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La Warner a 85 ans, profitez en !!

Publié le par David Martin

Hé oui, la major US a 85 ans cette année. Si elle le fête avec le milliard de Dark Knight, elle a aussi décidé de brader plus de 140 DVD à 10 euros. Et pas de la daube !! Du grand classique, du film récent, du Eastwood, du McQueen !!

Voici les 12 titres que je me suis offert, sachant qu'à la Fnac, le dvd était à 5 euros si on en achetait au moins 10 !!

Mad Max
Gangs of New York
L'inspecteur Harry
La tour infernale
La prisonnière du désert
Ocean's 13
Docteur Jivago
Dansons sous la pluie
Mr et Mrs Smith
Insomnia
La mort au trousse
Bullit 

Elle est pas belle, la vie !! 

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Ridley Scott n'est pas parvenu à la première place

Publié le par David Martin

Surprenant week-end, mine de rien, puisque Beverly Hills Chihuahua est resté en tête des entrées US, ne perdant que 40% et résistant à 4 nouveautés, dont le dernier Ridley Scott avec Di Caprio et Russel Crowe !!

Les chiens miniatures cumulent donc 52,5 millions et Disney se frotte les mains. On peut trouver cela étonnant, mais avec la crise actuelle, il est clair que les gens ont besoin de s’évader un peu.

La première nouveauté est Quarantine, un remake quasi plan par plan du film d’épouvante espagnol Rec. Avec 14,2 millions pour son premier week-end, Quarantine a d’ores et déjà remboursé son budget de 12. Sorti dans 2461 cinémas, il s’offre de surcroît la meilleure moyenne par salle du top (5 775$). Là, il est clair que ce sont les amateurs de trouille qui se sont rués dans les salles.

Déception pour Ridley Scott qui semblait attendre beaucoup de son dernier film Body of Lies. Malgré un casting prestigieux (Leonardo  di Caprio et Russel Crowe), le film ne démarre qu’avec 12,8 millions. C’est moins que Le royaume l’année dernière qui portait, à peu près sur le même thème, c’est-à-dire la guerre contre le terrorisme entamée après les attentats de masse du 11 septembre. Scott alterne souvent les hits et les bides. American Gangster, gros succès, avait été précédé par l’échec mondial d’Une grande année. Body of Lies a coûté 70 millions de dollars, ce qui reste assez raisonnable pour un film de ce calibre. Di Caprio y incarne un journaliste qui va tenter d’infiltrer un réseau jordanien afin d’éliminer un terroriste. Il va devoir faire confiance à un agent de la CIA et au chef du renseignement jordanien. Mais le peut-il vraiment ? Le film sortira en France sous le titre Mensonge d’Etat le 5 novembre.

The Express arrive à la 6e place avec 4,5 millions. Cette biopic du premier sportif noir à avoir gagné le trophée Heisman n’a pas vraiment passionné, et ce malgré la présence de Dennis Quaid.

The Duchess n’est pas véritablement une nouveauté puisque déjà sorti depuis 4 semaines. 1080 salles de plus et 269% d’entrées supplémentaires, son score passe à 5,6 millions. KEIRA KNIGHTLEY , RALPH FIENNES , CHARLOTTE RAMPLING , DOMINIC COOPER , HAYLEY ATWELL se partagent l’affiche de ce film historique (l’action se passe au XVIIIe siècle en Angleterre). L’ex-aventurière de Pirates des Caraïbes y incarne une jeune duchesse qui, délaissée par son mari, va se lancer dans la politique en soutenant un jeune député libéral. Il est amusant de voir que Knightley se spécialise de plus en plus dans le film historique, comme d’autres font dans la comédie romantique.

Enfin, City of Ember n’est pas parvenu à intégrer le top 10. Seulement 3,1 millions pour un coût de 38 !! Le pitch est plutôt original puisqu’on y parle d’une ville sans cesse illuminée et dont les lampes commencent un jour à s’éteindre.

