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On n'en a pas fini avec Star Wars

Publié le par Dave

On n'en a pas fini avec Star Wars

Alors que Les derniers Jedi entre dans sa phase finale (plus qu'un mois à attendre avant de découvrir l'épisode VIII), Disney, fidèle à sa tradition de voir plus loin que les autres studios - il suffit de voir comment le Marvel Cinematographic Universe est calé jusqu'en 2020 - a annoncé qu'une nouvelle trilogie verrait le jour après 2019 et qu'une série live explorerait des pans de la galaxie qu'on voit rarement dans les films.

 

Pour la 4e trilogie, Ryan Johnson serait aux commandes, ce qui montre que Disney est content des Dernier Jedi. Rien n'a filtré si ce n'est que de nouveaux personnages en seraient les vedettes. Et que cela ne serait pas titré épisodes X,XI,XII. 

 

Quand à la série télévisée, c'es encore plus flou vu qu'on ne sait rien sur elle. Rappelons que Georges Lucas avait fait travaillé ses équipes durant des mois sur une série qui se déroulait entre les épisodes III et IV . Il est vrai que cette période de 20 ans qui voit l'Empire diriger la galaxie est la plus intéressante d'un point de vue dramaturgique - à égalité avec la guerre des clones - mais qu'elle n'avait jamais été explorée du temps de Lucasfilm, que cela soit dans les romans ou les bande dessinées.

 

Mais rien n'indique que c'est cette période que la série explorera. Après tout Rogue One et le film sur Solo sont en plein dedans.

 

Une fois encore, il faudra attendre pour en savoir plus. Et pourquoi ne pas revenir vers le passé, aux temps de la "vieille République" (d'où mon image d'accroche) ?

 

Quand à savoir si cela ne risque pas de faire trop, surtout si on le compare à la période Lucasfilm quand un film sortait tous les 3 ans, jusqu'à maintenant on a eu des oeuvres de qualité que cela soit au cinéma, en dessin animé, en comics ou même en roman (le roman Les seigneurs Sith est absolument génial).

 

Donc, attendons avant de voir si Disney n'est pas en train de tuer une poule aux oeufs d'or

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Thor reste devant, démarrage honnête des nouveautés

Publié le par Dave

Thor reste devant,  démarrage honnête des nouveautés

On ne change pas une équipe qui gagne ! Thor, Epouse moi mon pote et Au revoir là haut restent devant en France !!

Semaine du 1er au 7 novembre 2017

Thor Ragnarok1 848  804 entrées
Epouse moi mon pote1 613 362   entrées
Au revoir là haut990 208 entrées
Carbone344 791 entrées
Le sens de la fête2 504 343 entrées
L'école buissonnière1 423 115 entrées
Jigsaw302 467  entrées
Opération Casse-noisette 2655 231 entrées
Geostorm235 162 entrées
Le monde secret des Emojis644 445 entrées

 

Thor cumule donc 1,8 million de spectateurs, Epouse moi mon pote 1,6 et Au revoir Là haut est quasiment millionnaire ! 3 films différents, 3 succès ! C'est sans doute cela la beauté du cinéma : donner sa chance à des choses qui n'ont rien à voir entre elles !! Car quoi de plus différent qu'un film de super héros, une comédie graveleuse et un regard cynique sur la 1ere guerre mondiale ? 24 images/Secondes !!

 

De ce fait, les nouveautés ne font pas d'énormes scores ! Le nouveau thriller de Olivier Marchal avec Benoît Magniez ne prend qu'une modeste 4e place avec tout de même 344 791 entrées.

 

Jigsaw effraye 302 467 amateurs d'épouvante à la 6e place. Pas extraordinaire, mais on en est au 8 ou 9e épisode . A un moment, cela lasse forcément.

 

Par contre, crash énorme pour le couteux Geostorm ! Seulement 235 162 fans de film catastrophe ! Sorti n'importe comment, en concurrence avec d'autres blockbusters, il était clair que le film de Dean Devlin allait se planter.

 

En continuité, Le sens de la fête et L'école buissonnière grimpent toujours.

 

Quand à Opération Casse-noisette 2 et Le monde secret des Emojis, la fin des vacances leur permet de dépasser les 600 000 spectateurs. Pas si mal !

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Marvel continue son sans faute avec Thor Ragnarok

Publié le par Dave

Marvel continue son sans faute avec Thor Ragnarok

Un dicton dit que les arbres ne grimpent pas jusqu'au ciel. En clair, il y a bien un moment où cela va s'arrêter. Mais bon, si l'on parle Marvel, on peut se demander quand ce moment va arriver !!

