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Les animaux fantastiques : Les crimes de Grindenwald (****)

Publié le par Dave

Les animaux fantastiques : Les crimes de Grindenwald (****)

Le pitch : comme il l'avait promis, Grindenwald parvient à s'échapper à ses gardiens et se met en quête du jeune Croyance. Norbert Dragonneau et ses amis devront alors choisir leur camp.

 

Après un premier épisode sympathique, mais tout de même mineur vis à vis de la saga Harry Potter, un peu trop axé, à mon goût, sur les créatures magiques (même si, logiquement, c'était le but vu le titre), JK Rowlings a donc pris une direction inattendu avec un nouvel opus moins spectaculaire et moins riche en bestiaire, mais à la dramaturgie bien plus élevée.

 

Le ton est déjà bien plus sombre, les personnages étant connus, l'auteure peut donc commencer à lancer des ponts vers la saga de sa vie. Des petites touches (on connait donc l'origine de Nagini, le serpent de Voldemort, on rencontre Nicolas Flamel) et des grandes (la première apparition officielle de Dumbledore) forment donc l'ossature du film, dont la principale est donc les flashbacks se déroulant à Poudlard. Mais ce qui aurait pu apparaître comme du fan service (après tout, c'est ce que l'on a reproché à Lucas pour sa prélogique) est au service d'une histoire où Grindenwald est le nouvel ennemi principal et où sa méchanceté (lui et ses partisans massacrent toute une famille de Moldu pour s'emparer de leur appartement) ne laisse aucun doute.

 

Cependant, et c'est là le génie de Rowling, le sorcier , bien campé par un Johnny Deep tout en sobriété, séduit suffisamment dans le propre camp du "bien" pour ne pas être qu'un simple méchant de carnaval. Certains alliés de Norbert n'hésiteront d'ailleurs pas à le rejoindre et la cassure dans le monde magique n'en sera que plus évidente. 

 

A aucun moment, d'ailleurs, Les animaux fantastiques 2 cherchent une quelconque tentative de séduction du très grand public. Il faut impérativement avoir vu le premier opus pour comprendre tous les tenants et aboutissants de l'histoire et rester concentré durant tout le métrage sous peine de se perdre. On sait que Rowling est une écrivain exigeante et douée (sa trilogie policière, basée sur le personnage de Cormoran Strike, le montre à chaque page) et que si elle s'est lancée dans ce nouveau défi, ce n'est pas que pour faire plaisir à la Warner qui désirait prolonger le triomphe d'Harry Potter. Certes, il y a des raisons commerciales derrière, mais elle en a profité pour donner au spectateur une histoire solide, pleine de ramifications et très ambitieuse. Et cet épisode de transition, à l'image de L'empire contre attaque, pose donc les véritables bases de l'histoire à venir.

 

Du coup, Norbert Dragonneau perd un peu de son leadership, même s'il reste clairement le héros de l'histoire. Même "punition" pour Tina, désormais Auror. Rowling se permet même de ne pas intensifier les sentiments entre les deux personnages, alors que la logique (et les fans) auraient voulu qu'ils aillent logiquement plus loin. Mais l'heure n'est plus à l'amusement.

 

Le personnage de Jacob subit également une surprenant évolution, même si les raisons de son retour sont un peu trop vite expédiées (quelques lignes de dialogue et hop, le revoilà) et on ne serait pas étonné de le voir prendre un rôle plus important encore dans le 3e opus. Quant à Queenie, là aussi, son évolution ne pourra que surprendre.

 

En voulant faire rejoindre les deux sagas, JK Rowlings et David Yates (dont la mise en scène est toujours impeccable) prennent le risque de perdre les néophytes, mais comme je l'ai dit, on est largement au delà du simple produit dérivé commercial. Cependant, le public américain semble moins adhérer à ce "crossover" et les résultats financiers seront moindres. Cela ne devrait pas handicaper la suite des événements : après tout, le 3e Harry Potter avait aussi connu un succès moins important aux USA avant de rebondir et battre records sur records jusqu'à la 8e partie.

