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26 novembre 2013 2 26 /11 /novembre /2013 07:36

Le 7E appendice continue avec deux gros modules, de 17 et 25 minutes chacun. On entre clairement dans le tournage et curieusement, Jackson a commencé par la scène où Bilbo rencontre Gollum. Pas la scène la plus simple, assurément. Mais cela permettait à Andy Serkis d’en finir avec son rôle en tant qu’acteur (et qui l’a rendu célèbre) pour se consacrer à la 2e équipe. On voit dans ce module combien le film a été préparé. Rien n’est laissé au hasard et le making of, franchement bien foutu, permet de voir comment les effets visuels transforment une scène. Il est clair que Weta fait plus que rivaliser avec ILM. Le studio néo-zélandais est clairement son égal !!

Le deuxième module s’axe sur les scènes à Cul de Sac. Là aussi, on est ébahi par le boulot effectué par les techniciens avec un Gandalf devant un décor vert et les nains sur le plateau normal. Les images se mélangent pour obtenir le résultat que l’on sait. L’utilisation de la 3D empêchait le truc de la perspective forcée. Mais ce tour de force technique s’est fait au dépend de Ian Mckellen, obligé de jouer seul et qui a sérieusement pensé à laisser tomber. Mais le reportage nous montre une équipe aux petits oignons pour lui. Finalement, le vieil acteur a su surmonter ses craintes ! Bilbo n’aurait pas été le même sans lui !!

 

Suivent deux modules plus court. Le premier montre le tournage de la scène avec les trolls. On peut ainsi voir les mécanismes qui permettent de faire rôtir des nains ou la façon dont on peut orchestrer un combat entre un nain et un troll. Fous rires garantis tant les images de tournage semblent ridicules : des adultes grimés qui tapent comme des sourds sur des espèces de tubes verts, des nains qui manquent de vomir tant les prises où la broche tourne sont longues… Quand on voit le résultat final à l’écran, on ne peut qu’être ébahi par le travail technique.

 

Idem pour le petit module sur Radagast. D’une part, l’acteur qui l’interprète, Sylvester Mcoy est franchement rigolo et d’autre part la scène du traîneau tiré par des lapins, imaginée plus ou moins comme un gag au début relève de la même progression que celle avec les trolls avec des images brutes à mille lieux du résultat final. L’aspect le plus intéressant de ce module est la façon dont les maquilleurs ont transformé un cascadeur de type asiatique en un vieil homme blanc à la barbe et cheveux emmêlés. Après, le making of s’intéresse aux scènes où le traîneau glisse à travers la forêt. On peut donc voir que si les lapins sont en CGI, le traîneau existe bel et bien et traverse donc une forêt entièrement créée en studio. Le travail sur les détails, la lumière et tutti quanti montre le soin maniaque de Peter Jackson pour obtenir ce qu’il veut, y compris dans cette scène somme toute mineure.

 

Les modules se suivent et ne se ressemblent pas. Après ces passages riches en action, le making of se tourne vers les scènes de Fondcombe où l’on va retrouver les protagonistes de la première trilogie à savoir Elrond, Galadriel et Saroumane. Pour ce dernier, il est surprenant d’apprendre qu’il a tourné ses scènes à Londres, ne pouvant se déplacer en Nouvelle-Zélande. La magie des écrans verts a fait le reste. Ce module est surtout une occasion de voir comment Jackson dirige ses acteurs lors des scènes calmes, comment il prend conseil auprès de ses deux scénaristes (dont sa femme). Un petit passage assez amusant montre comment les acteurs ont dû se battre avec la langue elfique pour dire une phrase somme toute banale. Mais ce qui ressort encore et toujours c’est l’incroyable écart entre les prises réelles et le résultat final, y compris dans une scène où 4 sages personnages discutent de l’avenir de la Terre du Milieu.

 

Vient ensuite un passage sur la tempête du Mont Brumeux. Là aussi, les effets physiques sont puissamment mis en valeur avec des trombes d’eaux qui s’abattent sur les nains, le vent, les éclairs (créées par des flashs de lumière). Les acteurs voient le poids de leur costume s’alourdir, les barbes les empêchent de dire leur dialogue… dur de jouer dans un film pareil. Mais le meilleur moment de ce module est la préparation de la cascade où, endormis, les nains sont précipités dans les cavernes du Mont Brumeux. Rien n’est laissé au hasard afin d’éviter tout accident. On sent de nouveau le professionnalisme de l’entreprise, les répétitions minutées et au final, la scène tournée en une seule prise et qui donnera un impact décuplé à l’écran.

