Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

James Bond 25 , c'est No time to die

Publié le par Dave

James Bond 25 , c'est No time to die

Bon, cette fois c'est la bonne, mais le prochain James Bond s'intitulera No Time to Die !  Daniel Craig incarnera 007 pour la 5e fois ! Il fait donc mieux que Pierce Brosnan ! Le spectre d'un Bond féminin et noire s'éloigne et j'avoue que je n'en suis pas mécontent.

 

Je n'ai rien contre les héroïnes de couleur, mais pour moi, Bond est un homme blanc, misogyne et amateur de vodka martini ! Ian Flemming l'a créé ainsi et il n'y a aucune raison pour que cela change ! Amateurs de politiquement correct, passez votre chemin !

Voir les commentaires

La comédie Good Boys en tête aux USA !

Publié le par Dave

La comédie Good Boys en tête aux USA !

Finalement, la comédie Good Boys a donc réussi à prendre la tête du box office US avec 21 millions de dollars, envoyant Hobbs&Shaw à la 2e place. Universal ne perd cependant pas au change vu qu'il a produit les deux films et que Good Boys ne lui a coûté que 20 millions de dollars. Cette histoire où 4 jeunes garçons cherchent à réparer un drone avant que leurs parents ne rentrent à la maison.

 

Quand au spin off de F&F, il cumule 133 millions aux USA et 303 de plus dans le reste du monde , sachant qu'il n'est pas encore sorti en Chine et en Corée, deux gros marchés pour la franchise.

 

Sorti depuis mardi dernier, et ayant coûté 65 millions de dollars, Angry Birds 2 n'a pas fait des étincelles avec seulement 16,2 millions en tout  !  Le week-end n'est que de 10 millions soit 4 fois moins que l'ouverture du premier film. Inutile de dire que les 107 millions de l'original ne seront jamais atteint.

 

Autre séquelle, mais bien moins couteuse, 47  meters down : encaged démarre avec 9 millions à la 6e place. Le film de requin est doté d'un budget de 12 millions et va donc se rembourser très vite.

 

La comédie dramatique Blinded by the light est 9e avec 4,4 millions dans 2307 cinémas. Pas terrible donc !

 

Week end du 16 au 18 août 2019

Good Boys 21 millions
Hobbs&Shaw 133,7 millions
Le roi Lion 496,1 millions
Angry Birds 2 16,2 millions
Scary Movies to tell in the dark 40,2 millions
47 meters down : encaged 9 millions
Dora 33,9 millions
Once upon a time at Hollywood 114,3  millions
Blinded by the light 4,4 millions
The art of racing the rain 16,8 millions

 

Le roi Lion est 3e et est à quelques millions des 500 ! 496 aux USA, 1,435 milliard dans le monde entier , le triomphe est total !

 

Scary Movies perd la moitié de ses entrées pour un cumul de 40 millions en 10 jours. Baisse similaire pour Dora, mais son cumul n'est que de 33 millions.

 

Once upon a time in Hollywood monte à 114 millions  et enfin, The Art of racing the rain termine ce top avec 16,8 millions. C'est un échec pour Kevin Costner !

Voir les commentaires

Hobbs & Shaw détrône aussi Le roi Lion en France !

Publié le par Dave

Hobbs & Shaw  détrône aussi Le roi Lion en France !

Comme aux USA, Hobbs&Shaw a donc mis fin au règne du Roi Lion. Qui plus est, le spin off de Fast&Furious n'a pas raté sa sortie car ce sont 1 131 141 amateurs d'action débridée sont allées voir les exploits des deux personnages ! J'en profite pour dire que, si vous allez à Los Angeles, n'hésitez pas à claquer une petite centaine de dollars pour visiter le parc Universal Studios ! Outre les sublimes attractions Waterworld ou Harry Potter (vous volez littéralement dans Poudlard !!), le passage en train dans le studio, qui dure près d'une heure, vous fera rencontrer King Kong mais aussi Dom et ses amis dans une des parties interactives du voyage !

Un vrai carton s'il en est , d'autant plus que H&S n'était pas seul côté nouveauté !! 

Ainsi, la comédie C'est quoi cette mamie ? avec Chantal Ladesou et Julie Gayet (oui, la maîtresse de Hollande tourne de temps en temps) prend la 4e place avec 425 379 entrées. Pas mal du tout !!

 

Ce qui n'est pas le cas de Playmobil le film , 5e et qui se plante dans les grandes largeurs avec seulement 176 947 bambins fans de ces jouets allemands (bon, je dis cela, mes enfants en ont des dizaines à la maison !). Il est vrai que la critique n'est pas très bonne, mais surtout vu l'offre de films tout public pléthorique de cet été, il est clair qu'il n'y aurait pas de place pour tout le monde ! 

