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Cars 3 (**** 1/2 *)

Publié le par Dave

Cars 3 (**** 1/2 *)

Le pitch : victime d'un grave accident et confronté à la montée en puissance de concurrents plus high tech que lui, Flash Mc Queen entreprend de se reconstruire sans vouloir renoncer à ses rêves de courses.

 

Décidément, la franchise Cars est étonnante. Après un deuxième épisode qui lorgnait sur le film d'espionnage et qui se centrait sur Martin (un épisode que j'avais trouvé très réussi) et un opus originel plus convenu (la personne arrogante qui découvre une vie plus simple chez des gens qu'il aurait méprisé), les nouvelles aventures des voitures parlantes se focalisent à nouveau sur Flash McQueen mais sans être un remake du premier épisode.

 

En fait, à l'instar de Toy Story 3, Pixar a décidé de faire "vieillir" ses personnages. Ainsi, Flash n'est plus la voiture performante des épisodes précédents et l'accident dont il est victime va l'obliger à accepter que le temps a passé et que s'il veut rester dans la roue des jeunes coureurs, il va devoir se faire violence et oublier une partie de ses acquis, se délester de ses vérités.

 

Du coup, la ré-éducation de Flash va se doubler d'un voyage nostalgique où la vieillesse, le passé, le temps d'avant sont à l'honneur. Ce parti-pris audacieux explique peut être le semi-échec du film, même si la franchise n'a jamais connu le triomphe des autres dessins animés Pixar, car il s'adresse nettement plus aux adultes qu'aux enfants. Certes, les gags visuels et les scènes délirantes (comme celle où Flash et son coach participent à une course de stock car dans la boue) ne manquent pas, mais on parle bien ici de lutte entre jeunes loups arrivistes et vieilles gloires tentant de survivre mais qui se tenaient les coudes. Pas très glamour comme concept. En fait Cars 3 emprunte une grande partie de sa thématique aux derniers épisodes de Rocky, quand l'étalon italien comprenait qu'il ne serait plus jamais le boxeur qu'il fut. Et il n'y a pas que Flash qui vieillit : des amis disparaissent, d'autres prennent leur retraite et vendent leur entreprise à des jeunes golden boy pressés de faire de l'argent , d'autres enfin vivent dans leur passé.

 

L'autre thème développé est celui de la poursuite de ses rêves. Cruz Ramirez la coach de Flash les a tous mis sous le boisseau , terrassé par un échec et si elle tente de faire diversion, son attitude montre bien qu'elle n'est pas si heureuse dans son travail. Et si la conclusion du métrage la remettra dans le chemin qu'elle n'aurait jamais du quitter, il lui faudra également faire un énorme travail sur elle même.

 

De manière étonnante, Cars 3 est sorti une année où les femmes ont été bien plus au centre de la planète cinéma, que cela soit par les films se reposant sur une héroïne, soit par le plus gros succès obtenu par une réalisatrice (Wonder Woman, de Patty Jenkins qui a enfoncé les films de Katryn Bigelow des tablettes) ou par la triste affaire Weinstein (qui est en train de tourner au n'importe quoi). Or, par un subtil basculement scénaristique, Cruz va reléguer Flash au second plan dans le tout dernier acte du film, une idée brillante et surprenant, d'autant plus qu'elle est bien amenée comme le montre une deuxième vision du film.

 

Visuellement, les progrès de l'infographie made in Pixar ont permis un univers encore plus riche, avec plus de textures et de détails, comme ces bouts de gomme de pneus qui  jaillissent à l'écran quand la caméra virtuelle serre de très près les roues des véhicules lors des courses. Les couleurs également sont sublimes, parfois très flashy, parfois aussi douces qu'un pastel. L'énorme travail sur cette palette laisse pantois.

 

Présentant toujours plus de paysages américaines sublimes, après le tour du monde réussi du 2e opus, Cars 3 rend hommage à la ruralité et une Amérique dite profonde, trop souvent méprisée par une certaine forme de cinéma. Depuis le premiers Cars, Lasseter et son équipe ont voulu mettre à l'honneur la route 66, les petites villes, les préoccupations simples des gens vivant loin des mégalopoles. Pour avoir traversé une partie de l'Amérique (conduisant de New York à Supérior, une bourgade de 26 000 habitants du Wisconsin et traversant des états comme la Pennsylvanie, l'Ohio, le Michigan ou longeant les grands lacs), j'ai pu voir de visu cette Amérique des grandes routes, des paysages grandioses et des toutes petites villes avec leur main street si caractéristique. 

 

Car 3 ne déroge donc pas à la règle et le voyage de Flash Mc Queen jusqu'en Floride puis à la recherche de origines de Doc, son mentor disparu, se double donc de visions extraordinaires de ces grands paysages américains.

