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Godzilla Vs Kong continue d'affoler les compteurs mondiaux.

Publié le par Dave

Godzilla Vs Kong continue d'affoler les compteurs mondiaux.

Bis Repetitas ! Après avoir obtenu la plus grosse ouverture depuis le début de la pandémie, Godzilla Vs Kong s'est à nouveau imposé en tête du box office US et mondial.

 

Certes, le blockbusters perd plus de la moitié de ses entrées, mais avec un cumul de 69,5 millions aux USA (13 durant le week end) et 288 de plus dans le reste du monde , soit un total de 357 et quelques , il est évident que les pays qui ont la chance d'avoir leurs cinémas ouverts ont soif de spectacle sur grand écran. La Warner se frotte évidemment les mains et espère que d'autres marchés vont s'ouvrir pour passer facilement la barre de 400 voire 500.

 

La seule nouveauté de ce week end, Voyagers, un film de SF mâtiné de paranoïa, n'a pas bénéficié d'une telle audience et démarre à la 5e place avec 1,3 million dans 1972 cinémas. Pas vraiment un carton, mais la production Lionsgate se situe clairement dans le registre petit budget.

 

Le thriller Nobody reste 2e avec un total de 15,6 millions. Là aussi, on voit que même les petites sorties reprennent du poil de la bête. Idem pour le film religieux Unholy qui reste stable (-25%) pour un total de 6,7 millions.

 

Le dernier Disney, Raya and the Last dragon cumule 35,2 millions tandis que Tom & Jerry sort du top 5 avec 41,2 millions.

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Birds of Prey (****)

Publié le par Dave

Birds of Prey (****)

Le pitch : Après sa rupture avec le Joker, Harley Quinn devient la cible de tout Gotham. C'est à ce moment qu'elle va rencontrer une jeune fille qui détient un diamant que toute la pègre recherche.

 

Premier spin off de Suicide Squad, et nouvelle tentative de DC pour "féminiser" son univers (après le triomphe de Wonder Woman), Birds of Prey se centre donc sur le personnage d'Harley Quinn, l'une des icônes les plus folles de l'univers de Batman !

 

Car si vous connaissez le Comics, vous savez que Harley Quinn est un personnage totalement délirant, fantasque, nourrissant certes un amour pour le Joker mais étant également très très "proche" de Poison Ivy, autre super vilaine DC. Mais c'est surtout son côté imprévisible qui fait son charme : Harley Quinn suit son instinct, ne réfléchit pas et se met dans des situations totalement ubuesque.

 

Et si on avait eu un bel aperçu de son côté "Ca passe ou ça casse" dans Suicide Squad, tout le film est centré autour de l'imprévisibilité de Harley. Et comme le scénario ne se gêne pas niveau dialogues salées, situations bien décalées et foncièrement politiquement incorrecte, surtout pour un film de super héros, on assiste , bouche bée, à un spectaculaire jeu de massacre où tout le monde en prend pour son grade, notamment les hommes avec un Ewan Mc Gregor très cabotin qui incarne à lui seul toutes les tares masculines : sexiste, lâche, odieux avec les autres... Bref, le genre de vilain qu'on aime détester.

 

D'autant plus que Harley va vite s'entourer d'autres personnages féminins forts dont Huntress et surtout Black Canary, une super heroïne dont le cri dévastateur peut tout renverser sur son passage.

 

Alors oui, la structure du film est assez bordélique, avec des allers et retours dans la narration parfois durs à suivre , une voix off qui en dit parfois trop et une impression de flottement à la moitié de l'histoire. Mais pour peu que l'on se prenne  au jeu de ce script qui se veut non linéaire,  on ne peut que réjouir de la prise de risque de la Warner sur ce film. Plutôt que de nous vendre un "classique" film de super héros, Cathy Yan et Christina Hodson, respectivement réalisatrice et scénariste, préfère suivre le destin d'une femme qui entend se libérer de l'emprise toxique de son ex-amant. Et tant pis si cette "libération" va mettre Gotham à feu et à sang.