 

Semaine du 7 au 13 aout 2019

Hobbs&Shaw 1 131 411 entrées
Le roi Lion  7 932 664 entrées
Comme des bêtes 2 1 262 634 entrées
C'est quoi cette mamie ? 425 379 entrées
Playmobil 176 947 entrées
Toy Story 4 4 170 035 entrées
Far from Home 3 044 380 entrées
Crawl 422 889 entrées
Parasite 1 437 889 entrées
Annabelle 3 887 075 entrées

 

Le roi Lion passe donc 2e, mais frôle les 8 millions de spectateurs , ce qui ne s'est pas vu depuis 2015 et Le réveil de la force ! Et comme le film n'a perdu que 25% d'entrées, nul doute que les 9 millions (et peut être les 10) seront au bout de la course.

 

Millionnaire, Comme des Bêtes 2 l'est également (1,2 exactement), mais on est loin du score du premier opus.

 

Toy Story 4 et Far from Home sortent du top 5 et en profitent pour améliorer leur score : presque 4,2 millions d'entrées pour Woody et 3 pour Peter Parker !

 

Craw cumule 422 000 fans de crocodiles tueurs en 2 semaines.

 

Enfin, Parasite et Annabelle 3 achèvent ce top 10 avec respectivement 1,4 million et presque 900 000 spectateurs. On pouvait penser que la vilaine poupée ferait tout de même plus cet été.

Voir les commentaires

Le milliard est elle la nouvelle norme du succès ?

Publié le par Dave

Le milliard est elle la nouvelle norme du succès ?

Petit rappel historique, en 1998, Titanic était le premier film à passer le cap du milliard de dollars de recette et finissait sa carrière à 1,8 milliard , laissant loin derrière lui les 900 millions (pour sa première sortie) de Jurassic Park !

 

Il  a fallu attendre 4 ans pour voir un nouveau milliardaire, à savoir Le retour du roi (3e partie du seigneur des anneaux), puis 3 autres pour que Pirates des Caraïbes 2 en fasse de même. En 2008, le 4e film milliardaire fut Dark Knight.

 

Après ? l'emballement s'est emparé avec une course au milliard ! Depuis 10 ans, 39 autres films ont passé cette barre dont 2 ressorties seulement, à savoir Jurassic Park et La menace fantôme (des ressorties motivées par une nouvelle version 3D).

 

En 2009, le triomphe hallucinant d'Avatar avait laissé un nouvel éden à atteindre, c'est à dire la barre de 2 milliards en première exclusivité. Mais même celle ci sera un jour vouée à disparaître. Ou tout du moins à ne plus être la marque d'un méga-triomphe ! Le réveil de la Force et Infinity War ont franchi les 2 milliards avant que Endgame vienne mettre tout le monde d'accord en battant le record d'Avatar !!

 

D'où ma question : un succès ne peut-il être que milliardaire ?

 

Rien que cette année, 5 films l'ont déjà fait (Endgame, Le roi Lion, Captain Marvel, Far from Home, Aladdin) et Toy Story 4 va les rejoindre cette semaine. Et ce serait un séisme si l'épisode IX ne faisait pas la même chose en fin d'année. Sur les 7 films, 6 sont donc des Disney et le 7e une coproduction Sony/Disney !!

 

Quand on regarde la liste des 42 milliardaires, on trouve de tout : un épisode d'Harry Potter, du Marvel (Avengers 1&2, Iron Man 3, Captain America Civil War, Black Panther...), des Fast and Furious (le 7 et le 8), les deux derniers Jurassic Park, 3 Star Wars, des dessins animés (La reine des neiges, Moi moche et méchant 3, Les minions, Les indestructibles 2, Le monde de Dory, Toy Story 3, deux Transformers (le 3 et le 4) , deux pirates des Caraïbes (le 2 et le 4), un James Bond (Skyfall), des remakes de dessins animés (La belle et la bête, Le roi Lion, Alice au pays des merveilles), le premier Hobbit.... Bref, des films à grands spectacles, bourrés d'effets visuels, souvent en 3D. Au passage, il faut descendre à la 56e place du top monde pour voir un film qui ne fonctionne pas sur les SFX, à savoir Bohemian Rhapsody !!!

 

On entre donc dans une nouvelle ère. Par exemple, l'an dernier, un film comme The Meg avec Jason Staham n'a réalisé "que" 530 millions de recettes mondiales (pour un coût de 130). Pour certains analystes, on est ici dans la catégorie d'un film qui ait moyennement marché. Mais si l'on regarde de plus près, une série B sympathique avec un requin géant, je ne suis pas sûr que cela générait autant d'argent il y a 20 ou 30 ans ?