 

Bien plus riche thématiquement qu'on pourrait le croire au premier abord , Cars 3 est donc une réussite de plus, mais une réussite douce amère, où le cheminement du héros ne s'achève pas forcément là où on le pensait. La série va sans doute s'arrêter ici, mais à la différence d'autres studios, Pixar aura eu l'immense intelligence de refuser de se répéter et d'empreindre cet ultime opus d'une réflexion poussée. Certains diront que ce film n'est qu'une oeuvre mineure pour le studio qui a révolutionné le cinéma d'animation avec Toy Story il y a plus de 20 ans, mais à l'instar du Voyage d'Arlo, métrage également très sous-estimé, Cars 3 offre bien plus que la majeure partie des films prétendus pour "enfant".

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Le poids de l'eau et Les panneaux de la vengeance vainqueurs des Golden Globes

Publié le par Dave

Le poids de l'eau et Les panneaux de la vengeance vainqueurs des Golden Globes

Les Golden Globes, cette antichambre des Oscars (enfin pas toujours. En 2014, Gravity n'avait pas confirmé aux Oscars) a rendu son verdict. Pas de surprises puisque, hormis Coco, aucun blockbusters n'est présent. Ceci est somme toute assez récent car, il y a quelques années, de "gros" films se glissaient très souvent dans le palmarès, mais, tout comme en France depuis un sacré bail, les journalistes américaines estiment que, hors des "petits" films, point de salut. C'est assez réducteur (il suffit de voir qu'un énorme film comme Blade Runner 2049 ou La planète des singes Suprématie véhicule bien plus d'émotion qu'un film de Sundance) mais c'est tendance.

 

Les vainqueurs de cette cérémonie sont Les panneaux de la vengeance (meilleur film, meilleure actrice, meilleur second rôle masculin et meilleur scénario) et , pour ce qui nous intéresse, La forme de l'eau qui offre le Golden Globe du meilleur réalisateur à Guillermo del Toro et celui de la meilleure musique à notre compatriote Alexandre Desplat.

Le palmarès complet

Meilleur film – Drame

3 Billboards : Les Panneaux de la vengeance

 

Meilleur film – Comédie ou comédie musicale

Lady Bird de Greta Gerwig

 

Meilleur film d'animation

Coco

 

Meilleur film en langue étrangère

In the Fade de Fatih Akin

 

Meilleure actrice (Drame)

Frances McDormand, 3 Billboards : Les Panneaux de la vengeance

 

Meilleur acteur (Drama)

Gary Oldman, Les heures sombres

 

Meilleure actrice (Comédie ou comédie musicale)

Saoirse Ronan, Lady Bird

 

Meilleur acteur (Musical or Comédie)

James Franco, The Disaster Artist

 

Meilleure actrice dans un second rôle

Allison Janney, Moi, Tonya

 

Meilleur acteur dans un second rôle

Sam Rockwell, 3 Billboards : Les Panneaux de la vengeance

 

Meilleur réalisateur

Guillermo del Toro, La Forme de l'eau

 

Meilleur scénario

3 Billboards, Les Panneaux de la vengeance par Martin McDonagh

 

Meilleure musique originale

La Forme de l'eau par Alexandre Desplat

 

Meilleure chanson originale

"This Is Me", The Greatest Showman

Le poids de l'eau et Les panneaux de la vengeance vainqueurs des Golden Globes

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Jumanji 2 prend le relais de Star Wars, Insidious 4 2e.

Publié le par Dave

Jumanji 2 prend le relais de Star Wars, Insidious 4 2e.

Renversement du leader aux USA, bon démarrage pour un énième film d'épouvante à petit budget et grosses baisses logiques pour la plupart du top 10 après les fêtes...

 

Week end du 5 au 7 janvier 2018

Jumanji 2244,3 millions
Insidious : the last key29,2 millions
Les derniers Jedi572,5 millions
The greatest Showman75,9 millions
Pitch Perfect 385,9 millions
Ferdinand70,4 millions
Molly's game14,2 millions
Darkest Hour28,3 millions
Coco192 millions
Tout l'argent du monde20,1 millions

 

Après un bon démarrage vendredi soir (le film était en tête), le 4e volet d'Insidious a donc laissé la première place à Jumanji 2. Mais avec 29,2 millions en 3 jours, le budget de 10 est largement rentabilisé. C'est le 2e démarrage de la série, après les 40 du 2e épisode (qui avait terminé à 83 millions). Le résultat final de ce nouvel opus devrait être dans les 60 millions.

 

Jumanji 2 prend donc la tête de ce week end US avec un cumul démentiel de 244,3 millions ! Et plus de 519 dans le monde ! Pas mal pour une production de 90 millions de dollars dont on avait l'impression qu'elle était balancée à la va vite pour les fêtes. Comme quoi, ne jamais écouter les rumeurs. 

 

Les derniers Jedi passe à la 3e place tout en fonçant vers les 600 millions de dollars de recette. Rogue One a été dépassé dans la semaine, mais les 936 du Réveil de la force sont totalement hors de portée. Il est intéressant de voir que chaque 2e épisode des trilogies ont toujours tendance à faire moins bien avant de rebondir sur le 3e. Cela s'est vu avec Jedi et Sith. A voir si le 9e film fera aussi de même. Au niveau mondial,  avec 1,2 milliard de dollars, Les derniers Jedi devrait dépasser les scores de La belle et la bête et FF8 pour s'imposer également comme la plus grosse recette de 2017. 

