Russel Crowe obtient sa première place au Box Office depuis 7 ans (depuis Gladiator en fait) avec
un.... western !! 3:10 to Yuma , acclamé par la critique US, a donc réussi à se placer en tête avec 14,1 millions.
Sorti dans 2562 cinémas, le film a obtenu une moyenne plutôt solide de 5 317 $. Crowe est accompagné pour l'occasion par Christian Bale, comédien qui, mine de rien, accumule les succès de manière
bien plus régulière que pas mal d'autres stars hollywoodiennes.
3:10 to Yuma est le remake du film éponyme de 1957 . Glen Ford et Van Heflin y jouaient les rôles repris par Crowe et Bale à savoir un cow boy qui doit escorter un truand dans le train se
rendant dans la ville où il sera jugé. Mais le voyage peut s'avérer dangereux quand les complices du truand tentent de le faire évader.
Ici Crowe reste un éleveur qui accepte le marché pour 200$. Le train s'arrète toujours à 3h10 dans la petite ville de Contention et la prison est toujours à Yuma. En fait, seul le casting
(et sans doute la manière de filmer) a été réactualisé. Pas grave si cela permet à un public tout neuf de découvrir ce très grand classique qui, sans être un chef d'oeuvre comme (au hasard) Le
train sifflera trois fois ou Le convoi des braves, méritait bien de ressortir de l'oubli.
Le réalisateur James Mangold (Walk the Line, Copand) a bénéficié de 55 millions de dollars de budget. Le film peut se rembourser sur le territoire US si le bouche à oreille lui est favorable. En
fait, le démarrage et les bonnes critiques rappellent quelque peu le cas d'Open Range il y a 4 ans, dernier western en date à avoir vraiment marqué le BO.
Premier la semaine dernière, Halloween 2007 de Rob Zombie plonge brutalement de 62% et cumule 44,2 millions. Cela en fait tout de même le plus gros succès classé R de l'année. Au final 60
millions devraient être à l'arrivée dans les poches des producteurs. Et une partie dans celle de Carpenter qui continue à toucher de l'argent sur chaque Halloween qui sort sans rien faire.
C'est beau d'avoir signé un bon contrat.
Superbad passe la barre des 100 millions. C'est le 20 film de l'année à le faire !!
Shoot'em Up , la 2e nouveauté est 4e avec "seulement" 5,7 millions dans 2 108 cinémas. Pas vraiment un triomphe, donc. Le thriller classé R , avec Clive Wilson et Monica Belluci a sans aucun
doute subi la concurrence de 3:10 to Yuma.
Jason Bourne lui reste impérial. Avec 210,2 millions , il est quasiment égal à 300 et devient le seul film de 2007 , avec Disturbia , à passer 6 semaines dans le top 5. Dans le monde, la 3eme
aventure de Bourne passe la barre des 300 millions , tout en sachant qu'il n'est pas encore sorti partout , loin de là !!
Par contre, Balls of Fury, l'autre comédie aura bien du mal à le faire. Perdant la moitié de ses entrées, le film ne cumule que 24,2 millions en
12 jours.
A la 7eme place , Rush Hour 3 grapille encore quelques millions de dollars pour se rapprocher des 140 du premier opus. Jackie Chan et Chris Tucker rempileront bien pour un 4e épisode si le bo
mondial leur est favorable.
Mr Bean cumule 25 millions en 8e place. Mais comme on l'a déjà dit, le film du comique anglais avait déjà engrangé 189 millions sur le reste de la planète.
En 9e position, The Nanny Diaries perd un tiers d'entrées pour un total de 20,8 millions.
Enfin, Stardust clôt le top 10 avec 34,5 millions soit la moitié de ses 70 millions de budget.
On notera que la comédie Brother Salomon n'est que 24e avec 508 601 $ . Le film a coûté 10 millions !!
Enfin, petit zoom sur La môme. Le film d'Olivier Dahan a rapporté 74 millions de dollars dans le monde entier. Pas mal !!
Cumul 2007 Spider-Man 3 336,5
millions Shrek le troisième 318,9 millions Transformers
311,3 millions Pirates des Caraïbes 3 308,9 millions Harry Potter et l'ordre du Phénix 288,2 millions 300
210,4 millions The Bourne ultimatum 210,2 millions Ratatouille 201,9 millions The Simpsons 188,2
millions Wild Hogs 168 millions Knocked
Up 148,4 millions Die Hard 4 133,9
millions Fantastic Four 2 131,6 millions Rush Hour 3 128,7 millions Blades
of Glory 117,5 millions I now Pronouce you… 117,1
millions Ocean's Thirteen 117 millions Ghost Rider 115,5 millions Hairspray 114,6 millions Superbad 103,2
millions Evan tout puissant 99,6 millions Meet the Robinsons 97,7 millions Norbit 94,5 millions Bridge to Terabithia
87,8 millions Disturbia 79,8 millions 1408 71,7 millions Stomp the
Yard 60,3 millions Surf's Up 58,8
millions TMNT 54,1 millions
Franchement, les gars, cette fois , ça va vraiment être du brutal. Si le film garde cette "philosophie", alors même Saw ressemblera à un épisode des Bisounours !!
