qui ont pu le faire), la fréquentation des cinémas français a été dopée et le film de Jacques Audiard en a profité pour s’emparer de la première place avec 651 578 entrées. Un excellent score qui devrait permettre au réalisateur de Un prophète et surtout d’Un héros très discret (pour moi son meilleur film) de passer le million d’entrées. Le sujet du film étant assez casse-gueule, on ne peut que s’en réjouir.

 

Mais c’est bien la seule nouveauté qui s’en sorte vraiment. Ainsi Moonrise Kingdown et Je te promets ne prennent que les 6e et 7e place avec respectivement 212 003 et 153 285 spectateurs. Ce ne sont pas des scores déshonorants bien sûr, mais on reste loin du top 5.

 

Dark Shadows se voit coiffer au poteau pour environ 5 000 entrées de moins que De rouille et d’os. Le film de Tim Burton n’en cumule pas moins 1 322 804 spectateurs. La dernière fois que Burton a été en dessous du million, c’est avec le fabuleux Ed Wood ( son meilleur film avec Batman le défi selon moi). Les recettes mondiales de Dark Shadows atteignent désormais 135,1 millions.

 

En 4e position, Avengers reprend 18% d’entrées et passe la barre des 4 millions de fans de super héros !! Avec 4 011 465 spectateurs, les plus puissants héros de la Terre continuent d’enchanter le public !!

 

A la 5e place, American Pie 4 continue à bien se comporter. Déjà 1 353 012 entrées ! Proportionnellement , c’est mieux qu’aux USA.

 

Street Dance 2 3D ne perd que 2% d’amateurs de danse de rue en 3D. Cela dit, 280 539 personnes seulement se sont déplacées en 14 jours. On a connu mieux côté film musical.

 

Sur la piste du Marsupilami engrange encore 114 000 entrées pour un total de 5 157 493 tandis que Les vacances de Ducobu approche tout doucement du million avec un cumul de 969 257 spectateurs.

 

 

TOP 10 2012

Sur la piste du Marsupilami 5 157 493 entrées

La vérité si je mens 3 4 600 556 entrées

Avengers 4 011 465 entrées

Le Prénom 2 582 039 entrées

Sherlock Holmes 2 2 366 716 entrées

Les infidèles 2 283 459 entrées

Projet X 1 797 935 entrées

Cloclo 1 740 581 entrées

Hunger Games 1 704 853 entrées

Mince Alors 1 384 236 entrées

 

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