 

Autre exemple , Justice League est considéré comme un échec , malgré ses 657 millions de recettes mondiales. Si l'on met de côté le cout du film (estimé à 250), c'est tout de même plus que les 5 premiers Batman !!! 

 

Alors à partir de quel chiffre doit-on parler de triomphe ? 750 comme pour les Deadpool ?  800 comme pour ID4 ou Venom ?

 

En fait, le prix d'une place de cinéma ne cessant d'augmenter, on devrait parler de tickets vendus (comme en France). Mais on ne dispose que de chiffres bruts , même si des classements tenant compte de l'inflation existent. Et même là, les situations sont bien différentes. Le plus gros succès US reste Autant en emporte le vent. Mais à sa sortie, la télévision n'existait pas et la seule façon de voir un film était d'aller au cinéma.

 

En résumé, il semble bien que l'on se dirige vers un monde où le milliard sera la norme d'un succès. Ceux qui ne passeront pas cette barre (et il y en aura un paquet) seront considérés comme des succès en fonction de leur budget. Annabelle 3 qui rapporte 10 fois son prix est un triomphe, Dark Phoenix qui se rembourse à peine est un échec.

 

Bienvenue dans le monde du ratio et du calcul !

Voir les commentaires

Hobbs & Shaw toujours devant.

Publié le par Dave

Hobbs & Shaw toujours devant.

Malgré 5 (cinq !!) nouveaux films, Hobbs&Shaw est donc resté en tête et cumule 108 millions de dollars. Au niveau mondial, le spin-off de Fast and Furious en est à 332 millions. Pour le moment, il ne boxe donc pas encore la catégorie de la série originale mais il n'est pas sorti partout, en Chine notamment où il devrait faire un carton. Sa baisse de 57% est dans la lignée de ces gros films d'action. 

 

Scary Stories to tell in the dark est donc la première nouveauté de ce week end. Avec 20,8 millions, le film d'épouvante réussit donc sa sortie.

 

On saute 2 places pour trouver Dora et une ouverture à 17 millions. Les critiques sont plutôt bonnes, même si on peut penser que cette Dora new look n'a pas grand chose à voir avec la petite fille du dessin animé (qui fut conçu pour que les enfants hispanophones puissent s'initier à l'anglais). Le film est produit par Michael Bay et a coûté 49 millions. Avec l'international, il devrait rentrer dans ses frais.

 

Encore 2 places plus loin et voici The art of racing in the rain, le nouveau film de Kevin Costner et...un chien. Ce drame de la Fox engrange 8 millions.  Pas extraordinaire.

A la 7e place, The kitchen, un film policier avec Melissa McCarthy prend 5,5 millions, et de mauvaises critiques.

 

Enfin, Bring the soul : the movie est 10e avec 2,2 millions dans 873 cinémas. Le documentaire obtient donc une moyenne honnête.

 

Week end du 9 au 11 août 2019

Hobbs&Shaw 108,5 millions
Scary Stories to tell in the dark 20,8 millions
Le roi Lion 473,1 millions
Dora l'exploratrice 17 millions
Once upon the time in Hollywood 100,3 millions
The art of racing in the rain 8 millions
The Kitchen 5,5 millions
Spider man far from home 370,9 millions
Toy Story 4 419,5 millions 
Bring the soul : the movie 2,2  millions

 

Le roi lion perd donc une place, mais cumule 473 millions. Et 1,33 milliard dans le monde ! Le remake live va passer la barre des 500 d'ici la semaine prochaine et pourrait terminer avec 1 milliard supplémentaire dans le monde entier. Un carton, il n'y a rien à dire.

 

Tarantino passe la barre de 100 pour la 4e fois de sa carrière tandis que Spider Man , 8e, en est à 370 millions. Il est également proche des 1,1 milliard.

 

Toy Story 4 est désormais le plus score de la série aux USA avec 419 millions. Le milliard mondial sera atteint dans la semaine !!

Voir les commentaires

Le roi Lion (****)

Publié le par Dave

Le roi Lion (****)

Le pitch : heu...vous vivez dans une grotte depuis 25 ans ?

 

Troisième remake live de cette année, après le fabuleux Dumbo et Aladdin (que je n'ai pas vu), Le roi Lion était sans doute un projet bien casse gueule ! D'ailleurs, il s'en est pris plein la tronche et ce dès l'annonce de sa mise en chantier. Refaire un dessin animé qui fut en son temps, le plus gros succès de tous les temps en animation  (et en dollars non actualisés !) était un pari risqué. D'autant plus que Jon Favreau promettait des animaux réalistes et non pas anthropomorphiques. Exit donc les pyramides d'animaux de la savane sur la chanson "Je voulais déjà être roi" ou les grimaces des hyènes. Même Timon n'offre plus Pumba en plateau comme appât.