 

Le making of du Hobbit (Part 2)
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16 novembre 2013 6 16 /11 /novembre /2013 23:36

Depuis ce matin, je suis l'heureux propriétaire de la version longue du Hobbit en Blu-ray : 5 disques, 1 blu-ray pour le film, 2 dvd pour le film , 2 blu-ray pour les appendices.

 

Jackson est coutumier de ces éditions spéciales. Il l'avait fait pour Le seigneur des anneaux et pour King Kong. Il suffit juste d'être patient et se dire qu'on verra le film en vidéo presque un an après sa sortie, comme au bon vieux temps du Laserdisc.

 

Je suis patient et attendre 6 mois de plus pour revoir le film ne me fait pas peur. 

 

Par contre, dès que j'ai l'objet entre les mains, il devient difficile de ne pas me jeter sur mon lecteur, de lancer le vidéoprojecteur et de dévorer le film.

 

Pour Le Hobbit, un voyage inattendu, j'ai décidé, une fois n'est pas coutume, de regarder les bonus en premier et de réserver le film pour plus tard, disons décembre, quand le volet numéro 2 sera sur les écrans.

 

Allons-y donc pour un voyage de neuf heures !!

 

C'est le temps que durent les deux disques de bonus de cette édition. Et c'est donc le temps qu'il me faudra pour tout regarder.

 

Présenté par Peter Jackson, l'appendice n°7 (les 6 premiers sont bien entendu sur les 3 doubles disques du Seigneur des anneaux) met tout de suite dans l'ambiance : à l'image du film, le making of sera sérieux, varié et ne cachera rien.

 

On attaque donc d'entrée avec un long module de 48 minutes qui revient sur la préparation du film , préparation qui n'occulte pas le travail de Guillermo del Toro, qui aurait du faire cette nouvelle trilogie. On comprend mieux les raisons qui ont poussé le réalisateur de Pacifif Rim à abandonner, les réticences de Jackson à reprendre les rennes... Et puis tout s'emballe dès qu'il accepte cette décision et le film se lance enfin.

 

Du coup, un très long passage se focalise sur l'entraînement des nains, la préparation physique, les doublures... On mesure mieux l'implication d'une équipe énorme où chacun donnera le meilleur de soi même. Et même si l'ulcère du réalisateur va ralentir quelque peu la machine, le boulot entamé dès 2011 portera forcément ses fruits.

 

Ce long module se termine sur une cérémonie maori qui lance, enfin, le tournage...

 

(à suivre)

Le making of du Hobbit (Part 1)
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12 novembre 2013 2 12 /11 /novembre /2013 07:07

Man of Steel est disponible en Blu-ray. L'occasion de pouvoir ce reboot extraordinnaire, magnifié par la mise en scène de Zack Znyder et le scénario de David S.Goyer et Christopher Nolan.

 

Le film reste donc toujours aussi beau, la copie est magnifique et le son explose dans vos enceintes. On regrette d'ailleurs que la BO d'Hans Zimmer ne soit pas isolée.

 

Par contre, on reste sacrément sur notre faim côté bonus. La Warner ne s'est pas cassée la tête pour un film aussi monumental. On a droit à deux modules d'environ 20 minutes, très bien faits d'ailleurs, ce qui ajoute à la frustration, l'un sur les personnages (choix des acteurs, volonté d'ancrer ce nouveau Superman dans un environnement plus crédible) et l'autre sur l'action du film (l'entraînement des acteurs, l'interaction entre effets mécaniques et CGI...). Bref du classique, du solide, mais du bien trop court.

 

S'ajoutent à cela un petit module où l'acteur qui incarne Superman jeune interroge l'un des concepteurs des effets visuels et un petit film d'animation retraçant rapidement les 75 ans de Superman (on y voit des images stylisées du premier film et des extaits de la plus célèbre aventure, La mort de Superman, chef d'oeuvre récemment réédité en 2 tomes). Le module sur les effets visuels est sympa, mais bien trop court. Juste quelques images sur la destruction de Krypton, les armes, les vaisseaux, les armures ou la technologie kryptonnienne. C'est d'autant plus frustrant qu'on voit qu'il y a derrière le film une véritable réflexion sur l'évolution de Krypton, sur le fait que le vaisseau que trouve Superman appartient à la grande époque d'expansion coloniale, que les armures ont été crées en CGI... Franchement, on aurait en savoir plus, bien plus.