 

Maintenant, si le film est plus que jouissif et se permet tout, on peut regretter que Black Mask, excellent ennemi de Batman dans le Comics, soit ici quelque peu sous-exploité, réduit à un simple macho sadique, même si son côté grandiloquent et son sentiment de supériorité prend tout de même toute sa place ici. On aurait aimé un vilain moins unidimensionnel , mais tel n'était pas le but du script.

 

Parfois totalement amoral - après tout, l'héroïne massacre, vole, escroque... - Birds of Prey est un vrai régal visuel également. Les effets spéciaux sont parfois discrets parfois bien tape à l'oeil, mais ils permettent à Margot Robbie de tenir son rang en tant que vilaine numéro 1 du DCU ! Et ce qu'on avait pu voir dans Suicide Squad est ici multiplié par 10 , l'actrice débordant de charisme et ne reculant devant rien pour imposer son personnage.

 

Au final , et en attendant Wonder Woman 84, le DCU continue son parcours , même si celui ci est moins couronné de succès que la concurrence Marvel. Avec cet excellent cru, il continue à se développer, partant certes un peu dans tous les sens et donnant l'impression d'être dans l'improvisation totale, mais on sait que la Warner n'est pas connue pour réussir à développer sur le long terme une franchise.

 

 

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30 jours Max (****)

Publié le par Dave

30 jours Max (****)

Le pitch : un policier trouillard et se laissant piétiner par tout le monde devient un casse cou n'ayant peur de rien en apprenant qu'il n'a plus que 30 jours à vivre.

 

Amateurs de poésie et de finesse , passez votre chemin. Si vous n'avez pas aimé Baby Sitting, Alibi.com ou Epouse moi mon pote, il n'y a que peu de chance que vous appréciez 30 jours Max tant la nouvelle réalisateur de Tarek Boudali joue exactement sur les mêmes registres, à savoir des situations délirantes et culottées, des dialogues qui ne reculent devant rien, surtout pas la grivoiserie et des acteurs dont le seul but est de faire rire, quitte à choquer. Bref, c'est très infantile, aussi léger qu'une choucroute suivi d'une tartiflette, mais vu que quasiment tout le temps, on se tord de rire, finalement, tout passe.

 

Evidemment, le scénario se permet quelques raccourcis bien pratiques  , des accélérations trop abruptes (d'un coup d'un seul, Rayane va changer radicalement d'attitude)et  quelques baisses de tension, notamment dans le dernier tiers du film. Mais, les interventions comiques du reste de la bande permettent justement de ne pas se focaliser uniquement sur le personnage principal. Ainsi, voir Philippe Lacheau - attention spoiler - se retrouver avec des seins est franchement irrésistibles.

 

Si on devine assez rapidement quelle direction va prendre l'histoire, force est de dire que celle ci est bien troussée et bien menée, qu'elle rebondit régulièrement et quelle offre un quota d'action non négligeable.

 

Et à ce propos, on ne peut que louer l'investissement de Tarek Bouladi qui a tenu à réaliser  toutes ses cascades - voir le making of du Blu-ray - et s'est investi bien au delà de ce que les acteurs français font habituellement. Toute proportion gardée, il y a du Belmondo en lui. Alors bien sûr, on n'est pas au niveau d'un Tom Cruise en ce qui concerne l'échelle des cascades, mais elles sont suffisamment variées pour que l'acteur/réalisateur s'éclate et se donne à fond. 

 

Il est clair qu'il se fait plaisir sur ce coup, dilapidant l'argent de la production pour la bonne cause  ! La notion de plaisir est de toutes façons liée au film de la cette nouvelle bande de comique : ils font ce qu'ils veulent, quitter à aller dans le (très) mauvais goût du moment que cela fait rire.

 

Autre constance des films de la bande à Fifi, c'est l'emploi de vieilles gloires du comique. Ici, c'est Anne Marie Chazel qui prend le relais de Jugnot, Clavier ou Didier Bourbon. Et le moins que l'on puisse dire est qu'elle a du bien se marrer aussi , notamment avec les dialogues de ses "vidéos" qui doivent la rendre célèbre. Un petit exemple "Les filles , il faut bien vous épiler la " et hop, l'image d'une chatte qui miaule. C'est bête, mais c'est drôle.