 

Mais au final, sans être au niveau exceptionnel de Dumbo, Le roi Lion est le digne remake de son aîné. Hé oui, un remake fait avec la technologie de 2019. Hollywood a toujours procédé ainsi. Ben Hur, par exemple, avait fait l'objet d'un film muet et N&B en 1925. William Wyler faisait partie des assistants réalisateurs. 34 ans plus tard, ce même Wyler fera "son" Ben Hur en utilisant les techniques de 1959 : la couleur, le cinémascope, le son, les effets visuels haut de gamme. Même Hitchcock a remaké certains de ses films. Donc, pourquoi Disney n'aurait pas le droit de refaire son film ?

 

Passons donc ces considérations bassement mercantiles (on se doute bien que la firme ne refait pas ses films juste pour le plaisir d'en donner une version améliorée...) et intéressons nous au métrage proprement dit.

 

Si je mets 4 étoiles, c'est parce que, de mon point de vue , il est réussi. D'une part, il parvient à restituer l'émotion de l'original (la mort de Mufasa est toujours aussi poignante) et d'autre part, il ancre l'histoire dans notre XXIe siècle (la participation des lionnes au combat final. il est vrai que l'original avait été qualifié de sexiste voire de véhiculer des valeurs de droite). Alors, passé le choc de voir des animaux photoréalistes parler , on se laisse à nouveau happer par le destin de Simba, lionceau trop pressé de devenir l'égal de son père et qui contribuera finalement à sa chute, manipulé par son oncle.  Les chansons sont les mêmes et, comme en 1994, elles rythment l'histoire de manière toujours aussi astucieuses. A la différence de celles de La belle et la Bête, qui faisaient avancer l'histoire, celles du Roi Lion donnent surtout un éclairage sur les sentiments des personnages : l'impatience de Simba, la nonchalance de Timon et Pumba, l'amour naissant entre Simba et Lana. Seule manque à l'appel le "Soyez prêtes", qui voyaient Skar et les Hyènes danser dans de la lave. Sans doute impossible à faire sans que les animaux 3D ne ressemblent pas à n'importe quoi..

 

J'ai pas mal lu que le film recopiait plan par plan le dessin animé. En fait, si la scène d'ouverture est quasiment la même, il y a pas mal de différences tout au long du film. La mise en scène d'un dessin animé est différente d'un live et l'aspect "réaliste" interdit tout gag cartoon. Qui plus est, le rythme est souvent différent, les scènes rallongées, certains dialogues modifiés... On est loin d'une copie plan par plan. Ayant vu le film original un nombre incalculable de fois quand mes enfants étaient petits (mon ainée est née l'année de la sortie du film), je pense vraiment que cette version se différentie du point de vue de sa mise en scène.

 

Bien entendu, l'histoire reste la même , à la différence de Dumbo qui prolongeait le destin de l'éléphanteau et seules quelques nuances (le voyage des poils de Simba par exemple) sauteront aux yeux. Mais là aussi, Disney allait-il prendre le risque de modifier une histoire que tout le monde connaît et apprécie ?

 

D'un point de vue bêtement technique, Favreau fait encore plus fort que Le livre de la jungle. Mêlant véritables images d'Afrique à ses décors 3D, incluant de manière hallucinante toutes ses créatures CGI, le réalisateur offre donc à une nouvelle génération sa propre version de l'histoire . Et le triomphe mondial du film montre bien  que le public voulait voir à nouveau Le roi Lion, comme il l'avait revu la ressortie en 3D du dessin animé. 

 

Bien entendu, c'est à vous de faire votre propre avis et de ne pas oublier que le dessin animé fut très critiqué à son époque (sexisme, comme je l'ai dit, accusations de plagiat envers Le roi Léo, un animé japonais,  racisme...). La version 2019 ne pouvait donc pas laisser indifférente la critique, même si la puissance des réseaux sociaux amplifient tout.

 

Pour ma part, j'ai pris un immense plaisir à revoir le film en famille et je me suis surpris à chanter Hakuna Matata en même temps que la chanson se déroulait à l'écran. Preuve qu'il est est que Le roi Lion est vraiment rentré dans la mémoire collective.