Shia Labeouf voit Eagle Eye continuer de cartonner avec 70,4 millions en 17 jours. Le film se sera remboursé sur le territoire US d’ici quelques jours.

Autre film remboursé, la comédie romantique Nick and Norah’s Infinite Playlist. Déjà 20,7 millions aux compteurs pour un budget de 10.

À la 7e place, Night in Rodanthe perd 38% d’entrées pour un total de 32,9 millions. Un score moyen tout de même !!

Le western d’Ed Harris, Appaloosa a encore gagné 245 salles ce qui lui a permis de limiter sa baisse à 34%. Le film a engrangé 10,8 millions en 4 semaines, soit la moitié de son budget.

Fireproof clôt le top 10 avec 16,8 millions de recette, soit 32 fois son budget.

Top 10 2008

The Dark Knight    526,6    millions
Iron Man    318,2    millions
Indiana Jones et le royaume du crâne de cristal    317    millions
Hancock    227,9    millions
Wall-e    221,5    millions

Kung fu Panda    215,3    millions
Horton hears a who    154,5    millions
Sex and The City    152,5    millions
Mamma Mia    143    millions
Le prince Caspian    141,5    millions

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Burn After Reading, la BA

Publié le par David Martin

Allez, comme je sais que les frères Cohen ont pas mal de supporters chez nous...

 

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Guillaume Depardieu est mort.

Publié le par David Martin

Triste nouvelle !! Le fils de Gérard Depardieu est mort d'une pneumonie foudroyante à 38 ans !! Guillaume était tout aussi apprécié que son père. Son caractère entier et torturé l'avait parfois desservie mais derrière cet espèce de façade se cachait un acteur extraordinaire.

La vie ne l'avais pas épargné car outre des problèmes de drogues et d'alcool, il avait perdu un genou il y a quelques années.

Pour moi, son meilleur rôle fut Aime ton père, où il semblait régler ses comptes avec Gérard !! J'avais aussi adoré sa composition dans le téléfilm Les rois maudits où il interprétait l'un des fils de Philippe le Bel. Il avait obtenu le César du meilleur espoir masculin en 1996 pour Les apprentis.

Toutes mes condoléances à sa soeur Julie et à ses parents.

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Le Parrain - 2e partie

Publié le par David Martin

Le pitch : Alors que l’empire de Michael Corléone connaît des difficultés, retour sur les premières années de Vito Corléone.

Le Parrain II est considéré par beaucoup comme une séquelle supérieure à l’originale. Je trouve cela partiellement vrai.

Partiellement car si, effectivement, le chassé-croisé entre le passé et le présent permet de comparer à la fois l’ascension de Vito et le début de la chute de Michael, il est clair que certaines coupes narratives handicapent le récit. La version remontée que fit Coppola pour la télévision, dans les années 80, en entremêlant les deux films dans un ordre chronologique et en intégrant les scènes coupées s’avère nettement plus fluide et plus compréhensible.

Mais si l’on passe sur ce (gros) détail, Le Parrain II est une véritable merveille qui utilise à fond l’ambiguïté de Pacino et la force de De Niro. En revenant aux sources de l’histoire, en montrant comment un petit orphelin italien va devenir le chef d’une des plus puissantes familles de New York, le réalisateur se fait certes plaisir en recréant l’Amérique du début du siècle, ou en revisitant des personnages comme Clémenza, il réalise surtout l’exploit de rendre bien plus attachants des hommes qui vouent leur vie au crime, mais qui se mentent à eux-mêmes.

Prenant le contre-pied du premier film, cette séquelle porte vraiment le nom de deuxième partie puisque, contrairement aux suites en vigueurs dans les années 70, il ne raconte pas la même histoire. Au contraire, elle s’en démarque totalement, évacuant le côté baroque du premier film pour plonger dans un univers plus froid (celui de Michael) et un autre plus chaleureux (celui de Vito). Là, où Vito s’attache les hommes par l’amitié, Michael ne connaît finalement plus que le langage de la force. On le craint, mais le respecte-on ?