 

The greatest Showman et Pitch Perfect suivent avec 75,9 et 85,9 millions. Des scores inespérés  après leurs démarrages moyens. Idem pour Ferdinand qui affiche 70 millions de cumul. Pour le taureau de la Fox, les 112 millions récoltés dans le reste du monde permettent d'amortir le budget.

 

Molly's game bondit de 197% en gagnant 1300 cinémas. Jessica Chastain voit son film de casino (elle y incarne une femme qui va monter son propre cercle de jeun clandestin) cumuler 14,1 millions. A noter que Kevin Costner et Idris Elba complètent la distribution.

 

Darkest Hour est 8e avec 28,3 millions. Le biopic des années de guerre de Winston Churchill devance les 192 millions de Coco (qui approche les 600 mondiaux) et Tout l'argent du monde, dernier film de ce top avec 20 millions.

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Titanic sortait en France il y a 20 ans !

Publié le par Dave

Titanic sortait en France il y a 20 ans !

Alors que nos amis américains avaient pu se prendre en pleine face le choc Titanic, qui ouvrit en tête avec un BO de 28 millions , battant donc le très attendu nouveau James Bond Demain ne meurt jamais, en France il nous fallu attendre début janvier pour vérifier si ce que SFX, quasiment seul, nous vendait depuis plusieurs mois : le nouveau James Cameron est un chef d'oeuvre.

 

Emportant tout sur son passage, Titanic fit couler les records les uns après les autres pour s'arroger celui du film le plus vu de tous les temps en France, avec plus de 20 millions d'entrées, délogeant donc Les 17 millions de La grande Vadrouille, sorti presque 30 ans auparavant. Si on y ajoute la ressortie 3 D, c'est 21 774 181 spectateurs !!!

 

Les cyniques avaient beau se la jouer "moi, je n'ai pas vu le film et je ne veux pas le voir", le public se ruait dans les salles, allaient le voir et le revoir (personnellement, j'y suis allé 4 fois et j'y suis retourné pour la ressortie en 3D) et montrait que quand un film était une telle combinaison d'émotion, de technique, de romance et de spectacle, il répondait présent.

 

La presse ? comme souvent, elle prit le train en marche. Pour un SFX qui avait, dès l'été, compris que l'histoire était en marche, les autres eurent un peu de mal à admettre que James Cameron était capable de montrer autre chose que des robots venus du futur ou des Aliens (belliqueux ou pacifiques) voire des véhicules conçus pour un Arnold au sommet de sa gloire comme True Lies. Notons pour être honnête que le très conservateur Les cahiers du cinéma n'avait pas attendu également Titanic pour comprendre que Cameron était un pur génie, un cinéaste de l'étoffe d'un Spielberg ou d'un David Lean. J'en veux pour preuve la façon dont ils avaient analysé True Lies, décelant derrière l'action débridée, l'intelligence de la mise en scène, la brillante comédie de moeurs et la technique sans faille d'un cinéaste intransigeant.

 

20 ans après, au delà des records, que reste-il de Titanic ?

 

Au niveau du box office , Cameron a eu le toupet de se battre lui même avec Avatar (2,7 milliards) et si au USA, Le réveil de la Force a pulvérisé les recettes de sa fresque SF, Titanic, en terme de tickets vendus est 5e (devant lui se trouve ET, La mélodie du bonheur, Un nouvel espoir et Autant en emporte le vent).

 

Au niveau récompense, les 11 Oscars en font l'égal de Ben Hur.

 

Oui, mais au delà ?

 

Titanic reste tout simplement l'un des plus grands films jamais portés à l'écran, une oeuvre magistrale qui tout aspirant réalisateur devrait décortiquer, un Everest narratif et technique, une des raisons majeures qui font que l'on aime aller dans une salle obscure !

 

Titanic figure depuis 20 ans dans mon top 3 ! D'ailleurs les deux autres films que j'y plaçais en 1998, à savoir Lawrence d'Arabie et L'empire contre attaque ont été remplacé par Avatar et La revanche des Sith.

 

Revoir Titanic en 2018, c'est vivre à nouveau une expérience intense, c'est frissonner avec Rose et Jack, c'est espérer que les deux amants s'en sortent, c'est voir avec effroi la catastrophe se profiler.

 

Que les cyniques et les aigris gardent leurs commentaires fielleux. Cameron n'en a cure. Il sait pertinemment qu'il a plus que réussi son pari totalement dingue : faire un triomphe avec une histoire en costume que tout le monde connait et où quasiment  tout le monde meurt à la fin !

 

 

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Les derniers Jedi, 2e vision

Publié le par Dave

Les derniers Jedi, 2e vision

Pour bien apprécier un Star Wars, il faut le voir plusieurs fois. Depuis 1977, je ne déroge pas à cette règle (mon record reste de 4 visions en salle de La menace fantôme lors du mois qui a suivi sa sortie) et je vais voir un épisode au moins 2 fois.

