Salla Obscursium Invocat

Ca reprend la tête aux USA !

Publié le 2 Octobre 2017 par Dave

Catégories : #Box Office US

Ca à nouveau premier ! Tom Cruise qui déçoit à nouveau après La momie ! L'expérience interdite qui montre l'inutilité des remakes trop peu espacés dans le temps ! Et le thriller Till death do us part qui démarre à la 9e place dans seulement 562 cinémas, voici le résumé très rapide de ce week end US.

Week end du 29 septembre au 1er octobre
Ca	291,1 millions
American Made	17 millions
Kingsman : Le cercle d'or	66 millions
The Ninjago Lego Movie	35,5 millions
L'expérience interdite	6,7 millions
Battle of the sexes	4 millions
American Assassin	31,8 millions
Home Again	25,1 millions
Till death do us part	1,5 millions
Mother	16,3 millions

Après avoir perdu la première place la semaine dernière à la faveur de Kingsman 2, Ca est donc redevenu numéro 1 et cumule 291,1 millions, fonçant avec avidité sur le score de 6e sens ! Au niveau mondial, la première partie du combat du club des ratés contre le clown tueur atteint 553,1 millions ! Inimaginable il y a encore un mois quand on se demandait si Ca serait une énième adaptation de Stephen King à vivoter dans les salles. A ce propos, je vous recommande l'excellent numéro spécial de L'écran fantastique qui liste toutes les adaptations de King, que cela soit au cinéma, à la télévision ou en direct to vidéo ! Un travail titanesque incroyablement bien documenté.

Après la déception de La momie, Tom Cruise espérait sans doute un peu plus de American Made (Barry Seal chez nous), mais au delà d'un démarrage moyen (17 millions), ce biopic d'un membre de la CIA qui trafiquait également avec les cartel de Medelin ne s'impose donc pas en tête. Doug Liman voit même dans ce démarrage son plus faible dans sa catégorie "blockbusters". Car si ses films comme The Wall ou Fair Game avaient fait des démarrages plus modestes, ils sortaient dans des combinaisons de salles bien plus petites.

Heureusement, l'aura de l'acteur est toujours intacte et dans les pays où il est déjà sorti, American Made rapporte 64,7 millions de plus.

L'expérience interdite eut une bonne carrière en 1990 car l'une de ses actrices, une certaine Julia Roberts, venait de casser la baraque avec Pretty Woman. Julia Schumacher derrière la caméra et Kieffer Sutherland avaient fait le reste. Mais fallait-il vraiment en faire un remake ? Engager Diego Luna (Rogue One) ou Ellen Page (Inception, Days of future past, Juno) et réserver un rôle à Sutherland ? Certes, cette expérience 2017 n'a couté que 19 millions, mais il est évident qu'avec un démarrage aussi faible (6,7 millions) , elle ne rentrera même pas dans ses frais aux USA. Bref, un exemple de plus de l'absurdité de la machine à recycler d'Hollywood qui continue à privilégier l'absence de risque à la nouveauté.

Enfin, le thriller Till death do us part démarre petitement à la 9e place avec 1,5 millions. Son petit nombre de cinémas, à savoir 562 lui donne cependant un moyenne honnête.

Kingsman : le cercle d'or descend donc à la 3e place, mais avec 66,7 millions. La séquelle a amassé 128 millions de plus dans le reste du monde, alors qu'elle n'est pas sorti partout, et devrait passer la barre de 100. La baisse de 56% est cependant un peu alarmante.

Autre baisse, mais moins importante, les 41,3% de The lego Ninjago Movie. Les petites briques ne cumulent que 35,5 millions, soit moins que le démarrage de La grande aventure Lego. Le filon serait-il déjà tari ?

Le reste du top est constitué des petits budgets de septembre en continuité. Battle of sexes entre dans le top à la faveur d'une grosse extension de salles, mais son score ce week end n'est pas faramineux.