De plus en plus inhumain au fur et à mesure que le métrage avance, il ira jusqu’à faire tuer son frère, tandis que Vito devient petit à petit le parrain respecté du premier film.

Visuellement, les énormes moyens mis à l’écran prouvent que Coppola n’ait à l’aise que dans la démesure. La reconstitution de la Little Italy des années 20 en est une preuve éclatante, de même que le Cuba pré-castriste. On peut reprocher au réalisateur de ne pas donner de pistes historiques aux spectateurs. Mais ce serait oublier que dans les années 70, d’une part, ces évènements étaient bien récents (la prise du pouvoir par Castro n’a pas 20 ans) et que, d’autre part, la culture historique des spectateurs était bien plus grande. Et puis, pris dans le tourbillon de l’histoire et finalement dépassée par elle , même s’il avait envisagé la victoire castriste, Michael n’a pas grand-chose à faire avec cette révolution. La trahison de son frère l’occupant bien plus, il ne fait qu’être spectateur.

La structure du film a fait énormément pour sa réputation. En mélangeant deux époques, à l’aide de savants fondus enchaînés (et superposant le plus souvent les visages de Vito et Michael), Coppola a établi une structure révolutionnaire car son film est à la fois une séquelle et une préquelle. Ces allers-retours dans le temps permettent aussi de voir comment le monde a changé, comment les hommes ont changé même si les faux-semblants restent intacts. Ainsi, le jeune Clémenza va voler un tapis pour Vito en lui faisant croire qu’il appartient à un ami tandis que Michael nie toutes les charges retenues contre lui lors de la commission sénatoriale. Les deux savent qu’ils mentent mais ils refusent de l’assumer au final. La façade reste intacte, mais les fondations sont viciées.

On voit bien là le génie d’un scénario qui consiste à prendre pour héros des types corrompus et corrompeurs (la scène où le sénateur qui a refusé de ramper devant eux découvre qu’il a couché avec une prostituée désormais morte prouve les méthodes écoeurante de la famille) , à ne rien cacher de leur pourriture intérieure, tout en laissant le spectateur s’attacher à eux.

Alors, on peut effectivement reprocher à la partie contemporaine d’avoir de trop grandes ellipses (rien n’annonce la commission sénatoriale) ou d’une trop grande profusion de personnages parfois mal esquissés, mais au final, Le Parrain reste un modèle de suite réussie et l’un des sommets de l’œuvre de Coppola.

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Les Chihuahuas restent devant

Publié le par David Martin

Surprise vendredi soir !! Alors que Body of Lies, un film avec Léonardo di Caprio et Russel Crowe était largement donné favori, voilà que le film d'épouvante Quarantine démarre avec 5,4 millions de dollars pour son premier jour d'exploitation.

Pire encore, il n'arrive qu'à la 3e place, derrière Beverly Hills Chihuahua (4,5 millions, cumul 39,5).

Body of Lies , pourtant réalisé par Ridley Scott, n'obtient que 4,3 millions. Chose étonnante, il n'a obtenu que 2700 cinémas. Il est vrai que le film prend pour cadre la guerre contre le terrorisme, entamée en 2001 et que ce thème ne donne pas de gros résultat. Le royaume n'avait engrangé que 47 millions aux USA. Et c'est le plus gros score pour un film sur le sujet.

C'est nettement mieux que l'autre gros morceau, The Express qui malgré 2800 cinémas ne démarre qu'avec 1,8 millions. Le sujet fait aussi un peu réchauffé puisqu'il traite encore du football américain en racontant l'histoire du premier noir à gagner un prix dans ce sport.

Mais au final, les chihuahuas restent devant avec  17,5 millions (et un cumul de 52 !!) tandis que Quarantine engrange 14,2 et Body of Lies 13,1 !!

Tous les détails mercredi matin. 