 

Week end du 3 au 5 octobre 2017

Thor Ragnarok121 millions
A bad mom Christmas21,5 millions
Jigsaw28,8 millions
Boo 242,9 millions
Geostorm28,7 millions
Happy death day52,9 millions
Thank you for service7,3 millions
Blade Runner 204985,4 millions
Only the brave15,2 millions
The Foreigner31,9 millions

 

121 millions pour son premier week end, 427 dans le monde entier ! Thor Ragnarok a tout emporté sur son passage !  Cet ouverture est bien au dessus de celles des premiers opus (65 et 85) et montre que le public a totalement adhéré au changement de ton de la série après un premier film assez sérieux et un deuxième, que je continue à trouver réussi, qui lorgnait plus sur la SF. Ragnarok est plus fun (sans être débile), très coloré (renouant avec les ambiances du Thor de Kirby, ce qui n'est pas pour me déplaire) et la partie avec Hulk a sans doute aidé à attirer encore plus de monde. Bref, tout ceux qui espéraient que Marvel se casse la binette en sont pour leur frais.

 

Ce qui est extraordinaire, c'est que le studio peut donc se permettre de sortir 3 films dans l'année (Les gardiens 2, Spiderman, Thor 3) et taper 3 fois dans le mille. Et avec un tel démarrage, Ragnarok pourrait faire mieux que les 870 mondiaux de ses deux prédécesseurs. On comprend mieux que Marvel ait programmé 3 autres films pour 2018 : Black Panther, Avengers 3 et Ant-Man&the Wasp !

 

En attendant, on est curieux de voir si Justice League aura le même succès. Personnellement, je le souhaite car j'adore cette équipe DC ! Et une bonne concurrence entre les deux univers ne pourra qu'être bénéfique.

 

La comédie A Bad Mom Christmas s'en sort plutôt bien : 2e place, 21,5 millions de recettes pour 28 de budget. Maintenant, le premier film avait fini à 117 millions. Difficile de savoir si cette séquelle fera aussi bien.

 

En continuité, Jigsaw dégringole de 59% pour un modeste cumul de 28,8 millions (c'est quand même 3 fois son budget, donc...).

 

Baisse importante aussi pour Tyler Perry et son Boo 2 qui aura du mal à passer la barre de 50.

 

Geostorm confirme son terrible échec US (28 millions) ! Heureusement, que le reste du monde rajoute 153 millions.

 

Happy Death Day passe la barre de 50. Thank you for your service est un échec (7 millions en 10 jours pour 20 de budget).

 

A la 8e place, Blade Runner 2049 en est à 85 millions (et 240 dans le monde). Franchement, cela me fait mal de voir un tel chef d'oeuvre piétiner ainsi au box office.

 

Enfin, Only the Brave and The Foreigner ferment la marche !

 

 

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Thor fait le job en France et bat les deux nouveautés tricolores

Publié le par Dave

Thor fait le job en France et bat les deux nouveautés tricolores

Retour du blog après 10 jours d'absence ! J'étais à Florence et en Toscane et ne cherchant pas trop la wifi (si ce n'est pour poster quelques photos des superbes monuments de la ville sur les réseaux sociaux) , le blog en a souffert. 

 

Cela dit, le week end US de la semaine dernière n'était pas génial (Jigsaw premier ) et je n'ai pas encore eu le temps d'écrire ma chronique de Thor Ragnarok.

 

Parlons en justement ce cet excellent 3e opus !! Le fils d'Odin (comme se titrait la collection qu'Arédit lui consacrait dans les années 80) a donc laminé la concurrence en attirant 1 140 386 fans de Comics. On a beau se dire que le soufflé Marvel va bien retomber un jour, force est de reconnaitre que les films continuent à faire de gros scores. Car Thor est également premier aux USA (46 millions pour son premier jour) et a déjà rapporté 211 millions dans le monde entier. Le 3e Marvel de l'année, après Les gardiens de la Galaxie 2 et Spider-man Homecoming, ne déçoit donc pas au niveau box office.

Reste donc à aller chercher les 1,6 million d'entrées  du premier film puis les 2,3 millions du 2e ! c'est possible avec les vacances qui se terminent ce soir.

 

Epouse moi mon pote a été taxé de film "vulgaire, laid et homophobe" ! Bon, avec ce genre de critique, l'équipe des Babysitting et Alibi.com est habillée pour l'hiver. Cela n'a pas empêché 970 435 personnes d'aller le voir. La subtilité n'étant pas la marque de fabrique de Tarek Boudali et Philippe Lachaud (cette fois, c'est le 1er qui a réalisé), on se doutait bien à la vue de la bande annonce qu'on serait plus proche d'une Cage aux folles 2.0 que d'une réflexion poussée sur la place des couples gays dans notre société. Après, j'avoue sans honte que les 3 premiers films de deux suscités m'on fait hurlé de rire et que celui-ci devrait aussi me faire gondoler.