Beaux échecs est une nouvelle chronique qui a pour but de mettre en lumière des films qui n'ont pas
obtenu le succès mérité, malgré leur qualité.
Even Horizon est sorti au cinéma en 1998 (1997 aux USA). Réalisé par Paul WS Anderson, son but était de mettre en scène un
film d'horreur gothique réellement flippant, quasiment sans humour et brutal. Doté d'un budget de 70 millions de dollars, d'acteurs solides (Lawrence Fishburne, Sam Neil...) et d'un script qui
pouvait rappeler La maison du diable, Event Horizon (rebaptisé en France Le vaisseau de l'au-delà !!) réussit au delà des espérances ce pari.
Pourtant, à l'arrivée l'échec sera brutal puisque les recettes US ne seront que des 26 millions de dollars. Quand au reste du monde, la sortie fut le
plus souvent en catimini et j'eu la chance de le voir dans une salle totalement vide. J'étais le seul spectateur !! Il est clair que le public n'était pas prêt pour ce tourbillon métaphysique et
surtout pour cette absence totale de second degré.
Rendons donc hommage à ce superbe film dont je possède le Laserdisc (d'une image cristalline !!) édité par Pionneer France en 1999.
Event Horizon commence par un petit rappel des faits. En 2040, le vaisseau Event Horizon disparaît au large de Neptune, sans laisser de trace. Puis la
date 2047 - aujourd'hui envahit l'écran.
S'ensuit un long travelling sur Neptune, l'apparition du vaisseau, semblable à une croix suspendue dans l'espace. La caméra entre dans ses coursives. Des
objets flottent en apesanteur. On arrive dans le poste de commandement plongé dans la pénombre, un homme les bras en croix , à l'envers , se profile devant un hublot qui rappelle
furieusement le vitrail d'une cathédrale. Lui aussi flotte. Il est mort et son agonie a dû être terrible. La caméra fonce sur lui . Flash !! Une pupille apparaît, celle de Sam Neil, arraché
par la sonnerie de son réveil à un horrible cauchemar. Le ton est donné : Event Horizon ne sera pas un film d'horreur rigolard à la Scream mais bel et bien un authentique cauchemar sans
concession.
Rapidement, on apprend que Sam Neil est le concepteur de ce vaisseau, qu'il l'a construit pour aller au delà de la vitesse lumière et qu'il va participer
à une mission de recherche pour le ramener sur Terre. En effet, l'Event Horizon a refait surface. L'équipe de sauvetage du vaisseau Lewis&Clark, menée par un Lawrence Fishburne impérial, n'a
pas l'air d'être très enthousiaste à l'idée de s'aventurer aussi loin de la Terre, d'autant que l'on vient de lui sucrer une permission bien méritée. De plus, les hommes et les femmes ne se
sentent pas à l'aise avec le créateur du vaisseau, ils sentent qu'il leur cache des choses. La suite du métrage leur montrera combien ils avaient raison. Si la toute première partie du métrage peut évoquer Alien (l'équipage hétéroclite, le vaisseau qui est tout sauf glamour, l'arrivée sur l'Event Horizon) , la rapide découverte
du sort de l'équipage de l'Event Horizon fait basculer le métrage dans l'horreur gothique et graphique. Après un visionnage du journal de bord, l'équipe du Lewis&Clark s'aperçoit avec horreur
que les hommes disparus 7 ans plus tôt se sont massacrés entre eux. Les images insoutenables (mais très fugitives, quasiment subliminales) prouvent que leur sort a été atroce. La vision la
plus épouvantable est celle du capitaine du vaisseau qui s'arrache les yeux.
Le film bascule alors dans un sanglant cache cache entre l'équipage du Lewis&Clarke et la chose qui hante le vaisseau, cette chose que l'on ne verra
jamais, l'âme de l'Event Horizon acquise quand il a tenté de passer le vitesse lumière. L'âme qui va tuer un par un l'équipe de Fishburne, les attirant dans des pièges sophistiqués, manipulant
leurs peurs, leurs angoisses et aidé par un Sam Neil totalement sous l'emprise de son vaisseau.
La brutalité des séquences montrent que Anderson ne s'est pas donné de limite : décompression quasi explosive, chute et empalement, cascade de sang dans
les coursives (une scène en hommage à Shining), oenucléation, éventration... Ainsi que des séances de torture dignes de l'inquisition révélées lors d'images flash ultra rapide. Et une absence
d'humour totale, si ce n'est dans la présence d'un personnage plutôt sympa, le mécano noir prompt à la blague facile. Et encore, son temps "humoristique" doit représenter 3 minutes de
métrage. Event Horizon joue à fond le thème religieux. Le vaisseau ressemble à une cathédrale, avec sa nef et son tranceps, son intérieur fait penser à une crypte gothique. Sa forme
évoque celle d'une croix. Le long couloir qui relie les deux modules ressemble à s'y méprendre aux contreforts de Notre Dame. Bref, l'Event Horizon est devenu une église dédiée à l'Enfer.