 

David Yates connait l'univers par coeur : après tout, c'est le 6e film qu'il réalise. Cette fois ci, l'histoire se concentre en partie à Paris, occasion pour lui de reconstituer la ville lumière des années folles. La partie "historique" rappelle d'ailleurs le travail qu'il avait fait sur son Tarzan, très sous-estimé, mais empreint lui aussi d'un gros travail sur la reconstitution d'un lieu et d'une époque. La photographie se veut également plus sombre que le premier film, ton dramatique oblige et sa mise en scène se veut toujours au service de ses personnages. Seule l'évasion de Grindenwald détonne un peu, quelque peu brouillonne , au montage trop abrupte et un peu trop numérique. Mais pour le reste, Yates réussit un sans faute, multipliant les scènes spectaculaires revisitant des lieux cultes de la saga, mais n'oubliant pas les passages plus intimes et les doutes de ses personnages.

 

Car cet épisode est bien basé sur le doute : chacun devra choisir sa voie et son camp, sortir de sa zone de confort et de ses préjugés. C'est sans doute ce flou qui a dérangé une partie des spectateurs. C'est bien dommage car, après tout, les films qui osent aller dans des directions pas forcément attendues sont devenus rare, surtout dans une franchise aussi énorme que Potter.

 

On attend donc désormais la suite avec impatience, voir où l'histoire va nous emmener et comment les personnages vont évoluer. Et la fin ouverte, ainsi que la promesse d'un affrontement entre Dumbledore et Grindenwald ne peut qu'être excitante à tout point de vue ! Rendez vous en 2020 avec , dit-on, la première apparition d'Hagrid.

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Gros démarrage pour Les crimes de Grindenwald

Publié le par Dave

Gros démarrage pour Les crimes de Grindenwald

Le film est, parait-il, moins bien apprécié que le premier opus (si, si , c'est Internet qui le dit) . Mais en attendant, avec 1 649 616 spectateurs pour sa première semaine, il dépasse de 220 000 le film original sorti il y a 2 ans. Gageons que ces milliers d'entrées en plus sont dues au fait que le film est "moins bien". Et quand on sait que le mouvement des Gilets Jaunes a fait que pas mal de gens ont préféré rester chez eux ce week end, il parait évident que Les crimes de Grindelwald aurait pu monter encore plus haut.

 

Ce numéro 2 était attendu et son démarrage n'a donc rien d'illogique, n'en déplaise à certaines critiques qui espéraient justement un échec ou, au minimum, un démarrage inférieur comme aux USA ou en Chine. Le ton a surpris certes, mais je n'ai entendu que des échos positifs de la part des gens qui ont vu le film et que j'ai rencontré en vrai. Après, il est évident que celui qui espérait un 2e film dans la lignée du premier, axé sur les créatures et le personnage de Norbert a pu être étonné voire déçu. Mais à une époque où l'on reproche au cinéma de ne pas prendre de risque, doit-on vraiment s'agacer quand un film va où on ne l'attend pas.

 

La victime collatérale de cet énorme démarrage est Les chatouilles de Andréas Bescond. La jeune femme y raconte son enfance saccagée par un "ami" de la famille qui abusa d'elle durant des années. On pouvait craindre qu'un sujet aussi fort ne fasse pas recette et c'est hélas ce qui s'est passé : à peine 123 605 personnes dans les salles. C'est bien dommage. La promotion a pourtant été faite de manière plutôt intelligente.

 

Echec encore plus cinglant pour Millenium ; ce que ne nous tue pas qui n'a fait que 96 163 entrées. On peut continuer à penser que Sony  a flingué sa franchise en voulant se passer de Fincher, Craig et cie

Semaine du 14 au 20 novembre 2018

Les crimes de Grindenwald 1 649 616  entrées
Bohemian Rhapsody 2 289 296 entrées
Le grand bain 3 537 606 entrées
Un homme pressé 469 701 entrées
Le jeu 1 454 780 entrées
Les chatouilles 123 605 entrées
En liberté 607 682 entrées
Ce qui ne nous tue pas 96 163 entrées
Yeti et Cie 1 704 411 entrées
Un amour impossible 151 452 entrées

 

Bohemian Rhapsody passe à la 2e place, mais dépasse les 2,2 millions d'entrées tandis que Le grand bain atteint 3,5 ! Deux gros succès pas forcément attendu.