 

Bénéficiant de bien meilleures critiques, Albert Dupontel voit son Au revoir-là haut 3e avec 550 185 entrées. Une belle récompense pour un acteur/réalisateur qui n'a pas toujours eu le  succès qu'il mérite.

 

Le premier Opération Casse-noissette avait attiré 1 million de personnes. Ce 2e opus ne fera sans doute pas autant même si son démarrage à 385 048 bambins (et une 5e place) est loin d'être ridicule.

 

Le reste du BO est constitué de films en continuité. 

 

Le sens de la fête passe 4e avec 2 169 818 entrées , tandis que L'école buissonnière est millionnaire (1 110 501 !). Là aussi, une belle récompense pour Nicolas Vannier.

 

Kingsman 2 cumule 1 442 405 spectateurs , suivis par les 602 350 des Nouvelles aventures de Cendrillon.

 

Enfin, Le monde secret des Emojis et Knock ferment la marche avec 453 915 et 425 072 entrées. Dans les deux cas, le score est bien loin des attentes, surtout pour le film d'Omar Sy.

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Blade Runner 2049 (*****)

Publié le par Dave

Blade Runner 2049 (*****)

Le pitch : K, un répliquant de nouvelle génération, chargé de traquer les vieux modèles Nexus qui se cachent encore sur Terre depuis 30 ans, découvre une chose qui pourrait changer la face du monde et va, petit à petit, être amené à changer de camp.

 

Le chef d'oeuvre de Ridley Scott est sans conteste l'un des plus beaux films de toute l'histoire du cinéma ! Une oeuvre parfaite où le visuel grandiose se conjugue à un scénario palpitant et une mise en scène d'anthologie. Et malgré les différentes versions, Blade Runner que cela soit celui de 82, 92 ou 2002, est inscrit au panthéon du cinéma. 

 

Autant dire que la mise en chantier d'une séquelle avait de quoi inquiéter, surtout aussi longtemps après. La nomination (et l'adoubement par Scott) de Denis Villeneuve a tempéré ses inquiétudes. Puis la bande annonce a clairement montré la direction prise et enfin la vision du film a confirmé que Blade Runner 2049 s'inscrivait de manière magistrale dans les pas de son aîné.

 

Il aurait été tellement facile de massacrer la "franchise" en banalisant le propos, en en faisant un simple film d'action alignant les scènes spectaculaires ou en affadissant le propos.  L'intelligence des concepteurs de la séquelle a été de se rappeler ce qu'est Blade Runner, et non pas de le faire à leur sauce. 

 

Qui plus est, on a droit à une véritable suite et non un faux remake. L'histoire parle toujours de ce qu'est un être humain, ce qui le définit, mais la quête de K ajoute une couche supplémentaire : et si l'humain artificiel pouvait dépasser l'homme y compris dans le domaine de la création ?

 

C'est cette question qui est au centre du film et de la recherche de K. Simple "objet" obéissant aux hommes qui pourtant le méprisent, le répliquant (interprété subtilement par Ryan Gosling) va petit à petit s'émanciper de sa tutelle humaine pour tenter de vivre sa propre existence. Sa quête va l'amener à retrouver Dekkard, toujours en vie après les évènements de 2019. Et si l'ambiguïté du premier film n'est plus de mise (d'entrée, la couleur est annoncée : K est un répliquant), la rencontre entre les deux personnages, outre le fait de créer un pont entre les deux films, permet surtout de rappeler à quelques égarés que Ford est un grand acteur et que son panthéon personnel (Han Solo, Harrison Ford, Dekkard, Richard Kimble ou Jack Ryan) ne sera sans doute jamais égalé. La vieillesse lui va comme un gant et le script joue de cette façon dont l'ancien Blade Runner a évolué, comment il s'est caché après s'être enfui avec Rachel.