 

Mardi dernier, je suis donc retourné au cinéma pour revoir Les derniers Jedi, en 2D cette fois et le moins qu'on puisse dire est que je le ré-évalue quelque peu. Certes, la partie centrale sur la planète casino n'a toujours pas un intérêt démentiel (en fait, c'est surtout une tentative de refaire une énième fois la scène de la cantina) et je continue à penser que Ryan Johnson a un peu trop pris le contrepied de Abrams et des pistes narratives du Réveil de la force. Enfin, lors de cette deuxième vision, j'ai trouvé que l'apparition de Maz était vraiment gadget.

 

Mais d'un point de vue narratif, j'ai pu apprécier tranquillement les rapports entre Luke et Rey, entre Rey et Kylo Ren et, en règle générale, le cheminement de chaque personnage sur son chemin plutôt obscur. Même Poe Dameron gagne de l'épaisseur, notamment à cause de ses erreurs (mine de rien, il est rare qu'un blockbusters propose un personnage principal se plantant à ce point ou jugeant aussi mal les autres). En fait, seul Finn n'évolue pas et son combat avec Phasma relève plus de scène pour fan qu'une véritable étape dans son histoire.

 

Savoir à l'avance ce qui va se passer permet justement d'anticiper la façon dont les  surprises sont amenées. Et force est de reconnaître que la mort de Snoke est sacrément bien amenée, des indices étant disséminés dès que Rey met le pied dans la salle du trône. Alors même si on ignore toujours d'où vient le suprême leader (une tâche qui incombera à l'univers étendu ?), son "sacrifice" est nécessaire pour que Kylo puisse prendre son envergure. Mine de rien, il ose ce que son grand père n'a jamais osé faire, à savoir se débarrasser de son maître.

 

On peut aussi voir comment le réalisateur manipule le spectateur pour faire croire au retour de Luke parmi les siens. Après tout, il émerge au moment où le faucon est revenu avec Rey...

 

Visuellement, j'ai pu admirer le travail impressionnant sur les couleurs, avec cette dominance du rouge que cela soit dans la salle du trône de Snoke, lors de l'incendie de son vaisseau et, bien entendu lors de la bataille finale. Johnson renoue avec une esthétique à la fois sombre et colorée, celle qui émanait de La revanche des Sith. A propos de la prélogie, on notera que Johnson n'a pas hésité à y faire référence, notamment lors de sa diatribe sur l'arrogance des Jedi et sur le fait qu'ils aient laissé Dark Sidious les manipuler. Ceci ajouté au fait que Marvel a sorti une superbe mini-série autour d'Obi-Wan et Anakin montre que Disney  a (enfin) compris que se cantonner aux épisodes IV-V-VI était une erreur.

 

Enfin, une nouvelle vision permet de voir des détails qu'on ne remarque pas au premier coup d'oeil. Ainsi, quand Finn prend une couverture dans un des compartiment du faucon millenium afin de recouvrir Rose, on peut voir une série de bouquins qui ressemblent étrangement à ceux qui étaient dans l'arbre du temple Jedi où s'était exilé Luke.

 

Bref, si la prochaine vision se fera sans aucun doute en Blu-ray, revoir cet épisode VIII m'a donné beaucoup de satisfaction, preuve que Les derniers Jedi est bien un film à strate, nombreuses et riches, et que sa puissance visuelle permet moult vision.

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Un BO France dopé par les vacances

Publié le par Dave

Un BO France dopé par les vacances

Comme quoi les vacances ne font pas que du bien aux enfants et au tourisme. Elles permettent au cinéma d'atteindre des sommets !! Enfin, surtout pour les films en continuité

 

Semaine du 27 décembre 2017 au 2 janvier 2018

Les derniers Jedi5 674 022  entrées
Jumanji 21 606 454 entrées
Coco3 424 901 entrées
Ferdinand1 217 095 entrées
Santa et Cie1 785 986 entrées
Paddington 21 380 985 entrées
Le crime de l'Orient Express965 652 entrées
Momo328 156 entrées
La promesse de l'aube537 697 entrées
Tout l'argent du monde182 875 entrées

 

Parce que les nouveautés ont été un peu moins à la fête. Certes, Momo, une comédie avec  Christian Clavier et Catherine Frot (où ils découvrent qu'un jeune homme s'est installé chez eux et prétend être leur fils, ce qui pourrait être le cas..ou pas) ne s'en sort pas trop mal avec 328 156 entrées, mais le dernier Ridley Scott, Tout l'argent du monde ne prend que la 10eme place avec 182 875 spectateurs.  Comme quoi, on fustige Scott quand il "s'égare" avec ses histoires de SF, mais peu de gens se déplacent quand ils abordent des sujets plus "sérieux". Ainsi, depuis son retour en grâce avec Gladiator, aucun de ses films contemporains n'a fonctionné que cela soit Une grande année, Cartel ou encore Les associés. Cela ne dérange pas le cinéaste qui aime alterner grosses machines et petites productions, mais c'est quelque peu dommage tout de même.