 

Un homme pressé se classe désormais 4e avec 469 000 spectateurs. Luchini a souvent fait mieux, mais là aussi, le sujet n'est pas des plus fédérateurs.

 

Les comédies Le jeu et En liberté continuent leurs destins bien différents, avec presque 1,4 million pour le premier et un peu plus de 600 000 pour le 2e. 

 

Yeti et Cie passe 9e (les vacances sont bien finies) mais ses 1,7 millions de tickets vendus en font un vrai succès.

 

Enfin, Un amour impossible ferme la marche avec un peu plus de 150 000 spectateurs.

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Mickey a 90 ans !

Publié le par Dave

Mickey a 90 ans !

Le 19 novembre 1928 était présenté Steamboat Willie, le premier dessin animé mettant en scène Mickey , en première partie du film Gang War.

 

Enfin, pas tout à fait, car deux cartoons l'avaient précédé "Plane Crazy" et "Mickey Gaucho". Mais c'est Steamboat Willie, film sonore qui plus est, qui a été massivement diffusé et est donc devenu le premier film "officiel" du personnage.

 

Il est à noter que l'énorme succès du cartoon a amené Disney à sonoriser et ressortir les deux premiers. Il est vrai que l'impact a été considérable sur l'industrie, peu de temps après Le chanteur de jazz, montrant que le son était loin d'être un gadget et précipitant la chute du vieil Hollywood muet.

 

A partir de Steamboat Willie, Mickey est donc devenu petit à petit le symbole de Disney, mais paradoxalement, sa carrière au cinéma n'a pas été si énorme, son plus grand rôle "Fantasia" ayant été un échec commercial à sa sortie. C'est surtout en bande dessinée que la souris fétiche de Walt a conquis le monde. 

 

De toutes façons, Mickey est indissociable de la firme de Burbanks. Il est le personnage central des parcs et les 3 cercles de sa tête forment un logo que sans doute toute la planète connait.

 

Bon anniversaire Mickey.

 

 

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Les animaux fantastiques 2 en tête aux USA et dans le monde

Publié le par Dave

Les animaux fantastiques 2 en tête aux USA et dans le monde

il y a deux ans, le premier épisodes des Animaux Fantastiques avait étonné par son ton quelque peu éloigné du monde "classique" d'Harry Potter. Présenté sous une (fausse) préquelle, il plongeait le spectateur dans un monde où les créatures magiques avaient le premier rôle, mais , mine de rien, mettait des jalons sur une nouvelle série de film où le héros ne serait pas forcément Norbert Dragonneau et où l'idée était de créer un "Potterverse" rejoignant la célèbre série de livres.

 

Pari risqué, mais plutôt réussi car la film avait démarré à 74 millions, pour finir à 234 et à 814 dans le monde. Bien sûr, on était loin des chiffres de la première saga (seul Le prisonnier d'Azkaban avait fait moins bien), mais bon, pour un film que certains annonçaient déjà comme mort né...

 

Le deuxième - et surprenant - épisode arrivant sur les écrans, l'effet de surprise a diminué. Et il est donc logique que Les crimes de Grindelwald démarre en deçà du premier opus avec 62,2 millions. Il est vrai que le ton plus sombre, la mise en retrait de Dragonneau et l'apparition du "vrai" méchant de cette nouvelle série a pu décontenancer. Malgré les passages à Poudlard, Les animaux fantastiques 2 fait donc un peu grise mine, mais les 191 millions récoltés hors USA montrent que la franchise est toujours en forme, sans doute plus encore dans le reste du monde, où Harry Potter était déjà connu avant les USA.

 

Quoiqu'il en soit, on guettera avec attention jusqu'où montera ce 2e épisode qui est, mais la chronique vous en dira plus, nettement plus intéressant que le premier. Il aura peut être du mal à dépasser les 200 millions US, et dans les gros marchés où il est déjà sorti , notamment la Chine et l'Angleterre, l'érosion est sensiblement la même.

 

Deux autres nouveautés affrontaient Dragonneau et ses amis. La comédie Instant Family avec Mark Wahlberg et Rose Byrne prend la 4e place avec 14,7 millions. Le budget de 48 millions ne sera pas simple à rembourser.