D'ailleurs le message , le dernier délivré par le capitaine du vaisseau est le suivant "Sauvez vous de cet enfer", le tout dit, évidemment en latin, la langue de l'église. "Liberate tute me ex
inferno" !! Anderson invoque carrément Dante et sa Divine comédie.
Mais le film va plus loin. L'un des personnages s'affiche comme profondément croyant. Il est terrorisé par le vaisseau. Il sera l'un des premiers à
mourir. Il est également le premier à rejeter Sam Neil, à estimer qu'il a bafoué les lois de la physique. Mais dans son esprit , lois de la physique ne signifie-t-il pas lois divines
?
Hanté par le suicide de sa femme, Sam Neil sombre sous l'emprise de l'âme de son vaisseau. Mais les autres protagonistes ont tous quelque chose à se
reprocher. Fishburne ne se pardonne pas d'avoir laissé un incendie tuer l'un de ses hommes. La médecin de bord se sent coupable de laisser son fils sur Terre... Le vaisseau exploite leurs
remords, leurs peurs et au final les tue, comme pour les punir de leurs échecs.
Magnifié par des effets visuels splendides, constamment baigné dans une lumière bleutée , le vaisseau flotte au dessus d'une planète envahie par des
orages permanents. La bande son regorge de bruits de tonnerre comme dans les vieux métrages de la Hammer. Les décors, superbes et inquiétant, participent aussi à la réussite du film. Anderson a
totalement assimilé les leçons de Scott et Cameron en matière de visions spatiales. S'éloignant radicalement de l'humanisme technologique de Star Trek mais aussi de la vision utopique de Star
Wars, il ne fait que transposer dans l'espace un thème né avec la littérature fantastique : celui de la persitance du mal à travers un objet.
La fin ouverte , que l'on peut interpréter relie également Event Horizon à toute la filmographie d'épouvante des années 70 et du début des 80's quand on
n'osait laisser le spectateur dans le flou. Et quand la musique du générique de fin retentit (Funky Shit, de la techno bien barrée), on reste sous le choc du métrage , conscient d'avoir assisté à
un film hors du commun. Conscient aussi que ce spectacle ne pourra pas convenir à un grand public.
Echec mondial pour un film radical mais dont l'inventivité, le jusqu'au boutisme et la volonté de faire peur en font une réussite totale, de loin le
meilleur film du réalisateur d'Aliens VS Predator.
Depuis 2 frères , on se demandait dans quelle direction se tournerait Jean Jacques Annaud. On le sait désormais : avec Sa Majesté Minor, il semble bien que
cela soit la comédie, qu'il affectionna à ses débuts (rappelez vous Coup de tête).
SOI le blog vous offre la bande annonce où l'on peut voir , notamment, Vincent Cassel en faune !! Non, ce n'est pas une séquelle du monde de Narnia mais bel et bien une comédie se déroulant dans
l'univers de la Grèce mythologique sur une petite île. Le script est délirant puisque Minor, mi homme-mi cochon,(interprété par José Garcia) acquiert la parole suite à son décès (!) et l'on
décide d'en faire le roi de l'île . Les ennuis commencent !!
Tenons-nous notre champion 2007 pour le BO France ? S'il est encore un peu tôt pour le dire, il est clair que Ratatouille a pris une très sérieuse option. En
passant la barre des 6 millions d'entrées et en se plaçant à 90 000 encablures de Spider-Man 3, le petit rat a réussi magistralement à s'imposer en France. Avec un total de 6 196 680
spectateurs, il est désormais solidement accroché à la 2e place, devançant de 100 000 entrées Harry Potter 5 !!
Alors certes la fin des vacances va lui donner un vrai coup de frein mais il aura passé 5 semaines en tête et montre que , même durant l'été, un Pixar peut faire un carton. Rien à voir avec le
semi-échec de Cars il y a 2 ans. Bien entendu la géographie du sujet a aidé (le film se passe en France) mais c'est bel et bien l'histoire qui a permis ce bouche à oreille exceptionnel.
Ratatouille a éclipsé tous ses rivaux et même si l'été s'est passé sous la bannière étoilée (85% des entrées ont concerné des films américains !!), il a dominé le débat dès sa sortie, ne
laissant que des miettes à ses concurrents.
Maintenant, on peut franchement se demander si les 7 millions ne seront pas atteints !! C'est possible. En attendant, Spider-Man s'apprête à céder sa place.
Les cartoons en force !! Les Simpsons prennent la 2e place désormais et ont largement entamé leur marche vers 3,5 millions de spectateurs. Là aussi, un succès incontestable (et incontesté).
Niveau mondial, les 500 millions de dollars vont être atteint. Jamais une adaptation d'une série télé n'aura eu un tel succès dès le premier film.
3 amis fait de la résistance en frôlant les 500 000 spectateurs (490 819 exactement). Un film français qui masque quelque peu, avec le dernier Chabrol, les nombreux bides hexagonaux de ces
dernières semaines. Pas de quoi pavoiser cependant, car ce bon score est vraiment l'arbre qui cache la forêt.