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X-Files Régénérations (***1/2*)

Publié le par David Martin

Le pitch : 7 ans après leur départ du FBI, Mulder et Scully doivent reprendre du service pour élucider la disparition mystérieuse d’une femme.

Séance de rattrapage pour le film maudit, que j’ai pu voir in-extremis dans un petit cinéma des Vosges et dont la chronique n’avait pas encore eu le temps d’être tapée.

Échec sur quasiment toute la planète, X-Files Régénérations est pourtant loin d’être un navet. Au contraire, il se hisse à la hauteur des meilleurs épisodes de la série, tout en lui apportant, moyens du cinéma obligent, un cachet visuel nettement supérieur !!

Il est clair que Chris Carter n’a rien fait pour se faciliter la tâche. Qu’on en juge : un prête pédophile, une ambiance sordide de trafic d’organe, un surnaturel réduit à sa plus simple expression, aucun lien avec la fameuse conspiration, un couple en crise, une réflexion poussée sur la foi et une absence de Happy End. N’en jetez plus, la cour est pleine !! Il faut sans doute remonter à un film comme Seven pour retrouver un tel nihilisme. Seule concession aux fans, la présence de Skinner et du fameux poster "I want to Believe", qui est d'ailleurs le sous titre anglais du film.

Ici, rien n’a été fait pour attirer le spectateur : l’ambiance est glauque, froide (la quasi-totalité des scènes a lieu sous la neige ou sous des lumières artificielles), on y parle russe sans sous titre et surtout, surtout, le lien est plus que ténu entre les deux agents. Mulder et Scully enquêtent parfois ensemble, mais il est évident qu’ils s’éloignent de plus en plus l’un de l’autre. Si Scully entend encore apporter un peu d’espoir dans son travail (elle est pédiatre dans un hôpital géré par des religieux), Mulder, lui, ne retrouvera la « foi » qu’au fil du métrage, pour s’apercevoir, une fois de plus, qu’il sera le dindon . Avant d'y arriver, il devra passer sous les fourches caudines de ses doutes et ne devra finalement la vie qu'à l'intuition de sa partenaire.

Mais le plus choquant est, bien entendu l’utilisation d’un prêtre condamné jadis pour pédophilie et qui « voit » désormais les victimes d’un horrible complot. Rejeté par Scully, pour qui l’existence de cet homme est une offense à Dieu, méprisé par Mulder qui y voit dans un premier temps un charlatan, le père George n’est qu’une victime consentante, un deus ex-machina broyé par la haine qui l’habite. Carter ne cherche en aucune manière à le rendre sympathique. Comme je l’ai dit, on est loin du film à clin d’œil, où l’on vient prendre du bon temps en sirotant du coca.

La mise en scène est digne des meilleurs épisodes de la série, comme Compressions : utilisation magistrale du scope, montage d’une clarté absolue et accélérations frénétiques qui relancent régulièrement le film. De plus, les dialogues montrent qu’on se refuse à faire un vulgaire spectacle de SF. Ici, c’est la psychologie des personnages qui est mise en avant, les doutes, les peurs, les remords et les ombres de vies gâchées. Il est clair que le couple vedette a totalement raté sa vie, qu’ils ne sont pas heureux à force de poursuivre des chimères. Si Gilian Anderson rayonne toujours (sa coupe de cheveux plus longue rehausse d’ailleurs son visage) ,  David Duchonvy semble porter la misère du monde sur ses seules épaules. Il y a un côté pathétique à voir ces deux personnages si désespérés, d’autant que le scénario ne les ménage pas, ni ceux qui l'approchent.

On peut certes reprocher une certaine facilité scénaristique vers la fin mais dans l’ensemble, cette deuxième (et sans doute dernière) incursion au cinéma est une réussite quasi totale. On comprend mal la façon dont la Fox a sabordé sa sortie et l’a affublé d’une affiche aussi laide.