American Assassin et Home Again se remboursent sur le territoire US, ce qui ne sera pas le cas de Mother!, bon dernier de ce top avec 16,3 millions. Jennifer Lawrence prend tout de même 18 millions de plus dans le reste du monde. Pas de quoi sauter de joie !

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The conjuring (****)

Publié le 30 Septembre 2017 par Dave

Catégories : #Chroniques Cinéma

Le pitch : appelé au secours par une famille terrorisée par des évènements paranormaux, un couple composé d'une médium et d'un démonologue va affronter le mal qui menacera également sa propre famille.

Les films de trouille (de vraie trouille, j'entends, pas les films gore qui pour être plaisant à regarder ne vous font pas sauter de votre fauteuil) étant suffisamment rares de nos jours, on ne va pas se plaindre quand on se trouve face à un métrage suffisamment inquiétant pour vous faire regretter d'avoir éteint la lumière.

The conjuring en fait partie. Commençant par le cas de la poupée Annabelle (qui sera donc repris dans 2 spin off) afin de présenter le duo Warren puis s'orientant vers la maison hantée qui va servir de base à l'histoire, le film est tout de suite sur les bons rails. Les éléments se mettent en place sans précipitation, les personnages sont excellemment présentés et les premiers éléments paranormaux font monter très rapidement la pression.

Bien entendu, le fait que l'histoire soit présentée comme véridique participe également à cette tension grandissante, mais même ainsi, le scénario est suffisamment diabolique pour effrayer n'importe qui, avec un énorme travail sur le son (le film est à écouter au casque !!) et sur l'image. Certes, on pourrait reprocher à James Wan d'utiliser les ficelles classiques du film de maison hantée, mais il le fait avec un tel brio que l'on ne peut pas en vouloir.

Ce qui interprète, c'est le refus de grand guignol. Bien sûr, les moments de pure terreur, comme cet exorcisme improvisé par Ed Warren ne lésinent pas sur les effets chocs, notamment cette explosion de sang à travers le tissu qui recouvre le visage de la victime possédée, mais là aussi, on est dans du classique et il faut bien souligner le caractère épouvantable de l'entité. Cependant, une grande partie du film se veut sobre, ajoutant par petites touches la montée de l'horreur jusqu'au moment où, terrifiée, la famille va se tourner vers les enquêteurs paranormaux. Ce premier climax qui voit la mère enfermée dans la cave, l'une des filles agressée par l'entité et le retour du père ne comprenant pas ce qui arrive à sa famille fera forcément tourner de l'oeil toutes les âmes sensibles. Le script se sert donc de ce premier pic de violence pour donner la pleine mesure de ce qui attend les Warren.

Et c'est en cela que le film est une réussite : se concentrer autant sur les enquêteurs, sur la façon dont ses affaires influent sur leur vie de famille, voire leur santé mentale que sur le cas de la maison de Harrisville. Et si en parallèle, on va découvrir les sombres secrets de la maison, témoin de scènes de violence et de meurtres, on s'attache également à comprendre comme les Warren étudiaient puis combattaient le mal. On notera au passage la reconstitution minutieuse des années 70, que cela soit dans les accessoires (The Conjuring est un véritable film historique) , les costumes ou les coiffures. Ceux qui ont grandi dans cette décennie en éprouveront sinon de la nostalgie au moins une impression de déjà vu !

La réussite d'un film tient souvent en ses acteurs. Le couple Vera Farmiga/Patrick Wilson est absolument parfait, révélant les forces et les failles des Warren, leurs angoisses, leur détermination, leur volonté d'aider les autres. Bien entendu, ceux que la religion rebute auront sans doute un peu de mal avec la foi inébranlable des deux personnages qui, persuadés que le diable existe, n'en appelle pas moins à Dieu pour les aider. Mais là aussi, cet aspect du film est très subtil, jamais lourd, le mal ne se combattant pas qu'avec des bons sentiments.