Première nouveauté du top, Mr
Brook marquait le retour de Kevin Costner et Demi Moore en France. Malgré de bonnes critiques, le thriller n'a pas convaincu : seulement 169 740 entrées. Costner ne fait plus recette non plus
chez et c'est bien dommage. Quand à Demi Moore, son dernier score en France c'était en 2003, quand elle jouait les méchantes dans Drôle de dames 2 !!
Les 4 fantastiques et le surfer d'argent continue à se rapprocher tout doucement du score du premier opus, avec un peu d'1,5 million de tickets vendus, la séquelle réussit , au final, une sortie
française pas si évidente que cela aux vues de la réputation bancale du premier film.
2e semaine pour Haispray et baisse de 34% seulement. Avec un cumul de 361 216 entrées, Travolta efface son échec de Bandes de Sauvages. On reste cependant loin du triomphe US.
2e nouveauté de la semaine, Ceux qui restent du haut de ses 141 185 spectateurs fait une première semaine moyenne. Vincent Lyndon et Emmanuelle Devos sont les héros de ce drame de Anne Le Ny .
C'est la première réalisation de cette actrice (dont le plus gros succès est Le goût des autres) dont la trame se passe dans un hôpital . Pour un premier film, elle n'a pas pris de risques
, se contentant de filmer un quotidien plutôt terne mais il est clair que la date de sortie n'est peut être pas la meilleur.
Ca y est !!! Les 6 millions sont atteints pour Harry Potter et l'ordre du Phénix. Au niveau mondial, le film a atteint également la barre des 900 millions (911 exactement), prouvant par A+B
que la franchise est bien loin d'être morte. Et la sortie française du 7e tome (un chef d'oeuvre, je le répète) va sans doute encore relancer la machine.
Et pour cloturer le top 10 , quoi de mieux qu'une Palme d'or à Cannes ? 4 mois, 3 semaines, 2 jours , malgré la polémique (fallait-il autoriser sa vision dans les lycées ?) et la promo dont il a disposé est un échec . Avec 105 928 entrées , le film roumain a loupé sa première semaine. Il est vrai que le sujet (l'avortement, interdit dans la Roumanie
de Cauescu) et la façon un peu provoquante dont la polémique s'est faite a pu refroidir . Et puis, là aussi, ce n'est pas un film d'été. C'est peut être idiot à dire mais quand il fait beau, on
n'a pas vraiment envie d'aller voir des longs métrages avec des sujets aussi tristes.
Ce mercredi, les amateurs d'action seront aux anges avec Rogue (War en VO), les amateurs de Moore pourront eux se régaler avec sa dernière daube Sicko où le documenteur , toujours financé par
Castro, s'attaque au système américain. Fort heureusement, c'est Rogue qui est en tête des nouveautés !!
Cumul 2007 Spider-Man 3 6 290 715
entrées Ratatouille 6 196 680 entrées Harry Potter et l'ordre du
Phénix 6 098 325 entrées Pirates des Caraïbes 3 5 758 064
entrées Shrek le troisième 5 487 727 entrées La Môme 5 108 715 entrées Taxi 4 4 562 928
entrées Les Simpsons 3 318 280 entrées La nuit au musée 2
251 909 entrées Die Hard 4 2 234 267 entrées Ensemble c'est tout 2 218 815 entrées Transformers 1
900 988 entrées 300 1 661 262 entrées Ocean's 13 1 592 977 entrées Les 4
fantastiques et le surfeur d'argent 1 564 508 entrées La vie des
Autres 1 453 404 entrées Le prix à payer 1 337 164
entrées Dialogue avec mon jardiner 1 263 952 entrées Blood Diamond 1 263 243 entrées Rocky Balboa 1 125 236 entrées Molière 1 101
087 entrées Perseplis 1 062 665 entrées Les Vacances de Mr Bean 1 033 123 entrées Ghost Rider 1 033 061 entrées Zodiac 1 029
981 entrées La faille 1 004 414 entrées
Je pensais que le BO allait s’assoupir. J’avais tort. Pourtant, le week end du Labor Day marque la fin de l’été et généralement, le cinéma entre dans une petite
hibernation qui se termine vers novembre quand les premiers films des fêtes sortent en masse.
Hé bien, Rob Zombie a fait mentir la tradition. Sa version du classique de John Carpenter, Halloween, a explosé les compteurs avec 31 millions sur les 4 jours (lundi inclus) et 26,5 pour le week
end. On peut se poser la question d’une nouvelle version, après 5 ou 6 séquelles déjà mais d’un point de vue financier, c’est une réussite. Le film obtient le meilleur score pour un film
d’horreur depuis les 33,6 de Saw III lors du dernier Halloween !!
Pour cette relecture , Malcom Mcdowell , Brad Douriff et Sheri Moon (qui a joué dans tous les films de Rob) reprennent les rôles . L'histoire est restée la même : Michael Myers assassine sa
soeur, le petit ami de celle ci mais aussi son père. Après 15 ans de réclusion, il s'échappe pour retrouver Laurie, son autre soeur (un élément qui était apparu au fil de la saga des Halloween
originaux). Carpenter et Debra Hill sont toujours crédité au scénario au côté de Rob Zombie. Bref, une modernisation assortie d'une mise à plat des révélations successives...