 

A noter aussi l'apparition surprise de Hugo Lloris dans son propre rôle. C'est court, fugace mais cela montre que la bande à Fifi commence également à devenir un "must".

 

Gags en cascades, dialogues salés, situations bien débiles, politiquement incorrect à tous les étages - même les enfants s'en prennent plein la figure - les amateurs trouveront ici ce qu'ils sont venus chercher. En clair, si vous êtes hermétique  à ce genre d'humour, inutile de tenter le film : ce sera encore plus désolant que ce que vous craignez.

 

Mais si, comme moi, vous vous tapez sur les cuisses en regardant des andouilles faire les imbéciles, alors , tout comme 1,4 million de gens qui l'ont vu en salle, vous allez vraiment rigoler !! Et c'est bien ce que l'on demande à une comédie. 

 

Côté technique, le Blu-ray est parfait, très propre et avec quelques effets sonores bien répartis. Dommage que le making of n'aborde que les cascades et non pas la mécanique du rire de cette histoire. 

 

Bref, si vous avez aimez les autres films cités en introduction, foncez !

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Godzilla Vs Kong relance enfin le BO US et mondial !

Publié le par Dave

Godzilla Vs Kong relance enfin le BO US et mondial !

Enfin ! Après des mois cauchemardesques au niveau box office, enfin un film a ouvert avec un score digne de ce nom avec les 48,5 millions (depuis mercredi) de Godzilla Vs Kong. Et au niveau mondial, l'affrontement des deux monstres , il faut rajouter 236 millions. La Warner voit donc son film frôler les 300 millions en moins de 10 jours.

 

Et là, on peut remercier la Warner de continuer à croire à des sorties salles. Cela a fonctionné avec Tenet, même si on aurait pu espérer un score plus important et même Wonder Woman 84 n'a pas été ridicule.

 

Godzilla Vs Kong est donc le premier film à ouvrir à plus de 30 millions depuis le début de la pandémie.  Il est vrai qu'il a bénéficié de plus de 3000 cinémas, bien plus que ses deux prédécesseurs , de la réouverture des salles à New York et Los Angeles et il apparait évident qu'il va les dépasser d'ici un ou deux jours. Bref, un vrai succès, un triomphe qui fait du bien. 

 

Bien entendu, on peut arguer que Godzilla II avait fait 47,8 millions en 3 jours, mais en 2019, il n'y avait pas de Covid.

 

Reste donc à voir si cette embellie va continuer. Normalement, Mortal Kombat sort le 23 avril, A quiet Place II le 28 mai, Top Gun II en juin, Black Widow en juillet. On peut donc espérer que oui, on va repartir vers une normalisation.

 

Au passage, Godzilla Vs Kong doit sortir chez nous en mai. Mais bon, depuis qu'on nous dit que les salles vont rouvrir....

 

Les autres nouveautés ont évidemment fait beaucoup moins bien ! The Unholy est 2e avec 3,2 millions dans 1800 salles. Pas si mal pour un film religieux opportunément sorti le week end de Pâques. 

 

Enfin, autre film religieux, The Girl who believes in miracles est 6e avec 540 000 $.

 

Nobody et Raya passent à la 3e et 4e place avec respectivement 11,8 et 32,2 millions.  Tom & Jerry clôt le top 5 avec 39,5 millions. 

 

Vivement les prochaines semaines que l'on puisse voir si cette hirondelle a fait le printemps.

 

 

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News of the World (****)

Publié le par Dave

News of the World (****)

Le pitch : Jefferson Kyle Kidd, un ancien capitaine nordiste, parcourt les USA pour lire les nouvelles dans les petites villes, autant pour suivre son passé que pour éviter d'affronter son retour chez lui. Mais un jour, il doit prendre en charge une fillette et la ramener chez elle, à travers un Ouest qui reste encore sauvage et dangereux.

 

Privé de sortie en salle - à part aux USA où il a amassé 12 millions de dollars - News of the World est donc visible sur Netflix. Un moindre mal pour ce superbe western, certes avare en action,  mais qui aurait amplement mérité d'être vu sur grand écran tant Paul Greengrass filme magnifiquement l'Ouest américain.