La dernière ligne du générique cite que "des éléments et des personnages ont été rajoutés dans un souci de dramatisation". Il est évident que la narration resserre les évènements et que certains personnages sont là surtout pour faire office de spectateurs novices, celui à qui l'on doit expliquer les choses. Mais même avec ces petits arrangements, l'histoire reste extrêmement crédibles et surtout terrifiantes. Je défie quiconque de ne pas sursauter quand Lorraine fait jouer la petite boîte à musique et croit apercevoir "quelque chose" dans le reflet du miroir de la dite boîte. Et ce n'est qu'une scène parmi les autres.

Ce qui impressionne, c'est également l'arsenal technologique qu'utilisent les Warren. Bien entendu, nous sommes dans les années 70, mais cette approche scientifique détonne d'avec les histoires classiques de maison hantée. Cependant, malgré les appareils photos, les détecteurs et autres microphones, ce sont bien les éléments humains qui vont permettre de résoudre l'affaire : le dons de médium de Lorraine, les connaissances en démonologie de Ed, le tout chapeauté par l'Eglise catholique. La scène où le prêtre qui travaille avec les Warren explique que le cas est complexe parce que les enfants de la famille attaquée par l'entité ne sont pas baptisés est à la fois ironique (ne peut-on pas aider ceux qui ne sont pas dans l'Eglise ?) et témoin d'une tradition vieille de plusieurs siècles. Finalement, le Vatican reconnaîtra l'exorcisme (et donc le cas de possession) montrant que l'institution n'est pas aussi rigide qu'on ne le croit.

Je ne connaissais pas le cas d'Harrisville, mais, comme beaucoup d'ados dans les années 80, j'ai lu le fameux livre "Amytiville, la maison du diable". Il y'a énormément de similitudes entre les deux affaires et en me replongeant dans le livre, je me suis aperçu que les Warren avaient également travaillé sur cette affaire. D'ailleurs, la dernière phrase du prêtre avec qui ils travaillent leur parle d'un autre cas, du côté de Rhodes Island.

Les 10 000 affaires étudiées par le couple ne sont peut être pas aussi spectaculaires, mais ce premier film pose de manière formidable ce qui deviendra une série comme le cinéma les aime. Hâte de découvrir ces suites.

En attendant, les bonus (trop courts hélas) permettent de se plonger et dans le film (excellent making of sur les mécanisme de la peur dans le film) mais aussi d'en savoir plus sur les Warren et sur ce cas en particulier. On aurait aimé que cet aspect soit plus longs dans les bonus, mais en soi, il constitue un excellent point de départ pour celui qui veut en savoir plus sur le couple.

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Ca attire 900 000 personnes dans son piège

Publié le 27 Septembre 2017 par Dave

Catégories : #Box Office France

Ca attire 900 000 personnes dans son piège

C'était attendu, bien sûr. Mais 908 589 entrées pour Ca, c'est un fantastique démarrage pour un film d'épouvante ! La promotion, très intelligente, qui a su ne pas en faire trop et le triomphe US ont permis de créer une attente et les nombreux lecteurs du livre ont eu envie de voir si le film respectait leur cauchemar préféré. Aux vues des excellents retour que j'ai eu, il semblerait que oui. Il est vrai que la pavé de King brasse tellement de thèmes et que, finalement, le fantastique n'est pas le sujet principal, ce qui attire forcément un public différent de celui qui va voir les films de pure horreur !

Les autres nouveautés font, évidemment nettement moins bien.

Mon garçon, avec Guillaume Canet et Mélanie Laurent, prend la 3e place, mais avec 150 450 entrées. Ce drame où un homme pris par son travail part à la recherche de son petit garçon disparu en montagne n'a pas convaincu.

2 places plus bas, la comédie L'un dans l'autre a péniblement réussi à réunir 108 719 spectateurs. Le pitch est cependant très classique (enfin, assez fréquent) avec deux personnages qui échange leur corps, ici un une femme et son amant. Bon, je ne suis pas sûr que la sensibilité de Your Name soit présente ici.