 

Enfin, et même si le 2e film approche, même si c'est le même studio qui produit le Hobbit, que vient faire un module sur la Nouvelle Zélande ? En bonus caché, cela aurait été parfait, mais là on est plutôt dans le hors sujet.

 

Déception donc que cette section bonus. Heureusement, il reste le film ! Et c'est bien là l'essentiel, non ?

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10 novembre 2013 7 10 /11 /novembre /2013 09:31

Si le Blu-Ray d'Oblivion ne révolutionne pas le genre en matière de bonus (un bon making of en 5 parties d'environ 10 minutes chacune, plusieurs scènes coupées, un solide commentaire audio de Tom Cruise et du réalisateur), Universal a eu l'idée géniale d'isoler la bande originale du film sur une piste dédiée.

 

Or, la musique d'Oblivion est fabuleuse, planante & grandiose à la fois. Les plages de synthétiseur complètent à merveille ces visions d'une Terre dévastée, mais inondée de soleil. Réalisée par M83, un duo électronique français fondé à l'origine à Antibes par Anthony Gonzales et Nicolas Fromageau, la bande originale imerge donc totalement le spectateur dans le film.

 

Pouvoir l'écouter en 5.1 est donc un bonheur total ! D'autant que la musique est quasi omniprésente à l'image du début à la fin, très peu de scènes en étant dépourvues.

 

Par contre, carton rouge pour la copie numérique : Universal ne permet pas de la transférer sur Macintosh !! Faudrait évoluer les gars, cela fait des années  que les gens sérieux ne travaillent plus sur PC ! 

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5 janvier 2013 6 05 /01 /janvier /2013 11:07

Fidèle à la réputation du site, je vous livre ici l'analyse la plus complète des bonus du dernier Batman. J'ai visionné deux fois ceux-ci tout en prenant des notes. Il est vrai que je ne fais ce type d'article que rarement, mais je le fais à fond. A comparer avec les articles de plus en plus light des magazines dit "spécialisés" !

 

Si les bonus de Dark Knight avaient quelque peu déçu, ceux de The Dark Knight Rises reviennent à la profusion de Batman Begins (qui fut distribué avec le Cd de la musique en prime !). Répartis sur le deuxième Blu-Ray, ils offrent un éclairage technique sur le film extrêmement détaillé et passionnant !

Mais avant d’attaquer ce copieux making of de 18 chapitres, nous avons droit à une featurette de 47 minutes (!!) sur la Batmobile. Certains esprits chagrins se sont étonnés de ce bonus car le véhicule fétiche de Batman n’apparaît pas dans ce 3e opus, si ce n’est les Tumblers que va réquisitionner Bane ! Or, ce reportage couvre TOUTES les Batmobiles, des serials des années 40 à la version réaliste de Nolan, en passant par celle des années 60 ou la version Arts déco de Tim Burton ou organique de Schumacher ! Ponctuées d’images d’archives rares ou de making of (voir Burton à 30 ans arborant déjà sa coupe à la Cure est rafraîchissant) , ces 47 minutes nous montrent donc l’évolution via la voiture de la mythologie de Batman. L’intervention des concepteurs de ces voitures de rêves qui, encore aujourd’hui font courir les foules (je me rappelle avoir faire des dizaines de kilomètres pour aller voir la Batmobile de Batman Forever au Cora de Houdemont à la fin des années 90 !!) rend encore plus intéressant le reportage. On peut donc voir comment les problèmes techniques ont été résolus, comment chaque réalisateur a voulu imprimer sa marque et son style et l’on n’est finalement pas surpris de voir que leur choix correspond totalement à leur façon de filmer Batman ! Le reportage se termine par une très belle scène où le dernier concepteur en date de la Batmobile, après avoir survécu un cancer, va tout faire pour que les enfants atteints de cette maladie puissent monter dans toutes les batmobiles de l’histoire !