Voir les commentaires

Le roi Lion, premier film de 2019, résiste à Comme des bêtes 2

Publié le par Dave

Le roi Lion, premier film de 2019, résiste à Comme des bêtes 2

Impérial Roi Lion ! Non seulement, avec un score proche de 7 millions d'entrées, il est devenu le film le plus vu de 2019, battant donc Endgame, mais en plus il a réussi à résister à Comme des bêtes 2 ! Le dernier Illumination s'est bien battu mais les 710 881 spectateurs qu'il a attiré sont quasiment la moitié des 1,3 million supplémentaires de Simba !!!

 

L'autre nouveauté, le controversé film d'horreur Midsommar démarre à la 10e place avec 61 418 entrées. Pas terrible du tout !

 

Semaine du 1er au 6 aout 2019

Le roi Lion 6 952 963  entrées
Comme des bêtes 2 710 881 entrées
Spiderman Far from Home  2 904 621 entrées
Toy Story 4 4 012 384 entrées
Crawl 349 482 entrées
Annabelle 3 824 079 entrées
Anna 640 061 entrées
Le coup du siècle 297 260 entrées
Parasite 1 406 788 entrées
Midsommar 61 418 entrées entrées

 

En continuité, Le roi Lion atteint donc 6,9 millions et devient donc le premier film de 2019 ! Et ce n'est pas fini. Il peut espérer atteindre les 9 voire les 10 millions d'entrées ! Rappelons qu'il a déjà engrangé 1,2 milliard dans le monde entier. Une bonne claque en tout cas à ceux qui prévoyaient un échec du remake live !!

 

Spiderman et Toy Story 4 complète cette première partie du top avec 2,9 pour le monte en l'air et surtout 4 millions pour Woody et ses amis !!

 

Crawl et Annabelle incarnent l'épouvante cet été. Force est de reconnaître que la poupée se débrouille mieux que les crocodiles d'Alexandre Aja avec 824 000 contre 350 000 spectateurs !

 

Anna passe la barre de 600 000 amateurs de polar violent, mais reste très en deçà de ce que l'on peut espérer d'un film de Luc Besson. Cela dit, la bande annonce ne m'a pas emballé plus que cela. Et pourtant, je suis très fan du cinéaste et ce depuis Le dernier combat !

 

Le coup du siècle est 8e avec presque 300 000 entrées, tandis que Parasite confirme son succès en dépassant les 1,4 millions de spectateurs ! Du rarement vu pour une Palme d'or, Cannes ayant plutôt tendance à récompenser des films que personne (ou presque) ne va voir.

Voir les commentaires

Dumbo (*****)

Publié le par Dave

Dumbo (*****)

Le pitch : Dans un petit cirque nait un éléphant avec d’immenses oreilles. Rapidement, le personnel va se rendre compte que ce n’est pas son unique particularité.

 

Depuis que Disney a entrepris de « remaker » ses dessins animés en live, Dumbo était logiquement son projet le plus casse-gueule et , hélas, le box office lui a en partie donné raison, avec juste 352 millions de dollars de recettes mondiales dont 114 aux USA. Pourtant, c’est sans aucun doute le remake le plus réussi de cette vague.

 

Pourquoi Casse-gueule ? parce que Dumbo est certes un classique, mais son aura n’a pas traversé le temps comme a pu le faire Peter Pan, Pinocchio ou Bambi. Sorti dans les années 40, il fut loin d’être un échec mais pas un triomphe non plus. Et quand Disney le ré-édita dans les années 90 en Laserdisc, il fit partie d’une série où Robin des bois était nettement plus mis en avant. Enfin, sa durée de 60 minutes et quelques n’en faisait pas un candidat idéal pour une re-création live.

 

Malgré ces obstacles, Disney a tout de même misé 150 millions de dollars pour remettre au goût du jour . Elle a surtout confié le projet à Tim Burton, artiste total qui a enterré la hache de guerre depuis longtemps avec la firme de Burbanks (rappelons qu’il avait travaillé comme animateur sur Rox et Roucky avant de quitter Disney pour voler de ses propres ailes) et qui trouve ici un terreau fertile pour son immense talent. En mettant en scène un cirque digne de Freaks, Burton transcende l’histoire de Dumbo et en fait une version douce-amère où la différence est toujours aussi mal vue, même si c’est cette différence qui permettra de sauver l’éléphanteau. Le réalisateur retrouve d’ailleurs Danny de Vito qu’il avait magistralement dirigé dans Batman le défi en leader de cette étrange famille de cirque et qui saura la mettre à l’abri de la rapacité des gros bonnets de cet art, même si on le verra tenté par des rêves de richesses et de grandeur. Michael Keaton est d’ailleurs également convoqué dans un rôle aussi ambiguë que celui qu’il tenait dans Homecoming. Eva Green et Colin Farrell complètent ce duo qui a tant fait rêver en 1992. Inutile de dire qu’ils sont à la hauteur du film.