American Assassin suit avec 104 402 entrées. La présence de Michael Keaton (qui connait un sacré comme back depuis quelques temps) n'a pas suffit !

Echec aussi pour le biopic de Gaugin avec Vincent Cassel. Le peintre qui partit chercher l'inspiration dans les îles du Pacifique n'a fait que 84 248 entrées.

Enfin, Faute d'Amour clôt ce bal de nouveauté avec 68 330 spectateurs.

En clair, les 5 nouveautés ont réunis moins de la moitié des entrées de Ca !! Vous avez dit triomphe ?

Semaine du 20 au 26 septembre 2017
Ca	908 589 entrées
Seven Sisters	1 356 119 entrées
Mon garçon	150 450 entrées
Barry Seal	409 862 entrées
L'un dans l'autre	108 719 entrées
American Assassin	104 402 entrées
Otez moi d'un doute	504 408 entrée
Gauguin	84 248 entrées
Mother	278 775 entrées
Faute d'amour	68 330 entrées

En continuité, peu de changements ! Seven Sisters améliore son score avec 1 356 119 entrées.

Barry Seal passe la barre de 400 000, Otez moi d'un doute 500 000 et enfin Mother confirme son échec avec 278 775 spectateurs !

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Pour la 2e partie de Ca, il faudra attendre 2 ans !

Publié le 26 Septembre 2017 par Dave

Catégories : #Rapido

Alors que le roman alterne les allers retours entre passé et années 80 (l'histoire commence avec le suicide d'un des héros qui écrit avec son sang "Ca est revenu"), le film qui bat actuellement tous les records semble se concentrer (je ne l'ai pas encore vu) sur la partie "enfantine", qui n'est pas la moins terrifiante.

La deuxième partie qui s'intéressera au combat des adultes contre le monstre (qui est bien plus qu'un clown) sortira en septembre...2019 !!

2 ans c'est long, mais pour une fois qu'un studio préfère jouer la qualité plutôt que de battre le fer quand il est chaud, on ne va pas se plaindre, d'autant plus que s'il veut respecter les visions dantesques de King, il faudra une sacrée dose d'effets visuels !!

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Star Trek - Sans limite (***)

Publié le 26 Septembre 2017 par Dave

Catégories : #Rattrapage, #Chroniques Cinéma

Le pitch : alors que la lassitude commence à se sentir pour les membres de l'Entreprise, engagés dans une mission de 5 ans afin d'explorer la galaxie, un SOS émanant d'une étrange jeune femme va les conduire dans un piège dont les fondations remontent d'avant la création de la fédération et qui menacent la gigantesque station spatiale de Yorktown.

Après deux épisodes menés tambour battant par JJ Abrams qui, mine de rien, fit preuve de bien plus d'audace que sur Le réveil de la Force, on attendait avec beaucoup d'impatience comment la série allait continuer à évoluer sur grand écran. Force est de constater que si Sans limite est un bon épisode, il n'a pas la puissance révisionniste du premier opus ni la noirceur affichée de Into Darkness, la faute à un récit éclaté qui s'apparente plus à celui d'une des série télévisée Star Trek qu'à un métrage sur grand écran.

Abrams ayant laissé sa place à Justin Lin, la mise en scène va s'en trouver quelque peu modifiée mais ne perd en rien son côté grandiose. On aurait pu craindre qu'après les bolides de Fast & Furious (Lin a réalisé les épisodes 3 à 6) , passer à l'espace intersidéral poserait quelques soucis au réalisateur, mais il n'en n'est rien. Les gigantesques scènes d'action comme la destruction et le crash de l'Enterprise ou l'attaque de la station Yorktown par un essaim d'engins sont magistrales, sans doute les plus sophistiquées que l'on ait jamais vues sur un Star Trek au cinéma. Parfaitement filmées, elles constituent le point fort du film ! Mention spéciale à la scène d'ouverture, dont l'humour pince sans rire porte bien la marque de Simon Pegg (qui, en sus de son rôle de Scotty, a co-écrit le film) !