 

Après ce superbe hors d’œuvre, on entre dans The Dark Knight Rises proprement dit à travers un monstrueux making of très technique de près de deux heures, répartis en 17 chapitres et qui montre combien Nolan a voulu ancrer Batman dans notre monde. Car au-delà de l’aspect très réaliste de la trilogie (quasiment pas de fantastique, mine de rien), c’est bel et bien la volonté de limiter les effets numériques dans ses films qui font de la trilogie une telle réussite ! Faire voler la bat dans les rues de Gotham ? On met une vraie Bat sur un véhicule que l’on effacera de l’image ! La Batcave, le repaire de Bane, la prison ? De vrais décors de plus de 20 m construits dans un hangar monstrueux ! La destruction d’une rue de Gotham sous les yeux de Robin ? Des prises de vues réelles préparées avec une minutie hallucinante ! La séance d’ouverture où Bane capture le technicien russe ? Tournée au-dessus de l’Ecosse avec de vrais avions, de vrais cascadeurs…

 

Tous les reportages sont à l’avenant. Le maître mot est « réalisme » voire « réalité », y compris dans le costume de Catwoman où ses lunettes de vision nocturne deviennent ses oreilles. Et même si on sait que ce chapitre a bénéficié de moyens quasi illimités, il est clair que la volonté inébranlable de Nolan d’ancrer Batman dans notre monde passe par un travail titanesque. Ainsi, la scène de bataille entre la police et les hommes de Bane dans Wall Street est le fait de plus de 1000 figurants réels, pas de figurants 3D. Comme le dit une des intervenantes, il faut les payer, les nourrir, les habiller, les maquiller mais au final la puissance de la scène en est décuplée. Et puis, contrairement à ce que l’on croit, une image 3D cela un coût ! Même chose pour la scène du stade ! Là aussi, la volonté de mettre le plus de vraies choses à l’écran est palpable : tourner dans le vrai stade, construire une fausse pelouse, prendre 11 000 personnes et les dupliquer… En 3 films, Nolan vient de montrer que le tout numérique n’est peut-être pas la seule direction et qu’un mélange des différentes techniques donnera toujours plus d’impact.

 

Si réussi que soit le reportage, on est quand même un peu surpris que les bonus du film ne portent que sur l’aspect technique. Or, la réussite de TDKR vient surtout de sa psychologie, de sa profondeur, de son histoire. Il manque quand même un bon éclairage de ces points via, pourquoi pas, un commentaire audio. On aurait aimé entendre Nolan répondre à ses détracteurs qui n’ont pas aimé sa vision d’un Bane révolutionnaire par exemple. De même, il est dommage que le futur de la saga ne soit pas évoqué, la dernière scène avec Robin ouvre pourtant un boulevard. Il est clair que la Warner a préféré axer sur la technique et non sur la psychologie du film, préféré l’immédiat à la réflexion plus poussée. Cela dit, le superbe livre paru sur la trilogie répond à pas mal de ces questions.

 

Les 4 bandes-annonces et une énorme galeries de photos complètent donc ce disque de bonus ! Une vraie édition collector, malgré les réserves que j’ai émises ci-dessus et un achat indispensable à tout cinéphile qui se respecte.Car, mine de rien, The Dark Knight Rises est quand même l’un des meilleurs films jamais tournés !!

 

Pour compléter cet article, voici la liste de tous les modules du making of : la scène d’ouverture (mélange de maquette, décor sur cadran, prises réelles et 3D)

la Batcave (un décor monstrueux)

le repaire de Bane, (et la philosophie underground du nouveau méchant)

la construction du Bat (et sans ancrage dans le réel)

le combat Batman/Bane (directement inspiré du Comics, Bane étant le seul personnage à avoir atteint Batman dans sa chair)

le vol des Batmobiles (un travail incroyable sur des maquettes au 1/3 des énormes décors),

la destruction du stade de Pittsburg (et la création de l'équipe de foot de Gotham, ainsi qu'une phrase qui résume en un mot le film "Bane va détruire ce que l'Amérique a de meilleure", une bonne claque à tous les détracteurs de l'aspect "conservateur" du film)

la destruction des rues par Bane (et la façon dont Robin y échappe, avec des cascades incroyables)

le puits de la prison (un savant mélange de décor, de maquettes)

la chorale de Bane (un module sur la musique superbe d’Hans Zimmer)

la bataille de Wall Street (les 1000 figurants au coeur du deuxième combat Bane/Batman)

la course-poursuite final (et la chute du camion du balcon de l'autoroute)

le travail sur la couleur et sur le format Imax (70 minutes tournées ainsi)

le destin de Bruce Wayne (un module mélancolique sur la trilogie)

la « création » de Bane (ou comment créer un vilain d'anthologie)

celle de Catwoman (ancrer un personnage improbable dans la réalité)

et enfin la fin d’une légende…

 

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17 octobre 2012 3 17 /10 /octobre /2012 13:44

Disons le tout de suite, la déception est palpable quand on a entre les mains le Blu-Ray d'Avengers (et je ne parle même pas du DVD). Il y a très peu de choses à se mettre sous la dent, sauf...

