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Queen millionnaire !

Publié le par Dave

Queen millionnaire !

Avec 1 077 661 fans de Freddie Mercury dans les salles, Bohemian Rhapsody a donc parfaitement rempli sa part de contrat chez nous également  et a donc fait mentir ceux qui pensait que la teneur du film (pas assez polémique selon eux) allait l'empêcher de fonctionner. Quand on voit que les derniers bio pics français sur Coluche, Dalida ou Claude François n'ont pas atteint 600 000 entrées, on peut se dire que la performance n'est pas négligeable. Après tout, Queen n'existe plus depuis presque 30 ans.

 

Les vacances ont certainement beaucoup aidé (tout le BO en profite) et la date de sortie a été intelligemment bien pensée. Et puis, si cela permet de remettre la musique géniale du groupe sur le devant de la scène , tant mieux !

 

La comédie En liberté  ne pourra pas en dire autant. Cependant 328 195 spectateurs et la 4e place, vu les films en continuité, ce n'est pas mal du tout.

 

Semaine du 31 octobre au 6 novembre

Bohemian Rhapsody 1 077 661 entrées
Le grand bain 2 573 630
Yeti et Cie 1 506 646
En liberté 328 195 entrées
Le jeu 1 140 641
Halloween 703 899
Venom 2 125 813
Alad'2 2 243 194
A star is born 1 394 268
Chair de poule 2 478 877

6 films millionnaires dans les métrages en continuité ! Cela fait un bout de temps que cela n'était pas arrivé.

 

Le Grand Bain passe 2e et dépasse 2,5 millions ! Yeti et Cie passe les 1,5, Le jeu 1,1 millions. Pas mal du tout ce top 5 !

 

Halloween sort de ce top , avec un peu plus de 700 000 fans de psychokiller . Pas trop mal, mais très loin du triomphe US.

 

Venom et Alad'2 se suivent avec 2,1 et 2,2 millions, tandis que A star is Born approche les 1,4.

 

Enfin, Chair de poule clôt ce top avec 478 000 entrées.

 

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Bohemian Rhapsody a parfaitement réussi son lancement !

Publié le par Dave

Bohemian Rhapsody a parfaitement réussi son lancement !

Dommage que je ne fasse pas tout le temps des captures d'écran. J'aurais pu donner quelques  images des "spécialistes" qui annonçaient un échec cinglant pour le biopic sur Queen, Bohemian Rhapsody, suite à toutes les déboires de la production.

 

5 jours après sa sortie en Europe et 3 après celle US, le film a démarré avec 50 millions aux USA et 141 dans le monde. Des bides comme celui-ci, pas mal de studio aimeraient en avoir tous les week end !!

 

Si la rencontre entre un film et son public est parfois mystérieuse (combien de chefs d'oeuvre n'ont rien donné au cinéma, tandis que des films que l'on juge moyen ont été des cartons), il est vrai que rien ne disait que Bohemian Rhapsody marcherait à ce point. Ce démarrage montre également le divorce entre la presse, très partagée et souvent critique, et le public, dont les retours sont très bons.

 

Avec un budget de 52 millions, le film de Bryan Singer s'est donc déjà remboursé. Par contre, de par son sujet, aucune séquelle à craindre !!

 

Si la Fox fait la fête, sa désormais maison mère tire un peu la tronche avec le démarrage médiocre de Casse-noisette et les 4 royaumes qui ne prend que 20 millions à la 2e place ! Même avec 38 millions de plus dans le reste du monde, c'est clairement un échec, le deuxième de Disney cette année après la contre-performance de Solo. On n'a pas le budget du film, mais gageons qu'il a dû coûter cher. Voir sur le long terme ce que cela donnera. Maintenant après le succès très moyen de A la poursuite de demain, on peut craindre que Disney ne cherche plus trop à sortir des recettes connues.

 

Enfin, Nobody's fool prend une honorable troisième position avec 14 millions ! La nouvelle comédie de Tyler Perry (que nous ne verrons donc jamais en France) a coûté 19 millions de dollars.