Les environnement spatiaux relèvent aussi de l'inédit. Ainsi, la nébuleuse dont émane le SOS est superbe, ainsi que la planète où vont se disperser les membres de l'Entreprise. Quand à la station spatiale Yorktown, elle fait passer celle d'Elysium pour un petit assemblage flottant dans l'espace. Tout le film a été pensé pour en mettre plein la vue et le titre original "Au delà" est bien adapté.

Mais d'où vient ce sentiment d'inachevé. Tout simplement d'un script qui ne s'élève pas à la hauteur du travail technique. Après une première partie de haute volée, les deux scénaristes décident de séparer les personnages principaux après le crash de l'Enterprise. Scotty se taille d'ailleurs un rôle un peu plus conséquent (on n'est jamais si bien servi que par soi même après tout), en rencontrant une guerrière isolée qui vit dans un vieux vaisseau de la fédération. Les autres membres connaissent des fortunes diverses (Spock blessé, Kirk obligé d'admettre la trahison de celle qui lui a demandé de l'aide...) mais cette dispersion nuit à la continuité du récit. On saute d'un groupe à un autre, mais sans jamais trembler pour eux et surtout en subissant quelques longueurs qui ne font pas avancer l'intrigue. Qui plus est, les motivations du méchant , Khal, (pourtant très bien interprété par Sofia Boutella) sont quelque peu confuses voire illogiques, notamment au niveau de son langage. Je n'en dis pas plus pour ne pas spoiler.

Il est cependant amusant de voir que Justin Lin retrouve ses sensations de Fast&Furious lors d'une superbe séquence où Kirk s'attaque au camp ennemi sur une "antique" moto ! Sans aucun doute, la meilleure scène se situant sur la planète. Les décors construits dans une carrière et prolongés par les effets visuels tranchent agréablement avec les environnements spatiaux. Il est à noter que même Yorktown est basé en grande partie sur des scènes filmées à Dubaï, sans doute l'une des villes les plus étonnantes de notre planète. Bien entendu, par la magie du numérique, les buildings sont démultipliés, modifiés, renversés...pour donner une véritable arche spatiale.

Le film reprend du poil de la bête dans sa conclusion, quand la menace se fait vraiment précise et que l'équipe se trouve à nouveau réuni. Alors, si on peut trouver un peu ridicule qu'un bon vieux tube de rock'n'roll suffise à perturber l'armée du vilain, les scènes finales, y compris un très bon mano à mano entre Kirk et Kahl permettent de finir sur une excellente note et Star Trek sans limite retrouve enfin le souffle des deux premiers épisodes.

Regrettons aussi que les personnages semblent faire quelque peu du surplace. Spock et Uhura voient leur idylle faire une pause, Kirk a des états d'âme, Scotty se contente de faire du Scotty... La seule petite audace que se permet le film est que Hikaru Sulu soit en couple avec un autre homme (et encore, j'avoue que je ne l'ai compris qu'en regardant les bonus du Blu-ray). Bref, on aurait aimé un peu plus d'audace.

On notera que le scénario a pris soin d'intégrer, de manière subtile et touchante, la mort de Léonard Nimoy, le premier Spock. Anton Yelchin a eu droit à son hommage dans les bonus du Blu-ray.

Le moindre succès de Sans limite (158 millions aux USA, soit 100 de moins que le premier opus et 70 que Into Darkness , 343 dans le monde entier) s'explique donc par une relative déception des Trekkies. Le film n'étant pas tout du long à la hauteur des espérances lancées par le reboot, son énorme budget de 185 s'est trouvé tout juste en équilibre et il n'est pas certain que les aventures sur grand écran repartent de sitôt, les studios étant de plus en plus frileux, surtout après un été 2017 catastrophique pour la majorité des franchises.

Le Blu-ray, qui m'a servi de base pour cette chronique, présente une image extraordinaire, colorée, d'une grande profondeur et servant à merveille les fabuleuses scènes spatiales. Une véritable perfection technique.