 

Sauf si, comme pour Prometheus ou Transformers 3, on a acheté le package 3D ! Cela devient navrant, mais bon, il va falloir s'y faire.

 

Revenons sur ces bonus. Le Blu-Ray offre donc 4 petits bonus sympathiques. 

Le premier est un petit court-métrage qui voit un jeune couple se servir d'une arme alien retrouvée après l'attaque de Loki pour attaquer des banques. Bon, c'est bien filmé, les effets visuels sont au point, mais cela tient plus de l'apéro que du dîner gastronomique.

 

Le bêtisier est plutôt rigolo et surtout bien monté. Les scènes où Thor n'arrive pas à attraper correctement son marteau valent le coup d'oeil.

 

Les scènes coupées sont intéressantes car elles montrent qu'au départ, le montage envisageait le film comme un flash-back où Maria Hill devait expliquer pourquoi l'attaque de New York avait fait tant de dégâts. Sans changer la nature d'Avengers, ces scènes montrent bien que Whedon vient du Comics et que sa narration en est imprégnée. En effet, pas mal de Comics fonctionnent sur ce schéma, notamment ceux racontant les origines de tels ou tels personnages. Relisez le premier numéro des Fantastic Four ou de Daredevil et vous comprendrez mon propos. Sinon, l'une des scènes met Captain America de manière presque intime et fait apparaître un caméo de Stan Lee. Je sais que certains se lassent de le voir dans les films, mais bon sang, ce type a quasiment inventé l'univers Marvel ! Alors si on peut lui rendre hommage de son vivant de la sorte, pas de soucis...

 

Par contre, le bonus intitulé Les coulisses du tournage (visible aussi sur le DVD - c'est d'ailleurs le seul bonus) est franchement décevant. A peine 6 minutes, quelques extraits du tournage, du bla bla promo... Bref, une featurette que l'on peut aprécier sur le net, mais pas sur une galette représenant un film qui a rapporté 1,5 milliard de dollars.

 

Bref, on sent l'arnaque, sauf que...

 

Le 4e disque ne contient qu'un bonus. Mais quel bonus !! Un film de 94 minutes qui retrace toute l'histoire du Marvel Cinematographic Universe, des premières tentatives qui ont ammené  Iron Man sur grand écran à la première d'Avengers ! Une heure et demie passionnante, qui reprend les films les uns avec les autres, pointe les connections qui existe de l'un à l'autre et cette volonté inébranlable de faire vivre au cinéma ce qui existe dans les Comics, à savoir de multiples crossovers où les personnages d'un film passent à un autre ! 

En fait, on a droit à un petit making of des 6 films Marvel déjà sortis, avec pas mal d'interviews inédites ou de focus sur tel ou tel point d'un des métrages, le tout assorti des indispensables passerelles qui permettent de passer d'un univers à un autre, de voir que Hulk est lié à Captain América, que sans Howard Stark, il n'y aurait pas de Shield, que le rejet de Loki d'Asgard entraînera l'invasion alien... Et que l'agent Coulson, seule véritable invention du MCU, est le lien entre tous les films.

Ce grand reportage atteint largement son but : donner envie de revoir tous les films Marvel d'un coup ! Je m'y attèle dès ce soir !!

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3 août 2012 5 03 /08 /août /2012 22:43

anonymousPassé inaperçu au cinéma en ce début d'année, le magnifique film de Roland Emmerich tente, depuis quelques semaines (il est sorti en mai) de se rattraper en vidéo. Mais il est clair que, là aussi, la non-mise en avant d'Anonymous ne l'aide pas. Je ne l'ai jamais vu en magasin (j'avais précommandé mon exemplaire sur un site marchand) et quasiment aucune publicité nulle part. Tant pis, le public ne sait pas ce qu'il perd.

 

Le revoir en Blu-Ray est donc un vrai bonheur et permet de se replonger dans cette intrigue complexe à base d'usurpation, de mensonges, de trahisons et de raison d'état. Comme tpujours chez Emmerich, la copie est impeccable et d'une pureté cristaline . Déjà en 92, le Laserdisc d'Universal Soldier (je l'ai !!) était présenté comme un Laserdisc "Zéro défaut - une perle" . Le Londres reconstitué numériquement passe donc par une véritable orgie de définition !