Alors bien sur, cette sortie fracassante pose la question du remake. Après tout, Halloween n'a que 30 ans et cette nouvelle version ne semble apporter qu'un peu plus de gore. La force du premier
Halloween résidait dans sa sobriété et sa vocation à créer la peur. Ici, il semble bien que Rob Zombie ait nettement moins laisser dans l'ombre les éléments que Carpenter cachait. Quoiqu'il en
soit, les frères Westein et la MGM obtiennent enfin un succès cette année. Rendez vous le 27 octobre en France pour se faire une idée.
Superbad garde la 2eme place tout en cumulant 92,4 millions. Les comédies ont la côte.
La preuve, en 3e position, une autre comédie, Ball of Fury, se déroulant dans le milieu du ping pong démarre avec 16,8 millions en 5 jours. Bon, il en faut pour tous, hein !!
La vengeance dans la peau (titre français de The Bourne Ultimatum) reste accroché au top 10 avec 202,6 millions. Jason Bourne fait donc un carton avec cette troisième aventure. Dans le monde
entier, la séquelle a déjà rapporté 278 millions de dollars entrant dans le top 10 du cumul mondial 2007.
Rush Hour suit à la 5e place avec 122,2 millions. Pas si mal, je le redis, pour une séquelle que pas grand monde n’attendait.
En 6eme position , on trouve Mr Bean qui fait un 2eme week end honorable et cumule 21,1 millions. Le hit british devrait faire un score moyen aux USA, cependant.
The Nanny Diaries ne fait pas vraiment mieux, avec 16,5 millions en 10 jours.
Kevin Bacon n’est pas une star mais un acteur plutôt solide quelque peu en perte de vitesse depuis quelques temps. Death Sentence, un thriller sur l’autodéfense n’a pas vraiment convaincu , cela
dit. Avec une ouverture à 5,2 millions (dans 1 822 cinémas), on est loin du démarrage de Hollow Man, son dernier vrai succès en date
War, à l’inverse, ne tient pas ses promesse , rétrogradant à la 9eme place avec 18 millions en 10 jours. Franchement, on attendait nettement plus d’une opposition entre Jet Li et Jason
Straham..
Enfin, Stardust clôt le top 10 avec 31,9 millions.
Cumul 2007
Spider-Man 3 336,5 millions Shrek le troisième 318,9
millions Transformers 310,5 millions Pirates des Caraïbes
3 308,1 millions Harry Potter et l'ordre du Phénix 286,6
millions 300 210,4 millions The Bourne
ultimatum 202,6 millions Ratatouille 200,1 millions The Simpsons 178,4 millions Wild Hogs 168
millions Knocked Up 148,1 millions Die Hard 4 133,2 millions Fantastic Four 2
131,3 millions Rush Hour 3 122,2 millions Blades of Glory 117,5 millions Ocean's Thirteen 116,8 millions I now Pronouce you…
116,6 millions Ghost Rider 115,5 millions Hairspray 112,3 millions Evan tout
puissant 99,8 millions Meet the Robinsons 97,7
millions Norbit 94,5 millions Superbad 92,4 millions Bridge to Terabithia
87,8 millions Disturbia 79,8 millions 1408 71,1 millions Stomp the
Yard 60,3 millions Surf's Up 58,8
millions TMNT 54,1 millions
Chose promise, chose due !! SOI -Le blog accueille une nouvelle catégorie, Grands classiques, conçue afin
de réveiller le cinéphile qui est en vous (en nous) en analysant ces merveilleux films qui bercèrent nos enfances ou qui marquèrent le cinéma.
Si je commence par La grande évasion , c'est parce que ce film est non seulement un superbe film de guerre mais il est la preuve vivante que le cinoche américain fut (et reste)
un spectacle vivant, plus grand que la vie et offrant à ses spectateurs la vision d'un monde, certes idéalisé, mais dont les étoiles se devaient être aussi nombreuses dans un long métrage que
celles peuplant le ciel.
Steve McQueen , Richard Attenbourough, James Cardner, Charles Bronson , Donald Pleasance ne sont pas seulement des icones du cinéma, des légendes vivantes. Ce sont (étaient, hélas, pour certains)
également de sacrés acteurs dont la seule présence à l'écran est , sinon un gage de qualité, du moins l'assurance d'avoir quelque chose à voir. Même le plus mauvais des Justiciers dans la ville
est sauvé par Bronson. Quand à McQueen, il suffit de dire "7 mercenaires", "Canonnière du Yang Tsé","Bullit","Thomas Crown"... pour se rendre compte que bien avant Willis ou Schwarzy, il
était là !! Le héros américain classique, bagareur et tête brulée, gouailleur et sympathiquen, bref le ricain tel qu'on aime l'idolatrer.
