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Ralph 2 et Le grinch mènent à nouveau la danse aux USA

Publié le par Dave

Ralph  2 et Le grinch mènent à nouveau la danse aux USA

Aucune nouveauté dans le top 5. La seule qui avait osé sortir pour ce week end post Thanxgiving, The possession of Hannah Grace, un film d'horreur  à petit budget (9,5) ne prend que la 7e place avec un score pas terrible de 6,5 millions.

 

Le film, qui sortira sous le titre L'exorcisme de Hannah Grace, raconte l'histoire d'une ex-policière en pleine cure de désintoxication qui se voit confrontée à une entité diabolique et meurtrière. Cela change apparemment quelque peu des traditionnels exorcistes tirés d'une "histoire vraie", mais le public américain ne s'est donc pas déplacé en masse.

 

Ralph 2.0 garde donc la tête et cumule quasiment 120 millions en 12 jours. On connait désormais son coût : 175 millions et s'il devrai dépasser les 189 du premier opus (à condition de tenir bon jusqu'à Noël), le BO international devra être fort pour rembourser cet énorme investissement. Pour le moment, les autres marchés rajoutent 87 millions.

 

D'autant plus que si on le compare à The Grinch, qui a coûté 100 millions (!!) de moins, et qui vient de remonter à la 2e place, passant la barre de 200, la bonne affaire est sans doute du côté d'Illumination. Là aussi, le film ne fait pas encore de gros scores hors USA (64 millions), mais le studio a donc déjà largement récupéré ses billes.

 

Creed II passe donc 3e, mais cumule plus de 80 millions. Malgré une baisse  de 52% , il dépassera sans doute les 109 du premier film. A préciser que c'est Steven Caple Jr, âgé de 30 ans, qui a pris le relais de Ryan Coogler, bien trop occupé sur Black Panther. Reste à voir le score hors USA, le premier Creed n'ayant rapporté que 63 millions.

 

Week end du 30 novembre au 2 décembre 2018

Ralph 2.0 119,2 millions 
Le Grinch 203,5 millions 
Creed II 81,1 millions 
Les crimes de Grindenwald 134,3 millions 
Bohemian Rhapsody 164,4 millions 
Instant Family 45,9 millions 
The possession of Hannah Grace 6,5 millions 
Robin des bois 21,2 millions 
Les veuves 33 millions 
Green Book 14  millions 

 

Les animaux fantastiques 2 chute à nouveau fortement (-62%) et ne cumule donc que 134 millions. Heureusement, le reste du monde offre quasiment 400 millions de plus, mais la franchise vient de prendre un sérieux coup derrière la casquette. Et honnêtement, je me demande pourquoi : le film est, selon mon point de vue, supérieur au premier.

 

Bohemian Rhapsody reste donc dans le top 5 avec 164 millions et quasiment 500 dans le monde entier !! Un demi-milliard pour un musical consacré à un groupe légendaire, finalement, tout espoir n'est pas perdu.

 

Le reste du top ne va pas très haut en matière de recettes. La comédie Instant Family est 6e et devrait s'équilibrer avec ses 45 millions de cumul pour son budget de 48.

 

Par contre, Robin des bois est clairement un échec cinglant  pour Lionsgate : à peine 21 millions pour un budget de 100 ! Après le crash du Roi Arthur , c'est peut être le signe qu'Hollywood devrait chercher de nouvelles idées.

 

Pas extraordinaire non plus, les 33 millions de Les Veuves. Steve Mc Queen a échoué dans son projet de remettre au goût du jour une vieille série télé anglaise oubliée de tous.

 

Enfin, Green Book ferme la marche avec un peu plus de 14 millions. Toujours projeté dans 1000 cinémas, la comédie a coûté 23 millions.

 

Notez que A star is born quitte le Top 10 , mais avec 193 millions, peut toujours espérer passer la barre de 200. Sortie aussi de Casse noisette qui vient d'atteindre péniblement la barre de 50 millions.

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L'affiche française de Glass

Publié le par Dave

L'affiche française de Glass

Très très beau visuel , résumant bien les 3 personnages du film (ainsi que leur couleur).

 

Par contre, on m'explique l'intérêt de ne pas mettre les noms des acteurs sous les bonnes photos ?