 

Les bonus sont, échec mondial oblige, un peu en déçà de que l'on voit habituellement chez Emmerich ! Plusieurs Making of bien fichus, des scènes coupées ou rallongées... Le minimum, mais un bon minimum. Mais c'est surtout le commentaire audio qui est le sommet de cette édition car, mine de rien, Emmerich tord le cou à tous ses détracteurs dès le début du film en affirmant qu'il ne s'agit pas d'un documentaire mais d'une pièce de théâtre, un point de vue comme un autre sur le mystère Shakespeare.

 

Et tout au long du commentaire, il pointe les liberté qu'il a pris avec la réalité historique comme par exemple mettre Richard III en scène alors qu'au moment de la rebellion d'Essex, c'était Richard II. Mieux encore, sur la révélation finale (comme quoi Oxford serait un bâtard de la reine), le réalisateur allemand montre qu'on peut lire cette scène comme étant une vengeande de Cécil et que peut-être cette affirmation n'est là que pour déstabiliser le comte.

 

En décembre, l'historien Frank Ferrand avait démonté le film en pointant toutes les "erreurs" (son émission en comporte aussi, mais passons). Si par hasard, il écoute ce commentaire, il verra que Roland Emmerich n'a fait qu'appliquer la doctrine d'Alexandre Dumas qui disait "Vous pouvez violer l'histoire, à condition de lui faire de beaux enfants". Et Anonymous est un superbe enfant !!

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8 mai 2012 2 08 /05 /mai /2012 14:20

C'est en visionnant le Blu-ray bonus de l'extraordinnaire film de Steven Spielberg "Il faut sauver le soldat Ryan" que j'ai découvert "Filmer la guerre", un documentaire de 1H30 consacré aux reporters de guerre qui ont accompagné l'armée américaine sur tous les théâtres d'opération de la seconde guerre mondiale, de Pearl Harbor à Buchenwald, en passant par la Normandie ou le Pacifique.

 

Si les bonus du film sont déjà conséquents, couvrant magistralement la génèse et le tournage du film, l'ajout de ce documentaire, présenté par Tom Hanks (barbu, ce qui est assez étrange) justifie à lui seul le rachat du film (je l'avais en Laserdisc). Pourquoi ? Parce que, à la différence des innombrables documentaires sur la seconde guerre mondiale (et j'en possède des dizaines, en VHS, Laserdisc, DVD et Blu-Ray, sans compter mes captures de documents sur YouTube ou Dailymotion), il s'intéresse à ceux qui ont permis l'existence de ces documents ! 

Les reporters de guerre présentés peuvent être des cinéastes célèbres comme John Ford ou de parfaits inconnus qui risquèrent leur vie pour ramener quelques images. Certains étaient des soldats, des pilotes d'avion, des tankistes... Tous avaient conscience que filmer cette guerre, c'était lutter contre la barbarie nazie et servir la cause de la liberté autrement.  

 

Du fait, les 90 minutes explorent des choses jamaies vues. On apprend que John Ford reconstitua l'attaque de Pearl Harbor avec l'aide des moyens techniques de la Fox, peu d'images originales ayant été tournées le 7 décembre 1941. On découvre avec stupéfaction des contrées rarement montrées à l'écran lors de cette guerre comme l'Inde ou les Philippines. On suit le parcours de ces héros anonymes qui n'hésitaient pas à risquer leur peau pour informer à une époque où Internet n'existait pas encore. Et surtout, on découvre avec émotion des journalistes pour qui les mots "patriotisme", "liberté", ou "impartiailité" n'étaient pas des gros mots. A comparer à notre époque où certains détenteurs de carte de presse s'en servent pour étaler leurs idées sans aucun scrupule ni respect de l'auditeur !!

 

Les images sont souvent inédites, certaines furent même censurées durant la guerre comme cette femme japonaise qui jeta son enfant du haut d'une falaise, ayant pris l'objectif d'une caméra pour un fusil. J'ai même appris certains faits comme le massacre de Malmedy où des SS massacrèrent une centaine de prisonniers américains lors de la contre-attaque allemande dans les Ardennes ou le martyr de la capitale des Philippines, où plus de 100 000 civils furent victime de la barbarie japonaise.

 

Le documentaire montre bien que les images étaient une arme destinée à faire comprendre aux civils la nécessité de gagner cette guerre. Il n'élude pas les procédés de mise en scène , comme la fameuse polémique du drapeau américain hissé à Iwo Jima. Enfin, on se rend compte du danger que courait ces hommes : le nombre de blessés et de morts caméra à la main en témoigne !