 

Visuellement, le film est également à la hauteur de son aîné. Mais on pourrait dire que c'est la partie la plus facile, vu que les moyens colossaux (150 millions de dollars de budget) ont rendu la partie plus simple. Sauf que lorsqu'on lit les articles sur les SFX, on s'aperçoit que les concepteurs des effets visuels ne se sont pas contentés de simples images de synthèse mais, au contraire, ont utilisé des maquettes, des plateaux réels... A l'instar de Christopher Nolan qui ancre ses effets dans la réalité, Villeneuve a voulu que son Blade Runner 2049 soit physiquement présent et non entièrement issu d'ordinateurs ! La vision pessimiste qu'il propose prolonge évidemment celle de Ridley Scott, même si les lieux visités par ce film sont quasiment vides le plus souvent (le Las Vegas de 2049, les fermes californiennes, la "plage" de la scène finale) alors que ceux du film original grouillait comme des fourmilières. Mais le climat est toujours aussi déréglé, la brume et la pluie omniprésente et même les décors mégalomaniaques de la Wallace Corporation, qui a pris le relais de la Tyrell Corporation, évoque un monde qui n'est plus tout à fait conçu pour l'homme.

 

A cela s'ajoute des trouvailles exceptionnelles comme ce programme informatique qui permet à K de s'inventer une vie sentimentale et qui va s'avérer bien plus qu'un simple gadget. Les effets visuels permettant la création de la "compagne" sont également extraordinaires. Mais comme pour l'original, ils sont toujours au service du film.

 

La musique participe également de la réussite. En s'inspirant du score électronique de Vangelis, Hans Zimmer supervise un score tout en élégance et en longues plages planantes. Les deux musiciens à son service n'ont pas non plus cherché à "moderniser" le travail mais bel et bien à rendre hommage. Certaines scènes sont sublimées par la bande originale, notamment les moments où K survole la ville.

 

Enfin, il faut parler de la mise en scène de Denis Villeneuve. Il s'inscrit dans les pas de Ridley Scott tout en gardant son propre style, ce qui est tout de même exceptionnel ! Jamais il ne cherche à ré-inventer la roue, mais jamais il ne cherche non plus à renier sa façon de faire. En fait, il se met au service de l'histoire tout en faisant son film. Si Scott avait été aux commandes de cette séquelle (on sait qu'il en parle depuis 1995), le film aurait été sans doute différent.

 

En soi, Blade Runner 2049 est donc, à mes yeux, une réussite totale, qui place la barre très très haute. S'il est encore trop tôt pour savoir si l'aventure continuera (les résultats mondiaux sont corrects, mais sans doute loin des espérances de Sony), contentons nous de ce que nous avons déjà : deux chefs d'oeuvre réalisés à 35 ans de distance par deux visionnaires ! Franchement, c'est déjà exceptionnel !

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Pas de miracles pour les nouveautés France !

Publié le par Dave

Pas de miracles pour les nouveautés France !

Des nouveautés qui se plantent dès la première semaine, Le sens de la fête qui reprend la tête du BO, Blade Runer 2049 enfin millionnaire...Petit résumé de la semaine écoulée.

 

Semaine du 18 au 24 octobre 2017

Le sens de la fête1 748 747 entrées
Kingsman : Le cercle d'or1 135 394 entrées
L'école buissonnière747 052 entrées
Les nouvelles aventures de Cendrillon347 237 entrées
Knock279 670 entrées
Le monde secret des Emojis258 815 entrées
Blade Runner 20491 027 857 entrées
Coexister457 688 entrées
Lego Ninja - le film253 788 entrées
Ca2 098 527 entrées

 

Dure semaine donc pour les nouveautés ! Les nouvelles aventures de Cendrillon, avec Marilou Berry (et sa maman Josiane Balasko) mais aussi Vincent Desagnat, Jerome Commandeur ou Arnaud Ducret prend la 4e place avec seulement 347 237 spectateurs. Atterrissage un peu rude pour Lionel Steketee qui avait connu le succès avec Case Départ et Le crocodile du Botswanga. On ne peut pas gagner à tous les coups et franchement, la bande annonce m'a laissé de glace. 

 

Semaine encore plus décevante pour Knock. Le nouveau film d'Omar Sy, dont la promotion a été perturbée par sa polémique avec Eric Zemmour, n'a attiré que 279 670 personnes. C'est clairement un échec pour un film qu'on annonçait comme un hit de cette fin d'année.

 

Maintenant, on peut se demander pourquoi Omar Sy a traité Zemour de criminel. Qu'il ne soit pas d'accord avec les opinions politiques du journalistes est une chose. L'assimiler à un criminel et demander qu'il ne soit plus invité nulle part en est autre autre. Et ce qui a mis le feu au poudre, ce sont les photos d'Omar Sy avec Weinstein, un vrai criminel pour le coup ! Quand on a des opinions aussi tranchées, mieux vaut être irréprochable. Dommage donc pour l'acteur qui, sur le coup, a quelque peu flingué son film. Après, et c'est une opinion personnelle, avait-on vraiment besoin d'un remake du classique de Louis Jouvet ? 