 

Démarrage moyen aussi pour Windows , le nouveau film de Steve McQueen (12 years a slave), inspiré d'une série télévisée anglaise des seventies qui suit avec 12,3 millions. Les deux films ont reçu de bonnes critiques, mais au final, ils se sont sans doute phagocytés l'un l'autre. Les veuves (ce sera le titre français) a coûté 42 millions et met en scène des femmes dont les maris ont été tués lors d'un braquage et qui vont terminer le "job".

 

week end du 16 au 18 novembre 2018

Les animaux Fantastiques 2 62,2 millions
Le Grinch 126,5 millions
Bohemian Rhapsody 127,8 millions
Instant Family 14,7 millions
Widows 12,3 millions
Casse noisette et les 4 royaumes 43,8 millions
A star is born 185,8 millions
Overlord 17,7 millions
Millenium : ce qui ne tue pas.. 13,2 millions
Nobody's fool 28,8  millions

 

Le Grinch abandonne sa place de leader, même si sa baisse n'est que de 44%. Avec un cumul en 10 jours de 126,5 millions et l'approche de Thanxgiving, le dernier Illumination peut espérer passer la barre de 200, même si la concurrence de Ralph 2.0 risque de lui faire mal.

 

127 millions pour Bohemian Rhapsody : le biopic de Queen se porte toujours aussi et approche les 400 millions mondiaux. Il peut passer la barre du demi-milliard, ce qui en ferait le plus gros succès 2018 pour un métrage qui n'est ni un film d'action un film de super héros ni un dessin animé !!

 

La deuxième partie du top 5 est moins vaillante, si on exclut les 185 millions de A Star is Born. Ainsi, Casse noisette et les 4 royaumes peine à passer la barre de 50 et n'en est qu'à 43,8. 

 

Overlorld et Millenium 2 plongent de 62 et 68% !! Autant dire que leur cumul de 17 et 13 millions en font des échecs.  Nobody's fool ferme la marche avec 28 millions, mais il n'en a coûté que 19.

 

Notez que Venom sort du top 10 avec 210 millions, mais se rattrape encore avec son score mondial de 780 désormais. Il pourrait bien prendre la 5e place à Mission Impossible 6 !

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Bohemian Rhapsody (*****)

Publié le par Dave

Bohemian Rhapsody (*****)

Le pitch : de la rencontre du Freddy Mercury avec le groupe jusqu'au triomphe de Live'Aid, 15 ans de la vie de Queen !

Cela fait un bail que le biopic de Queen était en gestation, les problèmes engendrés avec le réalisateur Bryan Singer n'étant que la dernière étape d'un long processus. Mais au final, cela valait la peine d'attendre, car Bohemian Rhapsody est sans doute le meilleur biopic musical depuis The Doors d'Oliver Stone.

 

Personnellement, je craignais un peu ce film car les aléas de la production (elle  a débuté en 2010, sous les auspices de Sacha Baron Cohen), l'abandon de Dexter Fetcher (qui aura finalement signé une partie du film), les exigences des membres survivants du groupe qui voulaient un film pour tout public et l'énorme attente suscitée pouvaient laisser craindre au mieux un biopic tiède au pire un échec cinglant.

 

Au final, malgré des arrangements avec la réalité - dont le grand public se contrefout totalement, le film est un véritable chef d'oeuvre, une ode à la musique et à la création, une plongée dans les coulisses des studios d'enregistrements -processus que je connais très bien - , rarement vue au cinéma , mais c'est surtout l'histoire touchante d'un homme ambitieux, talentueux qui aura su trouver dans la musique le moyen de s'élever, mais dont le prix à payer sera terrible.

 

Evacuons tout de suite les "erreurs" ! Non, John Deacon (le bassiste, brillamment interprété par Joseph Mazzelo, le gamin de Jurassic Park) n'a pas rejoint Queen en même temps que Mercury. Non, le groupe n'était pas séparé avant Live Aid , même si le film ne le dit pas clairement. En fait, 8 semaines avant cet évènement énorme, Queen achevait une tournée mondiale. Non, Freddy n'a pas annoncé sa maladie en 85 mais après 1986. Franchement, est-ce que cela va changer la teneur de l'histoire ? 