 

Mais au delà d'un superbe livre d'image, News of the World ("La mission" chez nous) est surtout une nouvelle occasion pour Tom Hanks de prouver son immense talent. 

 

Car oui, Tom Hanks est sans aucun doute l'un des plus grands acteurs de ces 30 dernières années. Son palmarès est hallucinant, il a joué pour les plus grands , obtenu 2 Oscars, oeuvré dans tous les genres - comédie, polar, guerre, drame, espionnage, action , animation , doublage - mais certains font encore la fine bouche. Il est vrai qu'il n'a pas une vie privée tapageuse, qu'il n'affiche pas ses convictions politiques comme des breloques et qu'il ne cherche qu'à faire du cinéma. 

 

Ici, on le retrouve dans un personnage qu'il connait bien, celui de l'homme normal, mais qui cache une fêlure, une blessure et qui devra se surpasser pour aller au battre ses démons, en l'occurence ici, le refus d'affronter son veuvage. Et c'est en protégeant une petite fille, enlevée par des indiens et qu'il doit ramener dans sa "vraie" famille qu'il va comprendre l'importance d'avoir quelqu'un à ses côtés.

 

News of the world est un film lent, chose étonnante pour Paul Greengrass (Les 2 derniers volets de ...Dans la peau, Vol 93, Captain Philips, Jason Bourne) que l'on a connu plus agité dans sa façon de tenir une caméra, mais ici, le sujet ne s'y prêtait pas. Car , c'est bien un road movie qui est mis en scène, genre qui ne supporte pas la frénésie. Kidd et sa protégée, Joana, doivent parcourir des étendues immenses, quasiment vides et encore sauvages. On sent d'ailleurs une vraie nostalgie de cette Amérique encore jeune et qui, malgré la blessure béante de la guerre de Sécession (un aspect très bien pris en compte dans le film), commence tout juste sa marche vers la modernité. Mais à quel prix ? les Indiens sont refoulés de plus en plus loin, les haines n'ont pas disparu et un patchwork de nations immigrées se partagent une terre avec violence.

 

En accompagnant Joana vers son destin, Kidd  va, évidemment, s'y attacher. La barrière du langage va bloquer leurs échanges dans un premier temps, puis les deux personnages vont s'apprivoiser, s'apprécier et chacun va comprendre le traumatisme de l'autre. Les scènes de dialogue sur le chariot sont de véritables bijoux (même si le passage de la VF à la VO quand Hanks parle indien est quelque peu dérangeant) et on sent l'attachement venir petit à petit.

 

La "mission" décrite par le titre français va se transformer en une véritable coopération, chacun sauvant l'autre à son tour. Et la violence sèche de certaines scènes, dont un gunfight d'anthologie dans les montagnes, surprend car elle arrive toujours quand on ne s'y attend pas. Et le film montre que , tout civilisé qu'il est, Kidd peut redevenir le soldat impitoyable qu'il fut sans doute durant la guerre. Ses paroles quand il estime que Dieu l'a puni pour ce qu'il a fait à la guerre en lui enlevant sa femme montre qu'il se sent coupable d'actes atroces.

 

Joana sera donc sa rédemption, le début de sa nouvelle vie, une autre personne à protéger. Et si la fin de l'histoire se devine dès lors qu'il la rend à sa famille, on ne peut s'empêcher d'avoir la gorge serrée devant cette humanisme merveilleusement incarné par Tom Hanks.

 

Oui, News of the World méritait une sortie salle, une vraie. Certes, j'ai pu le voir en vidéo projection chez moi, mais j'aurais vraiment aimer l'apprécier dans une salle obscure. Espérons qu'il sera disponible en Blu-ray d'ici quelques mois, avec de vrais bonus pour prolonger l'aventure.

 

 

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Wanda & Vision (avec spoilers)

Publié le par Dave

Wanda & Vision (avec spoilers)

Attention ! Cet article contient des spoilers sur la série de Disney + ! Donc, si vous ne l'avez pas encore vu, revenez plus tard !