Sans doute, Régénérations vient trop tard après l’arrêt de la série mais les rares personnes qui l’auront vu pourront au moins s’en targuer. C'est peu mais c'est déjà cela. Après tout, voir un véritable thriller au cinéma, sans scène boum boum , c'est tellement rare.

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Entre les murs reste devant

Publié le par David Martin

Les films français sont décidément à la fête en cet automne puisque 5 long-métrages nationaux sont dans les 5 premières places, seul Mamma Mia donne un peu de diversité.

Entre les murs n’a baissé que 20% et cumule désormais 805 510 entrées. Une véritable performance pour un film, il est vrai très mis en vue par les médias. La palme d’Or 2008 sera donc un succès critique et public, phénomène de plus en plus rare, mine de rien.

Europa Corp continue de lorgner sur les productions US pour les adapter au marché français. Avec Go Fast, on plonge dans le film d’action mâtiné de thriller. Le film d’Oliver van Hoofstadt raconte l’histoire d’un flic chargé d’infiltrer un gang de trafiquants de drogues qui opèrent à bord de puissantes voitures. Ça me rappelle un peu Fast and Furious, ça. Quoi qu’il en soit, avec 342 150 entrées et une 2e place, Go Fast a su attirer son public et devrait atteindre au moins 800 000 spectateurs.

Cliente, le nouveau film de Josiane Balasko arrive à la 4e place 248 058 spectateurs. Nathalie Baye, Eric Carvaca, Isabelle Carré et Balasko  sont donc à l’affiche de cette histoire où un couple apparemment sans histoire cache le fait que le monsieur est Escort Boy à l’insu de sa compagne. Balasko n’avait plus tourné en tant que réalisatrice depuis l’Ex-femme de ma vie. Ce démarrage est honnête, mais il est clair que l’actrice n’atteindra pas les sommets de Gazon Maudit.

Les autres nouveautés sont plus bas dans le classement.

Harcelés (Lakeview Terrace en VO) avec Samuel Jackson a moyennement convaincu, contrairement à son score US. Seulement 140 811 entrées.

Par comparaison, le western d’Ed Harris Appaloosa s’en sort mieux puisque, malgré moins de salles, il attire 131 985 spectateurs.

Enfin, Séraphine, de Martin Provost, histoire entre une femme simple et un marchand d’art, démarre à la 9e place avec 97 426 entrées.

Faubourg 36 perd 29% de ses spectateurs pour un cumul de 756 298 entrées. Christophe Barratier est victime du succès de son premier film. C’est une spécificité bien française que de descendre ce que l’on a adoré hier. Peut-être une lointaine réminiscence de la phrase de St Rémi baptisant Clovis « Brûle ce que tu as adoré, adore ce que tu as brûlé ». En attendant, si le film ne se stabilise pas, il est clair que les 28 millions d’euros de budget ne se rembourseront pas et que l’auteur des Choristes devra mettre ses ambitions en berne. La France n’aime pas les artisans sérieux.

Mamma Mia est le seul film américain du top 5 mais avec 1 225 464 spectateurs, la comédie musicale de Pierce Brosnan s’en sort plutôt bien chez nous, d’autant qu’elle obtient la plus faible baisse du top : -19%

Parlez-moi de la pluie marche bien également. On est peut-être loin du score du Goût des autres mais 795 044 entrées, c’est un bon chiffre.

Enfin, Le royaume interdit clôt le top avec 183 373 entrées en 14 jours. Jackie Chan et Jet Li nous ont habitué à mieux.

En dehors du top 10, Dark Knight passe (enfin) les 3 millions.

Ce mercredi, c'est Woody Allen qui tient la vedette avec 80 000 spectateurs pour son nouveau film.