 

En continué, Les derniers Jedi ne perd que 9% d'entrées et est devenu, avec 5,6 millions de spectateurs, le plus gros succès français de 2017 , devançant donc Moi moche et méchant. Mais ce n'est pas fini, et l'objectif se trouve sans doute vers 7 millions. Ayant revu le film hier, je l'ai encore plus apprécié qu'à sa première vision, pouvant m'attacher au détail, même si je continue à penser que l'escapade sur le casino ne sert pas à grand chose et que le fait de refuser de donner des réponses risquent bien d'handicaper l'épisode IX.

 

Jumanji bondit de 57% pour un total en deux semaine de 1,6 millions !! Chapeau bas donc à cette production que personne n'attendait.

 

Les 4 films suivants, tous destinés aux enfants, explosent aussi grâce aux vacances ! Coco : +62%, Ferdinand +67, Santa et Cie +23 et Paddingon 2 + 63 ! Les scores sont respectivement de 3,4, 1,2, 1,7 et 1,3 millions ! 

 

Le crime de l'Orient Express est quasi millionnaire et La promesse de l'aube passe la barre des 500 000.

 

Oui, ces vacances ont vraiment profité à tous !

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2017, l'année des filles ?

Publié le par Dave

2017, l'année des filles ?

Les 3 plus gros films de 2017 ont un point commun que l'on vient juste de remarquer : elles sont portées par leur héroïne !!

L'épisode VIII est clairement le film de Daisy Riley, alias Rey, les garçons , Finn et Poe étant relégués au second rang.

 

La belle et la bête est illuminé par Emma Watson.

 

Wonder Woman tient sur les belles épaules de Gall Godot. C'est aussi la plus grosse recette pour une film réalisée par une femme, Patty Jenkins.

 

Si l'on en croit la presse américaine, c'est la première fois depuis 59 ans que cela arrive. En 1958, Mitzy Taylor (South Pacific), Elisabeth Taylor (La chatte sur un toit brulant) et Rosalind Russel (Auntie Mame) étaient les vedettes des 3 plus grosses recettes de l'année.

 

Si on y ajoute que Gal Gadot est également un des piliers de Justice League (11e au top US), que le casting féminin de Fast and Furious 8 (10e) ne fait pas que de la figuration, avec la première super méchante de la série ou que Logan est mis à l'amende par une gamine de 10 ans, il est clair que, petit à petit, Hollywood se féminise. Témoin également un film comme Les figures de l'ombre où 30% de l'équipe technique était composée de femmes.

 

La lente mutation entamée par Georges Lucas avec Leïa en 1977, accentuée par Scott avec Alien en 1979 et magnifiée par James Cameron( heu..tous ses films à l'exception peut être de True Lies) est donc en train de se confirmer. 

 

Ces derniers années avaient vu la montée en puissance d'actrice comme Jennifer Lawrence qui faisait tenir Hunger Games seule ! Et si Passengers n'a pas connu le succès escompté (même si le film a rapport 303 millions de dollars dans le monde), il est clair que le temps où les actrices n'étaient que des faire-valoir est révolu !

 

Gare cependant au retour de flamme. On sait qu'à Hollywood, la chute est souvent proche de la gloire. Qu'un film "féminin" soit un échec et il faudra tout recommencer. L'affaire Weinstein a montré qu'on ne pouvait plus les considéré uniquement comme des objets sexuels. A elles de prendre sérieusement la mesure de leur pouvoir, mais sans esprit de revanche car, je le redis, au moindre coup de vent, le machisme hollywoodien ne leur fera aucun cadeau.

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Les derniers Jedi premier top US 2017 et milliardaire dans le monde

Publié le par Dave

Les derniers Jedi premier top US 2017 et milliardaire dans le monde

Un épisode VIII qui franchit deux barres symboliques, Jumanji 2 qui rebondit et fonce vers les 200 millions,  des films en continuité en progression et un Ridley Scott présent à nouveau dans le top... voici le premier article de l'année consacré au dernier week end de la précédente.

 

Week end du 29 au 31 décembre 2017

Les derniers Jedi517,1 millions
Jumanji 2169,8 millions
Pitch Perfect64,2 millions
The greatest Showman48,7 millions
Ferdinand53,8 millions
Coco178,9 millions
Tout l'argent du monde12,6 millions
Darkest Hour17,9 millions
Downsizing17 millions
Father Figures12,7 millions

Une seule nouveauté dans ce top, donc , Tout l'argent du monde, le nouveau film de Ridley Scott (son 2e de l'année après Alien Covenant). Dans la lignée des "petits films" qu'il tourne entre deux blockbusters, ce thriller a pris 12,6 millions depuis sa sortie mercredi dernier dans un peu plus de 2000 cinémas. Un résultat honnête mais qui confirme que le public se déplace surtout pour les gros films du maestro anglais. Le film a surtout fait parler de lui par le fait que Scott ait retourné toutes les scènes de Kevin Spacey pour le remplacer par Christopher Plummer, un procédé que je trouve très limite. Car si Spacey s'est mis dans de sales draps moraux et judiciaires, est-ce une raison pour faire du révisionnisme cinématographique ? L'acteur ne peut-il pas attaquer le studio ou le réalisateur pour rupture de contrat ? Après, on peut aussi se poser la question suivante : s'il est le prédateur que l'on dépeint, est-ce normal qu'Hollywood lui ait permis de travailler aussi longtemps ? Sacrées interrogations !!