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Barry Seal (****)

Publié le par Dave

Barry Seal (****)

Le pitch : l'incroyable histoire d'un ex pilote de la TWA qui deviendra trafiquant de drogue pour le futur cartel de Médeline tout en travaillant pour la CIA.

 

Attention, OVNI ! Si vous voulez voir un Tom Cruise cynique , obsédé par l'argent, la réussite (et le sexe - rarement l'expression "S'envoyer en l'air" n'aura été aussi bien illustrée), prêt à toutes les compromissions pour sauver sa peau, hautain et servile à la fois, alors Barry Seal est fait pour vous.

 

De cette délirante histoire vraie, Doug Liman a retenu le côté bigger than life, n'hésitant jamais à "exagérer" les situations (les montagnes de billets planqués dans la maison par exemple) dans la plus pure tradition des films des années 80, décennie qui vit s'épanouir le culte de l'argent, de la réussite à tout prix, quitte à le faire au dépend des autres et où la morale n'était qu'une variable d'ajustement comme les autres.

 

Tom Cruise porte évidemment  le film sur ses épaules de A à Z, apparaissant dans quasiment tous les plans et n'hésitant jamais à casser son image de chevalier sans peur et sans reproche. Il faut le voir dans des postures peu glorieuses, amener des revues porno à des guérilleros , mentir sans vergogne à tout le monde, mettre sa famille en danger pour quelques (dizaines de milliers de) dollars de plus, se vautrer dans le luxe le plus indécent et tout ceci sans jamais se répartir de son sourire.

 

La façon de filmer de Doug Liman accentue encore ce côté frime et tape à l'oeil. Moins épileptique  que sur certains de ses films, il se met au service de son histoire, comme il l'avait déjà fait avec Edge of Tomorrow. La star c'est Cruise, pas lui, mais il n'agit pas en tant que Yes man pour autant. Son style est très rapidement reconnaissable et le ping pong entre passé et  présent (les confessions de Barry), filmé de manière différente, accentue encore ce côté "paillette" et futile de l'histoire.

 

Parce que de quoi parle-t-on ? d'un pilote de ligne qui, lassé de son existence routinière, va accepter une mission de la CIA (amener des armes à des contre-révolutionnaires au Nicaragua) et qui, pour arrondir ses fins de mois va transporter de la drogue pour le futur cartel de Medeline. Un homme sans aucun scrupule donc, à la moralité évanescente, se doutant bien que la poudre qu'il ramène dans son pays va forcément tuer de jeunes américains, mais bon, tant que cela rapporte...

 

Barry ne doute jamais, sauf peut être quand une membre de son entourage est assassiné par le cartel. Et encore, il va se débrouiller pour camoufler le crime et retourner à ses affaires. 

 

Il ne doute pas quand il affronte la procureur chargée de l'inculper, quand il doit faire décoller son avion sur une piste trop courte, quand il doit blanchir des tonnes d'argent. Il vit au jour le jour en se disant "pourquoi pas ? on verra après". 

 

Le plus amusant (quoique) est le voir monter son trafic comme une véritable entreprise : embaucher d'autres pilotes, acheter des avions, élargir sa palette d'activité... Le parfait roman d'un self made man, mais dans le domaine de la drogue, traitant avec les pires crapules, ramenant sur le sol US des pseudo-soldats, flouant son gouvernement dans une sorte de fuite en avant dont on sait dès le départ que cela va mal, très mal finir.

 

Tom Cruise, je le répète, est parfait dans ce rôle où son image de golden boy fait merveille, jouant constamment sur ce décalage entre le mec sympa et propre sur lui et les affaires honteuses qu'il traite.

 

Passé quelque peu inaperçu , Barry Seal vaut largement le coup d'oeil, histoire de voir qu'il n'y a pas que Ethan Hunt dans la carrière de Cruise et que le voir s'encanailler de temps en temps reste un plaisir rare.

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Trio de tête inchangé en France

Publié le par Dave

Trio de tête inchangé en France

On ne change pas une équipe qui gagne ! Et le trio Animaux Fantastiques/Queen/Grand Bain a largement continué de dominer le box office France !