 

Série surprise de Disney +, Wanda & Vision s'est donc avérée une superbe série, faisant le lien avec le MCU, introduisant des personnages secondaires attachants , dont une que l'on avait déjà plus jeune dans Captain Marvel , et surtout s'intéressant au couple le plus improbable de la maison des idées : La sorcière rouge et Vision !

 

S'inspirant de deux arcs à savoir la mini série La vision et la sorcière rouge datant des années 80 (pour la grossesse de Wanda) et House of X (pour voir Wanda recréer un monde à partir de ses pouvoirs magiques), les 9 épisodes sont un pur régal pour le fan tant les références sont nombreuses. Et même si on peut s'étonner de certains choix, notamment de faire d'Agatha Harkness la méchante , alors que dans le monde Marvel, elle est une alliée des Fantastic Four (et accessoirement, la nounou de Franklin, le fils de Reed et Sue Richards) , les raccords avec le MCU sont bel et bien là. 

 

Ainsi, Wanda, dévastée par la mort de Vision des mains de Thanos, le  recrée donc puis emprisonne toute une ville dans son fantasme de vie de couple idéal. Et si les premiers épisodes sont une façon de parodier les sitcoms des années 50 et cie, rapidement, le naturel, à savoir le MCU, revient au galop dès que l'on s'aperçoit que ce monde "parfait" est en fait une création utopique. 

 

Disney en profite d'ailleurs pour introduire de nouveaux éléments comme l'organisation SWORD, qui succède , en quelques sortes au SHIELD, mais en se focalisant  plus sur les menaces spatiales ou pour faire revenir des personnages disparus comme Pietro, le frère de Wanda, assassiné par Ultron. Cependant, ce n'est pas vraiment le Pietro que nous connaissions. Mais je ne vais pas tout dévoiler non plus. 

 

Autre idée géniale, l'utilisation des procédés de tournage . Ainsi, le premier épisode fut tourné en  public (et en une sorte de direct) comme dans les années 50. Puis au fur et à mesure que la série avance, en utilisant des techniques de plus en plus "modernes".

 

La grossesse de Wanda va permettre de plonger dans de la pure comédie, et les premiers craquements vont alors apparaitre. Comment est-il possible que les jumeaux grandissent aussi vite ? Et surtout que cela n'étonne personne ? 

 

Et à partir de l'épisode 4, quand on comprend que le monde de Wanda et Vision n'est qu'un pur fantasme, on retrouve donc un côté quasiment cinéma avec utilisation d'un format salle. C'est d'ailleurs une constante que l'on retrouve chez les productions Disney +. The Mandalorian faisait déjà très cinéma dans son image, à comparer avec le côté "télé" de Netflix, particulièrement flagrant sur The Witcher par exemple.

 

Dès ce 4e épisode, la série va donc naviguer entre le monde fantasmé et la réalité. Certains éléments "bizarres" du début vont donc trouver une explication et l'enjeu va alors se focaliser sur le pourquoi des agissements de Wanda. 

Mais à la fin du 7e épisode, on aura un deuxième twist avec la révélation d'une autre sorcière qui tire également les ficelles de cet étrange monde. De ce fait, d'autres éléments vont alors trouver leur explication. La brillante écriture de ce que tout le monde a pris pour une sitcom décalée - et on peut remercier Disney de ne pas avoir balancé tous les épisodes d'un coup, permettant ainsi la montée du suspense - permet justement cette cascade de surprise et surtout permet de donner des épisodes de plus en plus spectaculaires, le 9e étant largement à la hauteur d'un long métrage cinéma.

 

La prise de risque était énorme pourtant ! Certains spectateurs ont décroché avant la fin du 3e épisode, n'y voyant qu'une série un peu niaise et vaine. C'est là que l'on voit que notre société est décidément bien impatiente !

 

Série féministe en diable (!!) , mettant en scène l'un des personnages les plus puissants de l'univers Marvel - au passage, la maison des idées n'a pas attendu le mouvement Me Too pour mettre en page des personnages féminins forts que cela soit Jean Grey dans sa période Phénix ,  Tornade , Suzan Storm et donc Wanda Maximoff, sans compter des super vilaines d'exception comme Mystique ou L'enchanteresse - Wanda et Vision est donc une vraie bonne surprise, la preuve que la télé peut prolonger de manière sérieuse une expérience cinéma. Les rebondissements, la dichotomie bon enfant/drame vécu par Wanda, le côté schizophrène de l'aventure concourent donc à donner une des séries les plus excitantes du moment. 