 

Le week end du nouvel an a permis a quasiment tous les films du top à bondir en terme de fréquentation.

Ce n'est pas le cas de Les derniers Jedi , qui perd 26% d'entrées, mais son cumul de 517,1 millions lui permet de battre La belle et la bête , le succès surprise du début d'année (déjà produit par Disney). Au niveau mondial, le destin de Luke Skywalker est donc milliardaire et fonce vers les scores de FF8 et La belle et la bête. Un score final de 650 millions US est à prévoir, ce qui sera évidemment moins que Le réveil de la force, mais cet épisode étant plus clivant, c'est tout à fait logique.

 

Jimanji 2 gagne 38% et cumule 169,8 millions ! Avec un 2e week end à plus de 50 millions et des scores énormes durant la semaine, la séquelle que personne n'attendait est une énorme surprise ! Mieux encore, Dwayne Johnson rajoute 153 millions dans le reste du monde. Et le tout pour un budget de 90. Bref, on ne s'étonnera pas si un 3e volet met moins de 23 ans à voir le jour.

 

Pitch Perfect 3 subit la loi des trequelles, en faisant moins que ces deux aînées. Cependant, 64 millions en 12 jours pour un budget de 45, et une baisse de 10% seulement, ce n'est pas si mal.

 

Malgré des démarrages très moyens, The greatest showman et Ferdinand ont profité des fêtes pour rebondir ! + 73% pour le biopic de Hugh Jackman, + 59% pour le dessin animé de la Fox et des résultats qui tournent désormais autour des 50 millions. Pas suffisant pour parler de triomphe, mais cela permettra de mieux équilibrer les comptes, d'autant plus que le monde leur donne 35 et 71 millions de plus pour leur début de carrière.

 

Coco a passé aussi un bon nouvel an (+22%) et cumule 178 millions (et 350 de plus dans le monde). Pixar peut donc souffler après le semi-échec de Cars 3 même si les sommets habituels du studio sont loin d'être atteint, les aventures de notre petit mexicain ne le plaçant que 16eme dans la hiérarchie de la film. Seuls 1001 pattes, Cars 3 et Arlo ont fait moins bien.

 

Le reste du top voit Darkest Hour (le biopic sur Churchill), Downsizing (la comédie SF de Matt Damon) et Father Figures grapiller quelques miettes du box office. 

 

Notez que La forme de l'eau sort du top 10 (il est 11e) mais prend 30% de plus pour un total de 15 millions.

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Mes TOP 2017

Publié le par Dave

Mes TOP 2017

En début d'année 2017, je m'étais fendu d'un tweet au magazine Première qui estimait que La La Land était le meilleur film de l'année. J'avais trouvé ridicule de dire qu'en janvier, un film est d'ores et déjà le meilleur film de l'année à venir. Un peu comme donner un prix Nobel de la paix à un président américain lors de son début de mandat (surtout quand on sait que le dit-président a continué les guerres de son prédécesseur durant 8 ans).

 

Et je constate en cette fin d'année dans les divers tops que je peux voir sur le net que La La Land y figure rarement. Comme quoi.

 

Foin de polémique idiote, voici donc les 10 films que j'ai le plus apprécié cette année. Les 3 premiers sont classés par ordre de préférence, les 7 autres non.

 

1 - Blade Runner 2049 : parce que Denis Villeneuve a su s'approprier et magnifier l'héritage de Ridley Scott. Parce que Harrison Ford transcende ce qui fut son plus beau rôle. Parce que tout simplement, BR2049 est le choc visuel et émotionnel de l'année, ce qu'on appelle un chef d'oeuvre

 

2 - La planète des singes Suprématie : parce qu'il fallait une dose de courage énorme pour conclure une trilogie incroyablement intelligente par un film qui prend son temps, cite Apocalypse Now et Les 10 commandements. Parce qu'à ce niveau de perfection, on se demande quelle sera la prochaine étape des effets visuels. Parce que la boucle est bouclée avec le film originel de 1968.

 

3 - Dunkerque : Parce que Nolan a, une fois de plus, osé s'aventurer sur des terres qu'il ne connaissait pas et en a profité pour repousser les limites de son cinéma. Parce que le film a été capable de donner un aspect inédit à un récit que tout le monde connaît. Parce que le cinéma a été conçu pour ce type de spectacle.

 

Puis

Les Derniers Jedi : une sous-intrigue ratée (le casino) et des partis pris discutables  à propos des Jedi empêche l'épisode VIII d'être dans le top 3, mais Ryan Johnson a offert aux fans un film à la hauteur de la saga.

Spiderman Homecoming : Tout simplement, la meilleure relecture d'un super héros cette année. L'intégration au sein du MCU est parfaite et le fait de ne pas revenir sur ses origines est une idée brillante. Côté moins , un politiquement correct parfois agaçant.