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Kingsman 2 fait une bonne ouverture, Lego Ninjago nettement moins.

Publié le 24 Septembre 2017 par Dave

Catégories : #Box Office US

Kingsman 2 fait une bonne ouverture, Lego Ninjago nettement moins.

Avec 39 millions dans plus de 4000 cinémas, Kingsman : The Golden Circle fait donc 8% de mieux que le tout premier opus et ce malgré des critiques moins bonnes qu'il y a 2 ans. Il est vrai que l'ajout de Channing Tattum, Halle Berry ou Julianne Moore a été un vrai plus. La bonne réputation du numéro 1 également a aidé !

Au niveau mondial, le film d'action s'offre 61 millions de plus, avec, en toute logique, un gros score en Grande Bretagne. Au final, les 104 millions de budget seront vite rentabilisés. Le cercle d'or sortira chez nous dans 3 semaines.

A l'inverse, The Lego Ninjago Movie ne démarre qu'à la 3e place avec 21,4 millions. Les petites briques bénéficiaient pourtant d'autant de salles que Kingsman ! Cela représente 60% de moins que Lego Batman et 69% de moins que La grande aventure Lego. Il est évident que la surprise du tout premier film est largement éventée. Ce qui est étonnant c'est que Ninjago est le premier film pour enfant à sortir depuis le milieu de l'été. Les deux autres films Lego sont sortis en février, ce qui explique peut être cette mauvais performance, la concurrence étant encore un peu trop forte. Il faudra sans doute compter sur l'international pour que le film rentre dans ses frais, même si son budget est logiquement moins élevé que les autres films d'animation.

Le film d'épouvante Friend Request n'a pas fait d'étincelles avec seulement 2,4 millions à la 7eme place et une moyenne de 933$ par salle !! Ca, qui est descendu d'un cran et ses 266 millions de cumul a siphonné le marché pour une paire de semaines et il était quelque peu présomptueux de lui opposer un concurrent.

A la limite, Stronger s'en sort mieux avec 1,7 millions mais dans 574 cinémas. Ce drame où Jake Gyllhenall incarne un amputé des deux jambes tenter de revenir à la vie devrait voir son parc de salles augmenter dans les semaines suivantes.

Week end du 22 au 24 septembre 2017
Kingsman : the golden Circle	39 millions
Ca	266,3 millions
The Lego Ninjago Movie	21,2 millions
American Assassin	26,1 millions
Home Again	22,3 millions
Mother !	13,4 millions
Friend Request	2,4 millions
Hitman & Bodyguard	73,5 millions
Stronger	1,7 millions
Wind River	31,6 millions

Comme dit plus haut, Ca perd sa place de leader, mais son incroyable cumul fait largement passer la pilule. Au niveau mondial, ce sont 478 millions de dollars qui sont en caisse, preuve s'il en est de l'universalité du roman de Stephen King qui n'a plus été à telle fête depuis La ligne Verte.

Le reste du top est constitué de films dont aucun, excepté Hitman et Bodygard, 8e avec 73,5 millions n'atteint 35 millions de dollars. Ainsi le très controversé Mother ! chute de 58% pour un pauvre cumul de 13,4 millions. Et ce ne sont pas les 12 millions supplémentaires dans le reste du monde qui aideront à rembourser le budget. Le réalisateur de Black Swan et Noé connait un échec cuisant et Jennifer Lawrence peut voir, elle aussi, que son nom seul ne suffit pas à faire d'un film un succès.

A noter que Spiderman sort du top 10 après 12 semaines, mais il dépasse le score mondial des Gardiens de la Galaxie (874 contre 863 millions).

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Etrange photo pour le film sur Han Solo

Publié le 23 Septembre 2017 par Dave

Catégories : #Star Wars

On ne sait pas grand chose du spin off sur Han Solo (qui doit sortir en mai prochain, si ce n'est que Ron Howard a pris le relais des deux réalisateurs prévus (dont les précédentes réalisations dont La grande aventure Lego" ne prédestinaient pas forcément à une aussi grosse machine qu'est un Star Wars).