 

Absolument pas car le scénario prévoyait de s'arrêter sur ce concert unique et magistralement reconstitué dans le film, de mettre Live Aid en apothéose. Pour des raisons dramatiques, il était logique de distordre un peu la réalité. Mais citez-moi une reconstitution historique qui ne prenne pas quelques libertés avec la réalité pour des raisons de dramaturgie ?

 

Evidemment, un biopic repose sur ses acteurs. Les membres de Queen ne voulaient pas de têtes connues pour les interpréter (on peut les comprendre) et Rami Malek est absolument fabuleux ! Il donne toute l'ambiguïté au personnage, ses errements, sa folie des grandeurs, son génie... Car, et c'est finalement assez rare dans l La musique, Queen était l'addition de quatre vrais talents. Il suffit de regarder les crédits de leurs chansons pour voir que les quatre musiciens sont derrière les titres, et non pas un seul.

 

Certains ont reproché au film d'être trop lisse, de ne concentrer que  sur la musique , sur l'enregistrement des albums, les tournées, les concerts, et de ne pas en mettre en avant l'homosexualité du chanteur. D'une part c'est faux, plusieurs scènes de "baisers" entre hommes montrent que le script n'élude pas cette partie. Et d'autre part, quand j'étais gamin, que j'écoutais Queen dans mon walkman, je me foutais bien de savoir que Mercury était homo. Pour moi, seule la musique compte, le reste n'est que philosophie !! Les artistes peuvent faire ce qu'ils veulent avec leur vie privée du moment qu'ils soient loyaux envers eux mêmes, qu'ils respectent leur public et surtout, surtout, qu'ils offrent le meilleur d'eux même au niveau de leur art !!

 

Bohemian Rhapsody offre justement ceci : la vie d'un groupe, ses aléas, ses triomphes et surtout ce qui se passait derrière les chansons. Ainsi, la création de We Will Rock you ou Another one Bites the Dunst, c'est vraiment très brillant. La folie de cette époque où les groupes de rock n'hésitaient pas à aller au delà de ce que le "commercial" exigeait, cette folie qui n'existe plus que dans le death et le black metal, franchement, on la regrette. 

 

D'un point de vue de mise en scène, Bryan Singer fait un travail merveilleux, même si on ne saura jamais quelles scènes ont été tournées par Fletcher. Que l'on soit sur scène devant 100 000 personnes ou dans une petite chambre avec la petite amie de Mercury (Lucy Boynton, excellente), jamais le film ne cherche à épater ou à se prendre pour autre chose qu'il n'est.  Il aurait été facile de tomber dans l'excès ou de jouer les expérimentations, mais justement, la sobriété d'une très grande partie du film permet de se focaliser sur l'essentiel : la musique.

 

Car , ne l'oublions pas, les chansons de Queen sont extraordinaires, sans doute parmi les plus belles de toute l'histoire du rock. Mercury était un chanteur hors pair, Bryan May un guitariste monstrueux et la section rythmique sans doute l'une des plus carrés que l'on ait vu sur une scène ! Et c'est évidemment, cette partie qui a fait le triomphe du film : en moins de 3 semaines, il est devenu le biopic le plus rentable de toute l'histoire avec plus de 317 millions de recettes mondiales, battant les 201 de Straight Outta Compton (qui n'avait marché qu'aux USA). Et comme on sait que le budget n'est que de 52 millions, on comprend que la Fox a finalement fait une affaire et a bien eu raison d'attendre que les planètes s'alignent.

 

Alors oui, certains aspects sont survolés, oui il n'y a rien sur les collaborations de Queen et le cinéma (Flash Gordon, Highlander), oui, on aurait aimé que le film aille au delà de Live aid, peut être jusqu'à la mort du chanteur, mais franchement, apprécions déjà ce superbe métrage dont on peut désormais se repasser en boucle la bande originale avec d'autres images en tête.

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Bohemian Rhapsody et Le grand bain toujours devant , L'homme pressé 3e.

Publié le par Dave

Bohemian Rhapsody et Le grand bain toujours devant , L'homme pressé 3e.

Peu de choses ont changé dans le top France de cette semaine ! Les deux gros hits de novembre sont toujours devant, une nouveauté s'incruste dans le top 5 et En liberté et le jeu échange leur place.