 

Filmer la guerre est donc un document fabuleux, qui mérite une large médiatisation. Et rien que pour lui, je le redis, acheter ou racheter le film de guerre de Spielberg est indispensable , pour peu que l'on s'intéresse à cette guerre si particulière. Où que l'on veuille transmettre un devoir de mémoire, comme c'est le cas ce jour, 8 mai, anniversaire de la fin de la guerre en Europe.

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2 novembre 2011 3 02 /11 /novembre /2011 12:37

La sortie de Thor en vidéo vient de donne une très belle édition Blu-ray ! Une image parfaite, des couleurs sublimes et un son en VO titanesque, à l’image d’Asgard ! Par contre, la VF est un cran en dessous ! Elle manque souvent de puissance, notamment dans les combats. Dommage que les éditeurs continuent à refuser des VF en HD aussi soignées que les versions originales !

 

Au niveau interactivité, on a droit à un disque très sympathique ! Le commentaire audio de Kenneth Brannagh donne pas mal d’informations sur le film et sur sa genèse. On comprend mieux le coup de génie de la Marvel de l’avoir choisi pour réaliser Thor. Car pour une histoire qui puise sa source dans le drame Shakespearien, il fallait une personne qui connaisse à fond cet univers. Et l’on sait que, désormais, même un « novice » en effets visuels peut diriger un film à effet ! Donc autant prendre un bon directeur d’acteur, connaissant le théâtre de surcroît, pour donner vie au monde de Thor. Et comme on le voit dans le making of, énormément de décors ont été construits en « dur » !! On est loin d’un film à la 300, entièrement tourné en studio sur fond vert.

 

Un making of d’environ trois quart d’heure complète le commentaire. Il est divisé en 7 parties dont la plus longue fait environ 20 minutes. Et chose intéressante, on y verra très très peu d’informaticiens, mais bel et bien des techniciens oeuvrant sur le réel : des décorateurs, une costumière géniale, des concepteurs d’objets, des dessinateurs… Bref, Thor est un film ancré dans le réel, ce qui est un paradoxe vu que dans le comics, c’est sans doute la série de Lee et Kirby la plus éloignée de la réalité ! Comme quoi. Mais Brannagh a voulu du réel ! Il n’est pas homme à travailler dans le virtuel !

 

Si la première partie s’intéresse surtout au tournage, à la mise en place des costumes, des décors d’Asgard et de la Terre, à la conception du pont Arc en ciel et aux différents choix du réalisateur, les autres plus courtes portent un regard sur les acteurs (avec un peu d’auto congratulations, mais c’est un peu la règle du jeu), la conception de Mjolnir, la musique, les géants des glaces (avec de stupéfiants maquillages) et la participation amicale de Stan Lee, dont la vivacité d’esprit fait vraiment oublier qu’il a plus de 80 ans !!

 

En clair, un bon making of, même s’il manque un peu de recul.

 

25 minutes de scènes coupées ou rallongés sont également présentes. Elles développent surtout le film sur Asgard. Là aussi, on peut les regarder avec le commentaire du réalisateur.

 

Un petit bonus s’intéresse au futur film Les vengeurs. Il s’agit en fait de la présentation de tous les personnages et de leurs acteurs à une convention de Comics. Ils seront donc tous présents, sauf Edward Norton qui ne sera pas Hulk (dommage). Les plus distraits apprendront aussi qu’œil de faucon, présent dans Thor (mais uniquement cité comme Barton) sera de la partie. C’est Joss Whedon qui réalisera. On aurait cependant aimé voir au moins quelques images du film, et non des extraits de ceux qui l’ont précédés.

 

Enfin, un curieux petit cour métrage, appelé The consultant sert à la fois d’introduction et de conclusion à la scène finale de L’incroyable Hulk, quand Stark vient parler au général Ross.

 

 

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19 août 2011 5 19 /08 /août /2011 14:48

Quoi, un article sur les bonus de Quantum of Solace, film sorti en salle il y a 3 ans et dont le DVD est disponible depuis au moins 30 mois ?

 

Petite explication : n'ayant été que moyennement convaincu au cinéma par le film au cinéma (voyez ici ma chronique de l'époque), je ne me suis pas précipité sur le DVD à sa sortie. Je l'ai acheté fin 2010 dans une opération promo style 51 DVD pour le prix de 2. J'exagère, mais j'achète de moins en moins de nouveauté et je préfère attendre les inévitables rabais qui arrivent 6 mois après la sortie du film en vidéo ou alors acheter les films sur Marketplace (le service occasion de la Fnac) comme , au hasard, Largo Winch II en blu Ray à 14 euros !!