 

Comme souvent , chez Burton, ce sont les déclassés, les rêveurs, les enfants et les laissés pour compte qui l’intéresse. Dumbo réunit tout ceci et va bien plus loin qu’un simple remake pour enfant. Au contraire, la tonalité très adulte de l’histoire et des personnages ( Colin Farrell  incarne tout de même un veuf qui a perdu son bras lors à la guerre et qui n’est aucune accueilli comme un héros à son retour) en fait l’antithèse d’un Feel good movie classique. Et ce n’est pas le prolongement de l’histoire par rapport au dessin animé - qui s’arrêtait quand Dumbo volait sous le chapiteau, ce qui lui permettait de retrouver sa mère - qui va démentir cette affirmation. Bien entendu, le happy end est de rigueur, mais on est loin d’un triomphe pour le petit éléphant et ses compagnons, juste un retour à la normal et la conviction que Burton aime ces « mal-aimés » et que quand il se donne à fond sur un film, il en sort toujours un chef d’oeuvre. De toutes façons, quoiqu’on en dise, il y a si peu de ratage dans sa carrière (même sa Planète des singes présente des passages vraiment intéressants) que cela ne devrait étonner personne, à part peut être les cyniques qui estiment qu’il a trahi sa cause et s’est perdu en cherchant le succès.

 

D’un point de vue visuel, bien aidé par des SFX absolument superbes et d’une poésie rare (le premier envol de Dumbo est magique), Burton n’oublie pas qu’il livre un film de cinéma et non un téléfilm. Son sens de l’image est toujours présent et il n’hésite en aucun cas à ne pas faire Bigger than life ! Toutes les séances dans le parc qui accueille Dumbo sont grandioses et il se permet même de faire une critique subtile du merchandising (les peluches Dumbo vendues avant le numéro). Il le fait cependant sans cynisme, rappelons sur le fond (mais pas la forme) le plan iconique de Jurassic Park sur les produits dérivés qu’engendra le film de Spielberg en 93.

 

La force d’un film de Tim Burton est de faire oublier justement la technique au profit de son histoire. Comme pour un Cameron, un McTierman ou un Spielberg, les SFX ne sont qu’un aspect du film qui permettent de faire avancer l’histoire et gageons que Burton n’aurait eu aucun scrupule à faire vivre Dumbo en stop motion si l’animation 3D n’avait pas existé. Elle atteint ici une perfection ahurissante qui rend crédible le slogan « Vous croirez qu’un éléphant peut voler ». Mais cette perfection n’ait rien sans l’émotion qui se dégage de Dumbo, de son regard, de son lien avec les autres personnages, que cela soit Eva Green et les enfants (là aussi, superbement dirigés). On le dit à chaque film à effet visuel, mais la technique sans âme n’ait rien et de toutes façons, cela fait longtemps qu’on ne vend plus de tickets avec un slogan sur les SFX uniquement ! Le « jamais vu », on  le voit 20 fois par an désormais et c’est à nouveau l’histoire qui prime, n’en déplaise à certains.

 

 

Dumbo n’aura donc pas été le raz de marée espéré par Disney (qui s’est de toutes façons rattrapé avec les triomphes de Captain Marvel, Endgame, Aladdin et Le roi Lion, sans compter sa participation à Far from Home) , mais il est évident qu’il gagnera ses galons sur la longue durée ! Ca tombe bien,  la vidéo arrive en août (elle était déjà disponible au Japon, mais cette stupide restriction de zone m’a empêché de me l’acheter !) et la séance de rattrapage sera donc indispensable pour tous ceux qui sont passés à côté de ce chef d’oeuvre ! Un de plus à mettre à l’actif de Tim Burton !

Voir les commentaires

Fast and Furious a toujours la cote !

Publié le par Dave

Fast and Furious a toujours la cote !

En ouvrant à 60,8 millions , Hobbs&Shaw, premier spin off de Fast And Furious, a prouvé que la série avait toujours la cote auprès du public et ce même en l'absence de Vin Diesel.  Ce n'était pas forcément gagné d'avance car, même si Jason Statham et Dwayne Johnson sont des stars, leurs derniers films solo ont connu des destins contrastés : carton pour The Meg de Statham , semi-déception pour Skyscrapper de Johnson. La marque FF a permis justement de réussir ce lancement. Si on met de côté Tokyo Drift , qui prenait trop de distance avec les deux premiers opus (absence de Dominic et de tout la tribu, sauf pour la dernière scène , dépaysement de l'intrigue à Tokyo) et qui ne récolta que 62 millions aux USA, chaque film de la série a été un carton. Le public sait ce qu'il va voir en entrant dans la salle : de l'action à gogo, des cascades délirantes, de l'humour bon enfant et une bonne dose de testostérone. La bande annonce de Hobbs&Shaw promettait tout cela, logique que le public ait répondu présent. Reste à tenir sur la durée car l'ouverture est tout de même inférieure aux 5 derniers opus, allant de 70 (le 4 qui marquait le retour de toute l'équipe du premier film) à 147 (le 7e).