Revenons à La Grande Evasion. Sorti en 1963 , le film de John Sturge s'inscrit dans cette lignée de films américains à grand spectacle sur la seconde guerre mondiale. Mais en
s'intéressant à une histoire à priori dépourvue d'aspect spectaculaire !! A priori car l'absence de combat à grande échelle , de débarquement , de batailles de chars, ect... permet de
tisser un extraordinaire canevas de rapport humain, de plonger dans les pensées des prisonniers de guerre et de montrer comment ces soldats, même privés de liberté, vont s'organiser pour défier
l'ennemi avec leurs moyens.
Avec une précision toute militaire (!!), les prisonniers vont mettre au point un plan d'évasion diabolique, ne lésinant pas sur les détails : faux papiers, costumes civils, plans, apprentissage
de l'allemand... Le scénario de James Clavel et W.R. Burnett suit ces préparations avec minutie, offrant à la fois de nombreuses scènes cocasses (les démélés de Mc Queen, la préparation du 4
juillet..) et des moments bien plus graves (le faussaire qui voit sa vue baisser, la découverte d'un des tunnels, la mort de Yves, l'officier écossais). Rien n'est laissé au hasard,y compris dans
la description des autorités allemandes. Ici, peu de charges anti-nazies du fait que le vrai camp fut sous la responsabilité de la Lutwafe. Les soldats allemands font leur travail de gardien mais
ce ne sont pas des brutes . Le commandant étale devant les SS son peu de respect du Furher , et le soldat allemand que pigeonne le chapardeur est un brave homme , sans doute dépassé par la guerre
et la propagande (scène intéressante quand il explique à un officier américain que les Anglais ont brûlé Washington en 1812).
En faisant la part entre les Allemands et les nazis , le scénario évite le manichéisme et montre que dans toute guerre, le respect de l'adversaire existe, y compris durant 39-45. Le meurtre par
les SS d'une partie des prisonniers permet cependant de bien montrer les méthodes barbares des nazis.
La 2e partie du film se focalise sur l'évasion proprement dite et le scénario suit les différents protagonistes. Et même si l'on sait que très peu en réchapperont , même si on sait que McQueen ne
passera jamais la frontière , on tremble , on se passionne, on espère. Voilà la force des grands films, on les suit même si on connaît la fin. On retrouve aussi les thèmes chers au cinéma
américain : la volonté d'y arriver coûte que coûte, le dépassement de soi, le sacrifice, l'entraide... Elle est encore loin la mode où les films de guerre ne montreront que des héros désabusés.
Ici, on reste encore dans l'euphorie d'une Amérique triomphante , qui n'a pas encore connu le Viet-Nam...
Production américaine oblige, les grands moyens sont de rigueur. Figurants par centaines, reconstitution minutieuse, décors impressionnants , technique irréprochable... La grande évasion est non
seulement un classique du film de guerre mais un chef d'oeuvre tout court magnifié par la musique inoubliable d'Elmer Bernstein.
Rediffusé régulièrement à la télévision, on peut le trouver dans deux éditions DVD. Une édition simple en 4/3, avec un making of (en VO !!) et une image pas formidable (mais qui supporte la
rétroprojection) que l'on peut trouver à 9,99€ et une édition plus récent, 2 disques, nettement meilleure.
Vous savez ce qui vous reste à faire si vous ne connaissez pas ce classique absolu.
Vie et mort d'Edith Piaf, sans doute la plus grande chanteuse française. La plus éprouvée par la vie également !!
D'entrées, ce double DVD se distingue par sa sobriété. Pas de menus qui en "jettent" mais des transitions douces magnifiées par la voix d'Edith. Un emballage à l'image du film : respectueux avec
un élégant fourreau noir reprenant la superbe affiche. Enfin , pas de bandes annonces tapageuses pour ouvrir le disque.
L'image est forcément superbe, y compris dans les nombreuses scènes nocturnes ou sombres caractérisant la fin de la vie de la chanteuse. Quand au son... on sent le soin tout particulier
apporté à la musique, aux chansons (chaque chapitre porte d'ailleurs le titre d'une chanson de Piaf) et aux ambiances. Pas un disque de démo (quoique) mais une preuve solide qu'un travail sur le
son ne consiste pas forcément à placer des explosions sur chaque canal !! Je n'ai pas testé la piste DTS , ne disposant pas du matériel adéquat.
Le film vaut largement ses 5 millions d'entrées. Non seulement, Olivier Dahan réussit l'exploit, malgré de multiples allers et retours dans le temps, de faire passer toutes les souffrances
de la vie de la chanteuse mais surtout, il parvient à rendre attachant un personnage bien moins lisse que l'on pourrait le croire, comme le montre ses relations avec la petite pègre parisienne,
ses démélés avec la police alors qu'elle commence juste son ascension.
Brisée par une succession d'épreuves (une enfance sans véritables parents dans une maison close puis dans la rue avec un père aimant mais pas à la hauteur, la mort de son fils puis , plus
tard, de son véritable amour , Marcel Cerdan, sa dépendance à la morphine et à l'alcool...), Edith Piaf n'avait au final que deux réconforts : sa foi chrétienne et la musique. Ce ne
fut pas assez pour la sauver de la mort à 47 ans.