 

Bref, je n'ai revu le film que cette semaine (j'ai un tel retard de visionnage qu'il me faudrait un arrêt maladie de 3 mois pour tout voir) et je mate donc les bonus.

En passant, j'ai nettement plus apprécié ce deuxième visionnage et, même si je continue de penser qu'il n'y a pas assez de Bond dans ce Bond, Quantum of Solace, malgré ces facilités, est finalement un bon épisode. J'attends donc la suite avec impatience (la sortie de Bond 23, toujours avec Danlel Craig est désormais prévue pour novembre 2012 et que doit tourner Sam Mendès)

Le premier bonus est un reportage de 20 minutes sur les différents lieux de tournage, Quantum étant l'épisode qui aura été le plus tourné à l'extérieur. Fascinant de voir que Haïti et la Bolivie ont été en fait tourné au Panama, que le désert chilien figure celui de Potosi, que le Mexique a servi pour le combat aérien ou que la scène de poursuite s'est faite à deux endroits en Italie. Certes, cela reste très promo, mais cela a le mérite de montrer l'énorme machine Bond en action, notamment dans la poursuite sur les toits en Italie, où l'équipe est venue filmer la course de chevaux dans la rue 6 mois avant le début du tournage. On comprend mieux en voyant ces images pourquoi le film a coûté si cher !! On peut également voir comment les figurants locaux ont été intégrés, comment une ethnie indienne est devenue l'espace de quelques plans bolivienne, ect... Chez Bond, tout est illusion !!

 

S'ensuivent quelques featurettes qui reprennent certains des thèmes développés dans ce mini making of, ainsi qu'une partie de ses images. Le premier s'intéresse au début du tournage où Craig explique qu'ils ont commencé par les scènes de dialogue, puis un deuxième revient de manière plus condensée sur les lieux de tournage, du Mexique à Panama. Le clou de ce petit reportage est la façon dont l'équipe a réhabilité une masure en ruine pour en faire le lieu de la fête de Greene !!

 

La cascade en bateau est ensuite assez décortiquée, même si cela reste toujours promo ! La satisfaction de voir qu'elle a été tournée pour de vrai compense cet état de fait. On fait un petit tour par Marc Forster (qui n'a plus rien tourné depuis) . Le réalisateur explique sa vision de Bond, mais on comprend cependant à demi-mots, surtout en écoutant le reste de l'équipe, qu'il n'est que le chef d'orchestre et que son engagement vient surtout de sa capacité à diriger des acteurs, la plupart des grosses cascades étant tournées par la seconde équipe !

 

La dernière featurette s'axe sur la musique. Une belle occasion de voir David Arnold (le génial compositeur d'ID4 et Stargate) en action et quelques images sur le tournage du clip. Trop court, hélas, comme toutes ces featurettes qui dépassent rarement les 2 minutes 20 !

 

Alors qu'on arrive vers la fin des bonus, le dernier est paradoxalement le plus intéressant ! Intitulé "Equipe technique", il consiste en plusieurs dizaines de petites vignettes souvent très courtes où chaque "petite main" du film explique son rôle ! Du tout puissant 1er assistant à l'infirmière en passant par la directrice de casting ou Simon Crane, on assiste enfin à autre chose que de la promo pure et dure !! Au contraire, c'est là qu'on se rend compte qu'un film a besoin de dizaines de personnes, toutes employées dans un rôle bien précis. A ma connaissance, c'est bien la première fois que l'on donne autant la parole à tous ceux qui composent le générique d'un film. On peut voir les vignettes dans leur intégralité ou une par une. Idéal pour ceux qui cherchent à savoir comment le cinéma se décompose ! 32 métiers donc pour 45 minutes de portraits qui donnent vraiment l'ampleur du film. Il était temps !

 

En définitivé, le DVD Bonus de Quantum of Solace ne restera pas forcément dans les annales, mais il donne un bon aperçu du tournage de ce qui reste, pour le moment, le dernier Bond en date !!

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  • : Salla Obscursium Invocat
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  • Enseignant, fan de cinéma et de métal, chanteur dans différents groupe de métal, collectionneur de tout ce qui touche à Star Wars... what else ?
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La côte

***** Chef d'oeuvre !!

**** Très bon, allez y vite !!

*** 1/2 * Entre le bon et très bon, quoi...

*** Un bon film

** Moyen, attendez la vidéo

* Comment ai-je pu aller voir ça ??

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