 

Vous l'aurez compris, j'ai adoré la série et j'espère maintenant que Disney nous la proposera en édition physique , avec les bonus qui vont avec, parce qu'il y a vraiment de quoi parler pendant des heures d'une telle réussite. 

 

 

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Un nouveau leader dans les salles US.

Publié le par Dave

Un nouveau leader dans les salles US.

Après avoir vu Raya tenir le haut du pavé durant 3 week end, un peu de sang neuf au box office US avec Nobody, un thriller où un homme qui n'a jamais voulu rendre les coups que la vie lui balançait va subitement basculer dans la violence pour sauver sa famille. Le titre est à prendre dans le sens "Moins que rien" car le héros incarné par Bob Henderik est considéré ainsi par tout son entourage.

 

Nobody prend donc la tête du BO US avec 6,7 millions dans 2400 cinémas. Pas mal pour un film sans véritables vedettes , même si Christopher Lloyd (retour vers le futur, Roger Rabbit) fait partie du casting.

 

Raya passe donc 2e avec un total de 28,3 millions, suivi par Tom & Jerry et ses 37,1 millions de recettes US ! Ajoutons un 3e film d'animation, The Crood 2 qui sort du top 5 avec 55,9 millions en caisse.

 

4e, Chaos Walking qui aligne 11,4 millions puis The courier et ses 3,4 millions.

 

Notez que Wonder Woman est 10e avec 45,8 millions, soit 9 moins que le premier opus. Le Covid aura vraiment fait du dégât !

 

Maintenant le BO US attend Godzilla vs Kong qui sera là dès mercredi ! L'affrontement des deux titans a déjà rapporté 121 millions hors USA dont 70 en Chine ! Espérons qu'il sera - enfin - le carton qui va relancer le cinéma outre Atlantique !!

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Wanda & Vision (sans spoilers)

Publié le par Dave

Wanda & Vision (sans spoilers)

Le pitch : Wanda Maximoff et son mari, Vision, coulent des jours heureux dans une petite ville américaine. Mais tout ne semble pas vraiment être ce qu'il semble être.

 

Création inédite de Disney +, Wanda et Vision se compose de 9 épisodes centrés donc sur la relation entre La sorcière rouge et l'androïde Vision. Je n'ai pas encore vu le 9e épisode, d'où ce petit article qui sera complété dès que j'aurais pu avoir une vue d'ensemble de toute la série.

 

Tout d'abord, il est évident que cette série ne pouvait voir le jour qu'à la télévision et sur un format "feuilleton" tant le ton pourra déstabiliser le fan qui s'attend à un classique métrage de super-héros. Ensuite, la façon dont Disney a mené la série montre qu'ils ont compris que l'univers Marvel pouvait être exploité de multiples façons si on en respecte les bases. Et ici, elles le sont. Enfin, les moyens employés , notamment au niveau des effets visuels, font qu'on est très très loin d'une production au rabais.

 

Bref, Wanda &  Vision est la bonne pioche de ce début d'année.

 

L'aspect "Soap" est assez génial : au fur et à mesure de l'avancée de la série, les décennies vont se succéder, reprenant tous les tics des soaps des années 50 (le lit séparé dans la chambre par exemple), 60 (les fabuleux habits "hippies"), 70... Chaque épisode se distingue donc visuellement du précédent et dans un premier temps, si on se demande où le studio veut en venir, cet aspect amusant permet de passer un excellent moment, surtout si on se prend au jeu. Certains spectateurs ont critiqué ces premiers épisodes, n'y voyant qu'une parodie des séries américaines du passé. 

 

Et puis, lors d'une phrase anodine, qui entraîne une réaction en chaine inédite, on comprend que Wanda & Vision fait bien partie du MCU. Et prend totalement son envol. En dire plus serait criminel, surtout si vous n'avez pas encore vu la série. Mais si vous avez décroché après les 2/3 premiers épisodes, remettez vous sur Disney + et insistez : vous ne serez pas déçu !