 

Week end du 2 au 4 novembre 2018

Bohemian Rhapsody 50 millions
Casse noisette et les 4 royaumes 20 millions
Nobody's fool 14 millions
A star is Born 165,6 millions
Haloween 150,4 millions
Venom 198,6 millions
Yeti et Cie 77,4 millions
Chair de poule 2 43,8 millions
Hunter Killer  12,9 millions
The hate U give 23,4  millions

 

Un trio de blockbusters suit ces nouveautés. A star is Born cumule 165 millions, Halloween 150 et Venom est proche des 200 millions. Au niveau mondial, le musical est à 293, l'épouvante est à 229 et l'ennemi du monte en l'air à 541 ! 

 

Yeti et Cie passe 7eme avec 77,4 millions, tandis que Chair de Poules 2 est toujours sous les 50 millions.

 

Hunter Killer confirme son statut de gros échec avec à peine 13 millions en 10 jours, tandis que The hâte U give arrive à son point d'équilibre.

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Freddy Mercury séduit toujours aux USA

Publié le par Dave

Freddy Mercury séduit toujours aux USA

Personne n'avait trop parié sur un succès de Bohemian Rhapsody : renvoi du réalisateur Bryan Singer (qui est pourtant crédité seul au générique), rumeurs désastreuses durant le tournage, critiques très partagées...

 

Mais tout ce petit monde a oublié une chose : la musique de Queen est intemporelle et reste l'un des plus grands groupes anglais de tous les temps ! Logique donc que le public ait eu envie de savoir ce qu'il y a derrière le groupe et derrière le musicien.

 

Alors qu'importe les erreurs historiques que seuls les connaisseurs pointus verront (un ami Facebook en a fait une liste très complète), le biopic démarre  à 18 millions et devrait dépasser les 45 demain soir.

 

Et cela, c'est une très très bonne nouvelle.

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The Predator (****)

Publié le par Dave

The Predator (****)

Le pitch : alors que son commando s'est fait décimer au Mexique par une créature extra-terrestre, Quinn, un soldat à la marge parvient à récupérer une partie du matériel de l'Alien et de l'envoyer aux USA.

 

Qu'on se le dise, The Predator est un vrai film de nerd ! Irrespecteux, gore, totalement barge, ne se privant même pas de blagues les plus éculés, le dernier film de Shane Black n'est pas seulement un bon coup de pied au derrière de la bienséance, mais aussi (et surtout) un sacré film d'action SF qui s'assume. Ici, pas de faux semblants , pas d'alibis sociologiques, le métrage est là pour montrer des soldats se foutre dessus avec des Predators. Et qu'importe les incohérences du scénario, les coupes sombres dans le montage de la dernière partie ou les personnages souvent taillés à la serpe, on sait pourquoi on vient voir le film.

 

Dès l'introduction, le ton est donné : une vaisseau poursuivit par un autre saute dans l'hyperespace, s'écrase sur Terre et éjecte son pilote. Sans transition, on découvre le héros de l'histoire, un sniper passablement déjanté s'attaquant avec son équipe à un cartel de drogue. Et alors que dans le monde réel, la coïncidence que les deux protagonistes se ren contrent est proche du zéro, chez Shane Black (qui a coécrit le scénario), c'est tout à fait normal.

 

S'ensuit alors un mic-mac à base d'armes aliens envoyées par la poste (quand on sait que la douane vient fouiller dans tes colis quand tu commandes un album de Gorgoroth en Allemagne) et réceptionnées par un gamin autiste, qui va réussi à les faire fonctionner, une scientifique Casey Bracket (excellente Oliva Munn, vue dans Iron Man 2 et X-Men Apocalypse) aussi badass que bonne au tir, des soldats traumatisés par la guerre et qui feraient passer les 12 salopards pour des communiants en visite à Lourdes, sans oublier un super Predator de 3 mètres.

 

Quand aux dialogues, si vous trouviez ceux de l'original de McTierman salés, autant dire que ceux-ci vont vous arracher les oreilles !! Un exemple , juste pour rire : quand l'un des bras cassés rencontre pour la première fois Casey, il ne trouve que "Lèche ta moule" à lui dire.

 

Arrivé à ce niveau de ma "chronique" vous vous demandez sans doute pourquoi je mets quatre étoiles à ce qui semble être décrit comme un navet.