 

L'homme pressé, avec Fabrice Lucchini démarre à la 3eme place avec 293 291 entrées. Inspiré de la vie d'un industriel français qui avait fait passer son entreprise avant tout le reste , et victime d'un AVC, le film se repose entièrement sur sa vedette, qu'on a pas mal vu dans les médias. Le score de cette première semaine est donc honnête, mais il faudra évidemment tenir sur le long terme pour aller plus loin. A noter que le film a été tourné en cinémascope, ce qui est assez rare pour une comédie dramatique française.

 

Il faut descendre de 5 places pour trouver la 2e nouveauté, Un amour impossible qui démarre donc 8eme avec 95 480 entrées. Cette histoire où un homme et une femme issus de deux classes sociales différentes ont un enfant tourne au sordide quand la mère apprend que le père de sa fille la viole n'a donc pas vraiment attiré le public. Coïncidence, le film "Les chatouilles" qui parle aussi des abus sexuels sur les enfants sort cette semaine.

 

Semaine du 7 au 13 novembre

Bohemian Rhapsody 1 800 463  entrées
Le grand bain 3 175 810 entrées
L'homme pressé 293 291 entrées
Le jeu 1 327 305 entrées
En liberté 503 787 entrées
A star is born 1 540 805 entrées
Yeti et Cie 1 629 997 entrées
Un amour impossible 95 480 entrées
Venom 2 220 943 entrées
Halloween 791 092 entrées

Le génial biopic de Queen reste donc en tête, ne perdant qu'un tiers de ses entrées et en cumule donc 1 800 000. Ultra mérité pour un film qui se classe logiquement dans les meilleures de l'année et qui, je l'espère, fera connaître à une nouvelle génération, la musique d'un des plus grands groupes de tous les temps !

 

Le grand bain s'approche des 3,2 millions en 3 semaines. Un vrai succès là aussi qui n'était pas attendu à ce niveau, même si le casting avait un énorme potentiel.

 

Le jeu regagne une place pour 1,3 millions de spectateurs, tandis que En Liberté passe la barre des 500 000.

 

En dehors du top 5, A Star is Born en est à 1,5 millions, mais se fait doubler par les 1,6 de Yeti et Cie, victime d'une chute de 70% (les vacances sont finies).

 

Venom est 9eme avec 2,2 millions tandis que Halloween ferme la marche avec 791 092 fans de psycho-killer. Triomphe en Amérique, cette séquelle ne passera sans doute pas le million en France. Etonnant.

 

Ce mercredi, démarrage en tête des Animaux Fantastiques 2 ! Le BO France aura un nouveau champion mercredi prochain.

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Adieu Stan Leee

Publié le par Dave

Adieu Stan Leee

Si le très grand public ne le connait vraiment que depuis 2008 (et ses caméos remarqués dans tous les films Marvel), le fan du comics le connaît depuis... hé bien, depuis qu'il a ouvert un Strange ou une revue Marvel/Panini France. Pour ma part, cela fait donc 40 ans que j'ai découvert le nom de celui qui a inventé Spider-man, les X-Men, Hulk, les Fantastic Four, Thor , les Avengers et j'en passe, sans compter tous les personnages qu'il a créés avant 1961 et le premier numéro des FF, qui a marqué la renaissance de Marvel Comics !!

 

Stan Lee s'est donc éteint à 95 ans ! Un bien bel âge pour un homme qui a toujours rendu ses compatriotes heureux, un artiste pour qui seul comptait le sourire du fan et même s'il avait tendance à enjoliver sa propre légende (ses créations doivent aussi beaucoup à Steve Dikto, Jack Kirby ou John Romita), nul l'osera lui enlever le moindre impact sur l'industrie des Comics.

 

J'avais lu quelque part que Lee avait tourné des Caméos pour les 4-5 prochaines années des films du MCU. On pourra vérifier cela en 2019 dans Captain Marvel, Avengers 4 et Spider-Man 2, mais en attendant, replongeons nous donc dans la masse incroyable de ses récits.

 

Stan Lee vivra à jamais dans nos coeurs !

Adieu Stan Leee

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Venom bat le démarrage d'Avengers 1&2 en Chine !!