 

Enfin, Le monde secret des Emojis n'a pas profiter des vacances : 258 815 bambins, c'est un peu juste pour un film enfantin.

 

En continuité, Le sens de la fête reprend la tête avec 1,7 million d'entrées tandis que Kingsman passe 2e avec 1 135 394 !

 

L'école buissonnière bondit de 13% ! Le film de Nicolas Vanier dépasse les 700 000 nostalgiques et devrait donc être millionnaire.

 

Enfin !! Après 3 semaines , Blade Runner 2049 est millionnaire ! Hallucinant de voir qu'un tel chef d'oeuvre ait mis autant de temps pour franchir cette barrière ! Mais bon, je gage que le temps lui donnera, comme à son aîné, ses lettres de noblesse !

 

Coexister perd 12% d'entrées, mais avec 457 688 entrées , on ne peut pas parler de succès. Idem pour Lego Ninjago qui gagne 18%. 

 

Enfin , Ca ferme la marche avec plus de 2 millions de gens terrorisés !

 

Ce mercredi, arrivée de Thor Ragnarok qui, logiquement, devrait mettre une bonne raclée, bien aidé par Hulk il est vrai, à tous les films présents dans le top !

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L'affiche de Justice League ? j'aime bien

Publié le par Dave

L'affiche de Justice League ? j'aime bien

Apparemment, il est bon de bacher l'affiche finale de Justice League. Personnellement, je l'aime bien. Elle est plutôt sobre, montre bien les différents personnages et respecte la charte graphique de DC.

 

Par contre, j'avoue être un peu inquiet quand à la durée du film. Annoncé dans les 2H20, il serait désormais des 2H01. Si on enlève le générique, cela devrait faire dans les 1H45-50 de métrage. Or, pour un film qui doit expliquer la genèse de la Ligue, clôturer les arcs de Batman Vs Superman et donner la place qu'il mérite à des personnages peu connus (Cyborg, Aquaman, voire Flash, qui n'a jamais eu de films à lui, hormis à la télé), cela fait un peu juste.

 

On sait que Joss Whedon a coupé le film qu'avait conçu Zack Snyder. Franchement, j'ai un peu peur qu'il se soit approprié le métrage suite à la tragédie qui a touché Snyder (le suicide de sa fille) pour le remanier à sa sauce. Et quand on sait que les deux réalisateurs ont des points de vue bien opposés...

 

Réponse bientôt, mais j'avoue que je commence un peu à flipper !

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Tyler Perry à nouveau n°1 aux USA, échec de Géostorm

Publié le par Dave

Tyler Perry à nouveau n°1 aux USA, échec de Géostorm

Alors qu'aucun de ses film n'est sorti en France, Tyler Perry s'offre une nouvelle place de numéro 1 US, Dean Devlin rate son baptême de réalisateur et échec de Only the Brave et The  Snowman. Voici le résumé de ce week end américain en demie-teinte.

 

Week end du 20 au 22 octobre 2017

Boo 2 ! A Madea Halloween21,6 millions
Geostorm13,3 millions
Happy Death Day40,6 millions
Blade Runner 204974 millions
Only the Brave6  millions
The foreigner 22,8 millions
Ca320,2 millions
The Snowman3,4 millions
American Made45,5 millions
Kingsman : le cercle d'or94,5  millions

Un an après, le premier Boo ! A Madea Halloween, (qui était le 7e de cette série démarrée en 2005), Tyler Perry récidive donc avec cette séquelle dans la franchise ! Qui a dit que le cinéma indépendant était totalement étranger aux pratiques hollywoodiennes ? En tout cas, le cinéaste-scénariste-acteur a encore une fois visé juste puisque son film prend la première place et, avec 21,6 millions, a quasiment remboursé les 25 de budget ! A noter qu'un nouvel épisode est déjà prévu pour le 3 août : A Madea Family Funeral. Maintenant, et je le dis depuis 12 ans maintenant, aucune chance de juger de la qualité du film vu que Tyler Perry n'a jamais eu la chance de voir une de ses oeuvres sortir sur les écrans français. 

 

A l'inverse, on verra Geostorm en France. Mais son score US de 13 millions est une énorme déception pour la Warner (qui avait investi 120 millions dans ce film catastrophe) et surtout pour Dean Devlin . L'ex-complice de Roland Emmerich prévoyait depuis des lustres de passer à la réalisation, mais il aura donc fallu attendre presque 20 ans pour qu'il puisse le faire (il en parlait à l'époque de Godzilla). Mais cet échec risque bien de l'éloigner pendant longtemps des plateaux. Certes, le reste du monde offre 49 millions de plus, mais il est évident que le studio va perdre pas mal de plumes dans l'histoire. Gerard Butler, héros de ce film où le dérèglement de satellites contrôlant la météo entraîne des catastrophes spectaculaires, montre qu'il ne peut pas porter un film seul sur ses épaules.