 

Parce , très sincèrement, c'est vraiment ce genre de trucs que l'on s'attend à voir dans un film de Predator ! Beaucoup ont oublié que le premier film avec Schwarzenneger avait été conçu comme une série B, parfait véhicule pour sa star, et dont les comparses reprenaient tous les clichés des films d'actions des 80's. C'est la mise en scène de McT qui a transcendé un script qui mangeait à tous les râteliers (un zeste de Commando, une bonne dose de SF, une louche de psycho-killer) et s'autorisait un humour à peine plus élevé que celui du présent film (Aiguise moi-ça, t'as pas une tronche de porte bonheur...). 

 

31 ans après ce chef d'oeuvre, Shane Black en reprend les codes, les accentue, les pousse dans leurs derniers retranchements. Je peux comprendre que cela en ait fait hurler certains, mais si tu sais qu'en entrant dans la salle, tu va voir un mélange d'action burnée, de gore, de dialogues stupides et salaces et, bien entendu, des Predator défarouiller de l'humain, tu ne peux qu'être transporté !

 

Bien entendu, je ne prétendrais pas que cet opus est à la hauteur du premier. Aucun ne l'a été, même si le 2e volume, situé à Los Angeles, s'en ait approché par moment. Si l'original a autant marqué, c'est qu'il bénéficiait de l'effet de surprise. Depuis, on en sait plus sur le chasseur Alien (le script en tient d'ailleurs compte de manière assez subtile, puisque Jake Busey joue le rôle du fils d'un personnage que son père tenait lui même dans le 2), ses origines et The Predator explore donc un peu plus la mythologie de ces créatures. Mais où Shane Black fait très fort, c'est qu'il ne cherche jamais à être plus important que son film. Il rend hommage à tout ce qui a été fait depuis 30 ans, amplifie certains aspects, en explique d'autres (on en sait un peu plus sur les raisons qui poussent les Predator à venir chasser) et remplit très sérieusement un cahier des charges très précis.

 

Refusant d'adoucir son propos (il parait que certains cadres de la Fox avaient espéré un PG13), le réalisateur/scénariste ne recule devant aucune outrance donc, mais ce n'est jamais gratuit, contrairement à ce que j'ai pu lire. Même les dialogues salés sont justifiés par le fait que ce ne sont pas des enfants de choeur qui affrontent le Predator. Et le fait que Casey se montre à la hauteur de ses nouveaux "collègues" ajoute encore une touche ironique au film. Le script avance tel un bulldozer , sans jamais chercher à ménager le spectateur.

 

Ceci explique sans aucun doute l'échec public du film. Trop frappadingue pour le très grand public, The Predator doit surmonter en plus son statut de 5e séquelle d'une oeuvre culte. En fait, seuls les fans et les nerds y auront trouvé leur compte. Mais cela n'a pas permis d'être au moins un succès et cela va sans aucun doute nous priver des suites annoncées par la dernière scène.

 

Gageons cependant que le film gagnera ses galons cultes en vidéo, car c'est tout à fait le type d'oeuvre faite pour ce support !!

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Le grand bain s'impose très largement en France.

Publié le par Dave

Le grand bain s'impose très largement en France.

Les Français seraient-ils des trouillards ? Difficile de répondre, mais ils ont préféré plonger avec le film de Gilles Lelouche, Le grand  bain au lieu d'aller se planquer derrière les sièges des salles projetant Halloween ! 

 

Avec 1 432 529 entrées, la troupe d'acteurs masculines en slip de bain a donc fait un véritable carton. Tant mieux donc pour un cinéma français qui tirait quelque peu la langue depuis un paquet de semaines. Personnellement, j'avoue que c'est typiquement le genre de film que je ne regrette pas si je ne le vois pas sur un grand écran. La bande annonce est rigolote (même si l'idée des bras cassés se lançant un pari insensé est vieille comme le cinéma), mais d'un point de vue visuel, c'est assez plat. Mais le public ne pense pas comme moi et a sans doute eu envie de se marrer. On ne va pas lui en vouloir.

 

Du coup, Halloween ne démarre qu'en 5e position avec 413 584 amateurs de psychokillers !! Oui, ce terme est né avec Halloween, le premier , celui de John Carpenter, a été popularisé par Vendredi 13 et une horde d'imitateurs (Massacre au camp d'été, Carnage et j'en passe), remis à la mode avec Scream puis réoublié. On pouvait cependant penser que cette suite marcherait mieux chez nous. Peut être que la 2e semaine de vacances lui donnera l'élan nécessaire pour aller au delà du million.