Publié le par Dave

Venom bat le démarrage d'Avengers 1&2 en Chine !!

Décidément, Venom est un film plein de surprises ! Villipendé par une bonne partie du net sur la seule foi de sa bande annonce, puis les déclarations de Tom Hardy ("mes meilleures scènes ne sont pas dans le film"), le spin off était bien parti pour être un échec cinglant.

 

Mais outre son gros démarrage US, le film a marché sur toute la planète et on scrutait son ouverture en Chine, dernier gros marché à l'accueillir.

 

Avec 111 millions pour son premier week-end, Venom a battu les démarrages d'Avengers 1&2 ! C'est dire la popularité de ce personnage.

 

Au final, pour le moment, Venom en est à 675 millions à l'international ! 

 

Pas mal pour ce qui devait être un bide !

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The Grinch prend le contrôle du BO US

Publié le par Dave

The Grinch prend le contrôle du BO US

Avec 66 millions pour son premier week end, le dernier dessin animé d'Illumination effectue donc un démarrage très honorable, même si en deçà de ce que le studio obtient d'habitude. Mais comme chez Illumination, on ne dépense pas sans compter , les 75 millions de budget seront très vite rentabilisés, sans oublier l'étranger. Pour le moment, The Grinch n'est sorti que dans quelques pays et ne rajoute donc que 12 millions. En France, ce sera pour la fin du mois.

 

Après, les autres nouveautés font grise mine. Le film de guerre et d'épouvante, Overlord, prend 10,1 millions et une 3e place.  JJ Abrams , qui produit, n'a mis "que" 38 millions sur la table. Et Overlord a déjà doublé ces recettes à l'étranger où il commence également à sortir. Là aussi, donc la rentabilité sera au rendez vous, mais sans doute peu de bénéfices.

 

Par contre, grosse déception pour le nouveau Millenium , inspiré du 4e opus (celui écrit par un autre écrivain que Stieg Larson) et qui sortira chez nous sous le titre Ce qui ne tue pas nous rend plus fort, se plante dans les grandes largeurs avec seulement 8 millions et la 5e place. Il est vrai que ni David Finsher ni Daniel Craig ni Rooney Mara ne font partie de l'aventure. On peut d'ailleurs s'étonner que Sony n'ait pas continué la série plus tôt, même si les 230 millions mondiaux récoltés ont sans doute pesé dans la balance (le studio attendait au moins le double). Résultat, même si ce nouvel opus a coûté 43 millions (contre 90 pour le Finsher), Sony  a sans doute flingué sa franchise.

 

Week end du 9 au 11 novembre 2018

The Grinch 66 millions
Bohemian Rhapsody 100 millions
Overlord 10,1 millions
Casse noisette et les 4 royaumes 35,2 millions
Millenium : ce qui ne nous tue pas... 8  millions
A star is born 178 millions
Nobody's fool 24,2 millions
Venom 206,2 millions
Halloween 156,1 millions
The hate U give 26,7 millions

 

Bohemian Rhapsody perd donc la tête mais cumule 100 millions ! Hors USA, c'est 185 de plus ! Le film est donc un énorme succès et met donc une bonne claque à tous ceux qui espéraient un bide et qui l'avaient déjà prévu !

 

Casse noisette perd la moitié de ses entrées pour un peu plus de 35 millions.  Il en a coûté 120 ! Autant dire que l'international sera essentiel , même s'il est évident que Disney va perdre beaucoup d'argent. On ne va cependant pas les plaindre.

 

A Star is born et Venom sortent du top 10 avec 174 et 206 millions. Entre les deux, le film de Tyler Perry, Nobody's fool prend 24,2 millions en 10 jours. Il sera donc dans les basses eaux dans la filmographie prolifique de son auteur.

 

Halloween passe la barre des 150 millions, The Hate U give ferme la marche avec 26.

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The Grinch : la BA

Publié le par Dave

The Grinch : la BA

18 ans après la version live triomphale de Ron  Howard avec un excellent Jim Carrey, illumination offre une version animée au public.

Le premier jour a permis de voir le film ouvrir à 18 millions , ce qui devrait donner un week end à plus de 60 millions. Pas mal du tout, mais ce sera loin de celui de Ron Howard.

 

 

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