 

3 places plus bas, Only the Brave tentait de renouer avec l'esprit héroïque de Backdraft, le fabuleux film de pompiers de Ron Howard. Non pas que Only the Brave soit un film sur les soldats du feu, mais parce qu'il se focalise sur de gigantesques incendies forestiers en Arizona. Malgré la présence  de Josh Brolin, Jeff Bridges et Jennifer Connely , le film n'a pris que 6 millions pour son premier week end.

Echec aussi pour le thriller The Snowman avec Michael Fassbendern et Charlotte Gainsbourg, 8eme avec seulement 3,4 millions. 

 

Ces deux films ont coûté 38 et 35 millions et devront compter sur l'étranger pour rentrer dans leur frais. 

 

En continuité, Happy Death Day baisse de 64%, un classique pour les films d'horreur à petit budget. Il cumule tout de même 40,6 millions en 10 jours pour un budget de 4,8.

 

Baisse aussi constante pour Blade Runner 2049. Le film de Denis Villeneuve en est à 74 millions (120 de plus dans le monde entier) ce qui est tout de même quelque peu décevant, je le répète, pour un film que l'on pensait attendu.

 

En fait, le cas de Blade Runner 2049 illustre la difficulté de prévoir ou non un succès. Ici tout était réuni pour un triomphe, cela ne sera pas le cas. A l'inverse, Ca que personne n'attendait vraiment cumule 320 millions (et 651 dans le monde entier) . Si on ajoute les échecs des films franchisés de cet été (mais j'y reviendrais), il est clair qu'hollywood est désormais lancé dans une sorte de pari perpétuel.

 

The Foreigner de Martin Campbell est 6e avec 22,8 millions. La Chine le sauve toujours avec 76 millions de recette. Jackie Chan est toujours populaire en Asie.

 

American Made passe 9e avec 45,5 millions tandis que Kingsman : le cercle d'or ferme la marche avec 94,5 millions. Les 128 du premier opus ne seront pas atteints . Pour les  414 mondiaux , cela reste possible car pour le moment, Kingsman 2 en est à 344,9 , un score en hausse grâce à une grosse ouverture de 40 millions en Chine (+73% par rapport au premier film)

 

Le week end prochain, on verra si Thor permet à Marvel d'enchaîner avec un nouveau triomphe ou, si la lassitude du public devant les franchises s'étend aussi aux super héros.

 

 

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Kingsman 2 logiquement vainqueur France

Publié le par Dave

Kingsman 2  logiquement vainqueur France

Encore pas mal de nouveautés cette semaine, mais des fortunes diverses. Un Blade Runner en chute de 50%, Le sens de la fête millionnaire... Voici la semaine France en chiffres et en analyse.

Semaine du 11 au 18 octobre 2017

Kingsman : le cercle d'or641 173  entrées 
Le sens de la fête1 240 865 entrées 
L'école buissonnière351 303  entrées 
Blade Runner 2049807 408 entrées 
Coexister243 818 entrées 
Ca1 966 955 entrées 
Lego Ninjago le film116 414  entrées 
Détroit106 423 entrées 
Numéro une70 592 entrées 
Seven Sisters1 751 762 entrées 

6 nouveautés donc cette semaine !! Il y en avait pour tout le monde et à ce petit jeu, c'est Kingsman 2 qui a su tirer son épingle en attirant 641 173 personnes dans les salles. Il est vrai que le film était attendu car sorti depuis plus d'un mois aux USA. Et comme le premier épisode a su générer un excellent buzz, le succès est donc logiquement au rendez vous.

 

Deux rangs en dessous, L'école buissonnière de Nicolas Vanier avec François Cluzet et François Berléand prend 351 303 entrées. L'aventurier/cinéaste quitte donc ses froids territoires (même si le virage était déjà amorcé avec le très beau Belle et Sébastien) pour se replonger dans son enfance campagnarde. La nostalgie a en partie fonctionné.

 

On saute à la 5e place pour le dernier film de Fabrice Eboué où un producteur décide de monter un groupe avec un rabbin, un imam et un prêtre, sauf que les 3 sbires sont loin d'être des modèles de vertu. Succès très moyen avec juste 243 818 spectateurs.

 

Mais c'est nettement mieux que les 116 414 de Lego Ninjago. Les films Lego ont du mal à marcher en France, mais là on touche le fond. Les vacances qui arrivent lui permettront peut être d'améliorer ce score très médiocre.