Top 10 2008
Bienvenue chez les Ch'tis    20 222 813    entrées
Astérix aux Jeux Olympiques    6 727 742    entrées
Indiana Jones et le royaume du crâne de cristal    4 161 616    entrées
Kung Fu Panda    3 151 449    entrées
Dark Knight    3 017 442    entrées
Hancock    3 009 401    entrées
Le prince Caspian    2 978 722    entrées
Wall E    2 975 823    entrées
Disco    2 421 129    entrées
Enfin Veuve    2 185 750    entrées

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La sortie du film sur Coluche pourrait être retardé...

Publié le par David Martin

«Coluche, l'histoire d'un mec», l'histoire d'un film que l'on ne verra pas (tout de suite) ? L'incertitude règne sur la sortie en salle du cinquième long-métrage d'Antoine de Caunes. Paul Lederman, qui fut l'éditeur et l'agent de l'humoriste, a assigné en référé pour contrefaçon les producteurs du long-métrage, Cipango Films, Studio 37 et France 2 Cinéma. Il estime que le sous-titre de ce film biographique, «l'histoire d'un mec», viole les droits qu'il détiendrait sur le sketch « Histoire d'un mec sur le pont de l'Alma ». Il réclame 150.000 euros de dommages et intérêts, et la modification du titre sur les affiches et le générique du film.

L'audience en référé aura lieu vendredi à 9 heures. Si le tribunal donne raison à l'agent du comique, la sortie de ce biopic, prévue mercredi prochain (le 15 octobre) serait probablement retardée. «Cela impliquerait de modifier le générique, puis de relancer la fabrication de 500 copies de films et enfin d'acheminer celles-ci dans toute la France. Sortir le film mercredi serait matériellement impossible», a prévenu Thomas Anargyros, l'un des deux producteurs de Cipango Films. «Paul Lederman cherche l'interdiction pure et simple du film, qui ne correspond pas à l'idée qu'il se fait de Coluche», s'emporte-il. «Il s'arroge un droit moral, qu'il n'a pas, sur la mémoire de l'humoriste», a ajouté le producteur.

 

Lederman : « un film émaillé d'inexactitudes »

 

Selon Thomas Anargyros, Paul Lederman savait «depuis dix-huit mois» que le film d'Antoine de Caunes porterait le titre du livre «Coluche, l'histoire d'un mec», publié en 2006 par le journaliste Philippe Boggio, dont les producteurs du film ont acquis les droits. De son côté, l'ancien agent de Coluche riposte que le biopic est émaillé d' «inexactitudes». Le sous-titre «est trompeur car le public va croire qu'il s'agit d'un film sur sa vie alors qu'il s'agit uniquement d'un film sur une petite partie de sa vie. Je ne veux pas qu'on trompe le public», se défend Paul Lederman qui a promis de reverser la moitié des dommages et intérêts aux «Restos du Cœur».

«Coluche, l'histoire d'un mec » est loin de faire l'unanimité parmi les proches de l'humoriste. En début de semaine, l'ex-femme de Coluche, Véronique Colucci,déclarait ne pas avoir aimé l'œuvre d'antoine de Caunes. «Mes fils et moi avons décidé d'avoir une attitude de réserve. Maintenant, si on me fait parler, il faut quand même que je dise que les propos qui me sont prêtés sont exactement l'inverse de ce que je pense», déplorait-elle au micro d'Europe 1. Elle faisait alors allusion aux propos de François-Xavier Demaison, qui prête ses traits à Coluche. Le comédien avait assuré dans Télé 7 jours que la famille Colucci avait apprécié le film

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Chihuaha !!!

Publié le par David Martin

8 nouveaux films !! Inutile de dire que l’on n’espérait pas grand-chose de ce week-end. Et pourtant, Beverly Hills Chihuahua a démarré en tête avec 29,3 millions de dollars (dans 3215 cinémas, soit une moyenne de 9 214$ par salles). La comédie de Disney a littéralement survolé le BO, prouvant que l’on n’était pas obligé d’attendre Bond pour avoir de nouveau des entrées en salles. L’histoire est assez classique car elle narre l’odyssée d’une chienne Chihuahua issue d’un quartier huppé, qui se retrouve plongée dans un quartier mal famé de Mexico et où elle va découvrir un autre monde. Dans le même temps, le Chihuahua du jardinier de sa maîtresse va tenter de lui voler au secours.