 

Week end du 2 au 4 août 2019

Hobbs&Shaw 60,8 millions
Le roi Lion 430,8 millions
Once upon the time in Hollywood 78,8 millions
Spiderman Far from home 360,3 millions
Toy Story 4 410 millions
Yesterday 67,9 millions
The Farewell 6,8 millions
Crawl 36 millions
Aladdin 350,3 millions
Annabelle 3 71,5  millions

 

Le roi Lion perd son trône mais continue son extraordinaire ascension ! Avec 430,8 millions il vient de doubler Captain Marvel au BO US et fonce donc vers les 504 millions de La belle et la bête. Et au niveau mondial, il bat également la guerrière mi-humaine, mi-Kree avec un score proche de 1,2 milliard  ! Les critiques sur le le film, l'utilité du remake et autres n'y ont rien fait : Le roi Lion est un triomphe et il ravage tout sur son passage ! Et à mon avis, c'est amplement mérité tant le travail de Favreau et son équipe est magnifique !

 

Once Upon a time in Hollywood perd 51% de ses entrées, mais son cumul de 78 millions en font d'ores et déjà le 4e BO de Tarantino. Il devrait dépasser les 107 millions de Pulp Fiction et les 120 de Unglorious Basterds. Pour les 160 de Django, cela sera difficile. En tout cas, les polémiques autour du film (notamment sur le personnage de Bruce Lee) n'ont pas entamé la marche de cet "hommage" à la capitale du cinéma.

 

Autre milliardaire (1,075), Spiderman Far from home a dépassé le score de Homecoming  et devrait également aller au delà des 373 millions du 2e opus de Sam Raimi. Peter Parker a toujours autant de succès donc, même s'il est étonnant qu'au final, son 2e film MCU obtienne moins que les Iron Man , Captain America 2&3, Les gardiens de la Galaxie 2 ou Captain Marvel, des héros moins connus (il y a 10 ans) que lui.

 

Toy Story 4 complète le top 5 avec 410 millions. Encore 5 millions pour dépasser les 415 de l'opus 3 et devenir le 3e plus gros succès de Pixar derrière Les Indestructibles 2 et Le Monde de Dory. Au niveau mondial, Woody et la bergère en sont à 959 millions. Le milliard est toujours possible.

 

Yesterday continue sa bonne route avec 67 millions (51 de plus dans le reste du monde) tandis que The Farewell, une comédie en compétition à Sundance, bondit de 60% avec l'ajout de 274 cinémas. Son cumul est de 6 millions.

 

Crawl monte à 36 millions, ce qui n'est pas mal pour un budget de 13,5 !  Aja et Raimi voient 17 millions supplémentaires en dehors des USA.

 

Enfin, Aladdin, milliardaire aussi (1,028) et Annabelle 3 remplissent les dernières lignes du tableau avec 350 et 71 millions. Si le succès du remake live est indéniable , celui d'Annabelle est plus mitigé. Son score ne lui donne que la 6e place du ConjuringVerse et il n'est pas certain que la poupée fasse mieux que les 84 de sa première aventure. Au niveau mondial, rien à dire ,  même si les 211 cumulés en font, pour le moment, le score le plus faible de la série.

 

 

 

Voir les commentaires

Spider-man far from home (****)

Publié le par Dave

Spider-man far from home (****)

le pitch : Alors que le monde entier pleure Tony Stark, Peter Park, lui même touché par la mort de son mentor, part en Europe avec sa classe de science. Mais sa route va croiser celle d’un étrange personnage, Mystério.

 

Premier film du MCU à succéder au massacre de super héros opéré dans Endgame, Spiderman far from home ne pouvait pas évidemment faire dans la médiocrité. Et c’est avec une intelligence rare que le scénario a décidé d’éloigner notre héros de l’Amérique afin de le mettre en danger dans un environnement qu’il ne maitrise pas. Et c’est également l’intelligence du scénario qui l’amène à se poser de vraies questions sur sa mission : doit-il rester la petite araignée du quartier ou bien prendre la relève des Avengers tombés contre Thanos ?