Dahan est un réalisateur talentueux , les Rivières Pourpres 2 le montrait quand il réussissait à mettre en images de manière sublime le récit infantile de cette indigne séquelle. Ici, il a écrit
le scénario et a été au bout de son art. Peintre dans le "civil", il créé ici de véritables tableaux imagés, mélange les touches de couleur en mélangeant la vie de Piaf, revenant au traumatisme
de l'enfance, montrant sa souffrance , ses amitiés perdues (la scène où son père l'arrache aux prostituées de la maison close où elle a vécu ses premières années est extraordinaire) mais
s'attachant à magnifier la lumière. Ainsi, sa dernière apparution sur scène (dans le film) à l'Olympia voit le rideau s'ouvrir, la lumière illuminer l'écran et la môme Piaf apparaître tel
un ange. Superbe. Et des scènes de cette intensité, le film en regorge.
Mais La môme est loin d'être un film triste . Si Olivier Dahan n'écarte aucun des traumatismes de la Piaf, il en restitue également tous ses aspects positifs : son amour avec Marcel Cerdan, sa
fidélité en amitié malgré son caractère parfois épouvantable, sa volonté inébranlable de monter sur scène, au dépend de sa santé et surtout, surtout cette voix extraordinaire.
Marion Cottillard a trouvé le rôle de sa vie, celui qui vous change à jamais. On comprend qu'elle ait refusé Taxi 4. Quand on incarne à la perfection ce petit bout de bonne femme, on peut faire
l'impasse sur le reste. Si le César lui échappe, on aura la preuve définitive que les soi-disants professionnels qui votent ne sont que d'incultes béotiens !!
En attendant, ce premier DVD est une splendeur. Les bonus se concentrant sur le 2e disque (que je chroniquerai un peu plus tard), on peut tout de même y trouver la bande annonce (avec
quelques plans absents du film) et le commentaire audio de Dahan, assisté de son 1er assistant, son monteur , son directeur photo... Un commentaire passionnant et dense !!
Notons aussi une piste en audio description destinés aux aveugles, des sous-titres en français destinés aux mal-entendants et des sous-titres en anglais... Un DVD réellement conçu pour tous
!!
C'est LE hit de cet été sans aucun doute. Ratatouille garde la tête pour la 4e semaine et se permet d'engranger 3,5 fois plus d'entrées que le 2e film du
top.
Avec 5 572 789 spectateurs, il prend désormais la 4e place du cumul 2007et éjecte donc le dernier film français du top 5, La môme !! Et l'été n'est
pas encore fini puisqu'il dispose d'une semaine de vacances pour se rapprocher et dépasser le trio de tête. Ainsi, il n'est pas impossible que Ratatouille devienne le plus gros score de l'année
en France.
Si l'été a été américain, les films français ont eu nettement plus de mal à exister. Alors les 296 947 entrées et la 2e place de Trois amis sont ,
après réflexion, une petite victoire. Le film de Michel Boujenah avec Mathilde Seigner, Pascal Elbe et Kad a profité du petit espace que lui ont laissé les blockbusters US pour s'imposer. Inutile
de dire que c'est sans aucun doute la présence de Mathilde Seigner qui a permis ce score. Boujenah, comme pour son film précédent, a tourné une histoire simple, celle de trois amis qui voient
leur bonheur éclater le jour où l'un d'entre va se marier.
Les Simpsons passent la barre des 3 millions d'entrées tandis que Les 4 fantastiques et le surfer d'argent se rapproche du score du premier film avec 1,4
millions. Sans être un triomphe, les fantastiques auront fait mieux que résister.
Gros succès inattendu aux USA, Hairspray s'impose un plus difficilement en France avec 217 088 spectateurs. Mais c'est nettement mieux que le démarrage poussif de Bande de
sauvages avec , également, John Travolta. Le remake musical du classique de John Waters a cependant l'avantage d'être connu en France grace à l'original.
Shia Labeouf a obtenu son premier vrai succès aux USA avec Paranoiak, sorti quelques mois avant Transformers. Mais en France, le jeune acteur (qui
donnait la réplique à Will Smith dans I,Robot) a encore du chemin à faire pour s'imposer. Paranoiak ne démarre qu'en 6e position avec 201 177 entrées. Cela dit, nul doute que sans son rôle dans
la guerre entre les Autobots et les Decepticons, Labeouf n'aurait jamais pu atteindre la barre des 100 000 entrées. Comme quoi, une date de sortie cela se pense intelligement.
Harry Potter est désormais tout proche des 6 millions d'entrées (et 2e du cumul mondial avec 896 millions de dollars) tandis que Transformers se
rapproche de celle des 2 millions. Finalement, le film de Michael Bay aura tout de même réussi à aller plus loin qu'un Superman Returns ou un Batman Begins mais on reste assez loin de son
triomphe US (3e du cumul 2007, je le rappelle)
La fille coupée en deux , avec ses 573 190 permet à Claude Chabrol de sauver quelque peu l'honneur du cinéma français pour cet été mais il reste loin du
million d'entrées de ses précédents films.