 

Halloween toujours, mais du côté des enfants avec la séquelle de Chair de Poule qui prend 300 034 gamins dans ses filets. Pas extraordinaire, mais les vacances ont quelque peu aidé.

 

Enfin, avec 228 173 entrées, Jean-Christophe et Winnie déçoit. C'est d'ailleurs étonnant car les habitants de la forêt des rêves bleus marchent plutôt bien chez nous, mais en animation. Le côté "réel" de l'histoire a sans doute rebuté le public. 

 

Semaine du 24 au 30 octobre 2018

Le grand Bain 1 432 529 entrées
Yeti et Cie 1 093 940 entrées
Alad'2 2 006 451 entrées
Venom 1 871 825 entrées
Halloween 413 584 entrées
Le jeu 827 386 entrées
Chair de poule 2 300 034 entrées
A Star is born 1 169 862 entrées
First Man 562 526 entrées
Jean Christophe et Winnie 228 173 entrées

 

En continuité, bondissant de 70%, le dessin animé Yeti et Cie passe la barre du million tandis qu'Alad'2 profite aussi des vacances (+31%) pour être double millionnaire.

 

Venom recule à la 5e place , mais devrait aussi atteindre les 2 millions.

 

Futur millionnaire également, Le jeu en est pour le moment à 827 000 et des brouettes.

 

Millionnaire toujours pour A star is born. Après un démarrage un peu juste, le duo Gaga-Cooper en est quasiment à 1,2 million d'entrées.

 

Par contre, First Man ne sera pas millionnaire. Comme en Amérique, le biopic sur Neil Armstrong n'a pas vraiment marché. 562 526 spectateurs, c'est mieux que rien, mais à la hauteur de l'évènement.

 

Notez que le génial The Predator (oui, j'ai adoré ce film qui ne recule devant rien) est déjà en dehors du top 10 et que Bohemian Rapshody a logiquement pris la tête des nouveautés tout en divisant la critique : je viens de lire deux avis totalement opposé.

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Petit point sur le BO mondial 2018

Publié le par Dave

Petit point sur le BO mondial 2018

Régulièrement, je fais le point sur le box office mondial.  Cette fois, je vais me focaliser sur les films qui ont passé la barre du demi-milliard de dollars.

Box Office Mondial 2018

Avengers 3 2 046,7 millions
Black Panther 1 346,9 millions
Jurassic World 2 1 304,9 millions
Les Indestructibles 2 1 235,3 millions
Mission Impossible 6 791,1 millions
Deadpool 2 734,2 millions
Ant-Man et la Guêpe 622,5 millions
Ready Player One 582,2 millions
The Meg 527,8 millions
Hotel Transylvania 3 520,8 millions
Venom 508,2 millions

11 films donc, tous à effets visuels, y compris les deux films d'animation ! Il est clair que le spectateur va au cinéma pour voir du...spectacle.  Il faut descendre à la 15e place pour voir un film sans effets visuels, à savoir 50 nuances plus sombres. Bref, pour cartonner, mieux vaut être associé à une  (ou plusieurs) société d'effets spéciaux. ILM ou Weta ont encore pas mal de travail devant elles.

 

Sur les 11 films, 6 sont des films de super héros ! Disney fait le carton plein en plaçant 2 de ses 3 films Marvel au deux premières places. Et Ant-Man à la 7e ! Quand aux Indestructibles, on ne peut dénier tout ce que le film doit à Marvel (aux Fantastic Four notamment). Et Disney le place à la 4e place mondial.

 

Les deux autres Deadpool 2 et Venom ne sont pas en reste, sachant que le symbiote n'est pas sorti partout (il reste le Japon notamment) et devrait aller titiller les 650 millions.

 

Notons un fossé important entre le 4e et le 5e film de plus 430 millions de dollars ! 4 films milliardaires puis on descend à un peu moins de 800.

Il est intéressant que dans ce top "11" , on trouve deux films portés par une star , Tom Cruise (MI) et Jason Staham (The Meg).