 

L’irruption de Nick Fury dans sa vie et l’apparition de Mystério vont évidemment remettre en question les certitudes de Peter, d’autant plus que garder son identité secrète devient de plus en plus compliqué. Après Ned, son copain geek et sa tante, c’est au tour d’un personnage très proche de lui de découvrir son secret. Mais c’est surtout sa naïveté qui va lui jouer un très mauvais tour dans cette aventure spectaculaire, exploitant bien les divers villes traversées (Venise, Prague, Berlin, Londres) où le mot d’ordre est faux-semblant.

 

Ceux qui connaissent le Comics savent que Mystério n’est pas un héros et la révélation de ses motivations à mi-parcours ne les étonnera pas. Mais ceux qui ne connaissent Marvel que par le MCU seront sans aucun doute épatés par la succession de coups de théâtre, tous basés sur l’illusion et le fait que rien ne semble vraiment être ce qu’il est, jusqu’aux deux scènes post-génériques, dont l’une qui promet un joyeux bordel dans la suite du MCU ! Jake Gyllenahal est l’acteur parfait pour incarner  Mystério car il arrive à allier un côté sympathique , confiant et un autre bien plus sombre. Et même si on peut être déçu par les motivations finales du personnage (mais tout de même plus poussées que celles du Comics), sa capacité de manipulation force le respect.

 

Si les scènes d’action sont sacrement bien menées, notamment l’affrontement final à Londres, c’est évidemment la vie « privée » de Peter Parker qui permet à l’histoire d’avancer. Tout comme dans le Comics où les super-vilains ne sont là que pour permettre au côté fou de Parker d’émerger (le timide étudiant devenant un moulin à parole sous le masque de Spider-Man), Far from home explore ce qui se passe quand Parker est Parker. Ses doutes sont alors la base du personnage et l’on revient à ce que Sam Raimi avait réussi de mieux dans sa trilogie, mais avec un acteur plus jeune, ce qui permet de vivre plus intensément le dilemme. Beaucoup ont critiqué cet aspect de Parker, mais mine de rien, il n’avait jamais été montré jeune au cinéma, sans expérience, obligé de se chercher une nouvelle figure paternelle, Stark en l’occurence. C’est sans doute pour cela qu’il tombe aussi facilement dans le piège de Mystério. Parker n’a pas confiance en lui, il se sent méprisé , la mort de Stark l’a privé à nouveau de son « père » et il est à la croisée des chemins. On peut s’agacer du traitement de certains personnages secondaires (désolé, mais pour moi, MJ Watson est une rousse flamboyante, pas une jeune latino complotiste et cynique. Quand  à Betty, elle n’a pas à ressembler à Gwen Stacy) mais là aussi, Sony/Disney ont choisi d’ancrer le personnage dans le XXIe siècle.

 

L’humour n’est pas oublié et s’il n’est pas toujours subtil (la « romance » entre Ned et Betty est franchement nunuche) , il permet au film de ne pas sombrer dans le sérieux papal qui, de toutes façons, ne sied pas à Marvel - à la différence de DC , dont je ne comprends toujours pas que Warner ait mis le holà sur la vision très sombre initiée par Zack Znyder, la meilleure pour l’univers de la Distinguée Concurrence - et permet de saines respirations entre deux grosses séquences d’action. La petite bande organisée autour de Parker fait la majorité du travail, mais Peter n’est pas en reste, notamment dans sa relation avec Fury et Happy. Mine de rien, les deux personnages sont les seuls du MCU encore à l’écran et assurent très bien le passage de relais.

 

Techniquement de très haute volée (une constante dans le MCU), le film se distingue par de superbes animations de particules représentant les ennemis élémentaux, rendant crédibles des personnages comme Hydroman ou l’homme de lave, qui auraient été très kitsch sous leur forme Comics. On sait que l’animation 3D permet tout et l’intelligence des techniciens des effets visuels du film n’en fait justement pas trop et parviennent à intégrer des personnages improbables dans un univers finalement très terre à terre.

 

Mais c’est surtout dans le travail des illusions de Mystério que le talent des SFX s’épanouit. Mêlant réalité et fantasme, allant jusqu’à perdre momentanément le spectateur, le temps d’une nouvelle tromperie, ces séquences sont de véritables réussites.

 

Sans atteindre le sommet émotionnel de Endgame ou le dépaysement total des Gardiens de la Galaxie ou Docteur Strange, Far from home est donc une parfaite introduction à la nouvelle phase du MCU et continue d’explorer l’univers de Spider-Man. L’alliance Sony/Disney , d’une intelligence rare, permet donc de disposer du meilleur des deux mondes avec, en clin d’oeil final, le retour de JJ Jameson !!!

Voir les commentaires