 

La seule nouveauté du top 5, Mauvaise Herbe prend la 4e place avec 201 117 entrées.  Le casting n'est pas vilain avec André Dussolier et Catherine Deneuve, ainsi que Kherion (devant la caméra également) et la promotion a été assez active, mais le résultat peut quelque peu décevoir tout de même. La comédie tourne autour de la rencontre entre un petit arnaqueur et un groupe de gamins à la dérive.

 

Deux place plus loin, la production horrifique de JJ Abrams Overlord n'a attiré que 126 129 personnes. Les rares personnes qui l'ont vu en disent pourtant beaucoup de bien. Dommage donc, car même si le sujet rappelle quelque peu La forteresse noire de Michael Mann (dont on attend depuis 30 ans une version vidéo à la hauteur) , le film méritait sans doute bien mieux.

 

Enfin, à la 10e place, Amanda démarre tout aussi faiblement avec 84 007 places. Vincent Lacoste porte ce film il doit s'occuper d'une fillette de 7 ans dont la maman a été tuée dans un attentat. 

 

Semaine du 21 au 27 novembre 2018

Les crimes de Grindelwald 2 555 037 entrées
Bohemian Rhapsody 2 719 264 entrées
Le grand bain 3 822 502 entrées
Mauvaises herbes 201 117 entrées
L'homme pressé 596 394 entrées
Overlord 126 129 entrées
Les chatouilles 217 384 entrées
Le jeu 1 547 300 entrées
A star is born 1 730 753 entrées
Amanda 84 007 entrées

Les crimes de Grindelwald est donc resté en tête, malgré une baisse de 45% (ce qui est très honnête) et dépasse donc les 2,5 millions de spectateurs. 

 

Baisse de 12% seulement pour Bohemian Rhapsody qui atteint 2,7 , suivis par les 3,8 du Grand Bain.

 

L'homme pressé s'approche des 600 000, tandis que Les chatouilles limite la casse (-24%) avec entrées. 

 

Enfin, Le jeu et A star is born complètent ce top avec 1,5 et 1,7 millions.

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Adieu Samuel Hadida

Publié le par Dave

Adieu Samuel Hadida

Ce nom ne vous dit peut être pas grand chose, si vous n'êtes pas fan de cinéma "autre", parfois mainstream, mais très très souvent dans nos mouvances préférées : le fantastique, le film couillu, le polar sombre...

 

Mais si je dis Crying Freeman, Le pacte des loups, True Romance, les Resident Evil, Killing Zoé, Silent Hill, Spider (le film de Cronenberg), Domino (Tony Scott), et j'en passe, vous situerez peut être mieux le producteur né au Maroc il y a plus de 60 ans.

 

Il était l'un de ces acteurs de l'ombre, un amoureux du cinéma de genre, un de ceux qui investit son propre argent (et pas celui d'un studio - enfin pas toujours) pour le plaisir du public avant celui de son compte en banque.

 

Il aura produit Tony Scott, Christophe Gans, Paul Anderson, mais aussi Claude Lelouch, Alexandre Arcady, Terry Gilliam, Peter Weir, Roger Avary...

 

Il ne fera jamais la une de Première ou des Cahiers du cinéma (quoique), mais en attendant, le vrai cinéphile a au moins quelques uns de ses films sur ses étagères.

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Ralph casse l'internet et s'impose au BO US devant Creed

Publié le par Dave

Ralph casse l'internet et s'impose au BO US devant Creed

Pour ce week end de Thanxgiving, on attendait forcément du lourd !! Et on n'a pas été déçu car sur les 3 nouveautés, 2 ont largement fait le job !

 

En tête, Les mondes de Ralph 2, titré aux USA Ralph casse l'Internet prend 84,4 millions depuis mercredi. Sur le week end , Ralph 2 fait mieux que le premier qui avait pris 49 millions sur les 3 jours quand la séquelle fait 55. Disney peut donc à nouveau souffler après l'échec sanglant de Casse-noisette - déjà sorti du top 10 avec moins de 50 millions. Au niveau mondial, le jeu vidéo rajoute 41 millions dans quelques pays. Il devrait être un des gros succès de cette fin d'année.  Notez tout de même que plus de 4000 cinémas accueillait le film dont le budget n'est pas encore connu.  Il faut maintenant aller chercher les 190 millions du premier film.