 

Déception aussi pour Détroit, le dernier film de Katryn Bigelow (qui n'a quasiment jamais eu de succès en France malgré son talent ahurissant !) . Pour cette évocation des graves tensions raciales qui eurent lieu à Détroit en 1967, seulement 106 423 entrées, malgré la présence de Finn ..heu John Boyega qui plus est. Les critiques sont bonnes (même si j'en ai lu d'une mauvaise foi confondante) mais il est clair que le contexte historique, très ancré dans l'histoire des USA, a rebuté.

 

Enfin, Numéro une ferme la marche de ces nouveautés avec juste 70 952 spectateurs.

 

En continuité, Le sens de la fête perd 47% d'entrées et en cumule 1,2. Le duo gagnant d'Intouchable ne refera évidemment pas ce triomphe ni n'atteindra le score de Samba.

 

Baisse importante aussi pour Blade Runner 2049 qui n'est pas encore millionnaire. C'est assez incompréhensible de mon point de vue qu'un film aussi attendu, suite d'un des meilleurs films de toute l'histoire du cinéma et réalisé par un type largement au dessus de la moyenne ne soit pas un énorme carton.

 

Ca s'approche des 2 millions et Seven Sisters ferme la marche avec 1,7 !

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Ca (****)

Publié le par Dave

Ca (****)

Le pitch : alors que la ville de Derry, dans le Maine, subit une vague inquiétante de disparitions d'enfants, un groupe de gamins tente de comprendre ce qui arrivé au petit frère de l'un d'entre eux.

 

Adapté d'un monstrueux pavé de Stephen King, qui fut un succès littéraire hallucinant dans les années 80 (et dont deux protagonistes feront un retour réussi dans des rôles secondaires du non moins fabuleux 22/11/63) , Ca aurait pu sombrer dans le kitsch à l'instar de la série télévisée de 1990. Sans être ratée, cette série qui bénéficiait de l'excellente interprétation de Tim Curry et d'un scénario plutôt bien fichu était plombée par des effets visuels pas vraiment convaincants, notamment dans le final. En 2017, on pouvait donc espérer une version plus moderne et plus effrayante.

 

Surprise ! Ca 2017 fonctionne vraiment très bien et ce, sur tous les tableaux. Les scories de la série télévisée ont été éliminées (les effets spéciaux sont très bons), les passages effrayants le sont vraiment et ne lésinent pas sur les classiques pour vous faire sursauter dans le fauteuil (musique, scènes chocs) et les thèmes les plus sombres du roman (morts des enfants, harcèlement, viol incestueux) ne  passent pas à la trappe même si la relation entre Beverly et son père est habilement suggérée et non pas abordée de manière frontale. Notons quand même qu'un aspect essentiel qui permet aux enfants de se retrouver en tant que groupe dans les égouts n'apparait pas. Peut être sera-t-il dans la 2e partie (dans le roman, c'est dans la partie "adulte" qu'on apprenait comment Beverly réunissait le groupe) mais il est évident que la méthode utilisée était impossible à mettre en scène au cinéma.  Enfin, la mise en scène, très classique pour un film d'épouvante, est sacrément efficace.

 

La deuxième surprise vient du scénario. A la différence du roman qui entremêle la vie adulte des personnages et leur enfance, le film adopte une structure bien plus simple, se focalisant sur la jeunesse de ceux que l'on appelle "Le club des ratés". Cette astuce scénaristique vise deux objectifs : ne pas compliquer le récit et surtout avoir une conclusion au cas où le film n'aurait pas marché. Comme le succès a été au rendez vous, on aura bien droit au pendant des adultes combattant Grippe-sou, mais en cas d'échec commercial, le film se serait suffit à lui même. Une précaution bienvenue dans ces temps où plus aucun film n'est certain de se rembourser en salle. 

 

Du coup, on se retrouve avec une histoire plus linéaire, mais qui prend le temps de présenter chaque personnage et chaque traumatisme. Et comme le casting est plus que réussi, on va forcément s'attacher à chaque enfant, gage d'identification qui rend plus effrayante chaque scène où le clown apparait.

 

Ca commence par une scène traumatisante, représentant la mort de Georgies, petit garçon de 6 ans massacré par le clown. Graphiquement épouvantable, cette scène donne le ton et lance l'histoire. Et surtout dit en substance au spectateur (qui ne demande que cela) que rien ne sera vraiment édulcoré. Les passages chocs du roman (le geyser de sang chez Beverly, le chalutage du ventre de Ben, le meurtre du père d'Henry Bowers) sont là et aucunement suggéré. On pourra ergoter que certains aspects de Ca dans le roman (un loup garou, un oiseau préhistorique) sont ici moins spectaculaires, mais n'oublions pas que seulement 35 millions de dollars de budget ont été alloués.