 

Des retournements de situation, il va en avoir et petit à petit , Wanda & Vision devient de plus en plus dantesque, reprenant des passages du comics que les fans connaissent par coeur. L'un des épisodes nous montre le couple déguisé pour Halloween, mais avec les costumes que nous avions dans le Comics dans les années 80 ! Une occasion en or de voir que, ce qui fonctionne sur du papier, ne passe pas du tout à l'écran. Le scénario joue donc avec nos souvenirs, pas mal de fan service tout en ancrant la série dans l'univers plus large du MCU.

 

Bien entendu, un deuxième article, avec spoilers, viendra compléter celui ci, mais d'ores et déjà, je peux dire que cette série est une réussite totale , la preuve que la télévision est en prendre le relais côté originalité...pour peu qu'on lui donne de vrais moyens !!

 

 

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The courier s'immisce dans le top 5 US.

Publié le par Dave

The courier s'immisce dans le top 5 US.

Ce n'est pas encore les grands jours, mais petit à petit, le box office américain commence à reprendre des couleurs. Au fur et à mesure que certaines grandes villes rouvrent leurs cinémas (avec des limites très strictes), la fréquentation ne plonge plus comme durant la pandémie.

 

Ainsi Ray and the Last dragon, le dernier Disney ne perd que 10% de ses entrées, pour un total de 23,4 millions.  42 millions supplémentaires ont été engrangés dans les pays où il est sorti. De même pour Tom & Jerry , dont la baisse n'est que de 7% pour un cumul de 33,7. Là aussi, 43 millions de plus dans les autres marchés, ce qui fait donc un total de 77.

 

Chaos Walking est 3e avec 9,6 millions.

 

A la 4e place, une nouveauté donc, The Courier, film d'espionnage basé sur la crise de Cuba. Le démarrage est modeste , 1,8 millions, mais dans 1433 cinémas, ce qui lui donne la troisième moyenne par salle du top , 1313 $.

 

The Croods 2 reste 5e avec 55,2 millions , en hausse de 15%, ce qui en fait la 2e recette après Tenet depuis le début de la pandémie.  A noter que le dessin animé atteint 160 millions au niveau mondial.

 

Au delà de ce top, c'est toujours Wonder Woman 84 qui attire l'attention avec 45,5 millions  de cumul et là aussi une hausse de 15%. A l'étranger, il faut rajouter 119,6 millions.

 

Maintenant, on espère que cette embellie va se confirmer et que les Studios vont pouvoir enfin ressortir de grosses productions, sans passer par la case Streaming. il faudra sans doute attendre l'été pour que la situation redevienne à peu près normal. Enfin, espérons le.

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Raya et Tom&Jerry dominent toujours le BO US !

Publié le par Dave

Raya et Tom&Jerry dominent toujours le BO US !

Aucun changement dans les 5 premiers du top 5 US ! Et pour la première fois depuis des mois, les baisses ne sont pas trop importantes : -32% pour Raya and the Last Dragon qui cumule 16 millions ou - 37 pour Tom and Jerry qui en est à 28 !

 

Chaos Walking, la dystopie de Doug Liman avec Tom Holland et Daisy Riley baisse de 40% pour un total en 10 jours de 6,9 millions. Il est suivi par les 2,3 millions de Boogie.

 

A la 5e place, on retrouve The Croods 2 qui atteint désormais 54,3 millions  (158,7) à l'international.

 

Petit évènement avec la sortie de Jathi Ratnalu, un film indien et projeté en telugu, une des nombreuses langues de ce pays et qui s'invite à la 6e place avec 470 000 $ dans 130 cinémas, soit une moyenne de 3600$ par salle, la meilleure du top 10 !

 

A titre de comparaison, The Father , sorti également il y a 2 semaines, mais dans 850 salles, ne cumule que 390 000 $ pour une moyenne 501 !

 

Wonder Woman 84 est 10e avec 44,9 millions. Au niveau mondial, l'amazone en est à 164 millions. La sortie du film en vidéo devrait lui redonner de la visibilité.

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