 

Son challenger Creed 2 fait aussi un bon démarrage avec 55 millions depuis mercredi. Là aussi, sur les 3 jours, c'est supérieur au premier opus : 35 contre 29. Stallone retrouve  Dolph Lundgren, passé lui aussi dans le management plus de 30 après leur superbe affrontement dans Rocky IV ! N'oublions pas que dans la saga, c'est Drago qui tue le père du jeune Creed sur le ring. Nul doute que ce drame va transpirer dans cette séquelle, les 3 hommes ayant forcément un sacré contentieux à régler.

 

Il fallait cependant un perdant et c'est une nouvelle version de Robin des Bois qui en fait les frais avec seulement 14,2 millions depuis mercredi ! Lionsgate croyait beaucoup en ce film, mais le public l'a boudé. N'est pas Ridley Scott ou Kevin Reynolds qui veut. Notez que Léonardo di Caprio est l'un des producteurs. Là aussi, on ne sait pas le budget du film.

 

Week end du 21 au 25 novembre 2018

Les mondes de Ralph 2 84,4 millions
Creed 2 55 millions
Le Grinch 180,4 millions
Les crimes de Grindelwald 117,1 millions
Bohemian Rhapsody 152 millions
Instant Family 35,7 millions
Robin des Bois 14,2 millions
Les veuves 25,5 millions
Green Book 7,8 millions
A star is born 191 millions

En continuité, Le Grinch prend le meilleur sur Les crimes de Grindelwald avec une baisse de 21% contre 52. Le vilain casseur  de Noël cumule 180 millions  contre 117 pour la séquelle des animaux fantastiques. Mais au niveau mondial, Norbert Dragonneau cumule déjà 439,7 millions, ce qui permet donc de rembourser l'énorme budget de 200 millions.

 

En 5e position, le biopic de Queen passe la barre des 150 et va donc battre Straight Outta Compton. Mais au niveau mondial, il n'y a pas photo puisque l'histoire de Freddy Mercury en est déjà à 472 millions.

 

La comédie Instant family cumule 35 millions, les Veuves 25. Des scores moyens compte tenu du prix des films (48 et 42).

 

Green Book bondit  de 1600% grâce à une extension de salles  et prend donc 7 millions. La comédie de Peter Farrely avec Vigo Mortensen est projeté dans plus de 1000 cinémas.

 

Enfin , A star is born continue de grimper vers les 200 millions. Et 162 de plus dans le monde.

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Les animaux fantastiques : Les crimes de Grindenwald (****)

Publié le par Dave

Les animaux fantastiques : Les crimes de Grindenwald (****)

Le pitch : comme il l'avait promis, Grindenwald parvient à s'échapper à ses gardiens et se met en quête du jeune Croyance. Norbert Dragonneau et ses amis devront alors choisir leur camp.

 

Après un premier épisode sympathique, mais tout de même mineur vis à vis de la saga Harry Potter, un peu trop axé, à mon goût, sur les créatures magiques (même si, logiquement, c'était le but vu le titre), JK Rowlings a donc pris une direction inattendu avec un nouvel opus moins spectaculaire et moins riche en bestiaire, mais à la dramaturgie bien plus élevée.

 

Le ton est déjà bien plus sombre, les personnages étant connus, l'auteure peut donc commencer à lancer des ponts vers la saga de sa vie. Des petites touches (on connait donc l'origine de Nagini, le serpent de Voldemort, on rencontre Nicolas Flamel) et des grandes (la première apparition officielle de Dumbledore) forment donc l'ossature du film, dont la principale est donc les flashbacks se déroulant à Poudlard. Mais ce qui aurait pu apparaître comme du fan service (après tout, c'est ce que l'on a reproché à Lucas pour sa prélogique) est au service d'une histoire où Grindenwald est le nouvel ennemi principal et où sa méchanceté (lui et ses partisans massacrent toute une famille de Moldu pour s'emparer de leur appartement) ne laisse aucun doute.

 

Cependant, et c'est là le génie de Rowling, le sorcier , bien campé par un Johnny Deep tout en sobriété, séduit suffisamment dans le propre camp du "bien" pour ne pas être qu'un simple méchant de carnaval. Certains alliés de Norbert n'hésiteront d'ailleurs pas à le rejoindre et la cassure dans le monde magique n'en sera que plus évidente. 