 

Autre changement par rapport au livre , l'époque où se déroule les évènements "enfantins" de Ca. Dans le livre, les enfants connaissent cet été cauchemardesque dans les années 50 et sont adultes dans les années 80. Là le film se déroule dans les années 80 et la partie adulte sera donc contemporaine de notre époque. Ce changement temporel permet un curieux jeu de miroir avec les productions Amblin de cette époque , comme les Goonies voire avec le récent Super 8 qui, lui aussi, s'ancrait dans les eigthies. La vision du film permet d'ailleurs de se rappeler qu'au niveau vestimentaire, on ne fut pas dans la décennie la plus heureuse.

 

Réalisateur du plutôt flippant Mama, Andres Muschietti ne cherche pas à renouveler le genre mais s'en sert avec une efficacité redoutable. Si on peut regretter que chaque scène choc est un peu trop annoncée (la musique , les angles de caméra, les changements de perspective), même prévenu, on se fait tout de même avoir. Et c'est là l'une des forces de film : même en étant certain de ce qu'il va se passer, on se surprend à sursauter. Muschietti connaît son job et le fait de manière très professionnel ! Certains diront que le film est trop mécanique, mais comme pour une comédie, un film d'épouvante se doit d'être efficace. Ca l'est de manière redoutable.

 

Mais la plus grande réussite du film réside dans son casting. Les gamins sont criants de vérité et le club des ratés est formidablement bien croqué. L'alchimie fonctionne à fond et les scènes les plus calmes (comme celle de la baignade) font penser au merveilleux Stand by Me. On sait que chez King, l'horreur se mêle à la réalité de manière fusionnelle et le film respecte cet équilibre, passant de scènes tout à fait anodine, où s'affirme surtout la psychologie des personnages, à des scènes de pur terreur. Et comme le casting est une réussite, les enfants sont aussi à l'aise dans la comédie que dans l'horreur. Sans aucune star à son générique, Ca donne donc sa chance à une bande de jeunes comédiens qui n'hésitent pas à payer de leur personne que cela soit physiquement ou psychologiquement. La jeune actrice qui interprète Beverly a d'ailleurs plusieurs scènes très difficiles, que cela soit dans les rapports avec son père ou quand elle se terre dans les toilettes des filles. Et pour tordre le cou à ceux qui hurlent au "ethniquement correct", dans le roman, Michael est bel et bien afro-américain !

 

Au delà de l'horreur, la métaphore du roman apparait évidente à savoir les difficultés de ceux qui ne parviennent pas à s'intégrer dans une société finalement très conservatrice. Chaque enfant possède son "défaut" qui ne lui permet pas de se fondre dans la masse. Ben est en surpoid, Beverly est abusée par son père, Bill bégaie, Eddie est asthmatique et trop couvée par une mère énorme, Michael est orphelin et obligé de vivre avec le souvenir de la mort des parents...Même le judaïsme de Stan est une tare aux yeux de Henry Bowers et des voyous de Derry. Le moins "touché" de la bande, Ritchie cache sans aucun doute des blessures profondes sous ses plaisanteries graveleuses. Mais ses énormes lunettes en font de toute façon une cible de choix pour tous ceux qui aiment se moquer des autres.

 

Dans ce contexte, le clown n'est que la matérialisation de leurs peurs et l'affronter les fera passer à l'âge adulte, même si le prix à payer  sera terrifiant quand ils auront grandi. On peut d'ailleurs regretter que cet aspect soit le moins abouti du film, qui se contente parfois d'enchaîner les scènes chocs, sans toujours retrouver la finesse du livre. Ainsi si le club des ratés est vraiment bien dépeint, la bande d'Harry Bowers est trop caricaturale, alors qu'elle es également superbement bien analysée par King dans le roman.

 

Si certains détails sont modifiés (par exemple, le bras cassé de Eddie est du à Henry dans le roman), Ca s'avère suffisamment fidèle pour faire oublier l'adaptation de 1990. L'interprète du terrible clown, bien aidé par les effets visuels, est à la hauteur de ce que l'on attend de lui.

 

Au final, sans prétendre au rang de chef d'oeuvre, Ca est une vraie bonne surprise, un film réussie et sans doute l'une des  meilleures adaptation de Stephen King au cinéma ! Vivement la suite et la conclusion que l'on espère aussi cataclysmique que dans son alter ego de papier.

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