Die Hard 4 passe devant Ensemble c'est tout et entre dans le top 10 du cumul 2007. Par contre, c'est vraiment le bide total pour Evan Tout puissant. Le
film de Tom Shadyac ne cumule que 195 142 entrées en 14 jours. Quasiment 20 fois moins que Bruce tout Puissant !!!
Quand à Persepolis, il devient le 27e millionnaire de l'année.
Ce mercredi, les nouveautés ont pour noms Mr Brooks (thriller avec Kevin Costner et Demi Moore) et Ceux qui restent(drame avec Vincent Lindon et
Emanuelle Devos). Mais rien à faire, sur Paris, c'est toujours Ratatouille qui est devant.
Caramel clôt le top 10 avec 247 314 spectateurs.
Cumul 2007
Spider-Man 3 6 290 715 entrées
Harry Potter et l'ordre du Phénix 5 990 530 entrées
Pirates des Caraïbes 3 5 758 064 entrées
Ratatouille 5 572 789 entrées
Shrek le troisième 5 487 727 entrées La Môme 5 108
715 entrées
Taxi 4 4 562 928 entrées
Les Simpsons 3 137 439 entrées
La nuit au musée 2 251 909 entrées
Die Hard 4 2 234 267 entrées
Ensemble c'est tout 2 218 815 entrées
Transformers 1 900 988 entrées
300 1 661 262 entrées
Ocean's 13 1 592 977 entrées
La vie des Autres 1 453 404 entrées
Les 4 fantastiques et le surfeur d'argent 1 409 537 entrées
Le prix à payer 1 337 164 entrées
Dialogue avec mon jardiner 1 263 952 entrées
Blood Diamond 1 263 243 entrées
Rocky Balboa 1 125 236 entrées
Molière 1 101 087 entrées
Perseplis 1 062 665 entrées
Les Vacances de Mr Bean 1 033 123 entrées
Ghost Rider 1 033 061 entrées
Zodiac 1 029 981 entrées
La faille 1 004 414 entrées
Malgré 45% de baisse, la comédie Superbad est restée maître du Box Office US durant ce week end et cumule désormais 68,6 millions. Les deux nouveautés
principales War et Mr Bean ont terminé dans un mouchoir de poche avec un léger avantage pour le comique anglais.
De fait, Superbad est le premier film à garder la tête deux week end de suite depuis Pirates des Caraïbes 3 en mai. Quand à Sony, c'est son 9eme week end en numéro 1 cette année, plus que
n'importe quel autre studio.
Comme quoi, une comédie classée R , à 18 millions de dollars, si elle est bien placée , cela peut faire du dégât. L'objectif est désormais la barre des 100 millions, un objectif plausible pour un
score qui devrait finir dans les 120 millions !!
The Bourne Ultimatum profite aussi de ce week end pour dépasser Les Simpsons en terme de cumul . Avec 185,3 millions, le 3e opus des aventures de Jason Bourne (contre 173,4 pour la famille la
plus déjantée de la Fox, qui pointe à la 7e place) obtient un score plus important que tous les James Bond ou que MI1 et MI3 !! L'objectif final est toujours de 225 millions de dollars.
Rush Hour 3 passe la barre des 100 millions en 3e position avec 108,3 millions. Un score que l'on pourrait qualifier de moyen si l'on se rappelle le triomphe du numéro 2 mais qui rappelle que
souvent, une 2e séquelle, performe moins bien que la 1e, surtout quand beacoup de temps s'est écoulé entre les deux. T3 avait eu le même soucis par exemple.
Voilà enfin les nouveautés !! Les vacances de Mr Bean se classe 4e avec 8,9 millions dans 1 714 cinémas (et une moyenne de 5 770$ par salle). Pas si mal finalement, d'autant que le film a déjà
rapporté 189 millions dans le reste du monde, son plus gros succès étant en angleterre. Cette sortie US n'est donc qu'un bonus !!
A l'inverse, War avec Jet Li et Jason Statham en 5e position dans les mêmes eaux , 8,8 millions, n'obtient qu'une moyenne de 4 313$ par salle pour une sortie dans 2 277 cinémas. Ce score est
inférieur à l'ouverture de Fearless (10,6 millions) et Crank (10,5 millions), respectivement les deux derniers films de Li et Statham. On aurait pu penser que mettre les deux acteurs à l'affiche
aurait boosté l'audience. Peine perdue !!
En 6e position, c'est encore pire pour la comédie The Nannies Diary , produite par la MGM. 7,5 millions seulement !!
Viennent donc Les Simpsons puis Stardust qui limite un peu la casse avec 26,3 millions et une 8e position.
Hairspray suit avec un cumul toujours aussi bon de 107,3 millions. Succès personnel pour Travolta qui aura donc placé deux hits cette année.
Par contre, ratage absolu pour The Invasion, le très gros budget de la Warner avec Nicole Kidman et Daniel Craig qui ne cumule que 11,5 millions en 10 jours, pour un total attendu de 16-18
millions. Soit 4 fois moins que le budget de départ !!
L'été qui se termine voit tout de même la fréquentation baisser. Nous allons entrer dans les basses eaux, en attendant les grosses sorties de Novembre.