Les figures de l'ombre : la grosse bonne surprise de l'année. Un film attachant sur des héroïnes  qui ne le sont pas moins et qui renvoie à un passé à la fois glorieux (la conquête spatiale) et triste (la ségrégation) de l'Amérique.

Wonder Woman : Après sa superbe apparition dans Batman Vs Superman, on espérait beaucoup des aventures de l'amazone. Réalisée par une femme, avec un casting où les hommes sont relégués au second plan, WW est à la fois spectaculaire, intimiste, drôle sans être ridicule, touchant et développe bien l'univers DC au cinéma. Seul regret : une trahison que l'on voit venir de loin.

Ca : enfin une vraie bonne adaptation pour un roman de King ! La dernière fois que l'on a eu cette conjonction, c'était pour La ligne verte. Malgré une structure très différente du roman (adieu les flashbacks), Ca remplit sa mission quand il s'agit de foutre la trouille à toute la planète.

Alien Covenant : Ridley Scott continue son exploration de l'histoire du xénomorphe sans se soucier le moins du monde des critiques. Et sa réflexion sur la nature des êtres artificiels est aussi passionnante que celle qu'il livra pour Blade Runner. 

Cars 3 : Certains ont été déçu par le 2e opus, plus centré sur Martin. Pas moi, mais le studio a écouté les critiques et a donc remis Flash McQueen au premier plan. Cependant, l'intelligence de Pixar étant toujours là, foin de remake du premier film mais une vraie réflexion sur le temps qui passe (comme dans Toy Story 3 ou Monsters Academy) , un héros qui doute et un twist final que personne ne pouvait prévoir. 

L'ascension : un film sur le courage, la détermination, l'inconscience et une fabuleuse aventure humaine. A l'arrivée, un des rares films français à avoir tenu son rang. Dommage que certains dialogues, notamment du personnage féminin, soient d'une telle indigence.

 

Enfin, des films qui m'ont plus mais qui n'ont pas totalement répondu à mes attentes

Transformers 5 : La franchise s'essouffle quelque peu. Si cela reste très spectaculaire et qu'on ne s'ennuie pas une seule seconde, cet épisode manque de liant et n'apporte finalement pas autant de choses à la mythologie cinéma des Transformers. A voir si le spin off avec Bumblebee ira dans une nouvelle direction.

Valerian : rien à dire visuellement c'est superbe. Rien à dire non plus sur l'adaptation d'une BD que la SF pille depuis des années. Mais, il manque un petit quelque chose pour en faire un grand film. Cela étant dit, Besson confirme son talent unique pour mener des projets hors norme dans notre pays.

Fast and Furious 8 : On aurait pu penser que la mort de Paul Walker condamnerait la franchise et il est vrai que finir sur cette scène fabuleuse qu'est la dernière du 7 aurait été extraordinaire. Du coup, ce nouvel opus, très bien foutu, donne une impression de tirer sur la corde, malgré toutes ses qualités. 

Les gardiens de la galaxie 2 : même après l'avoir revu en vidéo, je trouve très dommageable ce long passage à vide au milieu du film, quand les Gardiens se rendent sur la planète Ego. Mais cela reste vraiment fun, coloré, dans la lignée du premier...

Thor Ragnarok : Là, pas de temps morts, mais l'humour n'est pas toujours au top. Reste que ré-intégrer Hulk à l'aventure est la meilleure idée du film. Et puis, cette scène finale !!

 

Raid dingue : Rarement déçu par Dany Boon. Cet opus ne déroge pas à la règle, d'autant plus qu'Alice Pol est encore plus drôle que lui. Dommage cependant que l'aspect policier soit parfois un peu facile.

 

Mes déceptions ?

Franchement, je pourrais dire du mal de 120 battements par minute qui, malgré mes efforts, m'a laissé totalement de marbre. Ou bien l'ennui qui me venait régulièrement à la vision de La La Land (après je ne suis pas un fanatique des comédies musicales). 

 

Mais à quoi bon. Beaucoup de gens ont aimé ces films et il ne m'appartient pas d'en dire du mal.

 

Par contre, petit coup de gueule contre la saturation dans les salles. Trop de films en salle. J'ai donc loupé La Momie, Justice League, Pirates des Caraïbes, Le sens de la fête, Au revoir là haut et j'en passe. L'occasion de les découvrir en vidéo ?

 

Justement, on enchaine avec des films que j'ai découvert en Blu-ray et que je n'ai pas du tout regretté l'achat.

 

Skull Island : Le prototype même du film où l'on se dit "Ca va être n'importe quoi" mais que finalement on passe un bon moment, malgré des incohérences grosses comme les paluches du singe et des acteurs parfois en roue libre. Visuellement, là aussi, on se demande quelles sont les limites des effets visuels. Par contre, sceptique quant à un crossover avec Godzilla. La scène post-générique est du coup bien artificielle.