 

A aucun moment, d'ailleurs, Les animaux fantastiques 2 cherchent une quelconque tentative de séduction du très grand public. Il faut impérativement avoir vu le premier opus pour comprendre tous les tenants et aboutissants de l'histoire et rester concentré durant tout le métrage sous peine de se perdre. On sait que Rowling est une écrivain exigeante et douée (sa trilogie policière, basée sur le personnage de Cormoran Strike, le montre à chaque page) et que si elle s'est lancée dans ce nouveau défi, ce n'est pas que pour faire plaisir à la Warner qui désirait prolonger le triomphe d'Harry Potter. Certes, il y a des raisons commerciales derrière, mais elle en a profité pour donner au spectateur une histoire solide, pleine de ramifications et très ambitieuse. Et cet épisode de transition, à l'image de L'empire contre attaque, pose donc les véritables bases de l'histoire à venir.

 

Du coup, Norbert Dragonneau perd un peu de son leadership, même s'il reste clairement le héros de l'histoire. Même "punition" pour Tina, désormais Auror. Rowling se permet même de ne pas intensifier les sentiments entre les deux personnages, alors que la logique (et les fans) auraient voulu qu'ils aillent logiquement plus loin. Mais l'heure n'est plus à l'amusement.

 

Le personnage de Jacob subit également une surprenant évolution, même si les raisons de son retour sont un peu trop vite expédiées (quelques lignes de dialogue et hop, le revoilà) et on ne serait pas étonné de le voir prendre un rôle plus important encore dans le 3e opus. Quant à Queenie, là aussi, son évolution ne pourra que surprendre.

 

En voulant faire rejoindre les deux sagas, JK Rowlings et David Yates (dont la mise en scène est toujours impeccable) prennent le risque de perdre les néophytes, mais comme je l'ai dit, on est largement au delà du simple produit dérivé commercial. Cependant, le public américain semble moins adhérer à ce "crossover" et les résultats financiers seront moindres. Cela ne devrait pas handicaper la suite des événements : après tout, le 3e Harry Potter avait aussi connu un succès moins important aux USA avant de rebondir et battre records sur records jusqu'à la 8e partie.

 

David Yates connait l'univers par coeur : après tout, c'est le 6e film qu'il réalise. Cette fois ci, l'histoire se concentre en partie à Paris, occasion pour lui de reconstituer la ville lumière des années folles. La partie "historique" rappelle d'ailleurs le travail qu'il avait fait sur son Tarzan, très sous-estimé, mais empreint lui aussi d'un gros travail sur la reconstitution d'un lieu et d'une époque. La photographie se veut également plus sombre que le premier film, ton dramatique oblige et sa mise en scène se veut toujours au service de ses personnages. Seule l'évasion de Grindenwald détonne un peu, quelque peu brouillonne , au montage trop abrupte et un peu trop numérique. Mais pour le reste, Yates réussit un sans faute, multipliant les scènes spectaculaires revisitant des lieux cultes de la saga, mais n'oubliant pas les passages plus intimes et les doutes de ses personnages.

 

Car cet épisode est bien basé sur le doute : chacun devra choisir sa voie et son camp, sortir de sa zone de confort et de ses préjugés. C'est sans doute ce flou qui a dérangé une partie des spectateurs. C'est bien dommage car, après tout, les films qui osent aller dans des directions pas forcément attendues sont devenus rare, surtout dans une franchise aussi énorme que Potter.

 

On attend donc désormais la suite avec impatience, voir où l'histoire va nous emmener et comment les personnages vont évoluer. Et la fin ouverte, ainsi que la promesse d'un affrontement entre Dumbledore et Grindenwald ne peut qu'être excitante à tout point de vue ! Rendez vous en 2020 avec , dit-on, la première apparition d'Hagrid.

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Gros démarrage pour Les crimes de Grindenwald

Publié le par Dave

Gros démarrage pour Les crimes de Grindenwald

Le film est, parait-il, moins bien apprécié que le premier opus (si, si , c'est Internet qui le dit) . Mais en attendant, avec 1 649 616 spectateurs pour sa première semaine, il dépasse de 220 000 le film original sorti il y a 2 ans. Gageons que ces milliers d'entrées en plus sont dues au fait que le film est "moins bien". Et quand on sait que le mouvement des Gilets Jaunes a fait que pas mal de gens ont préféré rester chez eux ce week end, il parait évident que Les crimes de Grindelwald aurait pu monter encore plus haut.