 

Intéressant aussi de voir qu'un seul de ces films , Ready Player One est réalisé par un réalisateur star, à savoir Spielberg. Il est vrai que Cameron est en plein tournage d'Avatar ainsi que Nolan, que Lucas a pris sa retraite et que les autres très grands réalisateurs (Scorcesse, Mc Tierman, Woo et j'en passe) n'atteignent plus de tels sommets depuis longtemps.

 

Hollywood est en train de changer. Mais j'aurai l'occasion d'y revenir.

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Bohemian Rhapsody, la BA

Publié le par Dave

Bohemian Rhapsody, la BA

Malgré des critiques pas toujours très encourageantes (on reproche au film de partir un peu dans tous les sens) , je suis très très impatient de voir cette biographie de Freddie Mercury (et de Queen !).

 

Pas uniquement en tant que fan d'un des rares groupes non métal (quoique) qui ait bercé mon adolescence , mais surtout parce que, comme les Beatles ou Metallica , Queen a révolutionné la musique !

 

Donc, foin des critiques , vivement sa vision !!

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Halloween triomphe à nouveau aux USA !

Publié le par Dave

Halloween triomphe à nouveau aux USA !

Retour du blog après une semaine en Italie (Venise, Ravennes, Assise). J'avoue que je n'ai pas vraiment eu le temps d'écrire des articles devant les merveilles architecturales de ces villes.

 

Une seule nouveauté dans le top 10, mais l'épouvante lui tient facilement tête ! Même en perdant 58% de ses entrées, Halloween reste devant et cumule 126,6 millions.  Et quand on sait qu'il n'a coûté que 10 millions, on peut comprendre que Universal soit heureux. Cette franchise (vieille de 40 ans) est vraiment bien relancée , même si j'avoue que , pour les avoir tous vu, je ne suis pas sûr que l'on puisse surpasser l'original de Carpenter, sa séquelle (que je trouve pas trop mal) et le IIIe épisode, le sang du sorcier, tentative intéressante pour changer la série de direction vu qu'aucun protagoniste de l'original n'est dedans.

Au niveau mondial, Halloween rajoute 45 millions et est loin d'être sorti partout. A noter que le film a été tourné en scope, chose assez rare pour de l'épouvante . C'est peut être une volonté de Carpenter, le réalisateur étant un maître de ce format !

 

La première nouveauté donc est Hunter Killer, un film d'action maritime avec Gerard Butler et Gary Goldman qui ne prend que 6,5 millions dans 2728 salles.  Le pitch tient en quelques mots : un commandant de sous-marin inexpérimenté  fait équipe avec des Navy Seals pour récupérer le président russe , prisonnier d'un général russe rêvant de déclencher une IIIe guerre mondiale. Ce qui est sûr, c'est que le public n'a pas vraiment eu envie de le voir et il va vite se retrouver avec une grosse baisse de salle.

 

Week end du 26 au 28 octobre 2018

Halloween 126,6 millions
A star is born 148,7 millions
Venom 187,2 millions
Chair de poule 2 38,3 millions
Hunter Killer 6,5 millions
The hate U give 18,3  millions
First Man 37,8 millions
Yeti et Cie 72,5 millions
Night School 71,4 millions
Mids90 3,3  millions

Lady Gaga et Bradley Cooper tiennent solidement leur 2e place et s'approche des 150 millions. Au niveau mondial, le musical tient aussi sa vitesse de carrière avec 100 millions de plus. Pour la petite histoire, c'est la 4e fois que cette histoire est filmée, la dernière étant bien sûr la version avec Barbra Streisand.

 

Venom fonce lui vers les 200 millions US et dépasse les 500 mondiaux ! Une vraie performance que l'on n'attendait vraiment pas, vu la façon dont le film a été reçu par la presse et descendu par les internautes avant sa sortie...

 

A la 4e place, Chair de Poule 2 cumule 38 millions. Cette séquelle passera peut être les 50 millions, mais les 80 du premier opus sont totalement inaccessibles.

 

Sortie du top 5 de The hate U give (18,3 millions) mais surtout de First Man ! Le film de Damien Chazelle est clairement un échec avec seulement 37,8 millions en 17 jours.  Et les 36 millions dans le reste du monde ne sont pas fabuleux non plus, même si au final le budget de 59 sera remboursé. Pourtant le sujet était extraordinaire, d'autant plus que, hormis Appolo 11, le grand public ignore quasiment tout de cet homme. Je ne comprends absolument pas cet échec, même si j'avais émis quelques hypothèses il y a 2 semaines.