C’est, mine de rien, la même stratégie que Eagle Eye la semaine dernière : sortir un film au bon moment (les comédies familiales se faisaient plutôt rares) et rafler la mise. Justement, le film de Shia Labeouf n’a cédé que 39% et passe à la 2e place avec 54,6 millions en 10 jours. À ce rythme,   le thriller devrait rembourser ses 80 millions de dollars de recettes.

À la 3e place, un petit budget de 10 millions, Nick and Norah infinite playlist démarre avec 11,1 millions. Une excellente opération pour Sony.

Ce n’était pas tout à fait une nouveauté puisque Appaloosa, un western d’Ed Harris était déjà visible dans quelques salles, mais en prenant la 5e place avec 5 millions ce week-end (et un cumul de 5,6) , le film a prouvé que l’appel de l’Ouest n’était pas mort. Virgo Mortensen partage la vedette avec Harris dans cette histoire de poursuite entre un truand et le shérif qui a juré sa perte. Renée Zellweger et Jeremy Irons complète la distribution.

Il faut ensuite descendre à la 9e place pour trouver de nouveaux films.

American Carol, une satire des films de Michael Moore, réalisé par David Zucker, fait un démarrage décevant, malgré ses 1639 cinémas, avec 3,6 millions. Par comparaison, il est suivi par Religulous, un documentaire qui, avec 3 fois moins de cinémas (502) fait tout aussi bien : 3,4 millions de dollars. De plus, American Carol a coûté 20 millions, Religulous 3,5 millions. Le casting du film de Zucker sent les bonnes vieilles années 80 : Leslie Nielsen, Dennis Hooper, James Wood, Jon Voight. La présence de Hooper et Wood est logique puisque les deux acteurs sont Républicains.

Dans Religulous, l’animateur de talk-show Bill Malher traverse les USA pour interroger les gens sur la foi religieuse.

Flash of Genious pointe à la 11e place avec 2,2 millions, suivi par Blindness, 12e, avec 1,9 millions (pour un budget de 25). Le premier raconte la lutte de l’inventeur de l’essuie-glace intermittent dont l’invention avait été piratée par Ford, le second s’axe sur une épidémie de cécité qui frappe les USA. Notez que Danny Glover fait partie de la distribution.

Mais la palme de l’échec revient à How to loose friends and alienate people qui, malgré un budget de 28 millions et 1750 cinémas, ne démarre qu’à la 19e place avec 1,4 millions de dollars. Et ce malgré la présence de Kristen Dunst et Simon Pegg (Shaun of the dead)

En continuité, Night in Rodanthe passe  à la 3e place, perdant 45% d’entrées, pour un total de 25 millions.

Lakeview Terrace a bénéficié de 107 salles supplémentaires. Le film de Samuel L.Jackson a déjà engrangé 32,2 millions.

Il est suivi par le film des frères Cohen, Burn After Reading, qui en un mois fait tout aussi bien que No country for Old Men avec 51,6 millions.

Enfin, la surprise de la semaine dernière, Fireproof, perd 41% mais cumule tout de même 12,4 millions soit 25 fois son budget.

Au delà du top 10 , Voyage au centre de la Terre 3D dépasse la barre des 100 millions et Dark Knight n’est plus qu’à 12 petits millions du milliard de dollars !!

Top 10 2008
The Dark Knight    525,8    millions
Iron Man    318,2    millions
Indiana Jones et le royaume du crâne de cristal    316,9    millions
Hancock    227,9    millions
Wall-e    221,1    millions

Kung fu Panda    215,3    millions
Horton hears a who    154,5    millions
Sex and The City    152,5    millions
Mamma Mia    142,7    millions
Le prince Caspian    141,5    millions

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