 

Ce numéro 2 était attendu et son démarrage n'a donc rien d'illogique, n'en déplaise à certaines critiques qui espéraient justement un échec ou, au minimum, un démarrage inférieur comme aux USA ou en Chine. Le ton a surpris certes, mais je n'ai entendu que des échos positifs de la part des gens qui ont vu le film et que j'ai rencontré en vrai. Après, il est évident que celui qui espérait un 2e film dans la lignée du premier, axé sur les créatures et le personnage de Norbert a pu être étonné voire déçu. Mais à une époque où l'on reproche au cinéma de ne pas prendre de risque, doit-on vraiment s'agacer quand un film va où on ne l'attend pas.

 

La victime collatérale de cet énorme démarrage est Les chatouilles de Andréas Bescond. La jeune femme y raconte son enfance saccagée par un "ami" de la famille qui abusa d'elle durant des années. On pouvait craindre qu'un sujet aussi fort ne fasse pas recette et c'est hélas ce qui s'est passé : à peine 123 605 personnes dans les salles. C'est bien dommage. La promotion a pourtant été faite de manière plutôt intelligente.

 

Echec encore plus cinglant pour Millenium ; ce que ne nous tue pas qui n'a fait que 96 163 entrées. On peut continuer à penser que Sony  a flingué sa franchise en voulant se passer de Fincher, Craig et cie

Semaine du 14 au 20 novembre 2018

Les crimes de Grindenwald 1 649 616  entrées
Bohemian Rhapsody 2 289 296 entrées
Le grand bain 3 537 606 entrées
Un homme pressé 469 701 entrées
Le jeu 1 454 780 entrées
Les chatouilles 123 605 entrées
En liberté 607 682 entrées
Ce qui ne nous tue pas 96 163 entrées
Yeti et Cie 1 704 411 entrées
Un amour impossible 151 452 entrées

 

Bohemian Rhapsody passe à la 2e place, mais dépasse les 2,2 millions d'entrées tandis que Le grand bain atteint 3,5 ! Deux gros succès pas forcément attendu.

 

Un homme pressé se classe désormais 4e avec 469 000 spectateurs. Luchini a souvent fait mieux, mais là aussi, le sujet n'est pas des plus fédérateurs.

 

Les comédies Le jeu et En liberté continuent leurs destins bien différents, avec presque 1,4 million pour le premier et un peu plus de 600 000 pour le 2e. 

 

Yeti et Cie passe 9e (les vacances sont bien finies) mais ses 1,7 millions de tickets vendus en font un vrai succès.

 

Enfin, Un amour impossible ferme la marche avec un peu plus de 150 000 spectateurs.

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Mickey a 90 ans !

Publié le par Dave

Mickey a 90 ans !

Le 19 novembre 1928 était présenté Steamboat Willie, le premier dessin animé mettant en scène Mickey , en première partie du film Gang War.

 

Enfin, pas tout à fait, car deux cartoons l'avaient précédé "Plane Crazy" et "Mickey Gaucho". Mais c'est Steamboat Willie, film sonore qui plus est, qui a été massivement diffusé et est donc devenu le premier film "officiel" du personnage.

 

Il est à noter que l'énorme succès du cartoon a amené Disney à sonoriser et ressortir les deux premiers. Il est vrai que l'impact a été considérable sur l'industrie, peu de temps après Le chanteur de jazz, montrant que le son était loin d'être un gadget et précipitant la chute du vieil Hollywood muet.

 

A partir de Steamboat Willie, Mickey est donc devenu petit à petit le symbole de Disney, mais paradoxalement, sa carrière au cinéma n'a pas été si énorme, son plus grand rôle "Fantasia" ayant été un échec commercial à sa sortie. C'est surtout en bande dessinée que la souris fétiche de Walt a conquis le monde. 

 

De toutes façons, Mickey est indissociable de la firme de Burbanks. Il est le personnage central des parcs et les 3 cercles de sa tête forment un logo que sans doute toute la planète connait.

 

Bon anniversaire Mickey.