 

Yeti et Cie, suivi de Night School affichent des scores similaires (72-71) mais bien sûr des budgets fort différents.

 

Enfin, Mids90 ferme la marche avec 3,5 millions. La comédie a bénéficié d'une énorme extension de salles (+1204 !!).

 

En dehors du top 10, notez le démarrage de Johnny English contre attaque à la 12e salle. Le film de Mr Bean n'est projeté que dans 544 salles, son premier week end n'a rapporté que 1,6 millions. Cela dit sa moyenne par salle est supérieure à celle de Hunter Killer.

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Mission impossible (****)

Publié le par Dave

Mission impossible (****)

Le pitch : accusé d'avoir décimé son équipe à Prague, Ethan Hunt, agent de la force Mission Impossible, doit voler une liste d'agent à la CIA afin de coincer la taupe qui l'a trahie.

Premier volet d'une franchise ultra-lucrative, Mission Impossible par Brian de Palma est un brillant exercice sur les faux semblants, les vérités tronquées et les mise en abime. Si Tom Cruise est logiquement à l'origine du film, le réalisateur de Pulsion ou des Incorruptibles retrouve ici son thème de prédilection : ce que l'on voit n'est pas forcément ce qui est vrai.

 

A sa sortie en 1996, le film fut décrié par une partie des fans pour son twist à mi-parcours, à savoir que le traitre n'était autre que M.Phelps , héros de la série télévisée. Mais il fallait bien cela pour passer le relais à Tom Cruise , trop jeune pour incarner le chef de la section Mission Impossible. Et quelle meilleure façon que de faire table rase du passé en faisant voler en éclat toutes les certitudes du public. A cet égard, la scène où Ethan retrouve son chef à Londres et comprend comment l'équipe a été décimée est un morceau d'anthologie !!

 

En fait, il faut voir le premier Mission Impossible comme un film d'espionnage comportant des scènes d'action. On sait d'ailleurs que la dernière scène, celle du TGV, fut retournée car la fin n'était pas assez spectaculaire. Ce qui est amusant c'est que Brian de Palma fit le contraire pour son film suivant, Snake Eyes, à savoir enlever une scène très spectaculaire située à la fin du film. Mais pour autant réussi que soit ces scènes, comme la fabuleuse intrusion dans la salle d'ordinateur de la CIA, elle ne sont que la cerise sur le gâteau d'une histoire moins complexe qu'il n'y parait (en tout cas, à sa deuxième vision) mais qui laisse toujours le spectateur dans le doute. 

 

Et l'usage des masques est justement un excellent moyen de perdre le spectateur. Dans certains cas, on sait que le personnage en joue un autre, dans d'autres, on ne le découvre qu'à la fin de la séquence.  Or, c'est une marque du cinéma de Brian de Palma : le faux-semblant. L'auteur qui citait si souvent Hitchcock à ses débuts emballe les scènes d'action avec professionnalisme, mais ce n'est pas ce qui l'intéresse. Son choix se porte sur la quête d'Ethan et sur la façon dont il va découvrir, peu à peu, la vérité, toujours à partir de détails (la bible), et comment sa vision du monde va changer. Et mine de rien, dès ce premier épisode, le postulat est posé : Mission Impossible n'est pas un film d'équipe, mais un film où un héros prend le pas sur les autres et se trouve opposé à son agence. Cela sera le cas dans tous les autres films, sauf le deuxième. 

 

Alors, évidemment, Tom Cruise prend forcément toute la lumière et ne laisse que peu de place au reste du casting. Emmanuelle Béart, par exemple, n'a  que peu de scènes la mettant en valeur, Jean Reno est un peu plus chanceux (même si on comprend très vite qu'il est le traitre - il n'y a qu'à voir son expression quand le quatuor quitte Langley) mais on comprend vite que le héros c'est Hunt ! C'est lui va débusquer le trafiquant, aller voler les informations, découvrir toute la vérité sur son chef et éliminer tous ses ennemis à lui seul. Seule Emmanuelle sera abattue par son mari. Il est intéressant de voir que si ce trait sera accentué dans le 2e épisode, progressivement il laissera un peu de place aux autres personnages.