 

Alibi.com : là aussi, pas le film qui m'attirait, mais des membres de ma famille l'ont vu et ont trouvé cela rigolo. Du coup, j'ai cédé (et profité des offres de la Fnac style 3 BR pour 30 euros) et je l'ai regardé au moins 6 fois depuis, me marrant de plus en plus à chaque fois. Et comme la nature a horreur du vide, j'ai donc acheté et regardé moult fois les 2 Babysitting. Pas de l'humour bien fin certes, mais franchement, de temps en temps, cela fait du bien.

 

Logan  : l'adieu d'Hugh Jackman à son personnage fétiche est franchement réussi et les fans du mutant griffu qui espéraient le voir aussi violent que dans le comics sont récompensés. Western crépusculaire qui bat en brèche la mythologie mis en place depuis 17 ans (la maladie de Xavier est incroyablement bien amenée) plus qu'un film de super héros, Logan est une réussite quasi-totale.

 

Vu aussi cette année les deux Conjuring. Vachement bien aimé, surtout après les avoir regardé tout seul, dans le noir, au casque ! 

 

Enfin, les saisons 4,5,6 de Games of Thrones, enfilées en un mois (pour la 7, je n'ai vu que les deux premiers épisodes) tandis que je relisais mes 5 intégrales (1100 pages chacune en moyenne). J'enfonce donc des portes ouvertes en disant que la série est géniale !

 

 

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Les derniers Jedi, 4 fois millionnaires

Publié le par Dave

Les derniers Jedi, 4 fois millionnaires

Jumanji 2 et Ferdinand n'ont pas démérité, mais c'est bel et bien Luke et Rey qui sont restés en tête du box office France.

Semaine du 20 au 26 décembre 2017

Les derniers Jedi4 025 594 entrées
Jumanji 2613 931 entrées
Coco2 603 955 entrées
Ferdinand455 707 entrées
Santa et Cie1 280 702 entrées
Paddington 2961 483 entrées
Le crime de l'Orient Express611 906 entrées
La promesse de l'aube250 088 entrées
Garde Alternée140 242 entrées
Tout là haut104 791  entrées

 

5 nouveautés donc opposées aux Jedi (on se demande ce qu'il se passe par la tête des distributeurs) et deux vraiment qui tirent leur épingle d'un jeu de massacre.

 

Jumanji 2, après son bon démarrage aux USA, fait une bonne première semaine en France aussi avec 613 931 fans du jeu. La présence de Dwayne Johnson a sans doute plus compté que l'aspect séquelle car, après tout, le film est sorti il y a 22 ans en France et avait surtout marqué par ses effets visuels que par son histoire. Le million est bien entendu en ligne de mire voire bien plus avec les vacances qui se prolongent.

 

Bon point aussi pour Ferdinand. Son terrible échec US est ici quelque peu adouci par un score de 455 707 entrées, ce qui n'est pas un mince exploit vu que Coco (2,6 millions) et Paddington 2 (presque 1 million) sont toujours à l'affiche. Reste que pour aller taper cette barre, le taureau de la Fox devra lui aussi espérer que les vacances lui soient profitable.

 

On descend à la 8e place et les 250 088 entrées de La promesse de l'aube avec Pierre Niney et Charlotte Gainsbourg. Un score honnête pour le retour d'Eric Barbier 3 ans après Le dernier Diamant. Le cinéaste avait fait une très forte impression il y a 26 ans avec le splendide Le Brasier, qui avait été hélas un échec au BO.

 

Garde alternée, une comédie avec Didier Bourbon et Isabelle Carre n'a pas fait rire grand monde : seulement 140 242 spectateurs pour un film qui, normalement, aurait du faire le plein lors des fêtes. L'idée de cette homme qui vit alternativement chez sa femme et sa maîtresse, avec l'accord des deux, n'a donc pas séduit.

 

Mais l'échec le plus étonnant de cette fin d'année est sans doute Tout là haut avec Kev Adams et Vincent Elbaz, réalisé par Serge Hazanavicius, frère du Michel, à qui il  a emprunté également sa muse Bérénice Bejo. Avec 104 791 fans de glisse extrême, le film ne décolle donc pas. il est clair que le public ne veut pas voir le comique dans des rôles plus sérieux et la bande annonce a un peu le cul entre deux chaises vu qu'elle veut vendre à la fois les pitreries de Adams (la scène du selfie) et des images de glisse comme on en voit rarement au cinéma. Sans doute un acteur moins connu aurait moins parasité l'histoire.

 

Les derniers Jedi garde donc fièrement la tête du box office France, ne reculant que de 40% et passant allègrement la barre de 4 millions de spectateurs.  L'épisode VIII est déjà 4e au classement France cumulé sur 12 mois et devrait prendre la tête d'ici deux semaines. Si l'on veut être chagrin, on dira qu'il est en retard sur Le réveil de la force mais en avance sur Rogue One. A noter qu'aux USA, les entrées de mardi lui donnent désormais 423 millions de dollars de recette (et 843 dans le monde). Le milliard, c'est pour avant la fin de l'année à ce rythme !

 

Enfin, avec un peu plus de 600 000 voyageurs, Le crime de l'Orient Express sort du top 5, mais a quand même un peu de mal à trouver sa vitesse de croisière.

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