 

 

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Les animaux fantastiques 2 en tête aux USA et dans le monde

Publié le par Dave

Les animaux fantastiques 2 en tête aux USA et dans le monde

il y a deux ans, le premier épisodes des Animaux Fantastiques avait étonné par son ton quelque peu éloigné du monde "classique" d'Harry Potter. Présenté sous une (fausse) préquelle, il plongeait le spectateur dans un monde où les créatures magiques avaient le premier rôle, mais , mine de rien, mettait des jalons sur une nouvelle série de film où le héros ne serait pas forcément Norbert Dragonneau et où l'idée était de créer un "Potterverse" rejoignant la célèbre série de livres.

 

Pari risqué, mais plutôt réussi car la film avait démarré à 74 millions, pour finir à 234 et à 814 dans le monde. Bien sûr, on était loin des chiffres de la première saga (seul Le prisonnier d'Azkaban avait fait moins bien), mais bon, pour un film que certains annonçaient déjà comme mort né...

 

Le deuxième - et surprenant - épisode arrivant sur les écrans, l'effet de surprise a diminué. Et il est donc logique que Les crimes de Grindelwald démarre en deçà du premier opus avec 62,2 millions. Il est vrai que le ton plus sombre, la mise en retrait de Dragonneau et l'apparition du "vrai" méchant de cette nouvelle série a pu décontenancer. Malgré les passages à Poudlard, Les animaux fantastiques 2 fait donc un peu grise mine, mais les 191 millions récoltés hors USA montrent que la franchise est toujours en forme, sans doute plus encore dans le reste du monde, où Harry Potter était déjà connu avant les USA.

 

Quoiqu'il en soit, on guettera avec attention jusqu'où montera ce 2e épisode qui est, mais la chronique vous en dira plus, nettement plus intéressant que le premier. Il aura peut être du mal à dépasser les 200 millions US, et dans les gros marchés où il est déjà sorti , notamment la Chine et l'Angleterre, l'érosion est sensiblement la même.

 

Deux autres nouveautés affrontaient Dragonneau et ses amis. La comédie Instant Family avec Mark Wahlberg et Rose Byrne prend la 4e place avec 14,7 millions. Le budget de 48 millions ne sera pas simple à rembourser.

 

Démarrage moyen aussi pour Windows , le nouveau film de Steve McQueen (12 years a slave), inspiré d'une série télévisée anglaise des seventies qui suit avec 12,3 millions. Les deux films ont reçu de bonnes critiques, mais au final, ils se sont sans doute phagocytés l'un l'autre. Les veuves (ce sera le titre français) a coûté 42 millions et met en scène des femmes dont les maris ont été tués lors d'un braquage et qui vont terminer le "job".

 

week end du 16 au 18 novembre 2018

Les animaux Fantastiques 2 62,2 millions
Le Grinch 126,5 millions
Bohemian Rhapsody 127,8 millions
Instant Family 14,7 millions
Widows 12,3 millions
Casse noisette et les 4 royaumes 43,8 millions
A star is born 185,8 millions
Overlord 17,7 millions
Millenium : ce qui ne tue pas.. 13,2 millions
Nobody's fool 28,8  millions

 

Le Grinch abandonne sa place de leader, même si sa baisse n'est que de 44%. Avec un cumul en 10 jours de 126,5 millions et l'approche de Thanxgiving, le dernier Illumination peut espérer passer la barre de 200, même si la concurrence de Ralph 2.0 risque de lui faire mal.

 

127 millions pour Bohemian Rhapsody : le biopic de Queen se porte toujours aussi et approche les 400 millions mondiaux. Il peut passer la barre du demi-milliard, ce qui en ferait le plus gros succès 2018 pour un métrage qui n'est ni un film d'action un film de super héros ni un dessin animé !!

 

La deuxième partie du top 5 est moins vaillante, si on exclut les 185 millions de A Star is Born. Ainsi, Casse noisette et les 4 royaumes peine à passer la barre de 50 et n'en est qu'à 43,8. 

 

Overlorld et Millenium 2 plongent de 62 et 68% !! Autant dire que leur cumul de 17 et 13 millions en font des échecs.  Nobody's fool ferme la marche avec 28 millions, mais il n'en a coûté que 19.

 

Notez que Venom sort du top 10 avec 210 millions, mais se rattrape encore avec son score mondial de 780 désormais. Il pourrait bien prendre la 5e place à Mission Impossible 6 !

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