Du coup, le réalisateur en postant cette photo très énigmatique, avec un fond apocalyptique et des blasters au premier plan, a forcément créé le buzz. C'était sans doute le but.

Toujours sur Han Solo, la rumeur annonce la présence de Dark Vador. Les quelques minutes de Rogue One où il apparait ayant été plébiscitées, ce serait également logique. Mais attention à ne pas abuser. Vador est une icône car Lucas a su l'utiliser avec parcimonie , surtout dans La revanche des Sith. Que Disney ne fasse pas l'erreur de trop l'exposer.

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Tom Cruise prend la tête en France

Publié le 21 Septembre 2017 par Dave

Catégories : #Box Office France

En attendant ce qui devrait être un raz de marée (je parle de Ca), le BO s'offre une petite pause avec Tom Cruise et Barry Seal tandis que Mother est assez loin des scores de Black Swan !

Après la semi-déception de La momie , Tom Cruise retrouve Doug Liman avec qui il avait tourné l'excellent Edge of Tomorrow dans le thriller politique Barry Seal : American Traffic (le titre US est American Made) . Cette fois ci, point d'invasion alien ou de boucle temporelle, mais l'histoire rocambolesque d'un membre de la CIA qui travailla en même temps pour les cartels de Medelin dans les années 80 ! Un sacré grand écart qui a attiré 271 607 personnes, preuve que l'acteur garde une sacrée fanbase en France. American Traffic sortira aux USA la semaine prochaine.

A l'inverse, Mother déçoit malgré la présence de Jennifer Lawrence. Le nouveau coup de poing de Darren Aronofski ne prend que la 3e place , mais 190 141 entrées ce n'est pas si mal pour un film qui se fait massacrer partout . Le réalisateur étant tellement clivant que ce n'est pas très étonnant. Après, il faut saluer le courage de Jennifer Lawrence qui, tout comme Natalie Portman, n'hésite pas à prendre de sacrés risques et sortir de sa zone de confort !

Les grands esprits est 5e avec Denys Polyadès en prof agrégé d'Henri IV qui se voit muter dans un collège de Rep+ (ce qui est totalement impossible, mais passons, il faut bien trouver une histoire) n'a pas vraiment passionné car 104 807 spectateurs seulement sont passés à la caisse.

Michel Hazanavicius n'en finit plus de payer le triomphe de The Artist. Après l'échec sans appel de The Search (le film n'est même pas trouvable en DVD ou Blu-ray dans les linéaires), c'est au tour de son biopic partiel sur Godard , Le redoutable, de se planter dans les grandes largeurs. A peine 72 473 entrées ! C'est terrible pour un réalisateur qui ose, lui aussi, sortir des sentiers battus, proposer autre chose que de la comédie facile ou du film d'auteur auteurisant pour se voir rejeter ainsi.

Enfin, Nos années folles fait pire encore : 66 095 spectateurs !! Le film d'André Techiné s'intéresse à un soldat qui, pour éviter de retourner au front, se déguise en femme. Mais à la fin de la guerre, son épouse lui demande de remettre des habits d'homme, chose qu'il n'a pas vraiment envie de faire.

Bref, 5 nouveautés ! C'est sans doute trop pour notre box office !

Semaine du 13 au 20 septembre 2017
Barry Seal	271 607 entrées
Seven Sisters	1 184 885 entrées
Mother !	190 141 entrées
Otez moi d'un doute	417 481 entrées
Les grands esprits	104 807 entrées
120 battements par minute	632 946 entrées
Barbara	233 530 entrées
Petit Paysan	304 828 entrées
Le redoutable	72 473 entrées
Nos années folles	66 095 entrées

Le reste du BO ne contient plus qu'un seul millionnaire, Seven Sisters qui étonne quand même avec presque 1,2 million d'entrées.