 

Mission Impossible est donc une synthèse presque parfaite entre le film d'action et le thriller cérébral. Presque car quelques scories polluent le métrage. Des Deus Ex Machina (la découverte de Job 3.14 donc du trafiquant n'est pas crédible) , des raccourcis scénaristiques (comment Ethan peut-il avoir le masque de son chef, sachant qu'il a été désavoué et n'a donc pas accès à la technologie MI ?) et quelques effets visuels pas forcément maîtrisés, notamment dans la dernière partie avec le TGV.

 

Mais ces quelques défauts sont très largement compensés par le charisme de Tom Cruise, par une histoire passionnante et une mise en scène au cordeau. En prenant un véritable artiste (pour tous les épisodes d'ailleurs ) et non pas un yes man, l'acteur affiche d'entrée ses ambitions et réussit largement un pari très risqué. Après tout, il avait tout à perdre en cas d'échec. Brian de Palma aussi. D'ailleurs si MI accentua la carrière de l'acteur , il n'en fut pas de même pour le réalisateur. Cruise continua à enchainer les hits (Jerry Maguire sortit quelques semaines après et fut un triomphe US), De Palma ne connut jamais pareil succès : Snake Eyes et Mission to Mars dépassèrent péniblement les 50 millions et ses films des années 2000 se plantèrent tous.

 

22 ans après, le film a très bien vieilli qui plus est. Et on a peine à croire que l'acteur tient toujours aussi haut cette franchise, tout en se permettant des incursions plus risquées (et parfois moins rentables). Ce qui passa pour un caprice en 1996 se révèle être une des meilleures franchises de l'histoire du cinéma qui n'a jamais baissé en qualité. Combien peuvent en dire autant ?

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Venom leader de toutes les nouveautés France !

Publié le par Dave

Venom leader de toutes les nouveautés France !

Sans surprise, le mal aimé Venom s'est imposé largement en France , battant facilement toutes les autres nouveautés (et il y en a un paquet) avec 941 871 fans du symbiote (qui fête, mine de rien ses 34 ans, étant apparus dans la mini-série Secret War en 1984) ! On peut d'ailleurs se poser, une fois de plus, l'interêt de sortir autant de films en même temps, surtout face à un mastodonte américain. 

 

Du coup, Voyez comme on danse, le dernier film de Michel Blanc ne démarre qu'en 4e position avec 226 289 entrées. Personnellement, si j'adore l'acteur Blanc, le réalisateur ne m'a convaincu qu'avec Marche à l'ombre et, dans une moindre mesure, Grosse fatigue (malgré une fin vraiment décevante).

 

Déception claire pour Michel Ocelot. Le papa de Kirikou a obtenu un petit score pour Dilili à Paris, son nouveau métrage qui ne démarre que 5e avec seulement 134 356 amateurs d'animation à la française ! Une claque assurément .

 

Mais la séquelle de Johnny English faire pire encore : 121 585 spectateurs pour le dernier film de Mr Bean (qui fut enseignant à Oxford !!).  La contre attaque (sous titre français) a donc tourné court.

Il est suivi par les 116 438 de Girl, un métrage belge où une jeune fille née garçon (??) cherche à devenir danseur étoile. Je ne suis pas certain d'avoir compris le pitch.

 

En continuité, Alad'2 perd 55% des passagers de son tapis volant pour en cumuler 1 234 152. On est loin, pour le moment, du triomphe du premier opus, d'autant que cette séquelle a apparemment coûté plus cher.

 

A star is Born, comme en Amérique, baisse très peu. Et son cumul de 630 000 fadas de comédies musicales en deux semaines n'est pas si mal.

 

La Nonne passe 8e avec 1 265 362 personnes épouvantées. Le western de Jacques Audiard, qui est sorti aux USA dans quelques salles,  cumule 724 139 spectateurs.

 

Enfin, La prophétie de l'horloge peine à passer la barre des 500 000.

Semaine du 10 au 16 octobre 2018

Venom941 871 entrées
Alad'21 234 152 entrées
A star is born637 575 entrées
Voyez comme on danse226 289 entrées
Dilili à Paris134 356 entrées
Johnny English contre attaque

121 585 entrées

Girl116 438 entrées
La Nonne1 265 362 entrées
Les frères Sisters724 139 entrées
La prophétie de l'horloge475 649 entrées

 

 

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