Tout le reste, excepté 120 battements par minute est en dessous de 500 000 entrées.

Bref, vivement Ca !!

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Ca, la bande annonce

Publié le 19 Septembre 2017 par Dave

Catégories : #Bandes annonces

Le livre m'a terrifié quand j'étais adolescent ! La mini-série était pas mal.

Mais le film a l'air de foutre autant les jetons que le bouquin !

Bref, après son triomphe US, Ca devrait terroriser notre pays !

La bande annonce ne montre que peu de choses, mais ce qu'elle montre est très très prometteur !

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Ca cartonne toujours, American Assassin et Mother se contentent des miettes...

Publié le 17 Septembre 2017 par Dave

Catégories : #Box Office US

Ca cartonne toujours, American Assassin et Mother se contentent des miettes...

Décidément, Ca s'est décidé à battre tous les records possibles ! Après s'être offert le plus gros démarrage pour un film d'épouvante, il vient de pulvériser le score de Get Out lors de son 2e week end et fonce vers les 232 millions de L'exorciste (en nombre de places vendues, évidemment, le film de Friedkin reste loin devant) et devrait logiquement déloger 6e sens de sa place de leader dans les métrages qui font peur. Un deuxième week end à 60 millions, un cumul à 217,8 , la 8e place du top 2017 , tout va bien !

Au final, il peut finir dans les 330 millions, ce qui est absolument énorme pour un budget de 35 ! Outremer, le clown maléfique rajoute 150 millions dans le cochon ! Là aussi, c'est du rarement vu en aussi peu de temps. Et même si certains critiques font la fine bouche (celle de dernier Première par exemple), il est évident que Ca sera un succès partout, notamment parce que le roman de King fut un triomphe à sa sortie ! Ca aide un peu !!

Week end du 15 au 17 septembre 2017
Ca	217,8 millions
American Assassin	14,8 millions
Mother	7,5 millions
Home Again	17,1 millions
Hitman&Bodyguard	70,3 millions
Annabelle 2	99,9 millions
Wind River	29,1 millions
Leap	18,6 millions
Spiderman Homecoming	330,2 millions
Dunkerque	185,1 millions

Les deux nouveautés se contentent donc des restes. American Assassin, un thriller avec Michael Keaton prend la 2e place avec seulement 14,8 millions. Budgeté à 33 millions, AA disposait tout de même de plus de 3100 cinémas. Le score final ne devrait pas être énorme.

Désillusion également pour Daren Aronofsky ! Son Mother ne prend que la 3e place et ce malgré la présence de Jennifer Lawrence et Javier Bardem. On est très loin de Noé ou Black Swan , les deux précédents films du bonhomme. Le scénario, qu'il a également écrit, n'a pas l'air de plaire à tout le monde (un cinglant F sur CinemaScore), mais après tout, ce n'est pas son genre que de faire des choses consensuelles. 7,5 millions seulement pour Mother qui, il faut le dire, avait 800 écrans de moins que AA. Son budget de 30 millions devrait cependant être rentabilisé, notamment avec l'international.

En continuité, peu de chose à dire. Les petits budgets engrangent quelques dollars de plus et les blockbusters encore dans le top 10 font plus que résister. Je vous laisse regarder le tableau. Notez qu'Annabelle 2 est tout proche des 100 millions .

Spiderman Homecoming ne baisse que de 6,6% et a donc passé 11 semaines dans le top 10. Au niveau mondial, son gros démarrage en Chine lui permet de talonner Les gardiens de la galaxie 2 avec 862 millions de $ de recettes !

Dunkerque, toujours au niveau mondial, vient de passer la barre des 500 millions !

Enfin, en dehors du top 10, notez que La planète des singes : suprématie a lui aussi effectué un bon démarrage en Chine ce qui booste son score mondial à 433 millions. On est cependant très loin des 710 du 2e opus et même des 481 du premier. Mais il est vrai que les 2 premiers films avaient réalisé un score plus important en Amérique.

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